DOSSIER : 

L'ÉLEVAGE 

ET LA MÉDECINE DE PRÉCISION 

 
1
ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE
résumé et plan de l'article

Vers une identification

de nouveaux virus respiratoires

bovins


Gilles Meyer, Claire Pelletier, Nicolas Herman,
Mariette Ducatez, Hervé Cassard, Elias Salem

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Cet article a pour but de fournir au lecteur des données actualisées sur la prévalence des agents pathogènes respiratoires connus, et de lui présenter les connaissances récentes sur l’identification de nouveaux virus respiratoires bovins, dont le pouvoir pathogène nécessite encore d’être démontré.

La fréquence des affections respiratoires et leur impact économique représentent un obstacle à l’élevage des jeunes bovins et handicapent lourdement leurs filières. Le plus souvent, ces affections sont multifactorielles et font intervenir, d’une part, des agents pathogènes et, d’autre part, des facteurs liés à l’animal, à l’environnement et à la conduite d’élevage. Parmi les agents infectieux, les virus sont souvent isolés, seuls ou en association avec des bactéries. Leur implication repose sur les données des études épidémiologiques et de reproduction expérimentale de la maladie.

Les nouvelles technologies permettent maintenant une recherche exhaustive de l’ensemble des virus et / ou bactéries présents dans un échantillon. Le séquençage à haut-débit a récemment été appliqué à l’identification de nouveaux virus respiratoires bovins, dont le pouvoir pathogène nécessite encore d’être démontré.

Les principaux virus connus sont, avant tout, le virus respiratoire syncytial bovin (VRSB), puis l’Herpèsvirus bovin de type 1 (BoHV-1), le virus Parainfluenza 3 bovin (bPI3) et le virus de la Diarrhée virale bovine (BVD) qui agit en tant que co-facteur.

Cette situation n’est cependant pas figée dans le temps et d’autres virus sont de plus en plus fréquemment cités, tels que le Coronavirus bovin (bCoV) ou l’Adénovirus bovin de type 3 (bAd3). Dans un nombre non négligeable de situations, aucun pathogène n’est détecté, suggérant que d’autres agents encore non identifiés puissent intervenir.

Avec l’avènement de la métagénomique, de nouveaux programmes de recherche ont ainsi été initiés pour mieux caractériser la flore virale et bactérienne de l’appareil respiratoire des veaux sains et / ou atteints de troubles respiratoires.


Disciplines : Respiratoire, Médecine interne, Maladies infectieuses, Virologie, Vaccinologie
Mots clés : Bovin, respiratoire, Pathogène, Séquençage de masse, Prévalence, Nouveaux virus









































PLAN DE L'ARTICLE


LA PRÉVALENCE ACTUELLE DES PATHOGÈNES RESPIRATOIRES CONNUS EN FRANCE

Encadré - La prévalence des virus respiratoires : synthèse de quelques études

Les données disponibles en France

Les nouvelles méthodes analytiques


Les résultats de deux études récentes

Tableau 1 - Fréquence de détection des agents pathogènes respiratoires obtenus par le LDA71 dans le cadre du diagnostic vétérinaire ou par l’INP-ENVT

Figure 1 - Répartition (%) des écouvillons nasaux et lavages broncho-alvéolaires en fonction du nombre de pathogènes détectés lors de l’étude 2

Les limites de ces études

VERS UNE CARACTÉRISATION DE NOUVEAUX VIRUS RESPIRATOIRES BOVINS ?


