DOSSIER : L'ÉPAULE DOULOUREUSE chez le chien et le chat
résumé
L’examen clinique de l’épaule
chez le chien et chez le chat
Pierre Maitre, Jean-Pierre Genevois
L'épaule est une articulation complexe à examiner et l’examen clinique permet rarement d'aboutir à un diagnostic définitif.
En effet, l'interprétation de l’examen est difficile, et les boiteries, douleurs ou anomalies mises en évidence sont souvent peu spécifiques d'une affection orthopédique.
Néanmoins, la réalisation d'un examen clinique complet est indispensable pour orienter et choisir correctement les examens complémentaires d'imagerie.
3 photos illustrent cet article.
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DOSSIER : L'ÉPAULE DOULOUREUSE chez le chien et le chat - Imagerie
plan de l'article
La radiographie de l’épaule
chez le chien :
comment la réaliser et l’interpréter
Marion Fusellier
DIAGNOSTIQUER UNE OSTÉOCHONDROSE
Encadré -Technique d’examen et radioanatomie normale de l’épaule Données épidémiologiques Lésions Lésions radiographiques DIAGNOSTIQUER UNE ARTHROSE Données cliniques Signes radiographiques DIAGNOSTIQUER UNE INSTABILITÉ ET DES LUXATIONS Données cliniques et épidémiologiques Lésions radiographiques DIAGNOSTIQUER DES TENDINITES ET DES AFFECTIONS LIGAMENTAIRES Données épidémiologiques Lésions radiographiques
DIAGNOSTIQUER UN OSTÉOSARCOME
DIAGNOSTIQUER DES FRACTURES
CONCLUSION
Cet article comprend 8 photos, dont 6 accompagnées de schémas.
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DOSSIER : L'ÉPAULE DOULOUREUSE chez le chien et le chat - Imagerie
résumé
L’échographie de l’épaule
chez le chien et le chat :
comment reconnaître les affections
Anne-Sophie Bedu-Leperlier, Yannick Ruel
L’échographie est un examen complémentaire intéressant lorsque les clichés radiographiques de l’épaule ne permettent pas d’établir un diagnostic de certitude.
Les structures les plus fréquemment évaluées au cours d’un examen échographique standard de l’épaule sont le tendon du biceps, les muscles infra et supra-épineux, la coulisse bicipitale, ainsi que la face caudale de la tête humérale.
L’examen échographique est particulièrement utile lorsque l’examen orthopédique oriente le diagnostic vers une tendinopathie du muscle supra-épineux ou du biceps, une contracture de l’infra-épineux ou encore une ostéochondrite dissécante de la tête humérale. En raison de la complexité des structures anatomiques, un matériel de qualité ainsi qu’un entraînement du manipulateur sont nécessaires pour réaliser un examen de qualité.
9 photos, dont 8 accompagnées de schémas, illustrent cet article.
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DOSSIER : L'ÉPAULE DOULOUREUSE chez le chien et le chat
résumé
L’arthroscopie de l’épaule
chez le chien et chez le chat :
voies d’abord, indications
et techniques chirurgicales
Thibaut Cachon, Éric Viguier
L’arthroscopie permet une exploration complète et précise de l’articulation de l’épaule. Elle nécessite une instrumentation spécifique et une courbe d’apprentissage importante.
A l’heure actuelle, l’arthroscopie est l’examen de choix pour diagnostiquer des affections de l’épaule, notamment les instabilités médiales. Elle permet en outre de traiter rapidement et efficacement les ostéochondrites dissécantes et les tendinites du biceps, tout en favorisant la récupération fonctionnelle.
Le développement de l’arthroscopie permet d’élargir ces indications, notamment pour le traitement de certaines fractures articulaires.
7 photos illustrent cet article.
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DOSSIER : L'ÉPAULE DOULOUREUSE chez le chien et le chat
résumé
Comment diagnostiquer et traiter
les instabilités de l’épaule
chez le chien
Éric Viguier, Claude Carozzo, Didier Fau
Les instabilités articulaires sont d'importance très variable, de la simple laxité articulaire à la luxation complète. Elles sont génératrices de boiteries, dont le diagnostic s'avère souvent difficile.
Les instabilités sont la conséquence de lésions des éléments de stabilisation de l'articulation, notamment du côté médial : le ligament gléno-huméral médial et le tendon du muscle sub-scapulaire.
