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DOSSIER : LES DIARRHÉES AIGUËS chez les équidés adultes
résumé


Conduite à tenir préventive

face aux diarrhées aiguës

du cheval adulte
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Roland Perrin


Le diagnostic des diarrhées aiguës chez le cheval est facile, mais savoir les prévoir s’avère nettement plus compliqué. Les causes de diarrhée aiguë sont nombreuses, elles peuvent être à l’origine de la mort de l’animal si le traitement est tardif ou inadapté.

La meilleure thérapeutique des diarrhées aiguës est de faire en sorte qu’elles ne surviennent pas : la prévention est la seule mesure qui permet d’éviter l’apparition d’une diarrhée aiguë, ou si elle apparaît, de lutter rapidement et efficacement contre elle.

Ces mesures préventives sont essentielles dans la gestion d’un effectif ou dans une structure hospitalière. Veiller à une bonne alimentation, mettre en place un plan sanitaire de contrôle du parasitisme et éviter le stress sont des mesures de prévention simples, mais efficaces dans la gestion d’un effectif.

Lors de l’hospitalisation d’un animal, la prévention repose surtout sur la mise en place d’un programme personnalisé de lutte contre les maladies infectieuses et les affections nosocomiales. Enfin, à chaque prescription d’un médicament, il convient de penser à donner des consignes de gestion et de surveillance de l’animal.
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DOSSIER : LES DIARRHÉES AIGUËS chez les équidés adultes
résumé


Conduite à tenir diagnostique

face aux diarrhées aiguës

du cheval adulte
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Roland Perrin



La détection de signes cliniques, parfois discrets, avant l’apparition de la diarrhée chez le cheval permet de mettre en place rapidement des mesures de prévention.

Pour cela, des examens cliniques doivent être réalisés régulièrement tout au long de la journée, ils peuvent être éventuellement complétés par des examens simples, de type palpation transrectale, examen hématologique et échographie abdominale.

En cas d’anomalie clinique, le sondage de l’animal avec de l’eau et une diète courte de quelques heures peuvent calmer un processus qui démarre. D’autres examens complémentaires permettent le suivi clinique de l’animal : le dosage des lactates sanguins, la réalisation de gaz sanguins veineux et d’ionogrammes.

Toutefois, un plan d’urgence doit être instauré dès lors que la température de l’animal est élevée, que la diarrhée est apparue, que le rythme cardiaque est augmenté et que le cheval est abattu et/ou en coliques. La détérioration de l’état clinique de l’animal peut être fulgurante : le suivi du choc est primordial ; le praticien doit alors agir vite, il est plus performant s’il est préparé à ce type de situations d’urgence.


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DOSSIER : LES DIARRHÉES AIGUËS chez les équidés adultes
résumé

Comment reconnaître

l’endotoxémie et l’entérotoxémie :

deux entités à ne pas confondre

chez le cheval


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Vincent Ammann, Isabelle Desjardins, Caroline Ammann, Christophe Pic



L’entérotoxémie et l’endotoxémie sont deux affections parfois confondues, alors qu’elles mettent en jeu des mécanismes physiopathologiques totalement différents, dont les conséquences et les traitements ne peuvent être considérés sans discrimination.

Les endotoxines sont souvent d’origine digestive, mais elles peuvent aussi être présentes dans l’organisme à la suite de toute infection à bactérie Gram négatif : les effets de ces toxines sont généraux sur l’organisme.

Les entérotoxines sont, elles, produites spécifiquement par les entéro-bactéries et leur cible est directement l’entérocyte.

Cet article compare les mécanismes physiopathologiques de l’entérotoxémie et de l’endotoxémie, et présente la démarche diagnostique et thérapeutique de ces deux affections. Les endotoxines ont une structure et un mode d’action semblables, quel que soit le germe. En revanche, la structure et le mode d’action des entérotoxines sont très variables suivant les germes. Les entérotoxines sont classées en deux grands groupes : les entérotoxines cytotoniques et les entérotoxines cytotoxiques.



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DOSSIER : LES DIARRHÉES AIGUËS chez les équidés adultes
résumé

Diagnostic et traitement

des affections parasitaires

lors de syndrome diarrhéique

chez le cheval
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Gilles Bourdoiseau


Certains parasites peuvent être à l’origine de diarrhée aiguë chez le cheval : les cyathostomes ou "petits strongles", les strongyloïdes et les protozoaires. La place des cyathostomes dans le syndrome diarrhéique du cheval est majeure : la trichonémose-maladie est une helminthose fréquente, qui touche surtout les jeunes animaux ou les adultes à la suite d’un traitement nématodicide adulticide classique.

