DOSSIER :


LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES

CHEZ LES ÉQUIDÉS

 
1
DOSSIER : LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES chez les équidés
résumé et plan de l'article

La résistance aux anthelminthiques

chez les équidés



Gilles Bourdoiseau
NPE 27




Les cyathostomes représentent l’un des problèmes majeurs de la médecine équine avec un phénomène croissant de chimiorésistance contre plusieurs anthelminthiques. La prévalence et la fréquence de l’anthelminthorésistance sont élevées dans plusieurs pays. Plusieurs facteurs en relation avec la biologie des parasites et les mesures de contrôle anthelminthique sont connus.

Il est indispensable de recourir à une utilisation scientifique des médicaments et des refuges (pourcentage des parasites non exposés à l’anthelminthique) pour un contrôle efficace et rationnel des nématodes car le nombre des anthelminthiques disponibles est réduit.













Il est essentiel que les vétérinaires se ré-approprient la lutte antiparasitaire (identification des chevaux "fort excréteurs", coproscopie quantitative, prescription et administration de l’anthelminthique)

Disciplines : Parasitologie, thérapeutique, médecine interne

Mots clés : équidés, cyathostomes, résistance, anthelminthiques.














LES MÉCANISMES À L’ORIGINE DE LA RÉSISTANCE

Encadré 1 : Mutations, épigénétique

L’HELMINTHE "CANDIDAT"

Encadré 2 : Caractères biologiques des cyathostomes vus sous l’angle des risques de chimiorésistance

LA THÉRAPEUTIQUE FAVORABLE À L’ÉMERGENCE DE RÉSISTANCE

CONCLUSION

2 photos illustrent cet article



Parcoursbourdoiseau
Gilles Bourdoiseau

Dr. Université Lyon, HDR, agrégé des ENV, dipl. EVPC (collège européen de parasitologie vétérinaire), diplômé de médecine vétérinaire tropicale
Professeur de parasitologie – maladies parasitaires.

1977-1980 : Chercheur sur les trypanosomoses animales à bobo-Dioulasso (Burkina-Fasso)
1980-1985 : Praticien en canine à Paris puis Lyon
Depuis 1985 : Enseignant chercheur ENVL puis Campus vétérinaire de VetAgro Sup, ancien directeur adjoint responsable du campus

Afficher uniquement la section 1
2
DOSSIER : LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES chez les équidés
résumé et plan de l'article

Les protocoles de vermifugation

des équidés



Jacques Guillot
NPE 27




Les protocoles de vermifugation des chevaux sont actuellement révisés pour tenir compte de l’émergence des phénomènes de résistance vis-à-vis des anthelminthiques.

Ces dernières années, des groupes d’experts en Europe et aux Etats-Unis ont émis des recommandations associant une vermifugation raisonnée et la mise en place de mesures sanitaires. Cet article fait la synthèse de ces recommandations en distinguant trois catégories d’animaux : les poulains de moins d’un an, les yearlings et les chevaux adultes (y compris les juments gestantes puis suitées).













Le cas particulier des chevaux devant subir une opération chirurgicale ou des animaux pour lesquels une vermifugation larvicide est nécessaire est également abordé.

Disciplines : Parasitologie, helminthologie, médecine préventive

Mots clés : Cheval, parasites digestifs, vermifugation, anthelminthiques















RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES

Vermifugation systématique versus vermifugation sélective


Encadré 1 : Les dernières recommandations sur la vermifugation des équidés

LA VERMIFUGATION DES POULAINS DE MOINS D’UN AN

Encadré 2 : La vermifugation sélective chez les chevaux

LA VERMIFUGATION DES YEARLINGS

Encadré en pratique : Le protocole de vermifugation des chevaux adultes proposé par l’AAEP en 2013

Tableau 1 : Spectre d’activité des molécules anthelminthiques disponibles pour la vermifugation des chevaux

