DOSSIER :

LES INTOXICATIONS

CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT

 
1
DOSSIER : LES INTOXICATIONS chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

Évolution des appels de toxicologie

reçus au CAPAE-Ouest et au CNITV

depuis 10 ans


Martine Kammerer, Xavier Pineau,
Hervé Pouliquen, Stéphane Queffélec


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L’ÉVOLUTION DU NOMBRE ET DU TYPE D’APPELS

Tableau 1 – Évolution du nombre d’appel reçus par an entre 2008 et 2014
Figure 1 – Évolution du nombre d’appel reçus par an entre 2008 et 2014
Tableau 2 - L’augmentation des appels de particuliers au cours du temps au CNITV

L’ÉVOLUTION DES ESPÈCES CONCERNÉES

Tableau 3 – Fréquence d’appel en fonction de l’espèce (tout type d’appel confondu)
Figure 2a – Fréquence d’appel en fonction de l’espèce au CNITV
Figure 2b – Fréquence d’appel en fonction de l’espèce au CAPAE-Ouest
Figure 2c – Fréquence d’appel en fonction de l’espèce au CAPAE-Ouest et au CNITV

L’EVOLUTION DES TYPES DE TOXIQUE

L’évolution globale

Tableau 4 – Évolution des intoxications au fil du temps au CNITV ????
Tableau 5 – Fréquence des intoxications (par grande catégories, tout motif d’appel et toute imputation confondues)
Tableau 6a – Parmi les pesticides, fréquence d’appel en fonction de la catégorie
Tableau 6b – Parmi les médicaments, fréquence d’appel en fonction de la catégorie
Figure 3a – Fréquence des intoxications (par grandes catégories) au CNITV
Figure 3b – Fréquence des intoxications (par grandes catégories) au CAPAE-Ouest

L’évolution des types de toxique chez le chien

Tableau 7 – Liste des dix intoxications les plus fréquentes chez le chien
Figure 4 – Les dix intoxications les plus fréquentes chez le chien

L’évolution des types de toxique chez le chat

Tableau 8 – Liste des dix intoxications les plus fréquentes chez le chat
Figure 5 – Les dix intoxications les plus fréquentes chez le chat

Chez les ruminants et chez le cheval

Chez la faune sauvage


CONCLUSION


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2
DOSSIER : LES INTOXICATIONS chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

Intoxications animales en France :

quel service pour les praticiens ?


Martine Kammerer, Xavier Pineau,
Hervé Pouliquen, Stéphane Queffélec


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LE CNITV ASSOCIATION LOI 1901

Encadré 1 – L’équipe du CNITV : un fonctionnement inspiré des centres antipoison humains

À quoi servent les informations données ?

Tableau - Quelles informations fournir au CNITV pour optimiser la réponse ?

Comment le CNITV répond-il à toute question sur la toxicologie ?

Encadré gestion - Comment fonctionne le financement du CNITV et du CAPAE ouest ?

Des activités centrées sur la toxicologie

Formation continue

Agriculture et environnement


LE CAPAE-OUEST

Des activités centrées sur la toxicologie

Formation continue

Agriculture et environnement


CONCLUSION : UN BILAN GAGNANT-GAGNANT

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3
DOSSIER : LES INTOXICATIONS chez le chien et le chat
synthèse

Conduite à tenir

lors de troubles hématologiques

d’origine toxique


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4
DOSSIER : LES INTOXICATIONS chez le chien et le chat
synthèse

Conduite à tenir

lors de convulsions

d’origine toxique

ou médicamenteuse


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DOSSIER : LES INTOXICATIONS chez le chien et le chat
synthèse

Conduite à tenir

lors d’insuffisance rénale aiguë

d’origine toxique ou médicamenteuse


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DOSSIER : LES INTOXICATIONS chez le chien et le chat
synthèse

Conduite à tenir

lors de troubles digestifs

d’origine toxique


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DOSSIER : LES INTOXICATIONS chez le chien et le chat
synthèse

Conduite à tenir

lors de troubles cardiaques

d’origine toxique


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résumé et plan de l'article

Observation clinique -

Une intoxication au baclophène

chez un chien


Jean-Baptiste Fournier, Martine Kammerer

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Le baclofène est un myorelaxant, également préconisé dans le traitement de la dépendance à l’alcool. En raison de l’élargissement de ses indications, le CAPAE-Ouest enregistre un nombre croissant d’intoxications accidentelles chez le chien.

