|
DOSSIERS :
ANTIBIOTHÉRAPIE ET ANTIBIORÉSISTANCE
EN ÉLEVAGE | | | 1 | TEST CLINIQUE
résumé et plan de l'article
|
|
Une gestation prolongée ...
Nicolas Herman, Marie Madeleine Auzanneau, Nicole Picard-Hagen
|
|
Un veau Prim’holstein a été extrait par césarienne après 452 jours de gestation. Une telle gestation prolongée est un événement rare, bien souvent associé à une atteinte de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien fœtal.
Parmi les hypothèses diagnostiques les plus probables : une maladie génétique autosomale récessive, une infection virale (virus de la BVD, de la FCO, du Schmallenberg, virus Akabane, …) ou une intoxication alimentaire (Veratrum Californicum).
Disciplines : reproduction, maladies infectieuses, maladies génétiques
Mots clés : Gestation prolongée, anomalie génétique, aplasie hypophysaire, hydranencéphalie
Nicolas Herman est Docteur Vétérinaire, praticien dans le Cantal à Riom Es Montagnes (15400)
2012 : Diplômé de l'École Nationale Vétérinaire de Toulouse 2012 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse
|
| | 2 | ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE résumé et plan de l'article | | Questions - réponses sur ...
Le référentiel Mammites :
efficacité sanitaire,
efficacité économique,
sécurité : les trois points clés
Jean-François Labbé
|
|
1. Pourquoi une réédition du référentiel GTV a-t-elle été effectuée en 2013 ? 2. Quelles pratiques sont remises en question suite aux dernières évolutions réglementaires (loi d’avenir agricole, plan EcoAntibio 2012 -2017…) ? 3. Une des thématiques de ce référentiel concerne l'évaluation de l'efficacité
des traitements au tarissement, quelle méthodologie avez-vous utilisée ? 4. Quels sont pour vous les critères de choix d’un traitement antibiotique intramammaire hors lactation ? 5. Pourquoi les céphalosporines de deuxième génération ne sont-elles pas utilisées pour le traitement des mammites cliniques à Gram négatif ? 6. Quel intérêt y aurait-il à associer deux antibiotiques tels que la cloxacilline et la néomycine dont les effets sont additifs ?
7. Quels sont pour vous les critères qui doivent guider le choix d’un traitement antibiotique intramammaire en lactation ?
8. Quel est l’intérêt d'un traitement anti-inflammatoire systématique lors de mammites cliniques ?
4 photos illustrent cet article. Jean-François Labbé
Jean-François Labbé intervient presque exclusivement en vaches laitières. Passionné de traite et de qualité du lait, il intervient, dans sa clientèle et en référé, depuis plus de 15 ans dans des élevages confrontés à des problèmes de qualité du lait, aussi bien dans les élevages équipés de salles de traite que dans ceux équipés de robots de traite. 1990 : Diplômée de l’École vétérinaire d’Alfort 1994 : Thèse de doctorat vétérinaire Depuis 1992 : Vétérinaire praticien dans une clientèle mixte à dominance rurale
|
| | 3 | DOSSIER : Antibiothérapie et antibiorésistance en élevage résumé et plan de l'article | | Les enjeux associés aux antibiotiques
utilisés en élevage
Jean-Yves Madec | | La raréfaction des nouveaux antibiotiques mis sur le marché et l’augmentation des niveaux d’antibiorésistance chez l’homme a porté l’éclairage sur un autre secteur de prescription de ces molécules, le secteur vétérinaire. A ce titre, les fortes quantités d’antibiotiques utilisées en agriculture, et les risques de transmission de l’antibiorésistance par la voie alimentaire ou par contact direct avec les animaux, sont autant d’éléments qui nourrissent le débat de la contribution du monde animal à l’antibiorésistance humaine. Comme chez l’homme, cette problématique chez l’animal doit aussi tenir compte de l’existence de réservoirs majeurs d’antibiorésistance dans certains pays émergents, où la maîtrise de l’utilisation des antibiotiques reste faible. L’objectif de cet article est de fournir un éclairage sur la contribution que peut avoir le monde animal à l’antibiorésistance chez l’homme, d’identifier les points de transfert entre les réservoirs humains et animaux et d’en apprécier les conséquences. En particulier, le rôle de la flore non pathogène (commensale) dans la dissémination de l’antibiorésistance est discutée.
Disciplines : Microbiologie, Epidémiologie, Biologie moléculaire Mots-clés : Antibiorésistance, antibiotiques, gènes, plasmides, animal, transmission
UN ENJEU MAJEUR : PRÉSERVER L’EFFICACITÉ DES ANTIBIOTIQUES IMPORTANTS POUR L’HOMME
L’histoire en bref en médecine humaine ...
