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DOSSIER : CANCÉROLOGIE chez le chien et le chat - Nouveautés diagnostiques et thérapeutiques
résumé

L’examen histopathologique

en oncologie vétérinaire :

actualités et perspectives

chez le chien et le chat



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Jérôme Abadie


L’histopathologie est un examen incontournable à visée diagnostique et pronostique en oncologie vétérinaire.

Cet article fait le point sur les apports de l’examen histopathologique et présente l’apport des nouvelles techniques de diagnostic déjà disponibles, ou qui le seront dans un proche avenir.

L’examen histopathologique conventionnel comprend une description détaillée de l’aspect microscopique du prélèvement et un diagnostic, c’est à dire le nom de la tumeur selon la nomenclature classiquement utilisée en oncologie. Il donne également le grading histologique qui reste un outil déterminant pour le pronostic. Les techniques immunohistochimiques s’imposent désormais comme des outils informatifs et accessibles pour typer ou sous-typer une tumeur et déterminer son index de prolifération. Dans l’avenir, des techniques de biologie moléculaire permettront de définir des catégories redevables de thérapies spécifiques et ciblées.
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Le bilan d’extension en cancérologie

chez le chien et le chat

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Colette Arpaillange


En cancérologie, le bilan d’extension est une nécessité, car il conditionne le pronostic et oriente les choix thérapeutiques.

Son objectif est de déterminer le stade du cancer afin d’avoir un pronostic. Il consiste à rechercher des métastases locales ou à distance et donc d’évaluer le degré d’extension du processus tumoral dans l’organisme.

Pour établir ce bilan, le clinicien doit connaître le mode de dissémination du cancer dans l’organisme. La recherche de métastases pulmonaires, ganglionnaires et hépatiques fait partie du bilan d’extension de la plupart des cancers. L’ordre dans lequel sont engagées les investigations dépend toutefois du type tumoral et de sa localisation.

Cet article précise à l’aide de tableaux les modalités du bilan d’extension des principales tumeurs ainsi que la classification TNM (T pour Tumeur N pour Nœud Lymphatique et M pour métastase à distance). Des exemples de corrélation entre classification TNM et stades cliniques sont présentés.



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Comment traiter un mastocytome

chez le chien

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Jérôme Abadie, Catherine Ibisch


Les proliférations tumorales à mastocytes constituent une dominante en cancérologie du chien. Leur expression clinique classique correspond à des tumeurs solides uniques, ou multiples, de localisation cutanée ou sous-cutanée.

Le succès de leur prise en charge, initialement chirurgicale, est souvent lié à la mise en place d’une chimiothérapie et/ou d’une radiothérapie complémentaires.

Cet article précise dans quelle situation ces traitements adjuvants doivent être proposés.

La chirurgie reste la pierre angulaire du traitement du mastocytome quelle que soit sa forme. Elle doit viser d’emblée l’exérèse large. Le mastocytome est une tumeur très radiosensible. La radiothérapie est très intéressante pour le traitement des tumeurs difficiles d’accès ou pour la prévention des récidives lors d’exérèse incomplète. Classiquement, la chimiothérapie repose sur l’association vinblastine-corticoïdes.

Très récemment, une molécule ciblant le récepteur c-kit muté a obtenu une AMM pour le traitement du mastocytome. Cette molécule, le mastinib (MASIVET ND) provoque l’arrêt de la progression tumorale (effet cytostatique) en inhibant le signal de prolifération autonome des cellules porteuses de la mutation.

L’avantage des thérapies ciblées est leur caractère relativement sélectif avec peu d’effets délétères sur les cellules non tumorales contrairement à la chimiothérapie conventionnelle. Elles doivent être prescrites à bon escient après recherche de la mutation c-kit.


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Comment traiter les différentes formes

de lymphome chez le chien

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Marie-Pierre Poudrai


Les lymphomes sont une des tumeurs les plus sensibles à la chimiothérapie, avec toutefois des différences selon le type de lymphome.

Ce traitement, relativement facile à mettre en œuvre, a pour but chez le chien d’induire une rémission durable dans les meilleures conditions de vie possibles, et de pouvoir induire à nouveau cette rémission lors des rechutes, sans pour autant espérer de guérison définitive.

Cet article explique comment employer à bon escient les différents traitements disponibles et comment en maîtriser leur toxicité.

Les protocoles reposent sur une association de molécules anticancéreuses utilisées selon des rythmes précis. Les plus utilisés sont le protocole COPLA (Cyclophosphamide-Oncovin-Prednisolone-L-asparaginase, Adriamycine) et le Madison-Wisconsin. La toxicité inhérente aux différents agents qu’elle soit spécifique ou non spécifique doit être parfaitement connue, ainsi que les moyens de prévention et de surveillance.


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Comment traiter les ostéosarcomes

chez le chien et le chat

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Gert W. Niebauer


L’ostéosarcome appendiculaire compte parmi les tumeurs les plus malignes connues. Le diagnostic précoce est difficile à effectuer car les premiers signes passent souvent inaperçus et dans la plupart des cas, la dissémination hématogène est déjà présente.