Le surdosage provoque, dans cette espèce une dépression neuromusculaire.


Les principaux signes cliniques rapportés sont la somnolence, les tremblements, les vocalises, l’hypothermie, les vomissements et l’incontinence urinaire.

Le traitement est symptomatique et éliminatoire. L’évolution peut être fatale par arrêt respiratoire, si la dose est > 10 mg/kg, ce qui peut se produire facilement chez les chiens de petit format car le médicament est présenté sous forme de comprimés à 10 mg.











Disciplines : toxicologie, thérapeutique
Mots-clé :
baclofène, myorelaxant, dépression neuromusculaire, intoxication, traitement, symptomatique, médicament, chien





DISCUSSION

Les indications du baclofène

Les circonstances de l’intoxication chez l’animal

Les symptômes

Tableau 1 – Gravité de l’intoxication en fonction de la dose ingérée
Tableau 2 - Signes cliniques rapportés

Traitement

Pronostic

CONCLUSION
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résumé et plan de l'article

Intoxication par un édulcorant :

le xylitol

chez le chien


Elodie Adamczyk, Florence Roque-Buronfosse,
Xavier Pineau, Christophe Hugnet, Laurence Tavernier, Stéphane Queffelec, Nadjet Bouchagour


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Le xylitol peut occasionner deux types de syndromes chez le chien : une hypoglycémie sévère et une insuffisance hépatique.

Les mécanismes en cause sont mal connus.
Les signes d'hypoglycémie apparaissent, en moyenne, 30 min après l'ingestion, et peuvent persister plusieurs heures. Une léthargie, une faiblesse, une ataxie, voire des convulsions pouvant évoluer vers la mort de l'animal, peuvent apparaître ensuite.

Les signes d'hypoglycémie peuvent être différés jusqu'à 12 h après l'ingestion, lorsque l'animal a avalé des chewing-gums non mâchés.

L'atteinte hépatique apparaît en général dans les 9 à 72 h suivant l'exposition. La survenue de cette atteinte hépatique ne semble pas conditionnée par le développement initial d'une hypoglycémie.


La prise en charge précoce doit être systématique, dès que la dose avalée par le chien est supérieure ou égale à 0,1 g/kg, étant donnée l’issue parfois fatale de cette intoxication.

Les mesures de décontamination digestive se limitent à l'induction de vomissements et ne sont pratiquées que chez les chiens asymptomatiques au moment de la consultation.

Si la dose de xylitol ingérée est supérieure ou égale à 0,1 g/kg, l'animal doit être hospitalisé au minimum pendant 12 à 24 h, pour suivre la glycémie.

Au delà de 0,5 g/kg de xylitol, la supplémentation en glucose est recommandée pendant 24 h.
Le pronostic dépend de la précocité de la prise en charge initiale et des symptômes développés par l'animal.












Disciplines : Toxicologie, soins intensifs
Mots-clé :
intoxication, xylitol, hypoglycémie, atteinte hépatique, convulsions, décontamination digestive, chien, chat, furet




Encadré 1 - Données épidémiologiques sur l'intoxication au xylitol
Encadré 2 - Le mécanisme d'action du xylitol


LES SIGNES CLINIQUES

L’hypoglycémie

L’atteinte hépatique


LE SUIVI BIOCHIMIQUE

Tableau - Fréquence des examens complémentaires à réaliser en cas d'ingestion d'une dose ≥ 0,1 g/kg de xylitol chez le chien

LES LESIONS

LE TRAITEMENT

LE PRONOSTIC

CONCLUSION

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DOSSIER : LES INTOXICATIONS chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

Les émulsions lipidiques :

traitement des intoxications

par des molécules lipophiles

chez le chien


Élodie Adamczyk, Florence Roque-Buronfosse,
Xavier Pineau, Christophe Hugnet, Laurence Tavernier,
Nadjet Bouchagour, Stéphane Queffélec


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En matière de toxicologie, le praticien est souvent démuni devant l'absence d'antidote. Les émulsions lipidiques intraveineuses (ELI) enrichissent l'arsenal des traitements disponibles pour les intoxications par des molécules lipophiles (perméthrine).