> Tableau - Les voies de transmission directe de l’antibiorésistance entre les animaux et l’homme
UN ENJEU D’IMPASSE THÉRAPEUTIQUE VÉTÉRINAIRE, À L’IMAGE DE LA SITUATION CHEZ L’HOMME ?
L’ANTIBIORÉSISTANCE SÉLECTIONNÉE CHEZ L’ANIMAL D’ÉLEVAGE PEUT-ELLE SE TRANSMETTRE À L’HOMME ?
La transmission alimentaire
L’exposition de contact, une autre voie de transmission à l’hommeUN ENJEU DIFFUS ET ALARMANT : LA DIFFUSION MASSIVE DES PLASMIDES DE RÉSISTANCE E. coli, un véhicule très efficace de l’antibiorésistance LES ÉCOSYSTÈMES ET LA MONDIALISATION AU SERVICE DE L’ANTIBIORÉSISTANCE ANIMALE ET HUMAINE
CONCLUSION2 photos illustrent cet article.Jean-Yves Madec, DVM, PhD
Jean-Yves Madec est Directeur de recherche et chef de l’unité Antibiorésistance et virulence bactériennes à l’Anses-Lyon, en charge de la surveillance de l’antibiorésistance chez l’animal (coordination du réseau Résapath) et d’activités de recherche sur les mécanismes moléculaires de la résistance et de la virulence bactérienne chez l’animal.
1984-1988 : Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud 1987 : Agrégé de Biologie, option Sciences de la Vie (Paris V) 1988 : D.E.A. Différenciation, Génétique et Immunologie (Lyon 1) 1994: Diplômé de l’École Nationale Vétérinaire de Lyon 1997 : Doctorat Vétérinaire (Lyon 1) 1999 : Doctorat d’Université (Lyon 1) 2008 : Diplôme Universitaire Antibiotiques et Antibiothérapie (Paris VII Diderot) 2009 : Habilitation à Diriger les Recherches (Lyon 1)
|
| | 4 | DOSSIER : Antibiothérapie et antibiorésistance en élevage
résumé et plan de l'article
|
|
L’évolution de la consommation
et de l’usage des antibiotiques
chez les ruminants :
bovins et petits ruminants
Emilie Gay, Anne Chevance, Gérard Moulin
|
|
Usage d’antibiotique et antibiorésistance sont étroitement liés. Ainsi le suivi de la consommation des antibiotiques est-il un des outils indispensables à la lutte contre l’antibiorésistance. Le suivi annuel des ventes de médicaments vétérinaires contenant des antibiotiques permet d’observer les évolutions quantitatives, et les enquêtes de terrain complètent avec des informations qualitatives.
Le niveau d’exposition des animaux aux antibiotiques, ou ALEA (Animal level of exposure to antimicrobials), est l’indicateur qui estime la proportion d’animaux traités par filière de production.
Ce niveau d’exposition est de 0,326 chez les bovins en 2012, ce qui signifie que près d’un tiers du total de poids vif de bovins a été potentiellement traité par antibiotique par voie parentérale, ou par voie orale dans l’année.
Ce niveau d’exposition diminue légèrement ces dernières années.
L’ALEA spécifique aux veaux de boucherie est estimé à 3,156.
Un seul ALEA est calculé pour les ovins et capr_ins, il est de 0,691 en 2012, et a augmenté ces dernières années.
Les animaux en élevage ‘’traditionnel’’ reçoivent dans la majorité des cas des traitements individuels, principalement curatifs. Les animaux engraissés en lots reçoivent surtout des traitements collectifs (prévention ou métaphylaxie). Seuls 48 p. cent, 27 p. cent et 18 p. cent des traitements effectués respectivement par les éleveurs de bovins, d'ovins et de caprins ont fait l’objet d’un contact (téléphonique ou via une visite) avec le vétérinaire.
Disciplines : épidémiologie, pharmacologie, pathologie
Mots-clés : antibiotiques, usage, antibiorésistance, ruminants, bovins, veaux, ovins, caprins
LES ASPECTS QUANTITATIFS DE LA CONSOMMATION D’ANTIBIOTIQUES
Les sources de données
Plusieurs indicateurs
> Figure 1 - Niveau d’exposition (ALEA) des bovins entre 1999 et 2012 > Figure 2 - Niveau d’exposition (ALEA) des bovins par famille antibiotique entre 1999 et 2012
La consommation chez les bovins
- Les pénicillines, les tétracyclines, les macrolides et les aminosides sont les plus utilisés - Les veaux, plus consommateurs que les autres productions dans la filière bovine > Figure 3 - Nombre de traitements oraux par veau entre 2009 et 2012 > Figure 4 - Niveau d’exposition (ALEA) des ovins-caprins entre 1999 et 2012La consommation chez les petits ruminants : un seul indice pour les ovins et les caprins LES ASPECTS QUALITATIFS : L’USAGE DES ANTIBIOTIQUES
Les sources de données
Des spécificités d’usage selon le type de production
> Tableau - Distribution des principaux motifs de traitement antibiotique mis en oeuvre par les éleveurs au sein des différentes filières de ruminants (résultats enquêtes anses)
Le contexte pathologique selon les productions, les espèces et l’âge des animaux
Le cadre médical
DISCUSSION
CONCLUSION3 photos illustrent cet article.