Figure 2 – Démarche méthodologique de la technique NGS appliquée aux prélèvements respiratoires bovins

Une approche ciblée : l’identification de l’Influenza virus D (IDV)

Aux États-Unis

En France

Tableau 2 – Caractérisation des six prélèvements français positifs pour l’influenza virus D

Dans les autres pays

Une approche exhaustive par NGS (next generation sequencing) : la caractérisation du “virome” respiratoire des bovines


Première étude sur la recherche du virome respiratoire des bovines

La deuxième étude sur des veaux

Figure 3 - Résultat d’un NGS sur un lavage broncho-alvéolaire avec identification de l’ensemble des séquences virales, notamment celles du VRSB, responsable du trouble respiratoire observé

Tableau 3 - Fréquence des agents infectieux détectés par PCR spécifiques chez 50 veaux atteints d’affections respiratoires et 50 veaux sains provenant des mêmes élevages

CONCLUSION

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Parcours
meyer
Gilles Meyer, DVM, PhD, Diplomate de l’European College of Bovine Health and Management (ECBHM) est Professeur en Pathologie des Ruminants à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (INP-ENVT). Ses activités scientifiques portent sur les virus des ruminants au sein de l’Unité mixte de recherche INRA/INP-ENVT, Interactions Hôtes-Agents Pathogènes (IHAP).

1988 : Diplômé de l’Ecole Vétérinaire de Toulouse (ENVT)
1989 : Diplômé de l’Institut Pasteur (Virologie Médicale)
1990 : Certificat de Pathologie Animale Tropicale (CIRAD)
1993 : Doctorat Vétérinaire, Université de Toulouse
1992 : Docteur de l'Institut national polytechnique de Toulouse
1993 : Professeur à l’ENVT
1993-1999 : Assistant de recherche contractuel, Virologie, Faculté de Médecine Vétérinaire de Liège. Doctorat en Sciences Vétérinaires (Université de Liège)
2000-2015 : Enseignant chercheur en Pathologie des Ruminants à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (INP-ENVT). HDR en 2008.
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2
DOSSIER : L'élevage et la médecine de précision
résumé et plan de l'article

Médecine de précision

en élevage bovin :

où en est-on ? Où va t’on ?


François Schelcher, Claire Saby, Enrico Martinelli, Hervé Cassard,
Sylvie Chastant, Fabien Corbière, Gilles Foucras, Renaud Maillard, Gilles Meyer, Didier Raboisson
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Les principes de l’élevage et de la médecine de précision peuvent être déclinés en quatre étapes : collecte de grandeurs physiques ou chimiques à partir des animaux et de l’environnement, traduction et transformation en variables biologiques, intégration éventuelle des données disponibles issues de domaines différents (production, santé, économie, …), envoi d’une alerte pour permettre une prise de décision.

Différents exemples de dispositifs disponibles dans les élevages bovins sont brièvement décrits pour le suivi de la production, de la reproduction, de l’alimentation, de différents domaines de la santé.

Les performances diagnostiques des outils disponibles sont analysées pour les mammites, la détection de la mise bas, de l’œstrus, de l’hyperthermie. Peu de données ont été décrites pour les critères métaboliques.

Différentes perspectives et questions sont abordées en termes d’impact social, économique, et stratégique à l’échelle de l’élevage ou des grandes populations.

Disciplines : Médecine, Économie
Mots-clés : Élevage de précision, médecine de précision, diagnostic, bovins.































PLAN DE L'ARTICLE


LES PRINCIPES DE L’ÉLEVAGE ET DE LA MÉDECINE DE PRÉCISION

Figure 1 – Les capteurs

LES OUTILS DE SUIVI DISPONIBLES

Figure 2 - Élevage de précision : concept général

Les outils disponibles dans le domaine de la reproduction

Tableau 1 – Les système de détection des chaleurs

Figure 3 - Détection de l’hyperthermie par bolus ruminal

Les outils disponibles dans le domaine de la reproduction

Tableau 2 – Surveillance et détection des maladies

Figure 4 - Détection de l’hyperthermie par bolus ruminal

LES PERFORMANCES DES OUTILS DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ

L’interprétation des résultats en fonction des systèmes de production


Figure 5 - Principe de détection des chaleurs par le dosage de la progestérone

La détection des mammites

Quelle méthode de référence ?

La détection des mises bas

La détection des chaleurs

La détection des troubles métaboliques

La détection des boiteries

La détection des hyperthermies

PERSPECTIVES ET QUESTIONS

Quel impact social ?