En médecine humaine, les ELI sont utilisées pour l'alimentation parentérale des patients dont l'état n'autorise plus une prise alimentaire spontanée et dans le traitement des accidents dus à des anesthésiques locaux.

Le mécanisme par lequel les ELI parviennent à réduire la toxicité de certaines molécules n'est pas connu avec certitude. Deux hypothèses principales sont avancées : un effet siphon et / ou des actions intracellulaires et membranaires. Si l'on considère l'effet siphon, toute intoxication par une molécule lipophile est susceptible d'être efficacement traitée par l'administration d'ELI.


Une synthèse de la littérature vétérinaire est proposée afin de définir les toxiques pour lesquels le traitement par ELI peut être utile.

Les schémas posologiques décrits dans la littérature étaient initialement inspirés des recommandations publiées en médecine humaine, les variations de protocole sont aujourd'hui nombreuses et reflètent l'adaptation du schéma thérapeutique en fonction de la taille de l'animal et du matériel dont dispose le praticien.

Les spécialités d'ELI accessibles aux vétérinaires sont nombreuses, leurs principales caractéristiques, le circuit de dispensation (vente ?) et les modalités de conservation sont exposées.

















Disciplines : Toxicologie, thérapeutique, médecine humaine
Mots-clé :
intoxications, molécules lipophiles, perméthrine, traitement,
émulsions lipidiques




EN MÉDECINE HUMAINE

Encadré 1 - L’histoire en bref des émulsions lipidiques
Tableau 1 – Exemples d'émulsions lipidiques (ELI) disponibles dans la pharmacopée française en médecine humaine

LES INDICATIONS DES ÉMULSIONS LIPIDIQUES CHEZ L’ANIMAL

Tableau 2 – Molécules pouvant bénéficier d'une administration d'ELI en cas d'intoxication

QUAND METTRE EN PLACE LE TRAITEMENT PAR ÉMULSION LIPIDIQUE ?
QUEL PROTOCOLE UTILISER ?


Encadré en pratique - Comment utiliser, stocker et administrer les émulsions lipidiques ?

Tableau - Exemples de posologies utilisées dans le cadre d'études expérimentales chez le rat, le lapin et le porc

Encadré - Encadré - Quid de l'utilisation chez le lapin, le rat, le porc ?

LES CONTRE-INDICATIONS DES ÉMULSIONS LIPIDIQUES

LES EFFETS SECONDAIRES

CONCLUSION

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DOSSIER : LES INTOXICATIONS chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

L’intoxication au raisin

chez le chien


Élodie Adamczyk, Florence Roque-Buronfosse,
Xavier Pineau, Christophe Hugnet, Laurence Tavernier, Nadjet Bouchagou, Stéphane Queffélec


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Des cas d'intoxication avec le raisin sont rapportés chez le chien, aussi bien avec le fruit frais qu'avec le fruit sec, peu importe la variété en cause, la couleur du raisin ou encore la présence ou non de pépins.
L'ingestion, qu'elle soit massive ou non, n'est pas toujours suivie d'une intoxication. Le mécanisme en cause demeure à ce jour inconnu.

Les troubles digestifs sont habituellement les premiers signes observés. L'apparition d'une ataxie ou d'une faiblesse est plus rare mais semble être corrélée à un mauvais pronostic vital.
L'insuffisance rénale peut survenir dans les trois jours suivant l'ingestion.

Compte-tenu du caractère aléatoire de l'intoxication, la prise en charge précoce doit être systématique. Il convient de maintenir une fluidothérapie précoce pendant un minimum de 48 h et de suivre les paramètres biochimiques rénaux et les électrolytes pendant les 72 h suivant l'ingestion.