LA VERMIFUGATION DES ADULTES

Pour les chevaux adultes au box

Pour les juments en gestation

CAS PARTICULIERS

CONCLUSION

5 photos illustrent cet article



Parcoursguillot
Jacques Guillot

Jacques Guillot est devenu enseignant-chercheur dès la fin de ses études vétérinaires (Alfort 1991). Il occupe un poste de Professeur depuis 2002 et est l’actuel responsable du service de Parasitologie, Mycologie, Dermatologie de l’EnvA.
Depuis 2012, il dirige l’équipe de recherche Dynamyc à la Faculté de Médecine de Créteil.
Jacques Guillot est membre du collège européen de Parasitologie (EVPC) et membre correspondant de l’Académie Nationale de Médecine. Il représente la France auprès de l’association ESCCAP. Son activité de recherche porte principalement sur l’étude de la diversité génétique d’agents pathogènes responsables de mycoses ou de parasitoses chez l’animal et/ou chez l’homme. Il est l’auteur de 150 publications dans des revues internationales.

Afficher uniquement la section 2
3
DOSSIER : LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES chez les équidés
résumé et plan de l'article

État des lieux de la résistance

aux anthelminthiques

chez les nematodes des équidés :

molécules et espèces concernées,

répartition géographique



Claire Laugier
NPE 27




Trois familles d’anthelminthiques, les benzimidazoles, les tétrahydropyrimidines représentées uniquement par le pyrantel et les lactones macrocycliques, sont disponibles pour le traitement et le contrôle des infestations par des nématodes chez les équidés.

Des résistances à ces familles de molécules sont maintenant décrites chez les principaux parasites digestifs des équidés, les cyathostomes et Parascaris equorum.

La résistance des cyathostomes aux benzimidazoles connaît à présent une répartition mondiale : elle a été décrite dans 21 pays, dont 12 pays européens et la fréquence des élevages atteints est souvent très élevée (70 à 100 p. cent).

La résistance des cyathostomes au pyrantel est moins répandue.

Elle a été cependant rapportée dans 12 pays dont huit pays européens avec une proportion d’élevages hébergeant des populations résistantes variant de 16,7 p. cent à 80 p. cent.













Bien que les lactones macrocycliques montrent encore des niveaux d’efficacité élevés dans presque tous les élevages testés, des preuves d’une réduction d’efficacité, en particulier de l’ivermectine, semblent émerger dans plusieurs pays, (Brésil, Finlande, Italie, Royaume-Uni et Etats-Unis), principalement sous la forme d’un raccourcissement du délai de réapparition des œufs après traitement.

Par ailleurs, depuis la première description en 2002 aux Pays-Bas, la résistance de P. equorum aux lactones macrocyliques et notamment à l’ivermectine, s’est étendue à de nombreux pays industrialisés. Cette résistance a été mise en évidence, le plus souvent, sur la base des résultats de tests de réduction du nombre d’œufs mais a été également démontrée à l’aide de tests d’efficacité contrôlés.

Disciplines : Parasitologie, thérapeutique, médecine interne
Mots clés : Nématodes parasites des équidés, Résistance aux anthelminthiques, Répartition géographique









LES ANTHELMINTIQUES DISPONIBLES POUR LES ÉQUIDÉS

LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES CHEZ LES CYATHOSTOMES

La résistance aux benzimidazoles

Tableau 1 : Répartition géographique de la résistance aux anthelminthiques chez les cyathostomes et Parascaris equorum

Tableau 2 : Bilan de la résistance aux anthelminthiques chez les cyathostomes et Parascaris equorum en France

Encadré 1 : Résistance des cyathostomes à la moxidectine (MOX) chez les ânes du Donkey Sanctuary (Dorset, Angleterre)


La résistance au pyrantel

Figure 1 : Répartition géographique de la résistance des cyathostomes aux benzimidazoles

Figure 2 : Répartition géographique de la résistance des cyathostomes au pyrantel


La résistance aux lactones macrocycliques

Figure 3 - Répartition géographique de la résistance des cyathostomes aux lactones macrocycliques