Quel impact économique ?

Sur la plan stratégique

À l’échelle de l’élevage

À l’échelle collective

CONCLUSION


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3
DOSSIER : L'élevage et la médecine de précision
résumé et plan de l'article

Point de vue - Le rôle

du vétérinaire dans les élevages

de précision


Catherine Journel, Christophe Lebret
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Face à un éleveur qui s’est équipé de capteurs et d’automates, le vétérinaire doit faire évoluer son offre de services.
Avant l’investissement par l’éleveur, le vétérinaire peut l’aider à définir l’outil qui lui sera le plus adapté, en évaluant le coût des affections et en choisissant entre des outils de suivi de troupeau ou de suivi individuel.

Une fois l’équipement acquis, le rôle du vétérinaire n’est pas de vérifier la fiabilité ou la précision de l’équipement, notamment par rapport aux méthodes de référence. Le vétérinaire intervient pour valoriser les données de l’éleveur et définir les paramétrages les mieux adaptés au contexte du troupeau. Il définit également les actions à mettre en œuvre par l’éleveur, à partir des informations transmises par les capteurs.



Les stratégies de prévention des affections sont ainsi valorisées, et plus uniquement les traitements curatifs.

L’élevage de précision modifie le travail du vétérinaire et sa relation avec l’éleveur. Le vétérinaire doit se montrer inventif et enthousiaste pour aider l’éleveur à valoriser les informations issues des capteurs. Le vétérinaire devient alors l’interlocuteur privilégié de l’éleveur pour la gestion de son troupeau.


Disciplines : Médecine
Mots-clés : élevage de précision, capteurs, production laitière, bovins


































PLAN DE L'ARTICLE

LES DOMAINES DANS LESQUELS LE VÉTÉRINAIRE EST EN RETRAIT

Validation de l’automate / évaluation de la fiabilité

LE VÉTÉRINAIRE, CONSEILLER POUR AIDER À DÉFINIR LA NATURE DES OUTILS NÉCESSAIRES

Encadré - Aide à la définition des objectifs de l’éleveur

Figure 1 - Santé de la mamelle, alarmes LDH / mammite

UNE FOIS LE MATÉRIEL ACHETÉ, QU’EST-CE QU’ATTEND L’ÉLEVEUR DE SON VÉTÉRINAIRE ?

De la formation et un apport de connaissances fondamentales en relation avec la thématique de l’outil qu’il vient d’acquérir

De l’aide à la mise en place de l’outil

De l’aide à la valorisation de l’information

Figure 2 - Modification de l’approche du contexte santé par le vétérinaire dans un élevage équipé de capteurs

CONCLUSION

Figure 3 - Intervention possible du vétérinaire dans les élevages équipés d’analyseurs nouvelle génération


3 photos illustrent cet article

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4
DOSSIER : L'élevage et la médecine de précision
résumé et plan de l'article

Nouvelles technologies,

nouvelles méthodes de travail

et nouveaux vétérinaires ?



Catherine Journel, Christophe Lebret
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Avec le développement des robots de traite dans les élevages laitiers, les éleveurs ont de plus en plus recours à des capteurs et à des automates pour la gestion de leur troupeau, ouvrant ainsi l’ère de l’élevage de précision.

Les premiers capteurs utilisés en élevage laitier avaient pour but d’aider l’éleveur pour la surveillance des animaux, principalement pour la détection des chaleurs et des vêlages.
Les nouveaux capteurs s’orientent vers le monitoring de la santé des animaux, tout en étant associé à des biomodèles informatiques qui en font des outils d’aide à la décision pour l’éleveur.

Les motivations d’achat sont par ordre d’importance décroissante : diminuer le volume de travail ou le temps consacré à chaque animal, rechercher plus d’efficacité, standardiser le travail, prendre de l’autonomie et se faire plaisir.

