DOSSIER :

L’HOSPITALISATION

des animaux contagieux

 
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L'HOSPITALISATION des animaux contagieux
résumé de l'article

Identifier les animaux suspects

d’être atteints par une maladie

transmissible chez le chien et le chat


Emmanuel Topie
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L’identification des animaux suspects d’être atteints d’une maladie transmissible doit être la plus précoce possible. Le motif de consultation et les antécédents de l’animal sont le premier signe d’appel.

S’ils ne permettent pas de suspecter une maladie contagieuse dès la prise de rendez-vous ou à l’arrivée dans la structure vétérinaire, l’examen clinique oriente souvent vers une suspicion. Celle-ci est confirmée ou infirmée le plus rapidement possible par les méthodes de dépistage adaptées.

Une bonne connaissance de la symptomatologie des différentes maladies transmissibles permet d’identifier rapidement les animaux concernés.
Un individu peut être défini comme contagieux confirmé, suspect ou possiblement infecté en fonction de l’exposition à la maladie et à la confirmation ou non de celle-ci.


Les principales maladies contagieuses des animaux de compagnie rencontrées doivent être suspectées en cas de syndrome fébrile, d’atteinte des voies respiratoires ou de la cavité buccale, de gastro-entérite, d’avortement, de certaines atteintes dermatologiques ou auriculaires, notamment parasitaire ou fongique.

Le caractère zoonotique de la leptospirose notamment par contact avec les urines est à considérer lors de la prise en charge de ces animaux. Une évaluation de la contagiosité et de la gravité de la maladie transmissible suspectée permet de prendre les mesures adaptées afin de limiter la dissémination d’agent pathogène en milieu hospitalier.


Disciplines : Maladies contagieuses, maladies infectieuses, hygiène, parasitologie

Mots clés : Infection, Zoonose, Maladie transmissible, Biosécurité, Bactérie, Virus, Parasite, chien, chat










Identify animals suspected of having a transmissible disease in small animal practice


Identification of animals suspected of having a communicable disease should be made as early as possible. The cause of presentation and the animal's history are the first warning signs. If they did not lead to the suspicion of a communicable disease as soon as the appointment was made or upon arrival at the veterinary facility, the clinical exam of the animal generally allows suspicion of the disease.

This should be confirmed or ruled out as quickly as possible using the appropriate screening methods. A good knowledge of the clinical signs of the various communicable diseases makes it possible to quickly identify the animals concerned.

Animals can be defined as confirmed contagious, suspected or possibly infected depending on exposure to the disease and whether or not it is confirmed. The main transmissible diseases of pets encountered must be suspected in the event of febrile syndrome, diseases of the respiratory tract or the oral cavity, gastroenteritis, abortion, some cutaneous or ear diseases, generally parasitic or fungal.


The zoonotic nature of leptospirosis, often via contact with urine, should be considered during the management of these patients. The early identification of the potentially contagious nature, as well as an assessment of the contagiousness and severity of the suspected disease, allow appropriate measures to be taken to limit the spread of pathogen in hospitals.


Keywords : Infection, Zoonosis, Transmissible disease, Biosecurity, Bacteria, Virus, Parasite, Dog, cat















Parcours
Emmanuel Topie, Docteur vétérinaire
(ENV Nantes-Oniris)


2006-2011 : Études vétérinaires à l’École Nationale Vétérinaire de Nantes
2011-2012 : Internat en clinique des Animaux de Compagnie à Oniris (École Nationale Vétérinaire de Nantes).
2012-2015 : Résidanat du European College of Animal Reproduction à Oniris
2015-2020 : Praticien hospitalier au Service de Reproduction des Animaux de Compagnie au CHUV d’Oniris.
Depuis 2021 : Praticien libéral au sein d’Anirepro.




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Conduite à tenir face à un chien

ou à un chat atteint ou suspect d'être

atteint par une maladie transmissible


Emmanuel Topie, Anne Gogny
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La prise en charge des animaux contagieux, ou suspects de l’être, suit des procédures définies et écrites adaptées à la structure vétérinaire. La première barrière à l’introduction d’un germe contagieux dans une structure de soins est une application quotidienne stricte quel que soit l’animal des mesures d’hygiène de base, que ce soit pour l’hygiène des mains, des locaux, des surfaces et du matériel.

L’animal suspect ou confirmé contagieux est orienté dès son arrivé dans la structure, ou à défaut le plus tôt possible dès la détection du problème, vers le circuit pour animaux contagieux. La confirmation d’une infection par un agent infectieux transmissible est à effectuer le plus tôt possible. Une information claire, visible et précoce du personnel en charge de l’animal sur l’agent infectieux suspecté doit être donnée.

En cas d’identification tardive, après circulation dans les locaux, d’un animal contagieux, il est nécessaire de retracer son parcours (locaux, matériel, personnel, ...) afin de pouvoir mettre en place les mesures de nettoyage et de désinfection adaptées.


Que ce soit en consultation, en hospitalisation ou lors de la réalisation d’examens complémentaires, un isolement spatial ou temporel par rapport aux autres individus sensibles à la maladie concernée est nécessaire. Le personnel dédié aux soins est limité au strict nécessaire. L’utilisation d’un matériel jetable, ou à défaut facilement nettoyé et désinfecté, est préconisée.

La gestion des déchets et excrétas suit la même logique en évitant dans la mesure du possible la contamination de l’extérieur des contenants afin de ne pas disséminer l’agent pathogène lors du transport de ces déchets.