La résistance à la pipérazine

La résistance multiple (résistance dirigée contre plus d’une famille d’anthelminthiques)

LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES CHEZ PARASCARIS EQUORUM

La résistance aux lactones macrocycliques

Figure 4 - Répartition géographique de la résistance de Parascaris equorum aux lactones macrocycliques

La résistance au pyrantel (PYR)

LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES CHEZ LES AUTRES NÉMATODES PARASITES DU TRACTUS DIGESTIF DES ÉQUIDÉS

Les grands strongles

Oxyuris equi

CONCLUSION

Encadré 2 : Les tests critiques ou “critical tests” : définition, avantages et inconvénients





Parcours
Laugier
Claire Laugier

Claire Laugier est Docteur Vétérinaire, diplômée de l’European Veterinary Parasitology College, titulaire d’une HDR et dirige le laboratoire de pathologie équine de l’Anses.

1983 : Diplômée de l’Ecole vétérinaire de Toulouse, major en 2ème, 3ème et 4ème année
1984 : Thèse de doctorat en médecine vétérinaire – prix de thèse médaille d’argent
1986 : Directrice de l’Institut de Pathologie du Cheval, actuellement laboratoire de pathologie équine de l’Anses
1989 : Certificat d’études supérieures en histologie, hématologie et histopathologie des animaux de laboratoire – École vétérinaire de Toulouse
2002 : Doctorat de l’Université Montpellier II Sciences et Techniques du Languedoc, École doctorale Biologie intégrative
2004 : Diplôme de facto de l’European Veterinary Parasitology College
2007 : Diplôme d’Habilitation à Diriger des Recherches – Université de Caen Basse-Normandie, UFR de médicine
Afficher uniquement la section 3
4
DOSSIER : LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES chez les équidés
résumé et plan de l'article

Place des mesures sanitaires

et des pratiques d’élevage

dans les programmes

de contrôle durable des infestations

parasitiaires digestives des équidés



Claire Laugier
NPE 27




Les mesures sanitaires appliquées à l’environnement des chevaux et les pratiques d’élevage raisonnées sont des leviers essentiels dans la mise en place de programmes de contrôle durable des parasites digestifs des équidés.


En effet, en limitant les risques et l’intensité des infestations, ces mesures doivent permettre de préserver la santé des chevaux dans un contexte de réduction de la fréquence des traitements.

De manière générale, la gestion sanitaire d’un effectif d’équidés nécessite la constitution de lots d’animaux par catégorie d’âge et par statut physiologique, de manière à adapter aux caractéristiques de chaque lot les mesures à appliquer, en prenant en compte notamment le niveau de sensibilité et d’immunité vis-à-vis des parasites digestifs.


Ainsi, les différentes classes d’âge sont entretenues sur des herbages distincts en réservant les parcelles les moins contaminées aux jeunes animaux (< 3 ans).















Les principales mesures sanitaires appliquées aux paddocks et aux pâtures sont le ramassage régulier des crottins (une à deux fois par semaine), la mise à la disposition des chevaux de parcelles d’une surface suffisante (densité d’un animal par hectare) pour éviter le surpâturage, le broyage et le hersage exclusivement par temps chaud et sec, le pâturage mixte alterné avec passage des bovins après les chevaux, des rotations de pâture d’une durée suffisante (3-4 semaines) aux périodes de l’année où la survie des larves est minimale, l’épandage d’engrais chaulé, notamment sur les petits paddocks, le compostage du fumier.

Dans les écuries et dans les autres locaux d’hébergement, les mesures hygiéniques incluent un entretien régulier des litières et un nettoyage régulier à l’eau chaude (≥ 60°C) sous pression des surfaces et des équipements, suivi d’une désinfection.
Ces mesures peuvent être complétées pour Oxyuris equi par un nettoyage soigneux de la région périnéale des chevaux infestés à l’aide de matériel jetable.

