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DOSSIER :
BIEN-ÊTRE ET QUALITÉ DE VIE
DES ÉQUIDÉS | | | | 1 | DOSSIER : BIEN-ÊTRE ET QUALITÉS DE VIE des équidés
résumé et plan de l'article
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Le bien-être animal,
entre éthique et réglementations,
quelles réalités biologiques ?
Jacques Servière
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Le foisonnement des débats éthiques, l’accumulation de données scientifiques relatives aux capacités sensorielles et cognitives des espèces animales non humaines (éthologie, neurosciences) ont pour effet de changer le regard que nos sociétés portent sur les animaux, nous incitant à réévaluer leur statut ainsi que les modalités de leurs utilisations. Ces préoccupations s’inscrivent sous le terme générique "bien-être animal", elles concernent également le Droit et des choix politiques associés. Cet article propose un tableau historique récent de cette évolution. L’accent est mis sur l’apport que la "science du bien-être animal" a pu apporter à la compréhension des mécanismes de la douleur – avec sa spécificité par rapport à la souffrance -, des formes de conscience sensorielle, des émotions chez les espèces animales non humaines et à la prise en compte de la phylogénèse du système nerveux des espèces animales.
Un tel ensemble de connaissances a été repris et diffusé par des instances internationales comme l’Office Mondial de la Santé animale (O.I.E.) afin d’assurer des bases solides d’une politique de promotion mondiale du bien-être animal. L’un des messages clé est que des connaissances fondées sur l’approche méthodologique scientifique permettent d’apporter des bases solides aux prises de décision réglementaires ou aux politiques qui s’avèrent suscitées par la réflexion éthique.
Disciplines :Éthique, sociologie, éthologie, comportement
Mots clé :bien-être, neurosciences, capacités sensorielles et cognitives, animaux.
PLAN DE L'ARTICLE
L’ÉVOLUTION DES RÉGLEMENTATIONS DU 19E SIÈCLE À AUJOURD’HUI
LA DYNAMIQUE DES REPRÉSENTATIONS DES ANIMAUX
Les philosophes proposent de réévaluer la responsabilité de l’homme vis-à-vis des "vivants non humains"
COMMENT LA BIOLOGIE S’APPROPRIE LA QUESTION DU BIEN-ÊTRE ANIMAL
Douleur versus souffrance
Phylogénèse et niveaux de douleur
Émotion et douleur
Le débat autour de la conscience, définition de la "sentience"
CONCLUSION
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| | | 2 | DOSSIER : BIEN-ÊTRE ET QUALITÉS DE VIE des équidés
résumé et plan de l'article
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Les critères objectifs d’évaluation
du bien-être chez les équidés
Vincent Boureau
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Disciplines : Éthologie, comportement
Mots clé : indicateurs, bien-être, comportement, postures, cheval
PLAN DE L'ARTICLE
PRENDRE EN COMPTE LES SPÉCIFICITÉS COMPORTEMENTALES DES ÉQUIDÉS
1. L'univers sensoriel
2. La réponse de fuite ou la menace
3. La peur et le stress
4. La mémoire
L'ABSENCE DE MALTRAITANCE
MESURER LE STRESS
LES INDICATEURS OBJECTIFS
Tableau 1 - Bien-être animal et maltraitance chez les équidés
1. L'appréciation de la conformité des apports nutritionnels
2. L'évaluation du confort du cheval à l'écurie
3. La température ambiante
LES CONTRAINTES DE L’ACTIVITÉ SPORTIVE OU AUTRE
1. La pratique sportive est potentiellement génératrice de douleurs et de traumatismes pour l'animal comme pour l'homme.
1. La pratique sportive est potentiellement génératrice de douleurs et de traumatismes pour l'animal comme pour l'homme
2. Une déshydratation de l'animal pendant la pratique sportive peut être considérée comme n’affectant pas le bien-être de l’animal, dès lors qu'elle est compensée pendant ou rapidement après l'effort
3. L'isolement social et sensoriel est un facteur d'atteinte au bien-être dès lors qu'il est prolongé, non compensé ou, à fortiori, continu.