Le diagnostic clinique repose sur l'existence d'un tiroir et d'une augmentation anormale de l'angle d'abduction ou d'adduction. La radiographie est peu informative. L'échographie peut révéler l'existence de lésions des structures de stabilisation mais le diagnostic doit être confirmé par arthroscopie, qui permet de plus d’établir le bilan lésionnel. Les luxations complètes sont plus rares : - congénitales, elles affectent surtout les petits chiens, sont médiales et en relation avec une dysplasie de la cavité glénoïde ; - traumatiques, elles sont plus souvent latérales et se rencontrent principalement chez les grands chiens. Le traitement peut être orthopédique pour les cas récents et d'origine traumatique. Après remise en place de l’articulation, un pansement contentif maintient la coaptation articulaire. Pour les autres cas, le traitement est chirurgical. Il fait appel à des techniques de suture et d’imbrication capsulaire et bien souvent, à la transposition en direction adéquate du tendon du biceps.
Actuellement, la capsulorraphie thermique, qui retend la capsule articulaire, peut être pratiquée durant l'arthroscopie.
Dans tous les cas, le résultat ne peut être totalement évalué avant 16 à 20 semaines.
9 photos illustrent cet article.
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DOSSIER : L'ÉPAULE DOULOUREUSE chez le chien et le chat
résumé
L’ostéochondrite dissécante
de l’épaule chez le chien :
approche diagnostique
et thérapeutique
Pascal Fayolle
La région centro-caudale de la tête humérale est un site fréquent d’ostéochondrite dissécante chez les chiens de grande race ou de race géante.
Au stade d’ostéochondrose, l’affection est asymptomatique. Les troubles locomoteurs apparaissent au stade d’ostéochondrite chez des animaux âgés de 4 à 8 mois.
Un traitement chirurgical est recommandé si une boiterie et des signes cliniques existent. Le traitement de la lésion ostéocartilagineuse peut se faire sous arthroscopie ou après abord articulaire caudo-latéral et rétraction crânial du muscle petit rond. La morbidité postopératoire est faible, quelle que soit la technique employée avec toutefois possibilité de constitution de sérome lors d’arthrotomie et de séquelles esthétiques moindres lors d’arthroscopie.
La récupération fonctionnelle est peu différente, quel que soit le type d’abord articulaire retenu. En l’absence d’arthrose pré-opératoire majeure, le pronostic fonctionnel est bon à excellent.
Lors de lésions bilatérales, il est souhaitable d’intervenir simultanément sur les deux épaules dès lors que l’hypothèse d’une ostéochondrose est exclue et qu’une ostéochondrite dissécante est confirmée sur l’épaule qui parait la moins atteinte.
8 photos illustrent cet article.
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DOSSIER : L'ÉPAULE DOULOUREUSE chez le chien et le chat
La ténosynovite bicipitale, la calcification du muscle supra-épineux et la contracture du muscle infra-épineux sont les trois affections musculo-tendineuses de l'épaule les plus fréquentes. Ces atteintes étant parfois des découvertes fortuites, un examen complet du membre doit toujours être réalisé.
Lors de tendinopathie du biceps, le signe clinique le plus fréquent est une douleur lors de la réalisation du « signe du biceps ». L’identification du type d’affection bicipitale repose sur des examens d’imagerie, telle que l’échographie. La ténodèse et la ténotomie sont les options chirurgicales les plus fréquemment proposées lors de ténosynovite.
Lors de calcification du muscle supra-épineux une vue tangentielle de l'épaule ("skyline") peut permettre de faire la distinction entre une calcification du muscle supra-épineux et une du tendon bicipital. Le traitement conservateur et l’exérèse chirurgicale des calcifications sont les deux approches thérapeutiques décrites.
La contracture du muscle sous-épineux est un processus chronique qui entraine une fibrose sévère. Les chiens présentent un port caractéristique du membre. Le traitement conservateur et l’exérèse chirurgicale sont indiqués respectivement pour les phases précoces non fibrosées et pour les phases tardives.
Les traitements des affections musculo-tendineuses de l'épaule sont indissociables d'un traitement hygiénique et d’une physiothérapie. Le pronostic est bon à excellent pour un animal de compagnie et réservé à bon pour l’animal de sport.
9 photos illustrent cet article.
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FÉLINE - Observation clinique
résumé
Cancérologie du pavillon auriculaire
du chat blanc
Étude sur trois cas
Nicolas Barbier
Le carcinome épidermoïde domine très largement la cancérologie du pavillon auriculaire chez le chat.
Cet article présente trois cas de chats présentant des tumeurs du pavillon auriculaire en zone à pelage blanc : un cas de fibrosarcome, un cas associant fibrosarcome et carcinome épidermoïde et un cas d’hémangiosarcome.
Après l’exposé des cas cliniques et de leur gestion thérapeutique, une discussion évalue leurs différences et leurs similitudes : données épidémiologiques, pronostic et traitement sont développées.
La conduite à tenir concernant le diagnostic différentiel est présentée.
L’objectif de l’article est d’attirer l’attention du praticien sur la subtilité des différences entre des types tumoraux pourtant très distincts et sur la nécessité de faire appel à l’examen histopathologique.