Disciplines : Parasitologie, Zootechnie
Mots clés : pâturage, mesures sanitaires, contrôle, gestion, infestations parasitaires, ramassage, environnement, refuge, prévention, lutte, chevaux, équidés












IMPORTANCE DES MESURES SANITAIRES DANS LA LUTTE VIS-À-VIS DES PARASITES DIGESTIFS DES ÉQUIDÉS

PRINCIPALES MESURES SANITAIRES ET PRATIQUES D’ÉLEVAGE INTERVENANT DANS LA LUTTE CONTRE LES PARASITES DIGESTIFS DES ÉQUIDÉS

Mesures de gestion des effectifs d’équidés

Lieux de vie des équidés concernés par l’application des mesures sanitaires de lutte

Pour les strongles

Pour Parascaris equorum et Oxyuris equi

Les principales mesures sanitaires

L’hygiène des locaux

La gestion des surfaces pâturées (pâtures et paddocks)

CONCLUSION

4 photos illustrent cet article




Parcours
Laugier
Claire Laugier

Claire Laugier est Docteur Vétérinaire, diplômée de l’European Veterinary Parasitology College, titulaire d’une HDR et dirige le laboratoire de pathologie équine de l’Anses.

1983 : Diplômée de l’Ecole vétérinaire de Toulouse, major en 2ème, 3ème et 4ème année
1984 : Thèse de doctorat en médecine vétérinaire – prix de thèse médaille d’argent
1986 : Directrice de l’Institut de Pathologie du Cheval, actuellement laboratoire de pathologie équine de l’Anses
1989 : Certificat d’études supérieures en histologie, hématologie et histopathologie des animaux de laboratoire – École vétérinaire de Toulouse
2002 : Doctorat de l’Université Montpellier II Sciences et Techniques du Languedoc, École doctorale Biologie intégrative
2004 : Diplôme de facto de l’European Veterinary Parasitology College
2007 : Diplôme d’Habilitation à Diriger des Recherches – Université de Caen Basse-Normandie, UFR de médicine
Afficher uniquement la section 4
5
DOSSIER : LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES chez les équidés
résumé et plan de l'article

La détection de la résistance

aux anthelminthiques

chez les nématodes

parasites des équidés



Guillaume Sallé
NPE 27




L’incidence et la prévalence élevées des populations de nématodes parasites d’équidés résistants aux anthelminthiques, notamment les cyathostomes et P. equorum, requièrent un suivi régulier de l’efficacité des anthelminthiques disponibles.
Ce contrôle permet de s’assurer de l’efficacité du traitement proposé, donc de la qualité du service offert, mais mais aussi de surveiller l’évolution des populations de parasites.

À ce jour, les seuls tests in vitro validés sont dédiés à la détection de la résistance aux benzimidazoles, qui est soit quasi-généralisée (cyathostomes) ou absente (P. equorum), rendant l’intérêt de ces tests limités.
De nouveaux tests in vitro, pour détecter la résistance à d’autres composés font l’objet de développement.













Le FECRT reste donc le test de référence pour détecter la résistance chez les principaux nématodes d’équidés (Strongylus sp., cyathostomes, P. equorum). Ce test présente des inconvénients majeurs, tels que la complexité logistique ou le manque de sensibilité. Il reste toutefois relativement simple à réaliser et peu onéreux, en dehors du temps de travail associé. En mettant ce test en œuvre sur une base annuelle ou bisannuelle, les praticiens peuvent se réapproprier un champ d’activité démédicalisé ces dernières décennies.

Disciplines : Parasitologie, Biologie

Mots clés : nématodes, parasites, anthelminthiques, cyathostomes, P. equorum, incidence, prévalence, efficacité, test, population, FECRT, cheval










LE TEST DE RÉDUCTION D’EXCRÉTION FÉCALE DES ŒUFS (FECRT) : LA MÉTHODE DE RÉFÉRENCE

Encadré - Le test de réduction d’excrétion fécale des œufs (FECRT)

Tableau 1 : Propositions de seuils par l’AAEP pour l’interprétation du FECRT vis-à-vis des strongles d’équidés


LA MESURE DE LA DURÉE DE RÉ-APPARITION DES ŒUFS DANS LES MATIÈRES FÉCALES

Tableau 2 : Période de réapparition des œufs de cyathostomes dans les matières fécales après vermifugation

LE CAS PARTICULIER D’OXYURIS EQUI

LA MÉTHODE DE DÉTECTION IN VITRO

I2. Les tests de détection de la résistance aux benzimidazoles : un intérêt limité ?