4. Des méthodes d'hébergement en groupes sont également possibles et diminuent la fréquence des comportements agressifs au sein du groupe.
L’ÉVALUATION ET LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR : UNE PRIORITÉ
Les postures
Les mimiques faciales
LES CRITÈRES COMPORTEMENTAUX
Figure 1 - Troubles du comportement dans l'espèce équine
Les comportements stéréotypés
Les comportements productifs, les comportements dépressifs et les facteurs favorisants environnementaux
1. Les comportements productifs
2. Les comportements d'agressivité
3. Les comportements dépressifs
4. Les facteurs favorisants environnementaux
CONCLUSION
8 Photos illustrent cet article
Vincent Boureau
Docteur Vétérinaire
Diplômé de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes
Thèse de Doctorat de la Faculté de Médecine de Nantes
Vétérinaire comportementaliste DENVF
Président d’Equi-Ethic, "think tank" sur le bien-être des Équidés domestiques
Responsable de la commission Bien-être et Comportement du Cheval de l’association des vétérinaires équins français ; AVEF
Vétérinaire référent de l'Ordre National Vétérinaire CNOV pour les techniciens dentaires équins - région grand ouest
Vétérinaire délégué de la fédération équestre internationale ; FEI
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| | | 3 | DOSSIER : BIEN-ÊTRE ET QUALITÉS DE VIE des équidés
résumé et plan de l'article
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Les facteurs de bien-être
chez le cheval
Martine Hausberger
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Le bien-être du cheval implique des aspects éthiques, des enjeux économiques et de sécurité humaine.
Identifier et favoriser les bonnes pratiques est un élément essentiel pour promouvoir le bien-être équin (et humain) et une médecine vétérinaire préventive.
Les chevaux domestiques présentent fréquemment des problèmes de bien-être, d’ordre sanitaire (problèmes de dos, ulcères gastriques, coliques, blessures de harnachement, obésité, …) ou plus "psychologique" (états "dépressifs") (cf. l’article paru dans ce même numéro : - Les indicateurs visibles de bien-être animal chez le cheval : les apports de la recherche scientifique), aussi bien en établissements professionnels que chez des particuliers (pour des raisons différentes). Il est donc crucial de bien connaître les facteurs en jeu.
Le cheval, issu d’une longue évolution, est une espèce sociale adaptée à une alimentation riche en fibres et quasi-continue. Les conditions domestiques induisent des restrictions sociales, spatiales et alimentaires qui peuvent porter atteinte à l’adaptabilité de l’espèce.
L’hébergement en box isolé, restreignant le mouvement libre et les contacts sociaux, est clairement associé à des manifestations de mal-être et d’excitabilité ; les repas majoritairement composés de granulés riches en protéines et énergie nuisent au système digestif ; un regard critique sur les techniques d’équitation peut permettre de prévenir les problèmes de dos.
Une bonne connaissance de l’espèce permet de trouver les justes compromis entre contraintes des activités et besoins des animaux (par exemple, apport en fibres (foin, graminées, taillis), sorties libres).
Disciplines : Éthologie, physiologie, neurosciences
Mots clé : indicateurs, bien-être, comportement, postures, cheval
PLAN DE L'ARTICLE
CONSTATS DU MAL-ÊTRE PAR MÉCONNAISSANCE DES BESOINS FONDAMENTAUX DES CHEVAUX
POURQUOI LE BIEN-ÊTRE DU CHEVAL PEUT-IL ÊTRE ALTÉRÉ EN MILIEU DOMESTIQUE ?
Le cheval, en milieu naturel
Le cheval, en milieu domestique
L’IMPACT DES CONDITIONS DE VIE
L’hébergement
L’alimentation
Les interactions avec l’homme : travail et relation
L’enrichissement du milieu de vie
CONCLUSION
4 Photos illustrent cet article
Martine Hausberger est titulaire
d'un doctorat en éthologie et d'un doctorat
d'Etat es Sciences.
Elle est actuellement directrice de recherches
au CNRS et travaille au laboratoire EthoS
(éthologie animale et humaine) à l'université de Rennes,
où elle dirige l'équipe Pegase dont un des axes de recherche majeurs
est le bien-être du cheval.
