| DOSSIER :
ESB ET ENCÉPHALOPATHIES :
les nouvelles problématiques | |
4 | DOSSIER : ESB ET ENCÉPHALOPATHIES : les nouvelles problématiques
résumé et plan de l'article | | Un cas d’ESB classique
en France
chez un bovin né en 2011
Thierry Baron, Anne-Gaëlle Biacabe, Didier Calavas | | Un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine classique (ESB-C) a été détecté en France en 2016 chez un bovin né en 2011, c'est-à-dire dix ans après les dernières mesures de sécurisation de l’alimentation animale. Plusieurs hypothèses peuvent être formulées quant à l’origine de ce cas : la persistance d’une source de contamination alimentaire, une forme d’ESB existant "naturellement" dans l’espèce bovine, sans étiologie identifiée, mais de phénotype moléculaire similaire à celui de l’ESB-C, ou encore une forme génétique d’ESB.
À ce stade, ces trois hypothèses restent ouvertes.
Disciplines : épidémiologie, affections neurologiques, affections génétiques
Mots-clés : encéphalopathie spongiforme bovine, France, contamination, étiologie, phénotype, forme génétique bovins, ruminants
PLAN DE L'ARTICLE
UN CAS D’ESB CLASSIQUE IMMÉDIATEMENT CONFIRMÉ
Les informations de laboratoire
Anamnèse et commémoratifs, signes cliniques
DISCUSSION
1ère hypothèse : la transmission verticale
La 2è hypothèse : la persistance d’une source de contamination alimentaire résiduelle dans l’alimentation des bovins
La 3è hypothèse : l’existence d’une forme d’ESB, à ce jour jamais identifiée, de nature “sporadique”
La 4è hypothèse : l’existence d’une maladie à prion d’origine génétique
Tableau - Caractéristiques des cas d’ESB-C hyper NAIF en Europe au 1er avril 2016
Encadré - Les cas irlandais et gallois de 2015 ont fait l’objet d’investigations approfondies
CONCLUSION : LE 2È CAS FRANÇAIS HYPER NAÏF NE POURRA ÊTRE COMPRIS QU’À L’ISSUE D’UN EFFORT DE RECHERCHE STRUCTURÉE
Thierry Baron, DVM, PhD.
Thierry Baron est Chef de l’unité "Maladies neuro-dégénératives" de l’Anses au laboratoire de Lyon et est responsable du Laboratoire National de Référence sur les encéphalopathies spongiformes transmissibles.
1984 : Diplômé de l’École Nationale vétérinaire de Lyon (ENVL) 1984 - 1987 : Assistant d’enseignement à l’École Nationale Vétérinaire de Lyon 1986 : Doctorat vétérinaire, Université Lyon 1 1987 - 1991 : Doctorant à l’INSERM U218 - Centre Léon Bérard, Lyon 1992 : Doctorat d’Université - Université Lyon 1 1992 : Diplômé de Virologie Médicale de l’Institut Pasteur de Paris 1999 : Habilitation à Diriger des Recherches - Université Lyon 1
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