| DOSSIER :
LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES
CHEZ LES ÉQUIDÉS | |
3 | DOSSIER : LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES chez les équidés
résumé et plan de l'article
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État des lieux de la résistance
aux anthelminthiques
chez les nematodes des équidés :
molécules et espèces concernées,
répartition géographique
Claire Laugier
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Trois familles d’anthelminthiques, les benzimidazoles, les tétrahydropyrimidines représentées uniquement par le pyrantel et les lactones macrocycliques, sont disponibles pour le traitement et le contrôle des infestations par des nématodes chez les équidés. Des résistances à ces familles de molécules sont maintenant décrites chez les principaux parasites digestifs des équidés, les cyathostomes et Parascaris equorum. La résistance des cyathostomes aux benzimidazoles connaît à présent une répartition mondiale : elle a été décrite dans 21 pays, dont 12 pays européens et la fréquence des élevages atteints est souvent très élevée (70 à 100 p. cent). La résistance des cyathostomes au pyrantel est moins répandue. Elle a été cependant rapportée dans 12 pays dont huit pays européens avec une proportion d’élevages hébergeant des populations résistantes variant de 16,7 p. cent à 80 p. cent.
Bien que les lactones macrocycliques montrent encore des niveaux d’efficacité élevés dans presque tous les élevages testés, des preuves d’une réduction d’efficacité, en particulier de l’ivermectine, semblent émerger dans plusieurs pays, (Brésil, Finlande, Italie, Royaume-Uni et Etats-Unis), principalement sous la forme d’un raccourcissement du délai de réapparition des œufs après traitement.
Par ailleurs, depuis la première description en 2002 aux Pays-Bas, la résistance de P. equorum aux lactones macrocyliques et notamment à l’ivermectine, s’est étendue à de nombreux pays industrialisés. Cette résistance a été mise en évidence, le plus souvent, sur la base des résultats de tests de réduction du nombre d’œufs mais a été également démontrée à l’aide de tests d’efficacité contrôlés.
Disciplines : Parasitologie, thérapeutique, médecine interne
Mots clés : Nématodes parasites des équidés, Résistance aux anthelminthiques, Répartition géographique
LES ANTHELMINTIQUES DISPONIBLES POUR LES ÉQUIDÉS
LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES CHEZ LES CYATHOSTOMES
La résistance aux benzimidazoles
Tableau 1 : Répartition géographique de la résistance aux anthelminthiques chez les cyathostomes et Parascaris equorum
Tableau 2 : Bilan de la résistance aux anthelminthiques chez les cyathostomes et Parascaris equorum en France
Encadré 1 : Résistance des cyathostomes à la moxidectine (MOX) chez les ânes du Donkey Sanctuary (Dorset, Angleterre)
La résistance au pyrantel
Figure 1 : Répartition géographique de la résistance des cyathostomes aux benzimidazoles
Figure 2 : Répartition géographique de la résistance des cyathostomes au pyrantel
La résistance aux lactones macrocycliques
Figure 3 - Répartition géographique de la résistance des cyathostomes aux lactones macrocycliques
La résistance à la pipérazine
La résistance multiple (résistance dirigée contre plus d’une famille d’anthelminthiques)
LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES CHEZ PARASCARIS EQUORUM
La résistance aux lactones macrocycliques
Figure 4 - Répartition géographique de la résistance de Parascaris equorum aux lactones macrocycliques
La résistance au pyrantel (PYR)
LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES CHEZ LES AUTRES NÉMATODES PARASITES DU TRACTUS DIGESTIF DES ÉQUIDÉS
Les grands strongles
Oxyuris equi
CONCLUSION
Encadré 2 : Les tests critiques ou “critical tests” : définition, avantages et inconvénients
Claire Laugier
Claire Laugier est Docteur Vétérinaire, diplômée de l’European Veterinary Parasitology College, titulaire d’une HDR et dirige le laboratoire de pathologie équine de l’Anses.
1983 : Diplômée de l’Ecole vétérinaire de Toulouse, major en 2ème, 3ème et 4ème année
1984 : Thèse de doctorat en médecine vétérinaire – prix de thèse médaille d’argent
1986 : Directrice de l’Institut de Pathologie du Cheval, actuellement laboratoire de pathologie équine de l’Anses
1989 : Certificat d’études supérieures en histologie, hématologie et histopathologie des animaux de laboratoire – École vétérinaire de Toulouse
2002 : Doctorat de l’Université Montpellier II Sciences et Techniques du Languedoc, École doctorale Biologie intégrative 2004 : Diplôme de facto de l’European Veterinary Parasitology College 2007 : Diplôme d’Habilitation à Diriger des Recherches – Université de Caen Basse-Normandie, UFR de médicine |
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