Émilie Gay
Émilie Gay est chef d’unité adjoint au sein de l’unité Épidémiologie de l’Anses, Laboratoire de Lyon.
2002 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse 2002-2006 : Doctorante en Épidémiologie animale au sein des unités Épidémiologie Animale de l’INRA Clermont-Ferrand-Theix et Biostatistique et processus spatiaux de l’INRA Avignon 2006-2007 : Post-doctorante en épidémiologie environnementale au sein de l’UMR-S 707 INSERM et Université Paris 6 2007-2008 : Post-doctorante en épidémiologie animale au sein de la division épidémiologie du Royal Veterinary College, Londres, Royaume-Uni 2009-2014 : Chercheur au sein de l’unité Épidémiologie de l’Anses – Laboratoire de Lyon
|
| | 5 | DOSSIER : Antibiothérapie et antibiorésistance en élevage résumé et plan de l'article | | Évolutions de l’antibiorésistance
chez les ruminants
Marisa Haenni, Jean-Yves Madec et Émilie Gay | | L’antibiorésistance chez les ruminants peut être évaluée chez l’animal sain (à l’abattoir) ou chez l’animal malade (en ferme). Chez les bovins à l’abattoir, le fait le plus marquant concerne une forte prévalence (29 p. cent) de la résistance aux céphalosporines de dernière génération (C3G/C4G).
On note également que la multirésistance est élevée, ce qui favorise la co-sélection des bactéries résistantes.
Pour les bovins malades, la surveillance est assurée par le réseau Résapath, qui collecte l’ensemble des antibiogrammes réalisés à partir des prélèvements cliniques en France par les laboratoires adhérents.
Le principal enjeu porte sur les entérobactéries chez les jeunes animaux (veaux). Ainsi, les gastro-entérites néo-natales concentrent l’essentiel des résistances, notamment à l’amoxicilline, aux C3G/C4G et aux fluoroquinolones.
Au contraire, les germes responsables de mammites ou d’affections respiratoires restent globalement sensibles aux antibiotiques. En particulier, on trouve peu de staphylocoques dorés résistants à la méticilline (SARM) chez les ruminants en France.
Disciplines : Épidémiologie, Microbiologie, Biologie moléculaire
Mots-clés : Antibiorésistance, surveillance, évolutions, ruminants
L’ANTIBIORÉSISTANCE DE LA FLORE COMMENSALE
Les sources de données
Les faits marquants de la résistance de la flore commensale
> Encadré - La flore dominante et la flore sous-dominante
> Tableau 1 - Résistances des E. coli isolés de la flore dominante de veaux prélevés dans le cadre du plan de surveillance 2012
Les autres résistances de la flore commensale
> Encadré - Le Résapath et la surveillance de l’antibiorésistance en France
> Figure 1 - Évolution du nombre d’antibiogrammes collectés par le Résapath, par filière animale
L’ANTIBIORÉSISTANCE DE LA FLORE PATHOGÈNE
Les résistances rencontrées chez les bovins
> Figure 2 - Évolution des proportions de souches de E. coli non sensibles (R + I) au ceftiofur chez les bovins (2006-2012)
Les résistances rencontrées chez les ovins
Les résistances rencontrées chez les caprins
DISCUSSION ET CONCLUSION2 photos illustrent cet article.Marisa Haenni
Marisa Haenni est chef d’unité adjointe de l’unité Antibiorésistance et Virulence Bactériennes (AVB) de l’ANSES, à Lyon. Elle participe à la coordination du Resapath, réseau français de surveillance de l’antibiorésistance chez les bactéries pathogènes d’origine vétérinaire, et mène des travaux de recherche sur l’épidémiologie moléculaire des bactéries animales résistantes aux antibiotiques.
2002-2007 : Doctorat d’Université, Université de Lausanne, Suisse 2007 : Chargée de projets scientifiques à l’ANSES, laboratoire de Lyon 2010 : Chef d’unité adjointe de l’unité AVB 2012 : Habilitation à diriger les Recherches (HDR), Université Claude-Bernard, Lyon, France
|
| | 6 | DOSSIER : Antibiothérapie et antibiorésistance en élevage résumé et plan de l'article | | La définition de la résistance
aux antibiotiques :
surveillance épidémiologique
de ce risque en santé publique
Pascal Sanders, Mireille Bruneau, Christophe Soumet | | L’analyse des courbes de distribution des concentrations minimales inhibitrices permet de fixer des seuils épidémiologiques pour distinguer les souches sauvages sensibles de celles ayant une résistance acquise.