Disciplines : Maladies contagieuses, maladies infectieuses, hygiène, parasitologie

Mots clés : Biosécurité, Contagieux, hygiène, Milieu hospitalier, Vétérinaire, Carnivores domestiques, Chien, Chat















Management of a dog or cat affected or suspected of being affected by a non-vector transmissible disease


The management of contagious animals, or suspected of being, follows defined and written procedures adapted to the veterinary facility. The first barrier to the introduction of a transmissible germ into a care unit is a strict daily application, whatever the animal, of basic hygiene measures, for hand hygiene, premises, surfaces and materials.

The suspect or confirmed contagious animal is referred as soon as it arrives in the facility, or as soon as possible after detection of the problem, to the circuit for contagious animals. Confirmation of infection with a transmissible infectious agent should be done as soon as possible.

Clear, visible and early information to the personnel in charge of the animal about the suspected infectious agent must be given. In the event of late identification, after circulation in the premises of a contagious animal, it is necessary to retrace its course (premises, equipment, staff, etc.) in order to be able to put in place suitable cleaning and disinfection measures.


Whether in consultation, hospitalization or when performing complementary exams, spatial or temporal isolation from other individuals susceptible to the disease is necessary.

The staff is limited to what is strictly necessary. The use of disposable equipment, or, failing that, easily cleaned and disinfected, is recommended. The management of waste and excreta follows the same logic, avoiding as much as possible contamination of the outside of the containers to avoid spreading the pathogen during the transport.


Keywords : Biosecurity, Contagious, Domestic carnivores, Hospital setting, Veterinary














Parcours
Emmanuel Topie, Docteur vétérinaire
(ENV Nantes-Oniris)


2006-2011 : Études vétérinaires à l’École Nationale Vétérinaire de Nantes
2011-2012 : Internat en clinique des Animaux de Compagnie à Oniris (École Nationale Vétérinaire de Nantes).
2012-2015 : Résidanat du European College of Animal Reproduction à Oniris
2015-2020 : Praticien hospitalier au Service de Reproduction des Animaux de Compagnie au CHUV d’Oniris.
Depuis 2021 : Praticien libéral au sein d’Anirepro.




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Parvovirose : Importance

de la biosécurité dans la prise en charge

d’un cas de parvovirose canine

en clinique vétérinaire


Marie-France Humblet, Priscilla Burnotte, Claude Saegerman
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Les maladies infectieuses sont un problème majeur pour une structure vétérinaire, surtout lorsqu’elles sont transmissibles. Il convient de mettre en place un maximum de mesures afin de réduire le risque de contamination des autres animaux, des personnes (en cas de maladie zoonotique) et de l’environnement. C’est dans un tel contexte que le concept de biosécurité prend tout son sens, par l’implémentation de mesures adéquates et adaptées.

Les infrastructures et procédures opérationnelles décrites dans cet article sont transposables à toute clinique vétérinaire dédiée aux animaux de compagnie. Elles visent à prévenir la propagation des maladies infectieuses aux autres animaux, à l’homme (en cas de zoonose) et la contamination de l’environnement.


Ces mesures reposent généralement sur :
- des aménagements et une bonne gestion des infrastructures ;
- la gestion adéquate du matériel réutilisable et de l’équipement ;
- une gestion correcte des déchets ;
- des mesures organisationnelles avec une adaptation des flux des patients et des personnes ;
- mais aussi et surtout l’adoption de comportements adéquats permettant de limiter les risques. L’implémentation de la biosécurité dans un tel environnement à risque passe aussi par la rédaction de procédures claires devant être connues de toute personne concernée par ces animaux infectieux, et consignées dans un manuel de biosécurité.


Disciplines : Hygiène, Maladies contagieuses, médecine interne, maladies infectieuses

Mots clés : Biosécurité, clinique vétérinaire, procédure standard opérationnelle, animaux de compagnie, chien, chat










Importance of biosecurity in the management of a dog with parvovirus


Infectious diseases pose a real threat to a veterinary clinic, especially when they are highly transmissible. The operational procedure applied to a dog suspect of parvovirosis, as implemented at the Veterinary Hospital of Liège University, is illustrated in the present paper. The causing microorganism, i.e. canine parvovirus type 2, is a challenge in terms of infection control, as it is particularly resistant in the environment and to many usual disinfectants.

We will follow the path of a patient, from admission to discharge. The measures to be implemented for the daily management of patient care will be developed, both from an organisational and a behaviroural points of view.
After the patient's discharge, a special attention will be brought to the management of the environment, including cleaning and disinfection, and of the contaminated material and equipment, given the high resistance of the virus.


Advice in terms of at home-management will be provided, particularly with regard to cleansing of potentially contaminated laundry and protection of possible congeners. At last, the importance of strictly following the vaccination schedule in puppies will be reminded. Procedures and measures described in the present paper are transposable to another veterinary clinic for small companion animals.


Keywords : Biosecurity, veterinary clinic, parvorisosis, isolation, disinfection














Parcours
Marie-France Humblet


Après avoir obtenu le titre de Docteur en Médecine Vétérinaire à l’Université de Liège en 1997, le Dr Marie-France Humblet a suivi un Diplôme d'études spécialisées Interuniversitaire en gestion des ressources animales et végétales en milieux tropicaux puis a ensuite poursuivi une formation doctorale sur les marqueurs de l’inflammation chez les bovins, dans la même Université. Elle a obtenu le titre de Docteur en Sciences Vétérinaires en novembre 2005.

Entre 2007 et 2012
, lors de son assistanat au sein du service d’Epidémiologie et d’Analyse de Risque appliquées aux Sciences Vétérinaires, elle a participé à plusieurs projets de recherche ciblant les maladies zoonotiques, la collecte de données en santé animale et le développement d’un outil générique pour quantifier les pertes économiques dans le cadre des maladies émergentes, tout en encadrant les étudiants lors les activités pratiques d’épidémiologie.