L’évolution de la maladie avec ou sans traitement est assez prévisible. La douleur locale osseuse très prononcée accompagne la lyse osseuse qui peut conduire dans de brefs délais à des fractures spontanées. Le temps médian de survie sans aucun traitement est autour de 120 jours.

Différents traitements sont disponibles : amputation, chimiothérapie, conservation du membre (limb sparing) et radiothérapie. Tous permettent de prolonger la survie sauf l’amputation seule qui n’a pour intérêt que d’éliminer la douleur locale. Aucune technique ne donne une survie significativement supérieure au plan statistique. Elle s’établit aux environs de 300 jours. L’espérance de vie est de moins d’un an pour la moitié des animaux.
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Conduite thérapeutique

devant des tumeurs mammaires

chez le chien et le chat

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Anne Gogny, Marc Gogny


Les tumeurs mammaires représentent 50 % des tumeurs de la chienne et 17 % de la chatte. Ces tumeurs sont dans leur large majorité malignes chez la chatte alors que chez le chien la moitié est bénigne.

L’exérèse chirurgicale d’une tumeur doit être aussi précoce que possible. L’exérèse large et complète respectant les règles de la chirurgie oncologique est recommandée dans la majorité des situations. Les traitements adjuvants (chimiothérapie, radiothérapie) peuvent être envisagés dans l’objectif de limiter les récidives et l’extension métastatique lors de tumeurs malignes.

Cet article, après avoir précisé les modalités de mise en œuvre du traitement chirurgical, ainsi que les critères de décision d’opérer ou non, décrit la technique chirurgicale, les complications post-opératoires, et les moyens de prévention. Il passe en revue les différents traitements adjuvants actuellement préconisés ainsi que les perspectives thérapeutiques futures encore en cours d’évaluation.


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FÉLINE - dossier cancérologie chez le chien et le chat - Nouveautés diagnostiques et thérapeutiques
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Comment évaluer et traiter

un fibrosarcome félin

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Dominique Tierny


Les sarcomes à cellules fusiformes de localisation cutanée ou sous cutanée représentent actuellement les tumeurs solides les plus fréquentes du chat.

L’augmentation de la prévalence du fibrosarcome félin depuis 1991 a été mise en relation avec la vaccination. Une hypothèse iatrogène, associée à une sensibilité d’espèce et individuelle, est fort probablement en cause.

Ces sarcomes se caractérisent par une forte agressivité locale et un risque métastatique modéré. Bien que la présentation clinique soit très caractéristique, l’évaluation préalable par biopsie, radiographies thoracique et idéalement par examen tomodensitométrique ou IRM est souhaitable.

L’association chirurgie-radiothérapie constitue la stratégie thérapeutique de choix. La chimiothérapie représente un intérêt uniquement palliatif ou préventif face au risque de métastase à distance.

Les vétérinaires praticiens ont un rôle à jouer dans la prévention en observant des règles d’injection vaccinale, ou thérapeutique, et en informant les propriétaires, en particulier sur la surveillance des sites d’injection.


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FÉLINE - dossier cancérologie chez le chien et le chat - Nouveautés diagnostiques et thérapeutiques
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Reconnaître et traiter

les différentes formes cliniques

de lymphomes chez le chat
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Pauline De Fornel-Thibaud


Le lymphome est chez le chat le type tumoral le plus fréquent. Cependant, depuis une dizaine d’années, l’épidémiologie a changé, probablement en relation avec la diminution de l’incidence du FeLV.

Actuellement, 15 à 25 % seulement des lymphomes sont testés FeLV positifs et les formes digestives ou considérées comme atypiques augmentent ainsi que l’âge moyen des chats malades.

La présentation clinique diffère de la classique forme multicentrique observée chez le chien. Les chats sont généralement présentés pour des symptômes non spécifiques ou correspondant à des localisations particulières. Aucune anomalie biologique ou hématologique à l’exception de la forme leucémique n’est spécifiquement associée au lymphome.

Les examens d’imagerie médicale contribuent à localiser l’affection recherchée. Le diagnostic de confirmation passe par un examen cytologique ou histologique. Le lymphome étant plurisystémique, la chimiothérapie est le traitement de choix, sauf cas particuliers. La réponse au traitement est en général moins satisfaisante que chez le chien.



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ACTUALITÉS DIAGNOSTIQUES
résumé




Les mycoplasmoses de carnivores
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Béatrice Arnaud


Les mycoplasmes sont présents chez le carnivores à l’état commensal, ou pathogène, au niveau de la flore des appareils respiratoire et urogénital. Leur culture et leur isolement nécessitent des milieux de cultures complexes et complets différents de ceux utilisés en bactériologie classique.

Actuellement, le diagnostic repose sur l’isolement suivi d'une identification par une technique immuno-enzymatique.

Cet article présente une nouvelle méthode de diagnostic avec des outils de biologie moléculaire des mycoplasmes des carnivores, plus rapide que l’isolement, et disponible en routine.