Cette démarche indépendante de la modalité d’utilisation finale de l’antibiotique (médicale ou vétérinaire) permet d’assurer une surveillance harmonisée de la résistance bactérienne aux antibiotiques.
Disciplines : Pharmacologie, Thérapeutique, BactériologieMots clés : résistance, médicaments, antibiotiques, CMI, concentration minimale inhibitriceFigure 1 - Concentration Antibiotique Figure 2 - Graphique de distribution des CMI (Source EUCAST http://www.escmid.org/research_projects/eucast/)
CONCLUSION2 figures illustrent cet article. La figure 1 de cet article sur la revue imprimée est erronée, en raison du décalage des valeurs par rapport au cercle. Nous vous proposons de vous reporter à la figure corrigée dans le PDF de cette page jointe. Un rectificatif sera publié dans le prochain numéro. Pascal Sanders
Pascal Sanders dirige le laboratoire de Fougères de l’Anses depuis 1999. Il a successivement occupé les fonctions de : 1996-1999 : chef de département 1989-1997 : chef d’unité 1985 -1988 : chercheur Son domaine de recherche privilégié porte sur la pharmacologie des antibiotiques utilisés en tant que médicaments vétérinaires, et la surveillance et l’évaluation des risques associés aux résidus et au développement de la résistance aux antibiotiques.
|
| | 7 | DOSSIER : Antibiothérapie et antibiorésistance en élevage résumé et plan de l'article | | La méthodologie d’étude
de la sensibilité aux antibiotiques
par diffusion et par dilution
Pascal Sanders, Mireille Bruneau, Christophe Soumet | | La sensibilité à un antibiotique d’un isolat bactérien se mesure par une méthode standardisée. Deux techniques sont possibles, soit la détermination de la concentration minimale inhibitrice par la méthode de dilution, soit la détermination du diamètre d’inhibition autour d’un disque d’antibiotique dans la méthode par diffusion.
Dans les deux cas, la souche bactérienne doit être parfaitement identifiée au niveau de l’espèce bactérienne et les conditions opératoires de réalisation standardisées. Les résultats sont ensuite interprétés selon les recommandations des comités de standardisation, nationaux, européens et internationaux.
Disciplines : Pharmacologie, Thérapeutique, Bactériologie Mots clés : résistance, médicaments, antibiotiques, CMI, concentration minimale inhibitrice, méthode de dilution, standardisation
LA MÉTHODE PAR DILUTIONLA MÉTHODE PAR DIFFUSION
DES PROTOCOLES STANDARDISÉSCONCLUSION2 photos illustrent cet article. Pascal Sanders
Pascal Sanders dirige le laboratoire de Fougères de l’Anses depuis 1999. Il a successivement occupé les fonctions de : 1996-1999 : chef de département 1989-1997 : chef d’unité 1985 -1988 : chercheur Son domaine de recherche privilégié porte sur la pharmacologie des antibiotiques utilisés en tant que médicaments vétérinaires, et la surveillance et l’évaluation des risques associés aux résidus et au développement de la résistance aux antibiotiques.
|
| | 8 | DOSSIER : Antibiothérapie et antibiorésistance en élevage
résumé et plan de l'article
|
|
Fluoroquinolones et céphalosporines
de 3è et 4è génération :
des molécules récentes
identifiées comme critiques
Aude Ferran
|
|
Les céphalosporines de dernières générations et les fluoroquinolones sont des molécules récentes à large spectre bactéricide.
Leur grande efficacité dans les infections respiratoires par exemple et leur faible toxicité en font des molécules très intéressantes pour les vétérinaires.
Il existe de nombreux génériques mais aussi différentes formulations, principalement injectables, qui augmentent la praticité pour le vétérinaire tout en maintenant une bonne efficacité.
La formulation longue action (LA) pour une céphalosporine permet de maintenir des concentrations efficaces pendant 48 h et d’optimiser l’efficacité des céphalosporines qui sont dites temps-dépendant.
À l’inverse, la stratégie ‘’one-shot’’ consistant en une administration unique est plus adaptée aux fluoroquinolones qui sont des antibiotiques concentration-dépendants.
La contre partie négative de l’utilisation de ces molécules identifiées comme critiques par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) est le risque de sélection de résistances bactériennes potentiellement transmissibles à l’homme. Selon le ministère de l’Agriculture, ces molécules devraient uniquement être utilisées en traitement curatifs en 2è intention.