Le mécanisme de toxicité du raisin étant inconnu, il n'existe pas d'antidote. Le traitement est donc symptomatique.

Le pronostic dépend des signes cliniques présentés par l'animal. Le développement d'une oligo-anurie ainsi que l'hypercalcémie, l'élévation du produit calcium x phosphore, les troubles de la kaliémie et la survenue d'une acidose métabolique assombrissent le pronostic vital. Pour les chiens ayant survécu à l'insuffisance rénale aiguë, le pronostic à long terme est bon. Une récupération, au moins partielle, de la fonction rénale est possible mais la normalisation des paramètres biochimiques rénaux peut être longue.



















Disciplines : toxicologie, soins intensifs
Mots-clés :
intoxication, raisin, insuffisance rénale aiguë, oligo-anurie, hypercalcémie, acidose métabolique, chien



Encadré 1 - Le mécanisme de la toxicité au raisin
Encadré 2 - Données épidémiologiques sur l'intoxication au raisin
Encadré 3 - État des lieux des cas signalés au centre national d'informations toxicologiques vétérinaires (CNITV)
Figure 1 - Évolution du nombre d’appel pour une intoxication au raisin entre 1999 et 2013
Figure 2 - Principaux signes cliniques décrits lors d’intoxication au raisin


LES SIGNES CLINIQUES

LE SUIVI BIOCHIMIQUE

LES LESIONS

LE TRAITEMENT


Une prise en charge précoce

Tableau 1 - Médicaments utilisés pour la décontamination digestive


Le traitement symptomatique

Tableau 2 - Molécules à utiliser en plus de la fluidothérapie pour maintenir la diurèse

PRONOSTIC

CONCLUSION


Figure 3 - Substances potentiellement néphrotoxiques chez le chien

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12
FÉLINE : LES INTOXICATIONS chez le chat
résumé et plan de l'article

Observation clinique -

Les intoxications

par un ammonium quaternaire

chez le chat



Martine Kammerer, Tiphaine Le Berre

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Cet article rapporte le cas d’un chat qui a léché un désinfectant ménager. Il présente une prostration, une hyperthermie, une hypersalivation et une glossite sévère avec une ulcération hémorragique.
L’évolution est favorable après la mise en place d’un traitement symptomatique et de soutien pendant 72 h.


Le chat est très attiré par les ammonium quaternaires, présents en particulier dans les désinfectants, les antimousses ou les adoucissants pour le linge. Ce sont des produits corrosifs, et les intoxications sont fréquentes car ce danger est ignoré des propriétaires.












Disciplines : Toxicologie, thérapeutique
Mots-clé :
Intoxications, ammonium quaternaire, désinfectant, danger, chat.




L’EXAMEN CLINIQUE

LE TRAITEMENT

LE SUIVI

DISCUSSION


Les agents

Les circonstances des intoxications

Les lésions et les symptômes

Le traitement

Le pronostic

CONCLUSION

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13
CONDUITE À TENIR
résumé


Conduite à tenir

devant les anomalies congénitales

de l'appareil génital

de la chienne et de la chatte


Anne Gogny, Francis Fiéni

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Figure 1 - Le développement embryonnaire de l'appareil génital chez le chien et le chat

LES ANOMALIES CONGÉNITALES DE L’APPAREIL GÉNITAL CHEZ LA FEMELLE

Les anomalies de l'ovaire


Tératome

L’hypoplasie ovarienne


Encadré - Les chimères

Les anomalies de l'utérus

L’aplasie ou l’hypoplasie d'une corne utérine

Les anomalies du vagin

L’aplasie segmentaire du vagin

Le septum vaginal

La sténose vestibulovaginale et la persistance de l'hymen

La sténose vestibulovulvaire

La fistule rectovaginale


Les anomalies vulvaires

L’hypertrophie du clitoris

La vulve encapuchonnée


CONCLUSION

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Parcours
A Gogny

Anne Gogny 



Anne Gogny est docteur vétérinaire, diplômée du collège européen de Reproduction animale (ECAR) et titulaire d'un Master 2 en biologie, biotechnologie, et recherche thérapeutique.