Disciplines : Médecine
Mots-clés : élevage de précision, capteurs, motifs d’achat, production laitière































PLAN DE L'ARTICLE

L’ÉVOLUTION DES AUTOMATES DANS LES ÉLEVAGES

De la détection des chaleurs à la prévalence des affections

Figure 1 – Enregistrement que peut consulter l’éleveur et son vétérinaire sur le comportement d’une vache équipée de capteur de mouvement

Figure 2 – Analyse d’un tableau de surveillance de la vache pour le diagnostic des mammites

Figure 3 – Synthèse graphique des indicateurs utilisables pour diagnostiquer une mammite : production, conductivité par quartier, anomalies de traite, comptages cellulaires

Les capteurs disponibles en production laitière

Tableau 1 – Synthèse des thématiques concernées par l’élevage de précision et par les différents types de capteurs

L’efficacité des capteurs, la fiabilité des données et la pertinence des interpretations

Encadré exemples - Une valeur prédictive positive parfois faible ?

POURQUOI L’ÉLEVEUR ACHÈTE-T-IL UN OUTIL DE MONITORING ?

Les motivations de l’éleveur pour l’acquisition de nouvelles technologies

Diminuer le volume de travail ou le temps passé à l’animal

Rechercher plus d’efficacité

Standardiser le travail

Prendre de l’autonomie

Tableau 2 - Ce qui change dans la relation éleveur vétérinaire ...

Se faire plaisir

Encadré 1 - Ce qu’attendent les éleveurs équipés d’un robot de traite du professionnel vétérinaire

CONCLUSION

3 photos illustrent cet article

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5
DOSSIER : L'élevage et la médecine de précision
résumé et plan de l'article

Nouvelle technique - L’utilisation

des marqueurs métaboliques

dans le cadre de suivis

de reproduction en élevage laitier


Xavier Nouvel, Laura Fernandez, Claire Saby, Mickael Le Diouron,
Mickael Hergesheimer, Nicole Picard-Hagen
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Disciplines :
Mots-clés :










PLAN DE L'ARTICLE

QUELS BIOMARQUEURS MÉTABOLIQUES ÉVALUER ET COMMENT LES MESURER EN PRATIQUE ?

Les notes d’état corporel

Figure – Délai de mise à la reproduction et réussite en 1ère insémination en fonction de la perte d’état corporel entre le vêlage et le pic de lactation


La production laitière et les taux utiles du lait

Le taux butyreux

Le taux protéique

Le béta-hydroxybutyrate (BHB) et les acides gras non estérifiés (AGNE) : des marqueurs du déficit énergétique et de cétose

L’urée du lait

L’examen des bouses

COMMENT INTERPRÉTER LES MARQUEURS MÉTABOLIQUES DANS LE CADRE D’UN SUIVI DE REPRODUCTION ?

Tableau 1 – Grille indicative d’interprétation des biomarqueurs métaboliques pour évaluer les troubles métaboliquesen élevage

Encadré exemples

Tableau 2 - Caractéristiques des vaches en début de lactation (production laitière, notes d’état corporel et concentrations de béta-hydroxybutyrate sanguines) dont les taux protéiques sont inférieurs à 27 g/l au contrôle laitier de mars 2015

Tableau 3 –Analyse des résultats de reproduction des vaches multipares et primipares en fonction de leur balance énergétique (TP >28 g/kg ou ≤ 28 g/kg)

Tableau 4 –Analyse des résultats de reproduction des vaches en fonction du rapport TB/TP ≥ 1,4 (donc potentiellement en subcétose) ou < 1,4

CONCLUSION

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6
Série Gestion du parasitisme
résumé et plan de l'article

La sélection génétique

d’ovins résistants

aux strongles gastro-intestinaux

en France : mythe ou réalité ?