Disciplines : pharmacologie, antibiothérapie
Mots-clés Céphalosporines, fluoroquinolones, antibiothérapie, resistances
SPECTRES D’ACTIVITÉ ET INDICATIONS
Les céphalosporines de 3è et de 4è génération
Les fluoroquinolones
Les indications des 3è et 4è générations et des fluoroquinolones
> Tableau - Formulations contenant des fluoroquinolones ou des C3G ou C4G disponibles en France et leurs indications
- Lors d’infections respiratoires - Lors d’infections à E coli (mammaires ou gastro-intestinales, urinaire) - Sur des affections induites par des staphylocoques ou des streptocoques - Sur les autres affections - Sur les ovins et les caprins - Sur les volailles PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
> Encadré - Les particularités des différentes formulations de Ceftiofur
Les propriétés pharmacocinétiques des céphalosporines
Les propriétés pharmacocinétiques des fluoroquinolones
Les modalités d’action
- Les antibiotiques dits temps dépendants - Les antibiotiques dits concentration dépendants - La toxicité - Les formulations
LES RÉSISTANCES
Les résistances des céphalosporines de 3è et 4è génération
Les recommandations de l’Agence européenne des médicamentsLa résistance aux fluoroquinolonesCONCLUSION1 photo illustre cet article.
Aude Ferran
Aude Ferran, Docteur vétérinaire, Diplomate de l’European College of Veterinary Pharmacology and Toxicology (ECVPT), Enseignant-chercheur à l’INP-ENVT
2001-2006 : École Nationale Vétérinaire de Toulouse 2006-2009 : Thèse d’université en pharmacologie (université de Toulouse) 2008-2012 : Résidanat en Pharmacologie et Toxicologie Vétérinaires. Depuis 2010 : Maître de Conférences en physiologie ENVT
|
| | 9 | DOSSIER : Antibiothérapie et antibiorésistance en élevage
résumé et plan de l'article
|
|
Traitements collectifs
lors de bronchopneumonie
infectieuse bovine :
faut-il encore les utiliser ?
Sébastien Assié, Gilles Meyer, Alain Bousquet-Melou
|
|
Cet article discute des avantages et des inconvénients de l’antibioprévention, de la métaphylaxie, des traitements curatifs en termes de risque de surconsommation d’antibiotiques, mais aussi de précocité de traitement essentielle à la guérison des animaux.
Il présente l’intérêt des nouveaux outils de détection des animaux malades qui font leur apparition sur le terrain.
Les principales thèses défendues sont que : - l’antibioprévention doit être proscrite ; - le recours à la métaphylaxie ne devrait être décidé qu’au cas par cas, par des vétérinaires, après examen clinique ; - les nouveaux dispositifs de détection des animaux malades permettent de réaliser des traitements précoces, et les schémas thérapeutiques devraient être adaptés à l’utilisation de ces outils.
Disciplines : épidémiologie, médecine, thérapeutique Mots clés : bovin, Maladies respiratoires, antibiotique, métaphylaxie, médecine de précision
PROSCRIRE L’ANTIBIOPRÉVENTION EN FRANCE
DE LA MÉTAPHYLAXIE À UN TRAITEMENT CURATIF INDIVIDUEL PRÉCOCE
Métaphylaxie et consommation d’antibiotique : la problématique
Préférer un traitement curatif individuel précoce
L’exemple de Mannheimia haemolytica
L’exemple de Mycoplasma bovis
Des résultats sur les études en cours
LA PLACE DES NOUVEAUX DISPOSITIFS DE DÉTECTION DES JEUNES BOVINS MALADES
Peut-on détecter précocement les jeunes bovins malades en les regardant ?
Quelles alternatives ?- Le suivi du comportement alimentaire et du GMQ (gain moyen quotidien) - Le suivi de l’activité des jeunes bovins - Le suivi de la température corporelle - La température ruminale - La température sous-cutanée - La température orbitale, thermographie infra-rouge - La température tympanique Un détecteur de touxEnjeux et perspectivesCONCLUSION6 photos illustrent cet article.
Sébastien Assié
1997 : Diplômé de l’École vétérinaire de Toulouse (ENVT) diplômé de l’ECBHM (European College of Bovine Health and Management) maître de conférences en médecine des animaux d’élevage à Oniris - École Nationale Vétérinaire, agroalimentaire et de l’Alimentation Nantes-Atlantique, département dans lequel il a également la responsabilité de l’hospitalisation des animaux d’élevage. Depuis 2006 : Rédacteur en chef scientifique du NOUVEAU PRATICIEN vétérinaire élevages et santé
|
| | 10 | PORCS - L’antibiorésistance des bactéries isolées chez le porcrésumé et plan de l'article
L’antibiorésistance
des bactéries isolées
chez le porc | |
| Isabelle Kempf, Eric Jouy, Sophie A. Granier, Mireille Bruneau Cet expose les mécanismes de résistance des bactéries isolées du porc vis-à-vis de différentes familles d'antibiotiques, ainsi que leur prévalence en France ou à l'étranger.
La résistance des entérobactéries et de Campylobacter aux quinolones et fluoroquinolones est le plus souvent liée à des mutations des gènes cibles (gyrases ou topo-isomérases).
Les bactéries peuvent résister aux tétracyclines, soit grâce à l'acquisition de gènes permettant de protéger le ribosome (par exemple chez Campylobacter), soit par des mécanismes d'efflux (E. coli).
