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DOSSIERS :
ANTIBIOTHÉRAPIE ET ANTIBIORÉSISTANCE
EN ÉLEVAGE | |
10 | PORCS - L’antibiorésistance des bactéries isolées chez le porcrésumé et plan de l'article
L’antibiorésistance
des bactéries isolées
chez le porc | |
| Isabelle Kempf, Eric Jouy, Sophie A. Granier, Mireille Bruneau Cet expose les mécanismes de résistance des bactéries isolées du porc vis-à-vis de différentes familles d'antibiotiques, ainsi que leur prévalence en France ou à l'étranger.
La résistance des entérobactéries et de Campylobacter aux quinolones et fluoroquinolones est le plus souvent liée à des mutations des gènes cibles (gyrases ou topo-isomérases).
Les bactéries peuvent résister aux tétracyclines, soit grâce à l'acquisition de gènes permettant de protéger le ribosome (par exemple chez Campylobacter), soit par des mécanismes d'efflux (E. coli).
La résistance aux macrolides est due à des mutations dans les gènes d'ARN23S ou des mutations des protéines ribosomiques (Campylobacter) ou bien à l'acquisition de gènes codant pour des méthylases de l'ARN23S (Streptococcus suis, Enterococcus).
La résistance à la colistine, dont la mise en évidence par les tests de diffusion en gélose est limitée, existe réellement chez E. coli et doit être surveillée attentivement par détermination des concentrations minimales inhibitrices des souches de moindre sensibilité.
Pour résister au triméthoprime-sulfamides, les bactéries peuvent bénéficier de mécanismes d'efflux, de réduction de perméabilité ou de modifications des cibles de ces antibiotiques.
La résistance aux phénicolés est rencontrée chez des bactéries Gram positif ou Gram négatif, et est liée à des acétylfransférases souvent codées par des plasmides.
Les taux de résistance à ces familles d'antibiotiques sont souvent plus élevés sur les souches pathogènes que sur les souches commensales, et diffèrent en fonction des pays.
Disciplines : Thérapeutique, Physio-pathologie, Production porcine Mots-clés : porc- résistance -fluoroquinolones - tétracyclines- macrolides - colistine - triméthoprime-sulfamides - phénicolés LA RÉSISTANCE AUX QUINOLONES ET AUX FLUOROQUINOLONES
Comment sélectionner des populations résistantes de Campylobacter ...
... et de E. coli
La résistance clinique chez Salmonella
Les résistances plasmidiques
> Tableau 1 - Pourcentages de bactéries non sensibles aux quinolones et fluoroquinolones chez les porcs, en France
> Tableau 2 - Pourcentages de résistance de C. coli, E. coli et E. faecium en France, Espagne, Danemark et Pays-Bas en 2009-2010
LA RÉSISTANCE AUX TÉTRACYCLINES
> Tableau 3 - Pourcentages de bactéries non sensibles à la tétracycline chez les porcs, en France
LA RÉSISTANCE AUX MACROLIDES
> Tableau 4 - Pourcentages de bactéries non sensibles aux macrolides et lincosamides chez les porcs, en France
Les streptogramines ou les synergistines, des antibiotiques majeurs en médecine humaine LA RÉSISTANCE À LA COLISTINE
LA RÉSISTANCE AU TRIMÉTHOPRIME OU AUX SULFAMIDES
> Tableau 5 - Pourcentages de bactéries non sensibles aux triméthoprime ou aux sulfamides ou à l’association des deux chez les porcs en France
LA RÉSISTANCE AUX PHÉNICOLÉS
> Tableau 6 - Pourcentages de bactéries non sensibles aux phénicolés chez les porcs en France
DISCUSSION ET CONCLUSION1 photo illustre cet article. Isabelle Kempf (née Marter) est Docteur vétérinaire.
1983 : Diplômée de l’École Nationale Vétérinaire (ENV) de Lyon 1983 : Certificat d’immunologie animale et comparée, ENV Maisons Alfort 1991 : Doctorat d’Université de Rennes I, option biologie et génétique moléculaire 1998 : Certificat de thérapeutique anti-infectieuse, Faculté de Médecine de Rennes 2004 : Habilitation à diriger des thèses, Rennes Depuis 2009 : Chef d’Unité Mycoplasmologie Bactériologie au laboratoire de l’Anses à Ploufragan Sujet de recherches : Antibiorésistance dans les filières avicoles et porcines
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