En 2012, elle a intégré le Pôle Biosécurité-Environnement du Service Universitaire de Protection et d’Hygiène du Travail, Université de Liège : elle est depuis lors en charge de la biosécurité en lien avec les activités d’enseignement (cliniques et laboratoires d’enseignement) à la Faculté de Médecine Vétérinaire. Depuis 2016, elle est aussi Maître de Conférences à l’Université de Liège et co-titulaire du cours "Biosécurité – un pilier de la stratégie de prévention des zoonoses dans les pays du sud" dans le cadre du Master de spécialisation en gestion intégrée des risques sanitaires dans les pays du Sud.

Elle est par ailleurs membre de l’Association Belge des Professionnels de la Biosécurité (SBB) et de l’Association Européenne de Biosécurité (EBSA).

Liste des publications : http://orbi.ulg.ac.be/simple-search?query=humblet+marie+france



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La teigne chez le chien et le chat :

démarche diagnostique et prise

en charge thérapeutique


Jacques Guillot, Nicolas Soetart, Maria Dolores-Sanchez, Emmanuel Bensignor
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Chez le chien comme chez le chat, la teigne demeure une affection fréquente qui fait partie du diagnostic différentiel de nombreuses dermatoses.

Le recours aux examens complémentaires est requis.

L’examen du pelage à l’aide de la lampe de Wood est une première étape.

L’examen microscopique d’un raclage cutané permet de détecter des poils infectés avec des arthrospores à leur surface.

La mise en culture demeure l’examen complémentaire de référence. La culture rend possible l’identification précise de l’espèce de dermatophyte.

Des tests PCR sont également disponibles.

La mise en place d’un traitement antifongique est indispensable pour obtenir une guérison clinique plus rapide et pour limiter la dissémination des spores fongiques.


Il est recommandé :

- d’associer le traitement topique et le traitement systémique ;
- de prolonger le traitement pendant plusieurs semaines ;
- de séparer les animaux infectés des animaux indemnes. Les dermatophytes sont transmis par des spores microscopiques formées par la fragmentation des filaments fongiques présents sur la peau et dans les poils parasités. La présence de ces spores dans l’environnement assure la contamination de nouveaux animaux et augmente le risque de recontamination de l’animal initialement atteint ce qui peut prolonger la durée de traitement.

Pour réduire la contamination de l’environnement, il est conseillé de passer régulièrement l’aspirateur et d’utiliser des substances biocides actives vis-à-vis des arthrospores de dermatophytes.


Disciplines : Dermatologie, Mycologie, Diagnostic

Mots clés : Teigne, dermatophytes, diagnostic, thérapeutique, antifongiques, chien, chat










Ringwom in dogs and cats: diagnosis and control


In dogs and cats, ringworm should be considered in the differential diagnosis of many skin diseases and diagnostic aids are required. Examination of the haircoat with the Wood’s lamp is a good screening method. Direct examination of skin scrapings may allow the detection of infected hairs covered by arthrospores. Mycological culture remains the most reliable technique for confirming ringworm and identifying the responsible agent. PCR tests are also available. Antifungal treatment should be systematically recommended to shorten the course of the infection and to reduce dissemination of infective material into the environment.


Therapeutic measures include:

- the combination of systemic and topical treatment;
- an appropriate duration of treatment (several weeks);
- and a complete separation of infected animals from non-infected ones. Dermatophytes are transmitted through microscopic spores, which are formed via fragmentation of fungal hyphae on the infected skin or hair.
The presence of these spores in the environment increases the risk of exposure, potential reinfection and prolonged treatment of animals. Reducing contamination of the environment can be obtained via frequent vacuuming and applying biocide products active against dermatophyte arthrospores.

Disciplines : Dermatology, Mycology, Diagnostic

Keywords : Ringworm, dermatophytes, diagnosis, control, antifungals













Parcoursguillot
Jacques Guillot


Jacques Guillot est devenu enseignant-chercheur
dès la fin de ses études vétérinaires (Alfort 1991).

Depuis 2002
: Enseignant au service de Parasitologie, Mycologie, Dermatologie de l’EnvA.
Il occupait jusque récemment le poste de Professeur responsable du service de Parasitologie, Mycologie, Dermatologie de l’EnvA.
Depuis septembre 2021 : Professeur responsable du service de Parasitologie, Mycologie, Dermatologie de Oniris.

Depuis 2012, il dirige l’équipe de recherche Dynamyc à la Faculté de Médecine de Créteil. Jacques Guillot est membre du collège européen de Parasitologie (EVPC) et membre correspondant de l’Académie Nationale de Médecine. Il représente la France auprès de l’association ESCCAP. Son activité de recherche porte principalement sur l’étude de la diversité génétique d’agents pathogènes responsables de mycoses ou de parasitoses chez l’animal et/ou chez l’homme. Il est l’auteur de 150 publications dans des revues internationales.



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Comment prévenir les risques

de morsure et de griffure et prendre

en charge un animal mordeur

ou griffeur ?


Nadia Haddad, Caroline Gilbert
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Les morsures et les griffures par des carnivores domestiques constituent un problème majeur de santé publique. Même si peu sont graves à priori, les conséquences physiques, zoonotiques et psychologiques sont importantes et largement sous-estimées.

Dans 60 p. cent des cas connus de morsure de chien, la victime est un membre de la famille. Il s’agit aussi de l'accident professionnel le plus fréquent chez les vétérinaires, exposés en première ligne.