Le diagnostic est aisé, en raison d’éléments épidémiologiques et cliniques assez caractéristiques. La strongyloïdose est peu fréquente, elle est observée chez de très jeunes animaux et son diagnostic est difficile. Les protozooses, dont la coccidiose, la cryptosporidiose et la giardiose sont rares chez le cheval.

Le traitement symptomatique est quasi obligatoire, en particulier chez le jeune animal. En revanche, l’aspect spécifique est plus discutable : un traitement larvicide est obligatoire lors de strongyloïdose, il doit être raisonné lors de trichonémose-maladie. Cet article précise le mode d’infestation du cheval par ces parasites, ainsi que leur cycle évolutif.


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DOSSIER : LES DIARRHÉES AIGUËS chez les équidés adultes
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Reconnaître et traiter

les diarrhées d’origine toxique

ou médicamenteuse chez les équidés
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Xavier Pineau



Les diarrhées aiguës d’origine toxique ou médicamenteuse sont relativement rares chez les équidés. Généralement, elles sont accompagnées d’autres signes cliniques. Les chevaux sont en effet rarement exposés dans leur environnement direct à des produits irritants ou des médicaments.

En revanche, les intoxications végétales sont plus difficiles à cerner. Les diarrhées peuvent se révéler gravissimes, notamment lorsqu’elles sont causées par un déséquilibre de la flore digestive : les antibiotiques et apparentés, et notamment les macrolides et les tétracyclines, sont les molécules les plus souvent incriminées, avec des manifestations cliniques qui surviennent 2 à 4 jours après le début de l’antibiothérapie.

D’autres substances, plantes, engrais et médicaments, peuvent provoquer une diarrhée aiguë par irritation de la muqueuse digestive ou stimulation des fibres musculaires lisses digestives. Cet article recense les principales substances toxiques et médicamenteuses à l’origine de troubles digestifs chez le cheval.




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DOSSIER : LES DIARRHÉES AIGUËS chez les équidés adultes
résumé


Comment traiter

les diarrhées aiguës associées ou non

à un état de choc chez le cheval
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Emmanuelle Moreau



Le traitement de la diarrhée aiguë chez le cheval doit être instauré le plus rapidement possible, même si son étiologie n’est pas déterminée. Les chevaux atteints d’une diarrhée aiguë peuvent présenter des signes variables, d’une légère déshydratation à un choc sévère, où, dans ce cas, un plan d’action d’urgence s’impose.

La thérapeutique liquidienne administrée dès le début des symptômes est une priorité, elle peut être réalisée par voie intraveineuse ou par voie orale. Le volume déficitaire doit être rétabli dans les 12 heures. Les pertes protéiques peuvent être importantes lors de diarrhée, l’administration de plasma peut s’avérer nécessaire.

Le traitement doit aussi lutter contre la production d’endotoxines, la douleur abdominale et restaurer la flore intestinale. Une surveillance étroite du cheval est nécessaire, les complications sont nombreuses et nécessitent un traitement spécifique. Le taux de survie dépend de la cause de la diarrhée. Les différents aspects de la thérapeutique des diarrhées aiguës chez le cheval sont ainsi présentés dans cet article.



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7
ÂNE - Geste
résumé



Comment traiter un prolapsus rectal
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Louis-Marie Desmaizières


Le prolapsus rectal est plus fréquent chez l’âne que chez le cheval. Une classification est établie en fonction du type de tissu exposé et/ou atteint, du type I au type IV, plus sévère.

Dans les types I, II et III, le prolapsus est en continuité avec la jonction cutanéo-muqueuse de l’anus ; si un doigt peut être introduit sur plusieurs centimètres entre la masse prolabée et l’anus, il s’agit alors d’un prolapsus rectal de type IV.

Le traitement dépend du type de prolapsus et de la taille du tissu exposé. Le traitement conservateur est préconisé lors de prolapsus de type I ou II, dans la mesure où l’œdème, la dessiccation et les blessures ne sont pas trop importants : il consiste en une réduction manuelle et en la prévention de la réapparition du prolapsus. La résection de la partie prolabée est recommandée lors de prolapsus de types III et IV, ou de type II lorsque la partie prolabée est trop abîmée pour être laissée en place ; la colostomie est réservée aux cas les plus graves. De nombreux schémas et photos illustrent cet article.


