| DOSSIER :
DIAGNOSTIC ET ÉCHOGRAPHIE
CHEZ LES RUMINANTS ET LE VEAU | |
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résumé et plan de l'article
Épidémiologie
L’agalactie contagieuse
à Mycoplasma agalactiae
chez les petits ruminants :
bilan des plans collectifs volontaires
et situation nationale
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Dominique Bergonier, Julie Blaziot, Florence Tardy, François Poumarat
L’Agalactie contagieuse (AC) désigne la principale mycoplasmose caprine et ovine sévissant en France. Ce terme ancien cache un syndrome plus complexe regroupant des mammites, des arthrites, des pneumopathies et des kérato-conjonctivites diversement associées. Quatre espèces de mycoplasmes peuvent en être responsables.
En France, l’AC due à M. agalactiae se différencie des formes dues aux autres mycoplasmes, pour des raisons historique et réglementaire. Elle est présente sur le territoire sous trois schémas épidémiologiques : - une forme enzootique historiquement présente au nord des Alpes et ne touchant aujourd’hui que les ovins du Pays Basque ; - une forme sporadique pouvant affecter les caprins sur l’ensemble du territoire ; - et une forme particulière touchant les bouquetins (Alpes).
Grâce au réseau de surveillance VIGIMYC et à l’analyse moléculaire comparative des souches, l’épidémiologie nationale de ces diverses formes et l’antibiorésistance de M. agalactiae sont désormais mieux connues.
Des plans de lutte collectifs volontaires ont été instaurés dans les zones d’enzootie. Ils ont varié dans leur nature, mais leur principe a montré une efficacité certaine dans des conditions d’élevage propices à la diffusion des maladies contagieuses (assainissement des Savoies, incidence maîtrisée au Pays Basque).
Chez les caprins, les formes cliniquement exprimées sont très rares, ne représentant que 4 p. cent des cas d’AC caprine confirmée ; l’infection subclinique est en revanche beaucoup plus large.
Disciplines : Epidémiologie, maladies infectieuses
Mots-clés : Agalactie contagieuse, Mycoplasma agalactiae, Maîtrise, Plan collectif volontaire, Antibiosensibilité, Typage, Ovins, Caprins
PLAN DE L'ARTICLE
L’AGALACTIE CONTAGIEUSE ENZOOTIQUE : ÉVOLUTION DEPUIS LA MISE EN PLACE DE PLANS DE LUTTE
Tableau 1 - Caractéristiques cliniques et épidémiologiques du syndrome de l’Agalactie Contagieuse selon l’hôte et l’espèce mycoplasmique en cause Encadré 1 - Les espèces de mycoplasmes à l’origine de ce syndrome
L’AC caprine historique en Savoie et Haute-Savoie (1990-2007)
Bases du plan de lutte
Résultats du plan de lutte
Figure 1 - Évolution de la prévalence de l’Agalactie contagieuse à M. agalactiae en Savoie et Haute-Savoie
L’AC ovine dans les Pyrénées-Atlantiques, évolution depuis la mise en place des plans de lutte
Évolution de l’incidence et de la prévalence
Figure 2 - Incidence et prévalence annuelles de l’Agalactie Contagieuse à M. agalactiae depuis 1992 dans les Pyrénées-Atlantiques
Évolution du plan collectif volontaire
Encadré 2 - Que retenir de 50 ans d’évolution du plan de lutte dans les Pyrénées-Atlantiques Figure 3 - Différentes étapes du plan de lutte contre l’Agalactie contagieuse dans les Pyrénées-Atlantiques depuis 1966
ÉPIDÉMIOLOGIE ACTUELLE DE L’AC À M. AGALACTIAE EN DEHORS DE LA ZONE D’ENZOOTIE DES PYRÉNÉES-ATLANTIQUES
Répartition sur le territoire national selon l’hôte
Figure 4 - Répartition géographique des différents sous-types historiques et contemporains de M. agalactiae identifiés au niveau national
Caprins
Figure 5- Répartition géographique des foyers d’Agalactie Contagieuse à M. agalactiae détectés au niveau national durant les dix dernières années (2006 à début 2017)
Ovins
Faune sauvage
Encadré 3 - La diversité des souches circulantes
Une évolution différente de l’antibiosensibilité en fonction de l’hôte
Tableau 2 - Antibiosensibilité de souches récentes de M. agalactiae collectées sur le territoire national dans des cheptels ovins ou caprins
CONCLUSION 9 photos illustrent cet article
Dominique Bergonier, PhD, HDR, Diplomate de l'European College of Small Ruminants Health Management (ECSRHM) et de l'European College of Animal Reproduction (ECAR). D. Bergonier est enseignant en Pathologie de la Reproduction à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT).
Ses travaux de recherche portent sur les mammites et les mycoplasmoses des ruminants au sein de l’Unité Mixte de Recherches INRA-ENVT Interactions Hôtes-Agents Pathogènes (IHAP). Il fait partie de l'Unité Mixte Technologique IDELE-INRA-ENVT Santé des petits ruminants (axe Mammites et maîtrise de la qualité du lait).
1990 : Diplômé de l’École vétérinaire de Toulouse (ENVT) 1991 : Maîtrise de Sciences biologiques et médicales (Recherche clinique et épidémiologique) 1992-1996 : DEA puis thèse d'Université (Mycoplasmoses) 2002 : Habilitation à diriger les recherches Depuis 1996 : Enseignant-chercheur titulaire à l'ENVT.
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