1992-1999 : Praticien libéral en clientèle canine en France
1999-2002 : Praticien libéral en clientèle canine et exotique à Abidjan, Côte d'Ivoire
2002-2004 Rédacteur-reviewer aux éditions NÉVA, Créteil
2004-2013 : Praticien Hospitalier en Reproduction des animaux de compagnie au centre hospitalier universitaire vétérinaire d'Oniris (Nantes)



Parcours
F Fieni

Francis Fieni 



Francis Fieni est docteur vétérinaire, PhD, Diplomate de l’European College of animal reproduction (ECAR). Il est professeur agrégé en Biotechnologie et pathologie de la reproduction à Oniris (école nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation) et directeur de l’équipe de recherche Sécurité Sanitaire des Biotechnologies de la Reproduction.

1982 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Toulouse
1984 : Assistant de Pathologie de la reproduction à l’ENV Nantes, Oniris
1993 Professeur agrégé
1995 : Docteur de l’Institut National Polytechnique, Université de Toulouse
2000 : Diplomate de l’European College of Animal Reproduction
2002 : Habilitation à Diriger les Recherches en Sciences de la Vie (Université de Rennes 1)


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14
PRINCIPE ACTIF
résumé


L'amiodarone


Matthias Kohlhauer, Renaud Tissier

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L’amiodarone est une molécule commercialisée sous le nom de Cordarone® (spécialité de médecine humaine).
Il s’agit d’une molécule anti-arythmique agissant en favorisant la fermeture des canaux potassiques (classe III de Vaughan-Williams). Dans une moindre mesure, elle bloque aussi les canaux sodiques, calciques et est antagoniste des récepteurs β adrénergiques.
L’administration d’amiodarone s’accompagne donc d’une bradycardie, d’un allongement de la période réfractaire et d’une diminution de la vitesse de conduction atrio ventriculaire et entraîne aussi une vasodilatation coronaire.


Ces propriétés en font une molécule indiquée dans le traitement et la prévention des tachycardies ventriculaires chez le chien. Les données issues d’études chez l’homme indiquent que l’usage de l’amiodarone est associé à des effets secondaires, relativement sévères et d’ordre hépatique ou pulmonaire.
Chez les carnivores domestiques, ces effets secondaires semblent plus rares mais l’administration d’amiodarone est cependant réservée aux traitements de dernière intention, après l’échec thérapeutique des autres anti-arythmiques.













Discipline : Pharmacologie, Thérapeutique, Cardiologie

Mots-clefs : anti-arythmique, tachycardie ventriculaire, canaux potassiques, canaux sodiques, canaux calciques, récepteurs β adrénergiques, bradycardie, effets secondaires hépatiques, chien.



Pharmacocinétique

Pharmacodynamie


Encadré 1 - L’amiodarone en médecine humaine
Tableau 1 - Classification de Vaughan-Williams (simplifiée)

USAGE THÉRAPEUTIQUE

Indications

Modalités d’administration et suivi thérapeutique

Contre-indications

Effets indésirables et toxiques

Associations

CONCLUSION


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TEST CLINIQUE : LES INTOXICATIONS chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

Intoxication

d’un cochon d’Inde

avec du laurier rose


Nathalie Priymenko, Isabelle Raymond-Letron,
Nicolas Morin


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L’ingestion de laurier rose (oleander nigra) conduit à une intoxication grave chez toutes les espèces. Dès les commémoratifs, il convient d’identifier la plante et de reconnaitre les signes cliniques afin de soigner l’animal au plus vite.

La prise en charge des complications liées à l’ingestion de glycosides cardiotoxiques : troubles cardiaques ainsi que digestifs est une priorité.


Chez le cochon d’Inde, la gestion de la douleur et du stress est primordiale. Dans le même temps, un protocole de détoxification par l’ingestion de chélateurs, par une fluidothérapie agressive doit être mis en place. Dans le cas du cobaye, il convient en outre d’éviter la coprophagie.

La rémanence de ces toxiques impose une surveillance sur le long terme afin d’identifier à temps d’éventuelles rechutes. Celles-ci expliquent que le pronostic reste sombre, même une fois passé la première crise.