Le test d’éclosion des œufs

Les mutations causales


Le test d’inhibition du développement larvaire

Le test d’inhibition de la mobilité larvaire

PgP-11 comme marqueur de la résistance à l’ivermectine chez Parascaris equorum ?

Figure : Mise en place d’un protocole de mesure de l’efficacité des anthelminthiques

CONCLUSION

1 photo illustrent cet article



Afficher uniquement la section 5
6
DOSSIER : LA RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES chez les équidés
résumé et plan de l'article

Les perspectives

de thérapeuthique adjuvantes

ou alternatives pour la gestion

des nématodes parasites d’équidés



Guillaume Sallé
NPE 27




Dans le contexte de l’émergence de la résistance aux anthelminthiques, le développement de stratégies alternatives semble indispensable.
Ces stratégies restent, à l'heure actuelle, expérimentales et seront mises en pratique que dans quelques années.
Les alternatives considérées portent sur la lutte biologique, par l'intermédiaire de champignons nématophages notamment.

D'autres stratégies visant à augmenter la résistance de l'hôte, conférée par un vaccin ou par certains apports nutritionnels , ne semblent pas appropriées dans le cas des nématodoses gastro-intestinales.













À l'interface de ces deux approches, le potentiel bioactif de certaines plantes pourrait conférer aux prairies et aux fourrages cultivés un rôle “pharmacologique” permettant de limiter la charge parasitaire des équidés.

Disciplines : Parasitologie, Thérapeutique

Mots clés : émergence, résistance, anthelminthiques, stratégie, alternative, lutte biologique, champignon nématophage, vaccin, apport nutritionnel, alicament, tanin, cheval













LA LUTTE BIOLOGIQUE

L’intérêt des champignons nématophages

Le rôle des coléoptères coprophages


Encadré : Le mode de prédation des champignons nématophages

ACCROÎTRE LA RÉSISTANCE DE L’HÔTE

La stratégie vaccinale

L’approche nutritionnelle

UTILISER LE POTENTIEL BIOACTIF DES PLANTES

Le sainfoin, “alicament” potentiel ?

Les autres plantes étudiées

CONCLUSION

3 photos illustrent cet article



Afficher uniquement la section 6
7
RUBRIQUE : Observation clinique
résumé et plan de l'article

Observation clinique

Un foyer de cyathostomose larvaire

dans un haras de chevaux de selle



Florence Polle

NPE 27



La cyathostomose larvaire est une infection parasitaire des chevaux, causée par l’émergence des larves enkystées de petits strongles. Cette affection est reconnue de plus en plus fréquemment malgré des vermifugations répétées et peut être difficile à diagnostiquer du vivant de l’animal.

Cet article décrit 5 cas de cyathostomose larvaire sur des chevaux de selle mâles âgés de 1 et 2 ans. Le premier cas présentait des signes atypiques, avec notamment une absence de diarrhée.
Les quatre chevaux suivant ont développés une diarrhée, hyperthermie et hypoprotéinémie typique de la maladie.
L’autopsie d’un des yearlings a permis l’établissement d’un diagnostic de certitude. Les autres chevaux ont guéris sans séquelles après un traitement anthelminthique, anti-inflammatoire et antibiotique.