La résistance aux macrolides est due à des mutations dans les gènes d'ARN23S ou des mutations des protéines ribosomiques (Campylobacter) ou bien à l'acquisition de gènes codant pour des méthylases de l'ARN23S (Streptococcus suis, Enterococcus).
La résistance à la colistine, dont la mise en évidence par les tests de diffusion en gélose est limitée, existe réellement chez E. coli et doit être surveillée attentivement par détermination des concentrations minimales inhibitrices des souches de moindre sensibilité.
Pour résister au triméthoprime-sulfamides, les bactéries peuvent bénéficier de mécanismes d'efflux, de réduction de perméabilité ou de modifications des cibles de ces antibiotiques.
La résistance aux phénicolés est rencontrée chez des bactéries Gram positif ou Gram négatif, et est liée à des acétylfransférases souvent codées par des plasmides.
Les taux de résistance à ces familles d'antibiotiques sont souvent plus élevés sur les souches pathogènes que sur les souches commensales, et diffèrent en fonction des pays.
Disciplines : Thérapeutique, Physio-pathologie, Production porcine Mots-clés : porc- résistance -fluoroquinolones - tétracyclines- macrolides - colistine - triméthoprime-sulfamides - phénicolés LA RÉSISTANCE AUX QUINOLONES ET AUX FLUOROQUINOLONES
Comment sélectionner des populations résistantes de Campylobacter ...
... et de E. coli
La résistance clinique chez Salmonella
Les résistances plasmidiques
> Tableau 1 - Pourcentages de bactéries non sensibles aux quinolones et fluoroquinolones chez les porcs, en France
> Tableau 2 - Pourcentages de résistance de C. coli, E. coli et E. faecium en France, Espagne, Danemark et Pays-Bas en 2009-2010
LA RÉSISTANCE AUX TÉTRACYCLINES
> Tableau 3 - Pourcentages de bactéries non sensibles à la tétracycline chez les porcs, en France
LA RÉSISTANCE AUX MACROLIDES
> Tableau 4 - Pourcentages de bactéries non sensibles aux macrolides et lincosamides chez les porcs, en France
Les streptogramines ou les synergistines, des antibiotiques majeurs en médecine humaine LA RÉSISTANCE À LA COLISTINE
LA RÉSISTANCE AU TRIMÉTHOPRIME OU AUX SULFAMIDES
> Tableau 5 - Pourcentages de bactéries non sensibles aux triméthoprime ou aux sulfamides ou à l’association des deux chez les porcs en France
LA RÉSISTANCE AUX PHÉNICOLÉS
> Tableau 6 - Pourcentages de bactéries non sensibles aux phénicolés chez les porcs en France
DISCUSSION ET CONCLUSION1 photo illustre cet article. Isabelle Kempf (née Marter) est Docteur vétérinaire.
1983 : Diplômée de l’École Nationale Vétérinaire (ENV) de Lyon 1983 : Certificat d’immunologie animale et comparée, ENV Maisons Alfort 1991 : Doctorat d’Université de Rennes I, option biologie et génétique moléculaire 1998 : Certificat de thérapeutique anti-infectieuse, Faculté de Médecine de Rennes 2004 : Habilitation à diriger des thèses, Rennes Depuis 2009 : Chef d’Unité Mycoplasmologie Bactériologie au laboratoire de l’Anses à Ploufragan Sujet de recherches : Antibiorésistance dans les filières avicoles et porcines
|
| | 11 | COMPRENDRE ET AGIR - TECHNIQUE résumé et plan de l'article
L'antibiogramme :
comment le réaliser ?
quelle utilité pour le praticien ?
| |
| Marisa Haenni, Eric Jouy, Jean-Yves MadecL’antibiogramme permet de déterminer, in vitro, la sensibilité d’une bactérie vis-à-vis d’un antibiotique donné. Pour réaliser cet examen, les méthodes sont diverses, mais toutes visent à indiquer la présence éventuelle d’un mécanisme de résistance, naturel ou acquis, pouvant mener à un échec thérapeutique.
Afin que l’antibiogramme apporte concrètement une plus-value au praticien, le dialogue doit être permanent entre le laboratoire et le vétérinaire.
Disciplines : Technique, Thérapeutique, Diagnostic Mots clés : Antibiogramme, bactérie, antibiotique, antibiorésistance, examen
LA DÉFINITION DE LA RÉSISTANCE ET DE LA SENSIBILITÉ
La résistance naturelle
La résistance acquise
> Encadré : Ce qui est important pour le praticien
Quelle résistance, épidémiologique ou clinique ?
COMMENT RÉALISER UN ANTIBIOGRAMME ?