Philippe Jacquiet, Jean-Michel Astruc, Christelle Grisez, Emmanuel Liénard, Françoise Prévot, Dominique François, Francis Fidelle, Luc Rives, Carole Moreno, Guillaume Sallé
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Disciplines : Parasitologie
Mots-clés : sélection génétique, strongles gastro-intestinaux
























PLAN DE L'ARTICLE

LA RÉSISTANCE GÉNÉTIQUE : UNE COMPOSANTE DE LA LUTTE INTÉGRÉE CONTRE LES STRONGLES GASTRO-INTESTINAUX CHEZ LES OVINS

Définitions

Données épidémiologiques

Comment évaluer la résistance d’un individu ?

Proposer aux éleveurs des méthodes alternatives ou complémentaires à l’emploi des anthelminthiques

LA MISE EN ŒUVRE PRATIQUE DE LA SÉLECTION DE LA RÉSISTANCE CHEZ LES OVINS EN FRANCE

Comment établir des phénotypes de résistance et les révéler ?

Des corrélations génétiques entre les résistances à effectuer

Figure 1a - Variabilité individuelle de l’intensité d’excrétion d’œufs suite à une infestation expérimentale de béliers Manech Tête Rousse par Haemonchus contortus : première infestation

Figure 1b - Variabilité individuelle de l’intensité d’excrétion d’œufs suite à une infestation expérimentale de béliers Manech Tête Rousse par Haemonchus contortus : deuxième infestation


Comment vérifier les résultats obtenus ?

Encadré - Les premiers résultats sur 100 agnelles en race Blanc du Massif Central

Comment éviter un protocole lourd à mettre en oeuvre ?

Substituer une mesure de PCR temps réel sur les matières fécales à la coprologie traditionnelle ...

... ou faire reposer la sélection sur une information moléculaire, disponible dès la naissance de l’animal ?

DES QUESTIONS AUTOUR DE LA RÉSISTANCE GÉNÉTIQUE …

Comment faire concrètement pour utiliser la résistance génétique aux strongles gastro-intestinaux (SGI) ?

Peut-on combiner la sélection sur la résistance aux strongles gastro-intestinaux (SGI) et la sélection sur les caractères de production ?

Les moutons résistants aux SGI sont-ils plus sensibles à d’autres agents pathogènes ?

Les parasites vont-ils s’adapter aux hôtes résistants ?

CONCLUSION ET PERSPECTIVES

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Parcours
jacquiet
Philippe Jacquiet, DVM, PhD, Diplomate of the European Veterinary Parasitology College. Philippe Jacquiet est Professeur de Parasitologie et de Maladies Parasitaires à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse. Il est membre de l’Unité Mixte Technologique “Santé des Petits Ruminants”

1986 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Lyon
1988 : Diplômé de l’Institut d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux (Maisons-Alfort) et de la Faculté de médecine de Créteil (Henri Mondor)
1989 : Doctorat Vétérinaire, Université de Lyon
1989 - 1995 : Chef du Service de Parasitologie du Centre national d’élevage et de recherches vétérinaires de Nouakchott (République Islamique de Mauritanie) pour le Ministère Français de la Coopération
1995 : Docteur de l’Université de Montpellier II
1996 : Diplômé de l’Institut Pasteur de Paris (Immunologie Générale)
1997 - 2015 : Enseignant-chercheur à l’école nationale vétérinaire de Toulouse
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7
LAPIN - La maladie hémorragique virale à RHVD2
résumé et plan de l'article

La maladie hémorragique virale

à RHVD2 chez le lapin :

épidémiologie, clinique, lésions

et préventions

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Samuel Boucher
























PLAN DE L'ARTICLE

Encadré 1 – L’histoire de la maladie et du virus

DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES ET CLINIQUES COMPARÉES DES RHDV ET RHDV2

Figure 1 – Répartition des cas de VHD en France métropolitaine sur l’échantillon observé

Tableau 1 - Localisation et nombre de cas positifs en RHVD et/ou RHVD2 sur l’échantillon analysé

DONNÉES ÉTIOLOGIQUES

LES LÉSIONS

DIAGNOSTIC

VACCINATION

Tableau 2 - Noms commerciaux des vaccins contre la maladie hémorragique virale avec autorisation de mise sur le marché en France et souches vaccinales répertoriées

PRÉVENTION


Encadré 2 – Les mesures de protection des élevages indispensables à mettre en oeuvre

LES MESURES DE LUTTE

CONCLUSION

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Parcours
boucher
Samuel BOUCHER, DVM

Samuel Boucher exerce exclusivement en pathologie cunicole et apicole depuis 1992 au sein du Cabinet vétérinaire Labovet Conseil (Réseau Cristal) dont l’activité se tourne vers les productions animales.