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ÂNE - Observation clinique
résumé



Cyathostomose larvaire chez un âne
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Maxime Birague


Ce cas d’amaigrissement rapide et marqué chez un âne hongre de 3 ans, associé à une diarrhée profuse évoluant depuis 3 semaines, illustre la prise en charge diagnostique et thérapeutique d’une cyathostomose larvaire. Les examens réalisés sont compatibles avec une infestation parasitaire massive, avec des larves de cyathostomes enkystées.

Le diagnostic de certitude est apporté par les coproscopies post-traitement. Le phénomène d’hypobiose des larves de cyathostomes permet d’expliquer que les coproscopies puissent être négatives, malgré une infestation massive.

Un traitement symptomatique d’urgence est nécessaire pour stabiliser l’animal et pour réaliser une vermifugation intensive à base de fenbendazole. La vermifugation est associée à une corticothérapie, pour limiter l’inflammation importante due à l’émergence des larves enkystées dans la muqueuse. Une résistance est actuellement décrite vis-à-vis des benzimidazoles : il est donc nécessaire de raisonner l’utilisation des vermifuges.



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9
FICHE
résumé


Comment évaluer et corriger

les désordres hydro-électrolytiques

lors de diarrhées chez les équidés adultes

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Catherine Gaillard-Lavirotte


Lors de diarrhée aiguë, le cheval présente des désordres hydro-électrolytiques qu’il convient d’évaluer puis de corriger : la déshydratation est surtout extracellulaire, et les principaux désordres électrolytiques sont une acidose, une hypokaliémie et une hyponatrémie.

L’identification de ces déficits s’effectue grâce aux signes cliniques et aux résultats de laboratoire. L’évaluation quantitative du pourcentage de déshydratation, du déficit en potassium et en bicarbonates, par des calculs simples, permet l’instauration d’un traitement adapté. La restauration de la volémie est primordiale : elle peut être réalisée par la voie entérale ou par la voie veineuse. La complémentation en K+ et en HCO3- est réalisée en fonction du déficit calculé. Les solutés isotoniques, et surtout le NaCl 0.9%, sont les solutés les plus utilisés en pratique équine.

Cet article précise, à l’aide d’exemples, les modalités pratiques de correction des désordres hydro-électrolytiques lors de diarrhée chez le cheval adulte, les précautions à prendre et les calculs à effectuer.


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PRINCIPE ACTIF
résumé



La pentoxifylline
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Marc Gogny, Mohamed Yassine Mallem


La pentoxifylline est une base xanthique, comme la théophylline, mais dont les propriétés pharmacodynamiques sont très particulières.

La pentoxifylline a une action vasodilatatrice, anti-endotoxinique et anti-oxydante. De plus, elle exerce une action bronchodilatatrice marquée. Elle est utilisée dans la prévention ou le traitement des endotoxémies, dans le traitement de la maladie naviculaire, des troubles respiratoires chroniques et de certaines dermatites estivales. Elle pourrait avoir aussi une action bénéfique dans le traitement de la fourbure ou des rhabdomyolyses.

Dans tous les cas, son action est modérée et doit être complétée par les autres traitements habituels. Aucune A.M.M. n’existe dans l’espèce équine. La pentoxifylline s’emploie par voie intraveineuse, mais surtout par voie orale en cures de 2 à 4 semaines. Par voie intraveineuse, des fasciculations musculaires et une légère agitation ont été décrites.

Cette fiche passe en revue les données pharmacologiques et physico-chimiques de cette molécule. Elle précise également les modalités de son usage thérapeutique chez le cheval.


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OBSERVATION CLINIQUE
résumé


Un renversement de la vessie

avant mise-bas

chez une jument lourde

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Marie-Noëlle Lemouland, Jean Abgrall


Ce cas de coliques sourdes, sans que le poulain ne soit visible, chez une jument de trait de 16 ans, et dont le terme est dépassé de 3 semaines illustre la prise en charge d’un renversement de la vessie au cours d’un poulinage dystocique.

L’examen génito-urinaire permet d’établir le diagnostic par palpation d’une masse pédiculée dans la filière pelvienne.