La méthode qualitative : par diffusion en milieu gélosé, ou technique des disques
- Les avantages de cette méthode
Les méthodes quantitatives
LA LECTURE INTERPRÉTATIVE : UN FILTRE INDISPENSABLE AU PRATICIEN
> Tableau - Exemples et règles de lectures interprétatives de l’antibiogramme édictées par le groupe vétérinaire du Comité de l’Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie (CA-SFM)
> Encadré - Le bénéfice collectif de l’antibiogramme
La lecture et les règles interprétatives de l’antibiogramme pour conseiller ou non un antibiotique
Rationaliser et optimiser la composition des antibiogrammes
L’ANTIBIOGRAMME, UN EXAMEN UTILE POUR LE PRATICIEN ?
CONCLUSION3 photos illustrent cet article.Marisa Haenni
Marisa Haenni est chef d’unité adjointe de l’unité Antibiorésistance et Virulence Bactériennes (AVB) de l’ANSES, à Lyon. Elle participe à la coordination du Resapath, réseau français de surveillance de l’antibiorésistance chez les bactéries pathogènes d’origine vétérinaire, et mène des travaux de recherche sur l’épidémiologie moléculaire des bactéries animales résistantes aux antibiotiques.
2002-2007 : Doctorat d’Université, Université de Lausanne, Suisse 2007 : Chargée de projets scientifiques à l’ANSES, laboratoire de Lyon 2010 : Chef d’unité adjointe de l’unité AVB 2012 : Habilitation à diriger les Recherches (HDR), Université Claude-Bernard, Lyon, France
|
| | 12 | COMPRENDRE ET AGIR - ENJEUX ÉCONOMIQUES
résumé et plan de l'article
La formation des prix
et des marges
dans la filière bovine :
un exemple
d’observatoire permanent
|
|
|
Pierre Sans
L’opinion publique est régulièrement interpellée par les protestations des agriculteurs ou des industriels de l’agro-alimentaire sur les niveaux de leurs prix de vente.
Un observatoire de la formation des prix et des marges dans les filières agro-alimentaires a été récemment mis en place par les pouvoirs publics français pour éclairer ce débat.
Disciplines : économie Mots clés : économie, productions animales, prix, marges, filiere, bovin
LE CONTEXTE INSTITUTIONNEL
> Figure 1 - Représentation schématique des étapes de valorisation de la viande bovine
LA FORMATION DES PRIX ET DES MARGES DANS LA FILIÈRE BOVINE
> Figure 2 - Composition du prix moyen mensuel au détail en GMS de la carcasse reconstituée (source: OFPM d’aprés données FranceAgriMer, SNIV-FNICGV et Kantar Worlpanel)
CONCLUSION3 photos illustrent cet article.
Pierre Sans est docteur vétérinaire, docteur en Sciences économiques et titulaire d’une Habilitation à Diriger les Recherches en Sciences économiques. Il est actuellement Professeur à l’INP-ENV de Toulouse.
1986-1990 : Études vétérinaires à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse 1992- : Enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse.
Depuis la création de du NOUVEAU PRATICIEN vétérinaire élevages et santé en 2006, il est membre du comité de rédaction et responsable de rubrique "Enjeux économiques".
|
| | 13 | FMC Vet - formation médicale continue - ÉTUDE DE CAS
résumé et plan de l'article
Mammites
à pseudomonas aeruginosa
chez la vache
|
|
|
Pierre Bruyère, Rabat Lakhal, Pierre Bergeron, Véronique Guérin-Faublée
Les infections mammaires à Pseudomonas aeruginosa chez les ruminants pourraient être plus fréquentes que supposé. Bien que cette bactérie puisse être très virulente, les mammites cliniques à Pseudomonas aeruginosa chez les ruminants semblent rares, et les facteurs qui permettent leur déclenchement sont inconnus. Il s’agit, le plus souvent, de mammites aiguës ou suraiguës survenant au moment du vêlage.
Le diagnostic clinique n’est pas possible, et seul l’examen bactériologique du lait permet d’établir un diagnostic de certitude. Il devrait donc être mis en œuvre lors de tout cas suspect (mammite gangéneuse au moment du vêlage en particulier).
Le traitement, même avec des molécules réputées actives, aboutit le plus souvent à un échec. D’après nos observations, le traitement du choc (fluidothérapie) semble être essentiel pour la survie de l’animal.
Pseudomonas aeruginosa peut également être responsable de mammites subcliniques persistantes qui pourraient expliquer des comptages cellulaires augmentés dans les élevages atteints.
Ces mammites subcliniques étant difficiles à traiter, la réforme des animaux, en cas d’échec du traitement, peut être une des mesures de contrôle à mettre en œuvre.
Seules des mesures hygiéniques semblent réellement efficaces pour lutter contre Pseudomonas aeruginosa.
Déterminer de la source des bactéries (eau essentiellement) et son élimination représentent la principale mesure de prévention.