Tant dans le milieu familial que chez le vétérinaire, une orientation résolument préventive est à privilégier, même si toute morsure/griffure n’est pas évitable. Les stades précoces de la vie sont cruciaux en termes de prévention, ainsi qu’un environnement enrichi et la reconnaissance des signaux émis par les animaux par le propriétaire comme par les professionnels, et la mise en place de moyens de prévention chez le vétérinaire.


Ce dernier est, par ailleurs, tenu pour responsable en cas de survenue de morsures et de griffures à la clinique et doit, dans tous les cas de morsure ou de griffure d'une personne (et dans certaines circonstances d'un animal) à la clinique, appliquer la réglementation rage et celle relative à l'évaluation comportementale dans le cas d'un chien mordeur de personne, sans oublier les aspects médicaux.

La mise en œuvre pourtant obligatoire de ces deux catégories de mesures se heurte, aux yeux même des praticiens, et plus encore des propriétaires, à la “banalité” des morsures et des griffures lorsqu’elles ne sont pas sévères de façon flagrante, mais reste un rempart nécessaire, respectivement contre la rage (même si des évolutions seraient à envisager sur la base d’une analyse de risque) et contre de nouvelles morsures.


Disciplines : Maladies contagieuses, Réglementation, Santé publique, Comportement

Mots clés : Morsure, Griffure, Zoonoses, Prévention, Rage, Réglementation, Chien, Chat










How to prevent the risk of biting and scratching and manage of a biting or scratching animal ?


Bites and scratches by domestic carnivores are a major public health problem. Even if few are serious a priori, the physical, zoonotic and psychological consequences are important and largely underestimated. In 60% of known dog bites cases, the victim is a family member. It is also the most frequent occupational accident in veterinarians, exposed to the front line.

Both in the family environment and in the veterinary clinic, a preventive orientation is to be favored, even if any bite / scratch is not preventable. The early stages of life are crucial as well as an enriched environment and the recognition by the owner and by professionals of signals emitted by animals, and the implementation of preventive measures by the practitioners.


Vets are also held responsible in the event of bites and scratches in their clinics and must in all cases of bite or scratch of a person (and in some circumstances an animal) at the clinic, apply rabies regulations. In addition to medical aspects, in the case of a dog bite, the regulations relating to behavioral assesslent should be systematically applied.

However, the compulsory implementation of these two categories of measures comes up against, in the eyes of practitioners, and even more so owners, with the "banality" of bites and scratches when they are not flagrantly severe but remain a necessary defense, respectively against rabies (even if changes would have to be considered on the basis of a risk analysis) and against new bites.

Keywords : Bite, Scratch, Zoonoses, Prevention, Regulations, Dog, Cat











Parcours
Nadia Haddad, vétérinaire, PhD en microbiologie, HDR



Fonctions et activités actuelles :
Professeur en maladies réglementées, zoonoses et épidémiologie, département des Productions Animales et de Santé Publique (DPASP), Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort (EnvA)
Activités de recherche : Unité mixte de recherche Biologie moléculaire et immunologie Parasitaires (UMR BIPAR) (EnvA, Anses, INRAe) (direction de l’UMR de 2012 à 2020)
Activités d’expertise : membre du Comité d’experts spécialisés (CES) Santé et bien-être des animaux (SABA) de l’Anses : depuis 2012 (Vice-présidence depuis 2018), membre du groupe de travail du CNR BEA pour l'observatoire des carnivores domestiques

Diplômes principaux :
Doctorat en médecine vétérinaire, CES en bactériologie systématique, virologie systématique, immunologie générale, immunologie microbienne (Institut Pasteur, Paris), agrégation en microbiologie, immunologie et pathologie générale, PhD en microbiologie (Université Claude Bernard-Lyon 2), HDR en microbiologie (Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand)

Cursus antérieur :
- Maître de conférences, puis professeur en microbiologie à l’Ecole nationale de médecine vétérinaire de Sidi-Thabet (Tunisie). Activité de recherche sur la rage canine, avec notamment études sur la vaccination du chien par voie parentérale et par voie orale, consultante puis experte de l’OMS pour la rage canine : jusqu’à 1993
- Chargée de recherches à l’unité INSERM 411 (Physiopathologie moléculaire des infections microbiennes), Faculté de Médecine Necker, Paris, recherche sur les mycobactéries : 1993-1996
- Chargée de recherches à l’AFSSA (actuelle Anses), Unité des zoonoses bactériennes (UZB), laboratoire national de référence sur la tuberculose animale : 1997-2000




Parcours
Caroline Gilbert, vétérinaire, PhD, HDR en éthologie,
Dipl. ECAWBM-AWSEL



Fonctions et activités actuelles :
Activités d’enseignement : Professeur en Ethologie Fondamentale et appliquée, Département des Sciences Biologiques et Pharmaceutiques, Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort (recrutement 2011)
Activités de recherche : Rattachée au laboratoire MECADEV, UMR 7179, CNRS/MNHN ; "Mécanismes adaptatifs : des organismes aux communautés", équipe BioAdapt
Activités d’expertise : Comités d’éthique : Présidente du ComERC (depuis février 2018) ; membre du comité d’éthique Cometh n°16, ENVA/ANSES/UPEC et de la SBEA de l’ENVA (depuis 2012) ; membre du CERVO (comité éthique Oniris, depuis 2015). Expertises à l’ANSES et au CNR BEA.

Cursus antérieur :
2007-2011. Maître de conférences, section 69, Physiologie et Biologie du Comportement, Université de Lorraine, Université Henri Poincaré, Nancy I.