1981 : doctorat en éthologie, université de Rennes 1
1982 : Postdoctorat Université de Kaiserslautern (Allemagne)
1984-86 : Postdoctorat à l'université d'Armidale, Australie
1986 : Fellow de l'université d'Auckland (Nouvelle Zélande)
1986 : doctorat d'Etat es Sciences, université de Rennes
1986 : Chargée de recherches au CNRS
1989-90 : von Humboldt fellow à l'université de Kaiserslautern (Allemagne)
1999-2014 : direction du laboratoire EthoS
2008-2016 : direction du GDR CNRS national d'Ethologie
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| | | 4 | DOSSIER : BIEN-ÊTRE ET QUALITÉS DE VIE des équidés
résumé et plan de l'article
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Indicateurs visibles de bien-être
chez le cheval : les apports
de la recherche scientifique
Martine Hausberger
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Le bien-être du cheval est un problème crucial, non seulement pour des raisons éthiques mais aussi en raison de la place du cheval dans la société. Identifier l’état de bien-être du cheval est important pour les propriétaires et professionnels du cheval qui veulent identifier les meilleures pratiques. L’état de bien-être est subjectif (individuel), donc seule l’observation appropriée des chevaux, et pas juste de leurs conditions de vie, permet d’en rendre compte. De plus, humains et chevaux vivent dans des mondes sensoriels complètement différents et il est important que les besoins des chevaux, et non la vision humaine de ces besoins, soient considérés : seuls les chevaux peuvent "dire" dans quel état ils sont. Une difficulté est la surexposition potentielle des soigneurs aux expressions du mal-être : la population de chevaux environnante devient une norme alors qu’elle n’est pas forcément une "référence" valide. Les études actuelles convergent pour montrer que l’état de mal-être des chevaux est souvent sous-évalué, pour la raison évoquée ci-dessus mais aussi parce que les indicateurs visibles (comportementaux et posturaux) peuvent ne pas être connus ou être mal interprétés. De fait, différents indicateurs ont été identifiés et validés, qui peuvent être observés, comme l’apathie et le manque d’attention à l’environnement
("syndrome dépressif") parfois avec une orientation de la tête vers le mur, l’agressivité (souvent mal interprétée), une ligne de dos raide et plate, des oreilles en arrière de façon récurrente, qui s’ajoutent aux constats éventuels sur l’état sanitaire (état corporel : chevaux obèses, blessures, …). L’évaluation peut être brouillée aussi par de "faux amis" : le baillement peut signifier relâchement mais aussi frustration, le jeu chez l’adulte peut être un moyen d’évacuer des toxines … Un cheval qui va bien est calme et attentif, signaux peu spectaculaires, donc également peu reconnus. Il y a grand besoin de transfert d’informations sur les indicateurs visibles de bien-être et les vétérinaires ont là un rôle important à jouer en acquérant et transmettant l’information.
Disciplines : Éthologie, physiologie, neurosciences
Mots clé : indicateurs, bien-être, comportement, postures, cheval
PLAN DE L'ARTICLE
DÉFINIR LE BIEN-ÊTRE
ÉVALUER LE BIEN-ÊTRE DU CHEVAL : POURQUOI EST-CE DIFFICILE ?
Comment expliquer la mauvaise détection des signes de mal-être ou de souffrance ?
Figure 1 - Prévalence des stéréotypies selon l’estimation des soigneurs versus l’observation directe
MESURER LE BIEN-ÊTRE
Repérer les modifications du répertoire comportemental
1. Les comportements en l’absence de ressources alimentaires
2. Des comportements à apprécier comme “anormaux”
Repérer des modifications de fréquence
Repérer les indicateurs posturaux
1. La position des oreilles
2. Une posture atypique/apathique
3. Un syndrome dépressif
4. L’orientation des chevaux en box et leur attitude par rapport aux stimuli de l’environnement est d’un grand intérêt
DES SIGNAUX ACOUSTIQUES DE BIEN-ÊTRE
1. Les grognements
2. Les hennissements
3. Les nickers
4. Les ronflements et les soufflements
5. Les ébrouements
QUELQUES “FAUX- AMIS”
CONCLUSION : DES SCORES ET DES ÉCHELLES ?