Il est vétérinaire référent pour plusieurs groupements de producteurs de lapins de chair ou de lapins à fourrure français et étrangers. Membre du GENAC dont il a longtemps été le secrétaire, il s’intéresse également à la pathologie des lapins de compagnie et dispense des formations régulièrement.
Il est président de l’Association des Vétérinaires cunicoles, président délégué de la Fédération Française de cuniculiculture et membre de la Commission cunicole de la SNGTV.

Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques ou de vulgarisation de d’une dizaine de livres. Impliqué dans de nombreux programmes de recherche, il est le co-découvreur de la mycoplasmose du lapin et du virus RHVD2.



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8
COMPRENDRE ET AGIR - NUTRITION
résumé et plan de l'article
Études de cas en alimentation

des ruminants :

de la graine de soja

pour remplacer

du tourteau de soja ?


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Francis Enjalbert


La graine de soja crue diffère fortement du tourteau de soja.
Ses matières grasses limitent son taux d’incorporation à environ 10 p.cent de ma matière sèche des rations, mais peuvent avoir des effets favorables sur la qualité diététique des produits animaux.
La dégradabilité élevée de ses matières azotées pénalise fortement la valeur protéique, si bien que la graine de soja crue se substitue davantage aux sources d’énergie qu’aux tourteaux dans les rations.
Son utilisation impacte peu les performances des vaches laitières ou taurillons.


Disciplines : Nutrition, Économie
Mots-clé : vaches laitières, taurillons, graine de soja, tourteau de soja, matières grasses, valeur protéique.









LA VALEUR ALIMENTAIRE DE L'HERBE

Tableau 1 – Composition et valeur alimentaire de la graine de soja crue et du tourteau de soja 48

Encadré - La graine de soja extrudée


LES CONSÉQUENCES DE L’APPORT DE GRAINES DE SOJA

L’apport de matières grasses

Tableau 2 - Effet de l’apport de 2,9 kg de graine de soja sur le profil des acides gras du lait de vache (en p. cent des acides gras totaux)

La dégradabilité élevée des matières azotées

EXEMPLES PRATIQUES D’UTILISATION DE GRAINES DE SOJA

Tableau 3 – Exemple de ration pour vache laitière, équilibrée pour 30 kg de lait

Ration à base de foin pour des vaches laitières

Tableau 4 – Exemple de ration pour vache laitière, équilibrée pour 25 kg de lait

Ration à base d’ensilage de maïs pour des taurillons

Tableau 5 - Exemple de ration pour taurillons charolais de 450 kg, avec un objectif de croissance de 1400 g/j

CONCLUSION




Parcours
auteur
Francis Enjalbert est docteur vétérinaire, PhD,
Diplomate de l’European College of Veterinary
and Comparative Nutrition (ECVCN).
Il est professeur de Nutrition et alimentation animales
à l’Institut national polytechnique de Toulouse - École nationale vétérinaire de Toulouse (INPT-ENVT)


1980 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT)
1981 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse
1985 : Agrégé des écoles nationales vétérinaires en Alimentation animale
1994 : Doctorat de l’Institut national polytechnique de Toulouse, spécialité Productions animales et Qualité des denrées.
Depuis 1982 : Maître-assistant, Maître de Conférences, puis Professeur à l’ENVT

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9
COMPRENDRE ET AGIR - ENJEUX ECONOMIQUES
résumé et plan de l'article

Enjeux économiques -

Consommation de protéines

d’origine animale dans le monde :

retour sur 50 ans d’évolution



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Pierre Sans, Pierre Combris



Mots-clés : Protéines animales, viandes, monde, consommation.