14 photos illustrent cet article.
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SITUATIONS PARTICULIÈRES EN ANESTHÉSIE
plan de l'article
Comment prendre en charge
un animal insuffisant
hépatocellulaire
Baptiste Mester, Delphine Holopherne-Doran
Les insuffisances hépatocellulaires "vraies" sont rares et concernent : les shunts hépatiques, les dysplasies hépatiques, les lipidoses, les hépatites aiguës, les hépatites chroniques et les néoplasies. Les rôles multiples du foie (métabolismes protéique, glucidique et lipidique, cétogenèse, biotransformations, stockage et libération de vitamines, fonctions endocrines, équilibre hydrominéral, rôle antixénique, ...) sont autant de paramètres à prendre en compte en cas de défaillance hépatique.
Les molécules qui ont un fort métabolisme hépatique sont à éviter. La durée d’action des molécules lipophiles (thiopental, fentanyl, ...) est liée à leur redistribution. Leurs effets sont prolongés lors d’administration itérative ou d’administration continue impliquant de diminuer les doses. Au contraire, la dose initiale des agents hydrosolubles doit être plus importante.
Pour la préanésthésie, seule l’utilisation d’opioïdes (méthadone, fentanyl) est préconisée, la morphine est en effet contre-indiquée lors d’affection biliaire. Le propofol et l'isoflurane sont de bons inducteurs. Pour l’entretien, l’isoflurane, voire le sevoflurane, est recommandée.
La tendance à l’hypoglycémie étant marquée, l’animal ne doit pas être à jeun au moment de l’intervention. L’évaluation clinique comprend : la mesure des temps de coagulation, des protéines totales, de l’albumine, de la glycémie,de l’urée et de la créatinine, et un ionogramme. La gestion en cas d’hypoprotéinémie (< 50 g/L) requiert l’utilisation de colloïdes. Face au risque hémorragique, il convient de prévoir une collecte de sang, de surveiller l’hypothermie, l’hypoxémie, l’hypotension.
RECOMMANDATIONS ANESTHÉSIQUES SPÉCIFIQUES
Tableau 1 - Répercussions systémiques possibles lors d’insuffisance hépatique Encadré - protocole anesthésique Tableau 2 - Indications des principaux anesthésiques lors de l’anesthésie d’un animal hépatocellulaire
Métabolisme protéique
Métabolismes médicamenteux
Perturbations de la coagulation
Métabolisme glucidique
Troubles hydroélectrolytiques
Complications infectieuses
Complications rénales
Figure - Les risques associés à l’anesthésie lors d’insuffisance hépatocellulaire Complications cardio-vasculaires
Complications neurologiques
PRÉCAUTIONS / RÉANIMATION PÉRIANESTHÉSIQUE
Bilan hématologique / biochimique
Oxygénothérapie
Fluidothérapie
Monitoring
Thermorégulation
Gestion de la douleur
CONCLUSION
3 photos illustrent cet article, dont 2 sont accompagnées d'un schéma.
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THÉRAPEUTIQUE
résumé
Comment traiter
la kératodermie nasale idiopathique
chez le chien : étude prospective
de 10 cas sur l’utilisation d’un baume
Emmanuel Bensignor, Cécile Aréa
L’hyperkératose nasale est une dermatose fréquente chez le chien âgé. Son traitement n’est pas codifié dans la littérature.
Nous présentons ici une étude ouverte prospective qui s’intéresse à l’efficacité d’un baume contenant de l’huile essentielle de cajeput, de l’huile de soja et de l’huile végétale. Dix chiens ont été traités par l’application quotidienne du produit à l’essai pendant trois mois.
Des critères cliniques (épaississement, sécheresse, extension des lésions) ont été évalués chez chaque animal à l’inclusion, puis tous les mois.
Une amélioration statistiquement significative de tous les paramètres a été observée, avec une disparition complète des lésions dans 1 cas sur 10, et une normalisation lésionnelle dans 9 cas sur 10 après trois mois de traitement.
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OBSERVATION CLINIQUE
résumé
Hémangiosarcome
d’un nœud lymphatique
rétropharyngien tumoral
chez un chien
Pascal Romand
Un Jack Russel terrier présente un gonflement progressif douloureux de l’encolure.
Le scanner montre qu’il s’agit d’une hypertrophie du nœud lymphatique rétropharyngien. L’exérèse chirurgicale permet la guérison. L’analyse histologique permet d’établir le diagnostic d’hémangiosarcome localisé.
13 photos, dont 3 accompagnées de schémas, illustrent cet article.
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DOSSIER : L'ÉPAULE DOULOUREUSE chez le chien et le chat Revue à feuilleter en ligne
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