Diplômes principaux :
Doctorat en médecine vétérinaire ; Spécialiste du Collège Européen Bien-être animal et médecine du comportement, sous-spécialité Science du bien-être animal, éthique et règlementation (ECAWBM-AWSEL) ; PhD en "Physiologie, Biologie des Organismes et des Populations". Université de Strasbourg ; HDR, Université Paris Sud 11.



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Comment organiser et équiper

une salle de soins et d’hospitalisation

pour les animaux atteints

d’une maladie infectieuse

transmissible


Marie-France Humblet, Priscilla Burnotte, Claude Saegerman
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Parcours
Marie-France Humblet


Après avoir obtenu le titre de Docteur en Médecine Vétérinaire à l’Université de Liège en 1997, le Dr Marie-France Humblet a suivi un Diplôme d'études spécialisées Interuniversitaire en gestion des ressources animales et végétales en milieux tropicaux puis a ensuite poursuivi une formation doctorale sur les marqueurs de l’inflammation chez les bovins, dans la même Université. Elle a obtenu le titre de Docteur en Sciences Vétérinaires en novembre 2005.

Entre 2007 et 2012
, lors de son assistanat au sein du service d’Epidémiologie et d’Analyse de Risque appliquées aux Sciences Vétérinaires, elle a participé à plusieurs projets de recherche ciblant les maladies zoonotiques, la collecte de données en santé animale et le développement d’un outil générique pour quantifier les pertes économiques dans le cadre des maladies émergentes, tout en encadrant les étudiants lors les activités pratiques d’épidémiologie.

En 2012, elle a intégré le Pôle Biosécurité-Environnement du Service Universitaire de Protection et d’Hygiène du Travail, Université de Liège : elle est depuis lors en charge de la biosécurité en lien avec les activités d’enseignement (cliniques et laboratoires d’enseignement) à la Faculté de Médecine Vétérinaire. Depuis 2016, elle est aussi Maître de Conférences à l’Université de Liège et co-titulaire du cours "Biosécurité – un pilier de la stratégie de prévention des zoonoses dans les pays du sud" dans le cadre du Master de spécialisation en gestion intégrée des risques sanitaires dans les pays du Sud.

Elle est par ailleurs membre de l’Association Belge des Professionnels de la Biosécurité (SBB) et de l’Association Européenne de Biosécurité (EBSA).

Liste des publications : http://orbi.ulg.ac.be/simple-search?query=humblet+marie+france



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Assurer le bien-être des animaux

contagieux hospitalisés


Johanna Salama, Julie Combet-Curt
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L’amélioration du bien-être d’un animal contagieux est directement liée à plusieurs éléments : la prise en compte de ses besoins physiologiques et comportementaux, la gestion du stress, l’hygiène mais aussi le nursing. La connaissance de ces paramètres permet à l’équipe médicale d’identifier les diverses contraintes engendrées par l’hospitalisation et d’être proactive afin d’optimiser le bien être.

Une des notions primordiales lorsqu’un animal est à risque contagieux repose sur le respect des règles d’hygiène et la propreté. Le personnel soignant doit alors veiller à l’hygiène des locaux, la mise en place de mesures de protection adéquates, et surtout le maintien au propre de l’animal.

La notion de gestion du stress est également au cœur du bien-être. L’hospitalisation est souvent synonyme d’anxiété pour les animaux où tous leurs sens sont impactés. Un environnement moins stressant doit alors être créé avec notamment l’utilisation de phéromones apaisantes, la diminution de bruits inhabituels et l’absence de stimuli visuels perturbants (congénères ou lumières vives).


Il est important de savoir identifier les signes d’inconfort ou de douleur et d’y remédier. Toutefois, afin de répondre à tous les critères du bien-être, il ne faut pas négliger le confort et le nursing de l’animal contagieux.

Il faut alors prodiguer des manipulations douces et appropriées, aménager correctement l’espace de vie au sein des cages, et avoir recours à des matelas anti-escarre ou encore à de la physiothérapie pour les animaux les plus critiques.


Disciplines : Hygiène, Maladies contagieuses, médecine interne, comportement

Mots clés : Confort, Bien-être, Hygiène, Douleur, Stress, Nursing, Enrichissement, Phéromones




















Ensuring the well-being of contagious hospitalized animals


The improvement of the well-being of a contagious animal is directly linked to several elements: the consideration of its physiological and behavioral needs, stress management, hygiene but also nursing. The knowledge of these parameters will allow the medical team to identify the various constraints generated by the hospitalization and to be proactive in order to limit them.

One of the most important notions when a patient is at risk of infection, is the respect of hygiene rules and cleanliness. The nursing staff must ensure the hygiene of the premises, the implementation of adequate protective measures, and especially the maintenance of the animal's cleanliness. The notion of stress management is also at the heart of well-being. Hospitalization is often synonymous of anxiety for animals where all their senses will be impacted.


A less stressful environment must be created with the use of soothing pheromones, the reduction of unusual noises and the absence of disturbing visual stimuli such as other animals or bright lights.

It is also important to be able to identify signs of discomfort or pain and to act accordingly.

However, in order to meet all the criteria of well-being, one must not neglect the comfort and nursing of the contagious animal. It is therefore necessary to provide gentle and appropriate manipulations, to properly arrange the living space within the cages, but also to use no scarring mattresses and physiotherapy for the most critically ill patients.