UNE CONVERGENCE DES MODÈLES ALIMENTAIRES

MATÉRIEL ET MÉTHODE

RÉSULTATS

Analyse par groupe de niveau de revenus (de 2009 à 2011)

L’évolution de la consommation de protéines entre 1961 et 2011

La place des protéines dans les apports caloriques

Le niveau d’apport de protéines

Figure 1 – Évolution des apports de protéines totales selon le PIB/habitant/an

L’évolution de la consommation de protéines issues de viande (POV) et leur place dans les apports de protéines

Figure 2 – Évolution des apports de protéines issues des viandes selon le PIB/habitant/an

Tableau 1 – Niveaux d’apports caloriques et en protéines selon les niveaux de revenu

Tableau 2 - Évolution de la consommation des protéines d’origine animale (dont la viande) et variation du revenu par habitant dans six pays.


DISCUSSION

CONCLUSION

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Parcours
sans
Pierre Sans est docteur vétérinaire, docteur en Sciences économiques et titulaire d’une Habilitation à Diriger
les Recherches en Sciences économiques.
Il est actuellement Professeur à l’INP-ENV de Toulouse.

1986-1990 : Études vétérinaires à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse
1992- : Enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse.

Depuis la création de du NOUVEAU PRATICIEN vétérinaire élevages et santé en 2006, il est membre du comité de rédaction et responsable de rubrique "Enjeux économiques".
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10
Série Gestion du parasitisme
résumé et plan de l'article

Gestion du parasitisme

gastro-intestinal : l'exemple

de la Guadeloupe



Maurice Mahieu
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Le parasitisme gastro-intestinal (principalement à Hæmonchus contortus et Trichostrongylus colubriformis) est une des causes majeures de perte de production pour l'élevage de petits ruminants en Guadeloupe comme dans toute la zone tropicale humide. L'utilisation systématique des anthelminthiques depuis les années 1970 a abouti à un développement très préoccupant des résistances à ces médicaments dans tous les élevages étudiés. Certains élevages sont déjà confrontés à des populations parasitaires résistant à tous les anthelminthiques disponibles localement.

L'adoption des traitements ciblés tels que FAMACHA©, combinés à une gestion globale de la population parasitaire, vise à préserver l'efficacité résiduelle des médicaments en constituant un refuge efficace pour les parasites sensible aux anthelminthiques.


L'utilisation des connaissances en génétique, physiologie, immunologie, écologie des parasites, etc. permet de concevoir des outils pour renforcer les défenses immunitaires des hôtes et diminuer la probabilité de rencontre hôte – parasites. L'ensemble de ces mesures, qui doivent être adaptées à chaque situation d'élevage, constitue un système intégré de gestion du parasitisme, composante du système d'élevage des petits ruminants au pâturage.


Disciplines : Parasitologie, Zootechnie, économie
Mots-clés : Résistance aux anthelminthiques, Nématodes gastro-intestinaux, Contrôle intégré, raitements ciblés sélectifs, Petits ruminants, ovins, caprins.




































PLAN DE L'ARTICLE

Encadré - L'élevage des petits ruminants, milieux et contraintes

Figure 1 - Carte de la Guadeloupe, pluviométrie moyenne et vent dominant

Figure 2 - Répartition des élevages de petits ruminants en Guadeloupe

Figure 3 - Évolution du nombre de larves infestantes retrouvées dans la strate herbacée après un dépôt quotidien de fèces pendant 7 j, pour trois espèces de nématodes gastro-intestinaux

VERS LA CONCEPTION DE SYSTÈMES D'ÉLEVAGE INTÉGRANT LA GESTION DU PARASITISME

Apprécier le risque d'infestation et ses déterminants, et adapter les techniques d'élevage

Figure 4 - Distribution des parasites chez leurs hôtes, approchée par le nombre d'œufs par g de fèces

Le pâturage tournant

Le pâturage mixte

Les outils de la génétique

L'alimentation

Autres outils possibles ?