Disciplines : Parasitologie, diagnostic, thérapeutique


Mots-clés : parasitologie, cyathostomose, diarrhée, cheval












PRÉSENTATION DES CAS

Cas n°1

Commémoratifs

Examen clinique et examens complémentaires

Bilan

Traitement et évolution


Cas suivants

Commémoratifs et examen clinique

Hypothèses diagnostiques

Traitement de première intention et premiers résultats d'analyses

Diagnostic

Traitement

La gestion du lot affecté

Evolution


Encadré : Rapport d’autopsie : examen nécropsique d’un yearling de race Cheval de Selle Français âgé de 20 mois euthanasié

DISCUSSION

CONCLUSION


7 photos illustrent cet article.



Afficher uniquement la section 7
8
RUBRIQUE : Diagnostic
résumé et plan de l'article

Étude

L’analyse coproscopique

chez les équidés :

résultats d’une étude

portant sur la répétabilité

de la méthode des comptages

d’œufs de strongles

par la méthode de McMaster



Bertrand Olonde, Jacques Cabaret, Jacques Guillot

NPE 27



La technique de McMaster permet de concentrer par flottation les éléments parasitaires provenant de matières fécales.

C’est une technique simple et bon marché qui associe la détection et la quantification des parasites. La sensibilité de la technique dépend de la qualité du prélèvement et des conditions de conservation des matières fécales.

L’objectif de l’étude dont les résultats sont présentés dans cet article est d’évaluer la répétabilité des comptages par la technique de McMaster.
La variabilité a été évaluée en répétant les comptages d’œufs de strongle au sein d’un même prélèvement (répétabilité intra-prélèvement), puis en répétant les comptages de prélèvements différents à 2 jours d’intervalle (répétabilité inter-prélèvements).

L’étude a été réalisée à partir des crottins de 47 chevaux du centre INRA de Nouzilly.

Disciplines : Parasitologie

Mots-clés : McMaster, coproscopie, strongles, répétabilité











Tableau - La coprologie chez le cheval

MATÉRIEL ET MÉTHODES

Méthode

Encadré - La méthode de MacMaster

Figure 1 - La méthode de MacMaster


RÉSULTATS

Résultats intra-prélèvements

Figure 2 - Modélisations graphiques des corrélations de Spearman intra-prélèvement

Résultats inter-prélèvements

DISCUSSION

CONCLUSION


5 photos illustrent cet article.



Afficher uniquement la section 8
9
RUBRIQUE : Observation clinique
résumé et plan de l'article

Diagnostic

Les examens complémentaires

en parasitologie


Lionel Zenner, Jeanne Chêne, Jacques Guillot

NPE 27





Disciplines : Parasitologie, diagnostic
Mots-clés : Coproscopie, examen, œil nu, loupe, lame, MacMaster, liquide de flottation, technique, Baermann, coproculture, féces, diagnose, piroplasmose, larves, techniques sérologiques, sérologie, chevaux, équidés











LA COPROSCOPIE

LA RECHERCHE DE LARVES

LA COPROCULTURE

Figure 1 - Identification des larves infestantes L3


LA MESURE DE LA CONTAMINATION DES PÂTURES PAR LES NÉMATODES

LES TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES ET MOLÉCULAIRES

Encadré - L'exemple de la piroplasmose

CONCLUSION


2 photos illustrent cet article.



Afficher uniquement la section 9
10
RUBRIQUE : Observation clinique
résumé et plan de l'article

Synthèse

Évaluer la pratique courante

en anesthésie équine :

une enquête internationale


Elsa Gilbert

NPE 27




Disciplines : Anesthésie
Mots-clés : pratique, gestion pré-anesthésique, équipement, monitoring, médicaments, réveil, analgésie, protocoles












MATÉRIEL ET MÉTHODE

RÉSULTATS

La démographie

Le nombre d'anesthésies réalisées et la compétence

La gestion pré-anesthésique

L'équipement et le monitoring

Les médicaments administrés

Le réveil

Les points à améliorer


CONCLUSION





Afficher uniquement la section 10
11
Afficher uniquement la section 11
12
Afficher uniquement la section 12
Sauter N°38, volume 10, 2015

N°38, volume 10, 2015

Sauter sommaire

sommaire




Test clinique - Une toux sèche chez un poulain
Nathalie Spindler
Éditorial par Jacques Guillot