5 Photos illustrent cet article
Martine Hausberger est titulaire
d'un doctorat en éthologie et d'un doctorat
d'Etat es Sciences.
Elle est actuellement directrice de recherches
au CNRS et travaille au laboratoire EthoS
(éthologie animale et humaine) à l'université de Rennes,
où elle dirige l'équipe Pegase dont un des axes de recherche majeurs
est le bien-être du cheval.
1981 : doctorat en éthologie, université de Rennes 1
1982 : Postdoctorat Université de Kaiserslautern (Allemagne)
1984-86 : Postdoctorat à l'université d'Armidale, Australie
1986 : Fellow de l'université d'Auckland (Nouvelle Zélande)
1986 : doctorat d'Etat es Sciences, université de Rennes
1986 : Chargée de recherches au CNRS
1989-90 : von Humboldt fellow à l'université de Kaiserslautern (Allemagne)
1999-2014 : direction du laboratoire EthoS
2008-2016 : direction du GDR CNRS national d'Ethologie
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| | | 5 | DOSSIER : BIEN-ÊTRE ET QUALITÉS DE VIE des équidés
résumé et plan de l'article
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La qualité de vie des chevaux âgés :
les critères d’évaluation
Vincent Boureau
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Disciplines : Comportement, médecine interne
Mots clé : qualité, critères, bientraitance, vieillissement, âgé, cheval
PLAN DE L'ARTICLE
PARTICULARITÉ DU CHEVAL ÂGÉ
Figure 1 - Modélisation du vieillissement et de la pathologie gériatrique
LES DOMINANTES PATHOLOGIQUES
Les affections endocriniennes
Le syndrome amaigrissement chronique et les affections de l'appareil digestif
La pathologie ostéo-articulaire dégénérative
Les maladies pulmonaires chroniques
Les maladies dégénératives de l'œil
Les conséquences comportementales du vieillissement cérébral chez le cheval
CRITÈRES OBJECTIFS ET CRITÈRES SUBJECTIFS
Les critères objectifs
Les critères subjectifs
UNE APPROCHE GLOBALE DE LA QUALITÉ DE VIE
Tableau 1 - Trame du questionnaire médical qui peut compléter un bilan de santé sénior vétérinaire : Prise en compte des critères subjectifs Figure 2 - Triptyque de l'évaluation de la qualité de vie chez le cheval sénior
Tableau 2 - Comparaison des différents critères d'évaluation de la qualité de vie du cheval sénior
CONCLUSION
6 Photos illustrent cet article
Vincent Boureau
Docteur Vétérinaire
Diplômé de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes
Thèse de Doctorat de la Faculté de Médecine de Nantes
Vétérinaire comportementaliste DENVF
Président d’Equi-Ethic, "think tank" sur le bien-être des Équidés domestiques
Responsable de la commission Bien-être et Comportement du Cheval de l’association des vétérinaires équins français ; AVEF
Vétérinaire référent de l'Ordre National Vétérinaire CNOV pour les techniciens dentaires équins - région grand ouest
Vétérinaire délégué de la fédération équestre internationale ; FEI
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| | | 6 | DOSSIER : BIEN-ÊTRE ET QUALITÉS DE VIE des équidés
résumé et plan de l'article
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Bien-traitance du cheval
et médecine du cheval de sport
Vincent Boureau
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Disciplines : Comportement, médecine du sport
Mots clé : sport, bientraitance, relation, douleur, apprentissage, homme, cheval
PLAN DE L'ARTICLE
THÉORIE DU BIEN-ÊTRE ET ADAPTATION AU CHEVAL DE SPORT
STRESS ET PERFORMANCE
LA RELATION HOMME-ANIMAL
Encadré 1 - Théorie de l'apprentissage, cognition Figure - Principes du conditionnement opérant
LA BIEN-TRAITANCE EN PRATIQUE
CONCLUSION
2 Photos illustrent cet article
Vincent Boureau