L'utilisation des médicaments en dernier recours, au cas par cas


CONCLUSION

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Parcours
mmahieu
Maurice Mahieu est ingénieur à l'Unité de Recherches Zootechniques (UR143, Centre INRA Antilles-Guyane), depuis 2000.

1978 : Thèse de doctorat en Sciences Agronomiques, Université de Lorraine
Small ruminant farming in the humid tropics: managing the gastro-intestinal parasitism in the grazing systems – an example from the Guadeloupe (F.W.I.)
1996 : Diplôme d'Ingénieur DPE en Agriculture, INP-ENSAT, Toulouse
1978 - 2000 : Responsable de l'élevage expérimental ovin et bovin de la Station d'Essais en Cultures Irriguées, Département de la Martinique
1978 Maitrise ès Sciences et Techniques en Productions Animales, Université de Tours.
2000 - 2015 : Suivi et gestion du parasitisme gastro-intestinal des troupeaux de petits ruminants au pâturage
2014 : Diplômunologie Générale)
2011-2015 : En charge des études sur le transfert de la chlordécone (polluant organique persistant) des sols antillais vers les animaux d'élevage, et des possibilités de remédiation (en collaboration avec l'UR AFPA, Université de Lorraine)
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Sauter N°31, volume 8, 2015

N°31, volume 8, 2015





Test clinique - Une cause de diarrhée aiguë des bovins adultes
Gérard Argenté, Hervé Morvan, Gilles Thomas
Éditorial - François Schelcher



ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE

- Chronique - Les prions sont éternels
Zénon
- Vers une identification de nouveaux virus respiratoires bovins
Gilles Meyer, Claire Pelletier, Nicolas Herman, Mariette Ducatez, Hervé Cassard, Elias Salem


RUMINANTS

Dossier : L'élevage et la médecine de précision

- Médecine de précision en élevage bovin : où en est-on ? Où va t-on ?
François Schelcher, Claire Saby, Enrico Martinelli, Hervé Cassard,
Sylvie Chastant, Fabien Corbière, Gilles Foucras, Renaud Maillard, Gilles Meyer, Didier Raboisson

- Nouvelles technologies, nouvelles méthodes de travail et nouveaux vétérinaires ?
Christine Journel, Christophe Lebret
- Point de vue - Le rôle du vétérinaire dans les élevages de précision
Christine Journel, Christophe Lebret
- L'utilisation des marqueurs métaboliques dans le cadre de suivis de reproduction en élevage laitier
Xavier Nouvel, Laura Fernandez, Claire Saby, Mickael Le Diouron, Mickael Hergesheimer, Nicole Picard-Hagen

Série Gestion du parasitisme

- La sélection génétique d'ovins résistants aux strongles gastro-intestinaux en France : mythe ou réalité ?
Philippe Jacquiet, Jean-Michel Astruc, Christelle Grisez, Emmanuel Liénard, Françoise Prévot, Dominique François, Francis Fidelle, Luc Rives, Carole Moreno, Guillaume Sallé
- Gestion du parasitisme gastro-intestinal : l'exemple de la Guadeloupe
Maurice Mahieu





LAPINS
- La maladie hémorragique virale à RHDV2 chez le lapin : épidémiologie, clinique, lésions et prévention
Samuel Boucher




COMPRENDRE ET AGIR

- Cas pratiques de nutrition - De la graine de soja pour remplacer du tourteau de soja ?
Francis Enjalbert
- Enjeux économiques - Consommation de protéines d’origine animale dans le monde : retour sur 50 ans d’évolution
Pierre Sans, Pierre Combris




FMC Vét - formation médicale continue vétérinaire

- Revue de presse internationale - Sébastien Assié, Nicole Hagen
- Génétique - La dysplasie spino-vertébrale : une nouvelle affection héréditaire congénitale à transmission dominante chez les vaches de race Prim’Holstein
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