Keywords : Comfort, Patient welfare, Hygiene, Pain, Stress, Nursing, Enrichment, Pheromones











PLAN


ANIMAL WELFARE

Concept of animal welfare

Constraints of hospitalization in the contagious department

IMPROVING THE WELFARE OF A CONTAGIOUS ANIMAL

Maintenance of hygiene in the premises

The comfort of the animals

Cage enrichment

Spatial planning

Easy access to toileting


Stress management

Olfactory stimulation

Visual stimuli

Noise pollution

Pain management

Food intake

Visit of the owners

Animal nursing

Patient handling

Keep the animal clean

The use of physiotherapy

Eye and/or mouth care



Parcours
Johanna Salama


- Licence Professionnelle Technologie Physiologie et Physiopathologie en Santé Animale
- Infirmière en médecine vétérinaire





Parcours
Julie Combet-Curt, Docteur en médecine vétérinaire


- Ancienne interne animaux compagnie VetAgro Sup
- Ancienne chargée consultations Siamu
- Master 2 de recherche en Science
- Résidente ECVECC




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GESTE
résumé de l'article

Comment nettoyer et désinfecter

des locaux ayant accueilli

des animaux contagieux


Alexandra Fougeray, Céline Pouzot-Nevoret
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L’hygiène est capitale en milieu hospitalier vétérinaire afin de limiter le risque de transmission de maladies nosocomiales et de veiller au bien-être des animaux hospitalisés.

Les animaux contagieux ont des spécificités pathologiques qu’il est impératif de connaître et d’appréhender en pratique pour réduire le risque de transmission croisée.

La maîtrise de ce risque passe par le respect de méthodes strictes de nettoyage et de désinfection dans les locaux qui ont accueilli les animaux contagieux.

Au-delà de la notion de propreté, l’hygiène des locaux nécessite rigueur et bon sens. Les produits d’entretien, les détergents et les désinfectants sont choisis en fonction de l’agent pathogène suspecté ou avéré, et utilisés avec précaution en respectant les recommandations d’emploi.


Les critères de choix de ces produits sont essentiels. Ils doivent notamment bénéficier d’une efficacité maximale adaptée aux souillures à éliminer, d’une toxicité minimale pour les utilisateurs ou encore, ne pas être agressifs pour les supports traités.

Le conditionnement et le prix doivent aussi correspondre aux besoins de la clinique.

Le personnel soignant doit être formé et respecter les consignes pour la sécurité sanitaire de tous, employés et animaux.

Pour maximiser la désinfection des locaux ayant accueilli des contagieux, l’idéal est de réaliser un vide sanitaire après chaque fin d’hospitalisation.



Disciplines : Hygiène, Maladies contagieuses

Mots clés : Hygiène, désinfection, maladie contagieuse, eau de Javel













How to clean and disinfect wards after contagious animal hospitalisation?


Hygiene is an element of paramount importance in veterinary hospitals in order to limit the risk of transmission of nosocomial diseases but also to ensure the well-being of patients.

Contagious animals have specific pathological features that must be known and understood in practice to reduce the risk of cross-transmission.
The control of this risk obviously requires respect with strict cleaning and disinfection procedures in the spaces that have received contagious patients.

Beyond the notion of cleanliness, the hygiene requires rigour and common sense. Maintenance products, detergents and disinfectants are chosen according to the suspected or proven pathogen and used with caution, respecting the recommendation for use. Criteria for choosing these products are essential. In particular, they must benefit from maximum efficiency suited to the soiling to be removed, from minimum toxicity for users or even not be aggressive for the treated surface.


The packaging and the price must also correspond to the needs of the facility. The nursing staff must be trained and must respect the instructions for the health safety of all, patients and employees.

Finally, to maximise the disinfection of premises that have received contagious infections, the ideal is to create a crawl space after each end of hospitalisation.


Keywords : Hygiene, disinfection, contagious disease, bleach














Parcours
Alexandra Fougeray

Infirmière vétérinaire au service d'urgences et de soins intensifs (SIAMU) du campus vétérinaire de VetAgro Sup depuis 8 ans.
Responsable de l'équipe d'infirmiers et de la banque de sang du service.

Mon activité de soins est complétée par une activité d'enseignement auprès des étudiants vétérinaires.


2014 : Diplômée de la licence professionnelle Technologies en physiologie et physiopathologie, appliquées à la santé animale.
2021 : Certificat d'infirmier vétérinaire spécialisé en urgences et en soins intensifs, Vets Now.



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GESTE
résumé de l'article

Comment s'équiper en zone sensible


Claire Ravachol, Céline Pouzot-Nevoret
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Chaque zone d’activité possède des consignes d’équipement spécifiques. En effet, les zones sensibles comme le bloc opératoire, la zone réservée aux animaux contagieux ou la salle d’autopsie, par leurs activités particulières ou l’état clinique des animaux pris en charge, requièrent un équipement spécifique adapté.


Cela permet de pouvoir mettre en sécurité le praticien, l’animal ainsi que ses congénères.
Il est important de dissocier chaque zone sensible afin de pouvoir s’équiper correctement et assurer ainsi l’hygiène et la sécurité de tous.















Personal protective equipment is specialized clothing or equipment used to prevent contact with hazardous substances.

They are mandatory to work in any specific medical area, like operating, contagious or autopsy rooms. Indeed, these rooms have very specific activity.


Its use is an integral part of infection control and prevention measures that protect workers from exposure to blood, body fluids, and other potentially infectious materials. They also protect other patients from any contagious disease.

It is very important to know specifics of every sensitive area in order to ensure everyone’s hygien and security.












Parcours
Claire Ravachol

Claire Ravachol est infirmière en médecine vétérinaire
aux urgences et soins intensifs à VetAgro Sup
(SIAMU – école vétérinaire de Lyon).


Depuis 2014 : En activité au sein de cette unité suite à l’obtention de sa licence professionnelle physiologie et physiopathologie option santé animale la même année.
Elle est particulièrement intéressée par les soins en néonatalogie et les transfusions sanguines.