CHEVAL ET ÉQUIDÉS

Dossier : La résistance aux anthelminthiques chez les équidés

- La résistance aux anthelminthiques chez les équidés
Gilles Bourdoiseau

- État des lieux de la résistance aux anthelminthiques
chez les nématodes des équidés

Claire Laugier
- La détection de la résistance aux anthelminthiques
chez les nématodes parasites des équidés

Guillaume Sallé, Claire Laugier
- Les protocoles de vermifugation des équidés
Jacques Guillot
- Place des mesures sanitaires et des pratiques d’élevage
dans les programmes de contrôle durable
des infestations parasitiaires digestives des équidés

Claire Laugier
- Les perspectives de thérapeutique adjuvantes ou alternatives
pour la gestion des nématodes parasites d’équidés

Guillaume Sallé, Jacques Cortet, Géraldine Fleurance



RUBRIQUES

- Observation clinique - Un foyer de cyathostomose larvaire
dans un haras de chevaux de selle

Florence Polle
- Diagnostic - Les examens complémentaires en parasitologie
Lionel Zenner, Jeanne Chêne, Gilles Bourgoin
- Étude - L’analyse coproscopique chez les équidés :
répétabilité des comptages d’œufs de strongles
par la méthode de McMaster

Bertrand Olonde, Jacques Cabaret, Jacques Guillot

- Synthèse - évaluer la pratique courante en anesthésie équine :
une enquête internationale

Elsa Gilbert


REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE

- Rubrique dirigée par Jean-Luc Cadoré, Jean-Philippe Germain,
Sophie Pradier
- Un panorama des meilleurs articles d’équine :
notre sélection par Gilles Bourdoiseau, Élodie Dubois, Élodie Durand, Zineb El Brini, Sabrina Gout, Audrey Martin Saint Leon, Émilie Mesnard, Emma Morand, Aurélie Vigreux, Frédéric Philippe, Julie Potier.

- Anesthésie / Chirurgie - Prémédication lors de chirurgie et d’anesthésie équine électives : comparaison par essai clinique multicentrique prospectif randomisé en aveugle de certains effets peropératoires de la buprénorphine ou du butorphanol
- Cancérologie / Imagerie - Images échographiques observées chez 13 chevaux atteints de lymphome
- Chirurgie / Tissus mous - Chevaux opérés de coliques :
les effets de l’administration pré-opératoire de saline hypertonique ou de solution pentastarch sur les variables hématologiques et la survie au long terme
- Imagerie - Caractérisation radiographique de l’ossification des cartilages ungulaires chez le cheval : 271 cas (2005-2012)
- Néonatalogie - Nouvelle évaluation du score septique
chez les poulains nouveaux nés
- Neurologie - Les lésions vertébrales cervicales
dans la myélopathie sténotique équine
- Ophtalmologie - Pronostic et impact
de l’uvéite récurrente équine
- Parasitologie - Une approche basée sur des preuves du contrôle parasitaire : nous ne sommes plus dans les années 60 …
- Parasitologie - Enquête auprès de praticiens équins
concernant la gestion du parasitisme
- Pathologie respiratoire - La pousse chez le cheval : étude sur le terrain de l’association entre la toux et le jetage nasal rapportés par les propriétaires et les signes cliniques,
la pression artérielle en oxygène, le score de mucus
et le test de bronchoprovocation
- Pharmacologie / Gastroentérologie - Comparaison de trois doses d'oméprazole dans le traitement des ulcères gastriques chez le cheval : étude à l’aveugle et randomisée de la réponse clinique par rapport à la dose.
- Thérapeutique - Hyperthermie induite par les macrolides chez les poulains : leur rôle dans l’altération de la sudation
- Thérapeutique / Respiratoire - Efficacité du furosémide contre l’hémorragie pulmonaire induite par l’effort chez des chevaux de course Pur-sang Anglais et Trotteurs :
revue systématique et méta-analyse



Test clinique -
les réponses