Disciplines : Toxicologie, urgentologie, médecine des Nouveaux Animaux de Compagnie (NACologie)
Mots-clefs : Intoxication, laurier rose, cochon d’Inde, bradycardie




Parcours
N Priymenko

Nathalie Priymenko 



Nathalie Priymenko est docteur vétérinaire, diplômée du collège européen de nutrition comparée (ECVCN).

1986 : Diplômée de l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT)
1986-1991 : Pratique vétérinaire en clientèle mixte, à prédominance équine et canine
Depuis 1991 : Enseignant-chercheur à l’ENVT dans l'équipe d'Alimentation et de botanique appliquée
Membre du GENAD (Groupe d’étude en nutrition, alimentation et diététique) de l’AFVAC (Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie) et du comité Alimentation de l'AVEF (Association vétérinaire équine française) 
Expertise en Toxicologie végétale




Parcours
Nicolas Morin 


Nicolas Morin est docteur vétérinaire, diplômé en 2014 de l’école vétérinaire de Toulouse avec un cursus orienté vers les Nouveaux Animaux de Compagnie.

2014 : Diplômé de l’école vétérinaire de Toulouse

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Sauter N°60, volume 13, 2015

N°60, volume 13, 2015

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Éditorial - LE NOUVEAU PRATICIEN vétérinaire :
15 ans de formation continue pour les vétérinaires
par Maryvonne Barbaray
Test clinique - Intoxication d’un cochon d’Inde
Nathalie Priymenko, Isabelle Raymond-Letron, Nicolas Morin

CANINE - FÉLINE

- Évolution des appels de toxicologie reçus au CAPAE-Ouest et au CNITV depuis 10 ans
Stéphane Queffélec, Hervé Pouliquen, Martine Kammerer, Florence Roque, Laurence Tavernier, Xavier Pineau, Élodie Adamczyk
- Intoxications animales en France : quel service pour les praticiens ?
Stéphane Queffélec, Élodie Adamczyk, Laurence Tavernier, Florence Roque, Xavier Pineau, Hervé Pouliquen, Martine Kammerer
- Synthèses - Conduite à tenir :
lors de troubles hématologiques d’origine toxique
lors de convulsions d’origine toxique ou médicamenteuse
lors d’insuffisance rénale aiguë d’origine toxique ou médicamenteuse
lors de troubles digestifs d’origine toxique
lors de troubles cardiaques d’origine toxique
- Observation clinique - Une intoxication au baclophène chez un chien
Jean-Baptiste Fournier, Martine Kammerer
- Intoxication par un indulcorant : le xylitol, chez le chien
Élodie Adamczyk, Florence Roque-Buronfosse, Xavier Pineau,
Christophe Hugnet; Laurence Tavernier, Stéphane Queffélec

- Les émulsions lipidiques : traitement des intoxications
par des molécules lipophiles chez le chien

Élodie Adamczyk, Florence Roque-Buronfosse, Xavier Pineau,
Christophe Hugnet, Laurence Tavernier, Nadjet Bouchagour,
Stéphane Queffélec
- L’intoxication au raisin chez le chien
Élodie Adamczyk, Florence Roque-Buronfosse, Xavier Pineau,
Christophe Hugnet, Laurence Tavernier, Nadjet Bouchagour,
Stéphane Queffélec

FÉLINE

- Observation clinique - Intoxications par un ammonium quaternaire chez le chat
Tiphaine Le Berre, Martine Kammerer

RUBRIQUES

- Conduite à tenir devant les anomalies congénitales de l'appareil génital de la chienne et de la chatte
Anne Gogny, Francis Fiéni
- Principe actif - L’amiodarone
Matthias Kohlhauer, Renaud Tissier

- Revue de presse internationale

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sur des radiographies ventrodorsales de l’abdomen de chien :
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sur 88 cas (2007-2014)
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- Urgences / Biochimie - Diagnostic de péritonite septique
chez le chien : mesures des concentrations en glucose sur sang total, plasma, épanchement péritonéal et surnageant de l’épanchement péritonéal

Test clinique - Les réponses