Docteur Vétérinaire
Diplômé de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes
Thèse de Doctorat de la Faculté de Médecine de Nantes
Vétérinaire comportementaliste DENVF
Président d’Equi-Ethic, "think tank" sur le bien-être des Équidés domestiques
Responsable de la commission Bien-être et Comportement du Cheval de l’association des vétérinaires équins français ; AVEF
Vétérinaire référent de l'Ordre National Vétérinaire CNOV pour les techniciens dentaires équins - région grand ouest
Vétérinaire délégué de la fédération équestre internationale ; FEI
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| | | 7 | DOSSIER : BIEN-ÊTRE ET QUALITÉS DE VIE des équidés
résumé et plan de l'article
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La prise en compte du bien-être
animal dans les courses de trot
Arnaud Duluard
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Ces dernières années le bien-être animal est devenu un sujet de société majeur et constitue désormais l’une des principales préoccupations de la Société d’encouragement à l’Élevage du Cheval Français (SECF). Depuis de nombreuses années, la préservation du bien-être animal chez le trotteur reposait principalement sur l’imposition de règles sanitaires strictes et sur des investissements importants en moyens humains et financiers permettant la mise en œuvre d’une politique de lutte antidopage dissuasive. Dernièrement, un certain nombre de mesures complémentaires ont été mises en place afin de renforcer le bien-être animal dans les courses au Trot. Ainsi, en 2014, la commission du bien-être animal du Trot a notamment été créée avec pour mission de faire un état des lieux et d’être force de proposition sur les sujets liés au bien-être animal chez le trotteur. Des problématiques telles que la formation et la sensibilisation des professionnels au bien-être animal, l’usage de la cravache, les effets du déferrage sur le confort du cheval trotteur en course et l’utilisation de certains équipements lors des courses ont été reconsidérées par cette commission composée majoritairement de professionnels.
Cela a conduit à des évolutions importantes de la réglementation des courses au Trot. Parmi les principales modifications, on peut retenir notamment l’évolution du modèle de cravache autorisé lors des courses au trot monté, le doublement des sanctions relatives à un usage abusif de la cravache, l’insertion au Code des courses au Trot d’une liste d’équipements interdits en courses ou encore, le maintien de l’interdiction du déferrage pour les chevaux de 2 et 3 ans et le suivi en continu de la pratique du déferrage sur tous les chevaux participants à des courses en France.
Disciplines : Comportement, médecine du sport
Mots clé : Bien-être animal, trot, courses au Trot, cravache, déferrage, équipements, interdiction, cheval
PLAN DE L'ARTICLE
UN CONTRÔLE ANTIDOPAGE PERFORMANT AFIN DE PRÉSERVER LE BIEN-ÊTRE DU CHEVAL
LA COMMISSION DU BIEN-ÊTRE ANIMAL DU TROT
LA FORMATION ET LA SENSIBILISATION DES PROFESSIONNELS
Un guide des bonnes pratiques
Une grille d’évaluation de la prise en compte du bien-être
Les évolutions de la réglementation concernant l’usage de la cravache
Réguler et encadrer le déferrage
Encadré - Évaluer l’incidence du déferrage chez le cheval trotteur Figure 1 - Nombre de déferrages par cheval et par an
Figure 2 - Nombre de chevaux déferrés à deux reprises sur une période de 30 jours et répétition éventuelle de cet évènement au cours de l’année
DE NOUVELLES DISPOSITIONS SUR LES ÉQUIPEMENTS UTILISÉS EN COURSE
Figure 3 - Annexe IX du Code des courses au Trot.