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10
GESTE
résumé de l'article

Enfiler et retirer des gants médicaux


Émeline Maurice
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Parcours
Emeline Maurice est assistante d’enseignement
et de recherche au sein de l’Unité de Chirurgie
des Carnivores Domestiques de l’Ecole Nationale
Vétérinaire d’Alfort (EnvA). Son activité de recherche
s’exerce au laboratoire B3OA (Biologie, Bioingénierie et Bioimagerie Ostéo-Articulaire) avec le Pr Viateau et le Pr Manassero (Thématique : médecine régénérative du ligament croisé antérieur).

2015 : Diplômée de l’EnvA
2016 : Diplômée de l’Internat en clinique des Animaux de Compagnie de l’EnvA
2018 : Diplômée de Master 2 de Recherche en Sciences Chirurgicales
2019-2022 : Travaux de thèse universitaire
2021 : Assistante d’enseignement et de recherche en chirurgie des carnivores domestiques (EnvA)





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OBSERVATION CLINIQUE
résumé de l'article

Hépatite de Rubarth et CIVD

chez un chiot


Claude Pélisse-Jamet
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L’hépatite de Rubarth est une maladie rare. Ce cas clinique illustre parfaitement le déroulement d’une maladie aiguë chez un animal non immunisé.

Après un premier pic d’hyperthermie résolu en 48 h (phase d’invasion), le chiot de 4 mois a présenté une hépatite aiguë compliquée d’une CIVD (phase de localisation), suivie quelques jours plus tard par l’apparition d’une kératite bleue unilatérale.

Les premières cibles du virus sont le foie, les yeux et les reins.

L’évolution de la maladie est intimement liée au statut immunitaire de l’animal et va de la mort subite ou de l’hépatite aiguë lors d’immunité absente, à la maladie bénigne lors d’immunité forte, en passant par le développement d’une maladie chronique par dépôt d’immuns complexes lors d’immunité intermédiaire.




L‘excrétion urinaire chez les animaux atteints peut durer jusqu’à un an et le virus résiste plusieurs mois dans le milieu extérieur.

La vaccination fait appel à un virus vivant atténué CAV 2 différent du virus sauvage CAV1 qui garde un pouvoir pathogène avec un risque de lésions rénales et d’excrétion urinaire du virus.

L’importation de chiot vaccinés très jeunes, alors que leur immunité maternelle est encore importante, pourrait être à l’origine de plusieurs foyers dans divers élevages et refuges.

Ce cas clinique et ces épisodes montrent bien que la vaccination contre la maladie de Rubarth est toujours d’actualité et que cette maladie que l’on croyait disparue, n’a peut-être pas fini de faire parler d’elle.


Disciplines : Médecine interne, prévention

Mot-clés : Hépatite, Rubarth, CIVD, kératite bleue, abdomen aigu, vaccination, chien, chiot








Parcours
Claude Pélisse-Jamet

Claude Pélisse-Jamet est Docteur vétérinaire.


1985 : Diplômée de l’École Nationale Vétérinaire de Lyon
1990 : Installation en clientèle canine à Pélussin 42410
2008 : CEAV de médecine interne



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OBSERVATION CLINIQUE
résumé de l'article

Léiomyosite intestinale

chez un Bouledogue anglais de 4 ans


Thomas Cornet, Nicolas Del Fabbro
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Une femelle Bulldog anglais stérilisée âgée de 4 ans est présentée pour des antécédents de vomissements intermittents, de diarrhée, de perte de poids et de pica évoluant en s’aggravant depuis 2 mois.

La chienne a subi une entérotomie iléale 2 semaines auparavant en raison d'une impaction de sable. L’analyse biochimique sérique et la formule sanguine complète, initialement normales, ont ensuite démontré un panhypoprotéinème sévère, une légère augmentation des paramètres hépatiques, une hyperbilirubinémie associée à une légère anémie discrète.

Des biopsies de pleine épaisseur obtenues 1 mois plus tard à partir de différentes coupes d’estomac et d’intestin grêle ont mis en évidence les caractéristiques histologiques de la léiomyosite intestinale. Une thérapie immunosuppressive est tentée, avec une rechute 1 mois plus tard et finalement la mort du chien.


Disciplines : Médecine interne, Digestif

Mot-clés : Léiomyosite, gastro-entérologie, maladie auto-immune, iléus, Chronic Intestinal Pseudo-obstruction, chien, Bouledogue anglais















Intestinal leiomyositis in a 4 years old Bulldog


This case report describes a case of intestinal leiomyositis, a rare affection corresponding to an immune mediated destruction of intestinal smooth muscle cells. The clinical signs are linked to a digestive pseudo-obstruction syndrome such as vomiting, diarrhea, weight loss and in our case, regurgitations.

Diagnosis is based on full thickness intestinal biopsy.


Our case report shows the difficulty to establish a diagnosis because of clinical and ultrasonographic signs of pseudo-obstruction, lack of evidence of realising intestinal biopsies in this context, and necessity of realising full thickness intestinal biopsies by laparotomy in animal with sometimes hypoalbuminemia. Treatment consists in immunosuppressive therapy, digestive support including prokinetics, and assisted nutrition. Prognosis is poor, our case report confirmed what is described in litterature.

Keywords : intestinal leiomyositis, psudo-obstruction, motilyty disorder, rare, immune mediated destruction, intestinal smooth muscle cells












Parcours
Thomas Cornet

Docteur vétérinaire exerçant en médecine interne au CHV des Cordeliers (Meaux).


