| DOSSIER :
LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES
CHEZ LES ÉQUIDÉS | |
5 | DOSSIER : LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES chez les équidés
résumé et plan de l'article
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La détection de la résistance
aux anthelminthiques
chez les nématodes
parasites des équidés
Guillaume Sallé
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L’incidence et la prévalence élevées des populations de nématodes parasites d’équidés résistants aux anthelminthiques, notamment les cyathostomes et P. equorum, requièrent un suivi régulier de l’efficacité des anthelminthiques disponibles. Ce contrôle permet de s’assurer de l’efficacité du traitement proposé, donc de la qualité du service offert, mais mais aussi de surveiller l’évolution des populations de parasites. À ce jour, les seuls tests in vitro validés sont dédiés à la détection de la résistance aux benzimidazoles, qui est soit quasi-généralisée (cyathostomes) ou absente (P. equorum), rendant l’intérêt de ces tests limités. De nouveaux tests in vitro, pour détecter la résistance à d’autres composés font l’objet de développement.
Le FECRT reste donc le test de référence pour détecter la résistance chez les principaux nématodes d’équidés (Strongylus sp., cyathostomes, P. equorum). Ce test présente des inconvénients majeurs, tels que la complexité logistique ou le manque de sensibilité. Il reste toutefois relativement simple à réaliser et peu onéreux, en dehors du temps de travail associé. En mettant ce test en œuvre sur une base annuelle ou bisannuelle, les praticiens peuvent se réapproprier un champ d’activité démédicalisé ces dernières décennies.
Disciplines : Parasitologie, Biologie
Mots clés : nématodes, parasites, anthelminthiques, cyathostomes, P. equorum, incidence, prévalence, efficacité, test, population, FECRT, cheval
LE TEST DE RÉDUCTION D’EXCRÉTION FÉCALE DES ŒUFS (FECRT) : LA MÉTHODE DE RÉFÉRENCE
Encadré - Le test de réduction d’excrétion fécale des œufs (FECRT)
Tableau 1 : Propositions de seuils par l’AAEP pour l’interprétation du FECRT vis-à-vis des strongles d’équidés
LA MESURE DE LA DURÉE DE RÉ-APPARITION DES ŒUFS DANS LES MATIÈRES FÉCALES
Tableau 2 : Période de réapparition des œufs de cyathostomes dans les matières fécales après vermifugation
LE CAS PARTICULIER D’OXYURIS EQUI
LA MÉTHODE DE DÉTECTION IN VITRO
I2. Les tests de détection de la résistance aux benzimidazoles : un intérêt limité ?
Le test d’éclosion des œufs
Les mutations causales
Le test d’inhibition du développement larvaire
Le test d’inhibition de la mobilité larvaire
PgP-11 comme marqueur de la résistance à l’ivermectine chez Parascaris equorum ?
Figure : Mise en place d’un protocole de mesure de l’efficacité des anthelminthiques
CONCLUSION
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