Elle repose sur une PCR indiquant ou non la présence de mycoplasmes. Rapide, sensible et spécifique, elle permet de s’affranchir des problèmes liés à la culture. Elle constitue un outil au service du diagnostic et représente une avancée importante pour la réalisation de futures enquêtes épidémiologiques.



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résumé


Observation clinique -

une tumeur ovarienne

traitée par chimiothérapie

chez un Yorkshire

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Anne Gogny, Florence Mellet, Francis Fiéni


COMMÉMORATIFS ET ANAMNÈSE

EXAMEN CLINIQUE

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

HYPOTHÈSES DIAGNOSTIQUES

DIAGNOSTIC ET EXAMENS COMPLÉMENTAIRES PRÉALABLES AUX TRAITEMENTS

TRAITEMENT

Traitement chirurgical

Traitement médical

ÉVOLUTION

Suivi post-chirurgical

Suivi du traitement médical

Tableau 1 - Évolution de quelques paramètres sanguins de la chienne au cours des séances de chimiothérapie

Surveillance des récidives

DISCUSSION

Données épidémiologiques

Tableau 2 - Nature et évolution des tumeurs ovariennes du chien selon leur type histologique

Des signes cliniques non spécifiques

Tableau 3 - Nature et évolution des tumeurs ovariennes du chat selon leur type histologique

Les examens complémentaires à privilégier

Les traitements : chirurgie et chimiothérapie

Encadré - Gestion de cas

CONCLUSION


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résumé
Actualité -

(r)évolution dans l'approche

diagnostique et pathologique

de la péritonite infectieuse féline


article en lecture libre





Christophe Hugnet
Clinique vétérinaire des Lavandes
Quartier Boulagne
BP 54
26160 La Bégude de Mazenc
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UNE NOUVELLE HYPOTHÈSE

Figure 1 - Arbre phylogénétique selon l’hypothèse de Pedersen : mutation in vivo d’un coronavirus entéropathogène
Figure 2 - Arbre phylogénétique des coronavirus félins selon l’hypothèse de S.J. O’Brien de la co-existence de deux souches virales circulantes

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DOSSIER : CANCÉROLOGIE chez le chien et le chat - Nouveautés diagnostiques et thérapeutiques
résumé
Réglementation - bonnes pratiques

pour l'approvisionnement

en anticancéreux vétérinaires
article en lecture libre (pdf)





Christophe Hugnet
Clinique vétérinaire des Lavandes
Quartier Boulagne
BP 54
26160 La Bégude de Mazenc
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Sauter N°42, volume 8, 2009

N°42, volume 8, 2009

Sauter sommaire

sommaire


Éditorial par Frédérique Ponce
Test clinique - Dysurie et strangurie chez une chienne de 7 ans Aurélie Laborde
Actualité - (r)évolution dans l’approche diagnostique et pathologique de la péritonite infectieuse féline Christophe Hugnet
Questions-Réponses - Surface corporelle ou poids, comment choisir la posologie d’un anticancéreux ? Christophe Hugnet
Réglementation - Bonnes pratiques pour l’approvisionnement en anticancéreux vétérinaires Christophe Hugnet

CANINE - FÉLINE
- L’examen histopathologique en oncologie vétérinaire : actualités et perspectives chez le chien et le chat Jérome Abadie
- Le bilan d’extension en cancérologie chez le chien et le chat Colette Arpaillange
- Conduites thérapeutiques - Comment traiter un mastocytome chez le chien Jérome Abadie, Catherine Ibisch
- Comment traiter les différentes formes de lymphome chez le chien Marie-Pierre Poudrai
- Comment traiter les ostéosarcomes chez le chien et le chat Gert Niebauer
- Conduite thérapeutique devant des tumeurs mammaires chez le chien et le chat Anne Gogny, Marc Gogny
- Observation clinique - Une tumeur ovarienne traitée par chimiothérapie chez un Yorkshire Anne Gogny, Florence Mellet, Francis Fiéni

FÉLINE
- Comment évaluer et traiter un fibrosarcome félin Dominique Tierny
- Comment diagnostiquer et traiter les différentes formes de lymphomes chez le chat Pauline de Fornel-Thibaud

RUBRIQUES
- Actualités diagnostiques - Les mycoplasmoses des carnivores : une nouvelle méthode par P.C.R. Béatrice Arnaud, Dominique Le Grand, Cécile Letallec, Françoise Grain

FMC vét - formation médicale continue vétérinaire
-
Revue de presse internationale - Sélection de communications du congrès de l’ACVIM Juillet 2009 à Montréal par Géraldine Blanchard, Christophe Hugnet Notre sélection d’articles par Julien Debeaupuits, Arnaud Colson, Anne Roussel
- Le traitement chirurgical de l’incompétence sphinctérienne urétrale chez la chienne
- Effets indésirables associés à la péricardocentèse chez le chien
- Rhino-sinusites chroniques félines : effets de la méthode d’échantillonnage sur les résultats obtenus à la bactériologie
- Status epilepticus et crises épileptiques chez le chien

Test clinique - Les réponses

Sauter Administration