2014 : Diplômé de l'ENVL
2014-215 : Internat au CHV St Martin (Saint-Martin Bellevue)
2015-2016 : Assistant au service Urgences-Soins intensifs de l'ENVN (Nantes)
2018-2020 : Chef du service d'urgences-soins intensifs de DFCvet (Rennes)
2019 : CEAV de Médecine interne



Parcours
Del Fabbro
Nicolas Del Fabbro

Nicolas Del Fabbro est docteur vétérinaire,
ancien interne en clinique des animaux de compagnie à VetAgro Sup.

2010-2014 : Technicien Spécialisé en Santé Animale (Chiens - Primates) - Charles River
2013 : Diplômé de l’école vétérinaire de Lyon
2013-2015 : Praticien salarié en clientèle canine
2014 : Diplôme de Docteur vétérinaire. Soutenance de la thèse d’exercice vétérinaire ”B.A. Ba d’endoscopie des voies respiratoires”, sous la direction du Pr Jean-Luc Cadoré, dipl. ECVIM-Ca - Mention très honorable avec les félicitations du jury, proposée pour le prix de thèse
2014-2015 : Internat en clinique des animaux de compagnie à VetAgro Sup
2018-2020 : Président-Directeur Général de DFCvet (Centre de Référé Vétérinaire)
Depuis 2015 : Exercice exclusif en Neurologie Vétérinaire (Luxembourg, France, Angleterre)



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REPRODUCTION
résumé de l'article

Influence du moment de l'insémination

artificielle chez la chienne

sur le taux de gestation, la prolificité

et la durée de gestation


Daniel Tainturier, Marion Planchais, Lamia Briand,
Sandrine Michaud, Emmanuel Topie

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Au moment des chaleurs, le suivi de 117 chiennes est effectué par dosages, tous les 2 jours, de la progestéronémie de façon à déterminer le moment de l'ovulation qui commence à 8 ng/ml pour les inséminer 2 fois à 48 heures d'intervalle. Parfois, cette recherche est commencée trop tardivement et le taux de progestérone peut atteindre des valeurs très élevées ; le problème est alors de savoir s'il est encore temps d’inséminer les chiennes.

Les chiennes de l’étude ont été divisées en trois lots, en fonction de leur taux de progestérone au moment de leur première insémination artificielle intra-vaginale : 8 à 20 ng/ml, 20 à 40ng/ml et > 40 ng/ml.

Dans le lot 1, 70 p. cent des chiennes étaient gestantes contre 73 p. cent dans le lot 2 et 50 p. cent dans le lot 3.

Dans le lot 2, la taille de la portée était plus élevée d'environ deux chiots dans les races autres que Bulldog anglais.

La durée moyenne de la gestation (première insémination-mise bas) a été plus longue dans le lot 1 (63,15 jours) par rapport au lot 2 (61,63 jours) et au lot 3 (60,62 jours).
















Parcours
Daniel Tainturier, Docteur vétérinaire, Docteur de 3è cycle


Professeur honoraire de pathologie de la reproduction

Membre du collège européen de reproduction animale (ECAR) et du comité "d'accréditation"

HDR (habilitation à diriger des recherches)

Chef de centre d'insémination dans les espèces équine et asine

Titulaire des CES de physiologie animale, de bactériologie et de virologie cliniques et systématiques, et d'immunologie générale.



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Sauter N°80, Vol 19, 2021

N°80, Vol 19, 2021

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sommaire




Éditorial - Merci pour votre confiance et votre fidélité
Maryvonne Barbaray


Merci à tous

Actualités thérapeutiques

Éditorial
Céline Pouzot-Nevoret



CANINE - FÉLINE


- Identifier les animaux suspects d’être atteints par une maladie transmissible chez le chien et le chat
Emmanuel Topie

- Conduite à tenir face à un chien ou un chat atteint ou suspect d'être atteint par une maladie transmissible
Emmanuel Topie, Anne Gogny

- Parvovirose : importance de la biosécurité dans la prise en charge d’un cas en clinique vétérinaire
Marie-France Humblet, Priscilla Burnotte, Claude Saegerman

- La teigne chez le chien et le chat : démarche diagnostique et thérapeutique
Jacques Guillot, Nicolas Soetart, Maria Dolores-Sanchez, Emmanuel Bensignor

- Comment prévenir les risques de morsure et de griffure et prendre en charge un animal mordeur ou griffeur
Nadia Haddad, Caroline Gilbert

- Organiser et équiper une salle de soins et d’hospitalisation pour les animaux atteints d’une maladie infectieuse transmissible
Marie-France Humblet, Priscilla Burnotte, Claude Saegerman

- Assurer le bien-être des animaux contagieux hospitalisés
Johanna Salama, Julie Combet-Curt












RUBRIQUES

- Geste - Comment nettoyer et désinfecter des locaux ayant accueilli des animaux contagieux
Alexandra Fougeray, Céline Pouzot-Nevoret

- Geste - Comment s’équiper pour effectuer des soins en zone sensible
Claire Ravachol, Céline Pouzot-Nevoret

- Fiche - Geste - Enfiler et retirer des gants médicaux
Émeline Maurice

- Observation clinique - Hépatite de Rubarth et CIVD chez un chiot
Claude Pélisse-Jamet

- Observation clinique - Léiomyosite intestinale chez un Bouledogue anglais de 4 ans
Thomas Cornet, Nicolas Del Fabbro

- Reproduction - Influence du moment de l'insémination artificielle de 117 chiennes sur le taux de gestation, sur la prolificité et la durée de gestation
Daniel Tainturier, Marion Planchais, Lamia Briand, Sandrine Michaud, Emmanuel Topie