Équipements interdits dans les épreuves régies par le Code des courses au Trot
CONCLUSION
5 Photos illustrent cet article
Arnaud Duluard
1994-1998 : Etudes vétérinaires à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes
2000-2001 : Volontaire à l’Aide Technique DDCSPP Guadeloupe
2001-2002 : Chef du service Santé Animale DDCSPP Guadeloupe
2002-2014 : Vétérinaire Conseil Société d’encouragement à l’Elevage du Cheval Français
Depuis 2014 : Chef du Département Elevage et Santé Animale
Depuis 2016 : Président de l’Animal Welfare Committee de l’Union Européenne du Trot
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| | | 8 | DOSSIER : BIEN-ÊTRE ET QUALITÉS DE VIE des équidés
résumé et plan de l'article
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Le bien-être des équidés de travail
Ouajdi Souilem, Mactar Seck
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Disciplines : Comportement, médecine interne
Mots clé : Bien-être, bientraitance, posture, douleur, âne, cheval, équidés de travail
PLAN DE L'ARTICLE
LES PRINCIPAUX PROBLÈMES AFFECTANT LE BIEN-ÊTRE DES CHEVAUX DE TRAIT
L’APPORT DES NORMES DE L’OIE DANS L’AMÉLIORATION DU BIEN-ÊTRE DES ÉQUIDÉS DE TRAIT
Encadré - Les principales recommandations de l’OIE dans l’amélioration du bien-être des équidés de trait
L’ÉVALUATION DU BIEN-ÊTRE DES ÉQUIDÉS DE TRAVAIL
CONCLUSION
7 Photos illustrent cet article
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| | | 9 | RUBRIQUE : Nutrition
résumé et plan de l'article
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Nutrition et bien-être chez le cheval
Nathalie Priymenko
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Le cheval est un herbivore qui passe environ les deux tiers de son temps à pâturer en se déplaçant. La domestication doit permettre le mieux possible de respecter ce schéma comportemental, donc ce comportement alimentaire. Dans une prairie, le cheval domestique passe la plupart de son temps à manger de l’herbe, en préférant pâturer en groupe. L’ajout de grandes quantités de concentrés dans les rations « modernes » permet de couvrir les besoins du cheval sous un moindre volume d’aliments, mais diminue le temps dédié à l’ingestion, avec le risque d’engendrer une situation de stress pouvant mener à l’apparition d’ulcères voire de tics.
Pour limiter ce risque, même pour les chevaux en box ou au paddock, des ressources alimentaires doivent rester toujours accessibles, avec la possibilité en permanence d’accéder à de l’eau et à des fourrages (herbe, foin ou paille).
Disciplines : alimentation, comportement, physiologie
Mots clés : bien-être, comportement, comportement alimentaire, ingestion, fourrage, cheval
PLAN DE L'ARTICLE
COMPORTEMENT ALIMENTAIRE DU CHEVAL AU PÂTURAGE
Quelle manière de pâturer ?
SE NOURRIR EST UNE ACTIVITÉ SOCIALE CHEZ LE CHEVAL
LES CONSÉQUENCES DE L’AJOUT DE CONCENTRÉS DANS LA RATION DES CHEVAUX : UN VRAI RISQUE DE “MAL-ÊTRE”
CONCLUSION
2 photos illustrent cet article
Nathalie Priymenko
Nathalie Priymenko est diplomate
de l’European Veterinary College of Veterinary
Comparative Nutrition, et Maitre de Conférences
Hors Classe à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse (INP-ENVT).
Elle participe à la recherche dans l’unité INRA 1331-Toxalim.
1988 : Diplômée de l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse
1988 : Diplôme de l'Institut Pasteur en Virologie Médicale
1991 : Diplôme de fin d'études du Certificat Supérieur en Alimentation des Animaux Domestiques, INAPG
1993 : Maître Assistant des Ecoles Nationales Vétérinaires, Chaire d'Alimentation et Botanique appliquée
1996 : Maitre de Conférences
1997 : Thèse de Doctorat
2007 : Diplômée du Collège Européen de Nutrition Comparée Vétérinaire (ECVCN)
2012 : “Recertification“ du diplôme ECVCN
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| | | 10 | RUBRIQUE : Expertise
résumé et plan de l'article
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Rôle de l’expert vétérinaire
dans l’évaluation de la bientraitance
chez les équidés
Christophe Hugnet
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Disciplines : Expertise, législation
Mots clés : Bien-être, bientraitance, Expertise, législation, âne, cheval, équidés de travail
PLAN DE L'ARTICLE
LES VÉTÉRINAIRES, INTERLOCUTEURS DES AUTORITÉS ADMINISTRATIVES
LA DÉMARCHE DE L’EXPERTISE
Ne retenir que des éléments factuels
S’interroger sur les conséquences de certaines pratiques de dopage
La fin de vie des chevaux, un défi collectif
CONCLUSION
4 photos illustrent cet article
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