L’objectif du traitement consiste à remettre en place la vessie avant d’effectuer le poulinage. Les malpositions vésicales sont rares chez la jument, elles sont toujours liées à une mise-bas dystocique : le prolapsus de la vessie et le renversement de la vessie. Les renversements de la vessie sont observés lors d’un excès de poids du poulain, d’un poulinage dystocique ou d’un relâchement des organes des appareils génital et urinaire chez des vieilles juments ou des grandes juments maigres.

Les complications des malpositions de la vessie sont nombreuses : nécrose d’une partie de la vessie, déchirure de la vessie, prolapsus des anses intestinales à l’intérieur de la vessie, atonie de la vessie, et lorsqu’elles surviennent, elles assombrissent grandement le pronostic vital de la jument.


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SYNTHÈSE
résumé

Pathogénie et physiopathologie

de l’endotoxémie

chez le cheval

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Emmanuelle Moreau


L’endotoxine est libérée de la paroi des bactéries Gram négatif lors de leur prolifération rapide ou lors de leur lyse massive. L’organisme possède des mécanismes limitant le mouvement des endotoxines vers la circulation sanguine : les cellules épithéliales et muqueuses du tube digestif constituent une première barrière au passage des endotoxines de la lumière intestinale vers la circulation sanguine. Mais, lorsque la vascularisation du tube digestif est compromise, cette barrière devient perméable et les endotoxines rejoignent la circulation systémique : elles initient alors la cascade de l’inflammation.

Cet article décrit les stratégies thérapeutiques qui peuvent être envisagées pour prévenir l’endotoxémie ; la modulation de la réponse immune constitue un des buts principaux de la recherche thérapeutique sur les maladies inflammatoires ou immunes.

Une nouvelle approche s’intéresse à l’action du L.P.S., ce qui constituerait un moyen plus efficace dans la prévention des dommages causés par les effets exagérés du système immunitaire contre les pathogènes.


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13
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Sauter N°8, volume 2, 2006

N°8, volume 2, 2006

Sauter sommaire

sommaire

Éditorial par Catherine Gaillard-Lavirotte
Test clinique : un cas de fracture parasagittale de l’os carpal III
Nicolas Serraud

CHEVAL ET ÉQUIDÉS
Conduites à tenir diagnostiques
- Conduite à tenir préventive face aux diarrhées aiguës du cheval adulte
Roland Perrin
- Conduite à tenir diagnostique face aux diarrhées aiguës du cheval adulte
Roland Perrin
- Comment reconnaître l’endotoxémie et l’entérotoxémie deux entités à ne pas confondre chez le cheval Vincent Ammann, Isabelle Desjardin, Caroline Ammann, Christophe Pic
- Diagnostic et traitement des affections parasitaires lors de syndrome diarrhéique chez le chevalGilles Bourdoiseau
- Reconnaître et traiter les diarrhées d’origine toxique ou médicamenteuse chez les équidés Xavier Pineau
Conduite thérapeutique
- Comment traiter les diarrhées aiguës associées ou non à un état de choc chez le chevalEmmanuelle Moreau

ÂNE, PONEY
- Geste - comment traiter un prolapsus rectal Louis-Marie Desmaizières
- Observation clinique - Cyathostomose larvaire chez un âne Maxime Birague

RUBRIQUES
Fiche - Comment évaluer et corriger les désordres hydro-électrolytiques
lors de diarrhées chez les équidés adultes
Catherine Gaillard-Lavirotte
Principe actif - La pentoxifylline Marc Gogny, Mohamed Yassine Mallem
Observation clinique - Un renversement de la vessie avant mise bas chez une jument lourde Marie-Noëlle Lemouland, Jean Abgrall

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE
- Rubrique dirigée par Jean-Luc Cadoré et Louis-Marie Desmaizières
Revue thématique des articles parus dans les revues internationales
(janvier - février - mars 2006)
Congrès de Genève : une sélection de conférences
Christophe Hugnet, Nicolas Serraud
Un panorama des meilleurs articles d’équine : notre sélection
Colombe Benoist, Benoît Blachon, Émilie Écuer, Émilie Guillot, Lætitia Jaillardon, Sophie Jullian, Bitilis Kühn, Carine Lalangue, Aurélien Léonard, Aurélie Plotto
Synthèse - Endotoxémie : une revue avec les conséquences chez le cheval
Emmanuelle Moreau

Test clinique - les réponses