Disciplines : reproduction, bactériologie
Mots clés : mammites, gangrène, Pseudomonas aeruginosa, résistance aux antibiotiques vache couchée, hyperglycémie COMMÉMORATIFS ET ANAMNÈSE> Encadré - De nombreuses bactéries, agents de mammites cliniques chez la vache> Tableau 1 - Résumé des informations disponibles pour les huit cas de mammites à Pseudomonas aeruginosaSIGNES CLINIQUES
TRAITEMENTS ET ÉVOLUTION> Tableau 2 - Les principales toxines et enzymes produites par Pseudomonas aeruginosaDIAGNOSTIC
SUIVI DE L’ÉLEVAGE
DISCUSSION
Les sources de l’infection
> Encadré - Comprendre le processus infectieux
> Figure 1 - Les facteurs de virulence de Pseudomonas aeruginosa
ÉTIOLOGIE ET PHYSIOPATHOLOGIE DES INFECTIONSLes conséquences de l’infection mammaireDiagnostic
Traitement> Figure 2 - Les mécanismes de résistance intrinsèque de Pseudomonas aeruginosa aux antibiotiques
> Tableau 3 - Liste des antibiotiques auxquels Pseudomonas aeruginosa est naturellement sensible
> Tableau 4 - Les mécanismes de résistance acquise aux antibiotiques chez des souches de Pseudomonas aeruginosa isolées chez l’homme- Traitement par antibiothérapie - Traitement adjuvant - Le contrôle CONCLUSION2 photos illustrent cet article.
Pierre Bruyère
Pierre Bruyère est Maître de conférences en reproduction des ruminants à VetAgro Sup - Campus Vétérinaire de Lyon et est chercheur au sein de l'équipe cryobiologie de l'unité Interactions Cellules Environnement (ICE) de VetAgro Sup.
2007 : Diplômé de l’École Vétérinaire de Lyon (ENVL) 2009 : Doctorat Vétérinaire, Université de Lyon 2009-2012 : Maître de conférences contractuel en reproduction des ruminants (VetAgro Sup - Campus Vétérinaire de Lyon). Doctorant en biotechnologies de la reproduction au sein de l'UPSP ICE, Lyon 2012-2014 : Maître de conférences en reproduction des ruminants (VetAgro Sup - Campus Vétérinaire de Lyon)
|
| | 14 | |
| |
| Sauter N°26, volume 7, 2014
Éditorial Jean-Yves Madec Test clinique - Une gestation prolongée Nicolas Herman, Marie Madeleine Auzanneau, Nicole Picard-Hagen
|
ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE - Chronique - Épidémiosurveillance : traiter les informations, oui, les produire, comment ? Zénon - Questions et réponses sur le référentiel Mammites : efficacité sanitaire, efficacité économique, sécurité : les trois points clés Jean François Labbé
|
RUMINANTS Dossier - Les enjeux associés aux antibiotiques utilisés en élevage Jean-Yves Madec - L’évolution de la consommation et de l’usage des antibiotiques chez les bovins et les petits ruminants Émilie Gay, Anne Chevance, Gérard Moulin - Évolutions de l’antibiorésistance chez les ruminants Marisa Haenni, Jean-Yves Madec, émilie Gay - La définition de la résistance aux antibiotiques : surveillance épidémiologique de ce risque en santé publique Pascal Sanders, Mireille Bruneau, Christophe Soumet - La méthodologie d’étude de la sensibilité aux antibiotiques par diffusion et par dilution Pascal Sanders, Mireille Bruneau, Christophe Soumet - Fluoroquinolones et céphalosporines de 3è et 4è génération : des molécules récentes identifiées comme critiques Aude Ferran - Traitements collectifs lors de bronchopneumonie infectieuse bovine : faut-il encore les utiliser ? Sébastien Assié, Gilles Meyer, Alain Bousquet-Melou
|
PORCS - L’antibiorésistance des bactéries isolées chez le porc - 2è partie Isabelle Kempf, Eric Jouy, Sophie A. Granier, Mireille Bruneau
|
COMPRENDRE ET AGIR - Technique - L’antibiogramme : comment le réaliser ? quelle utilité pour le praticien ? Marisa Haenni, Jean-Yves Madec, Eric Jouy - Enjeux économiques - La formation des prix et des marges dans la filière bovine : un exemple d’observatoire permanent Pierre Sans
|
FMC Vét - formation médicale continue vétérinaire - Étude de cas - Mammites à Pseudomonas aeruginosa chez la vache Pierre Bruyère, Rabat Lakhal, Pierre Bergeron, Véronique Guérin-Faublée - Revue de presse internationale - Sébastien Assié, Nicole Picard-Hagen - Reproduction / Thérapeutique - Traitement des endométrites chez la vache avec des prostaglandines F2α : métaanalyse - Infectiologie / Locomoteur - Tréponèmes de la dermatite digitée sur le matériel pour parer les onglons de bovins et d’ovins
|
Test clinique - Les réponses
|
|
|