DOSSIER :

LES COLLECTIVITÉS

CANINES ET FÉLINE :

RÔLE DU VÉTÉRINAIRE

 
1
DOSSIER : LES COLLECTIVITÉS CANINE ET FÉLINE : RÔLE DU VÉTÉRINAIRE
résumé et plan de l'article

Comprendre le monde

de la cynotechnie

et de la félinotechnie


Françoise Lemoine

Découvrez la 1re page de cet article en cliquant ici (pdf)

Cynotechnie et félinotechnie sont encore des mots inconnus du dictionnaire. L’élevage canin ou félin ont été longtemps le fait d’amateurs ; la législation dans ce domaine a beaucoup évolué ces dernières années.
Les activités annexes (éducation, dressage, …) se démocratisent. L‘Arrêté du 3 avril 2014 fixe les règles sanitaires et de protection animale auxquelles doivent satisfaire les activités liées aux animaux de compagnie.
Parallèlement, l’organisation de la filière se met lentement en place. Le marché lui aussi se transforme. Le chat de race tient une place de plus en plus importante. Il faut cependant regretter un manque de lisibilité pour le futur propriétaire quant à la qualité et à l’origine de son futur compagnon.



Disciplines : élevages et collectivités, réglementation
Mots-clés : chat, chaton, chien, chiot, cynotechnie, félinotechnie

























PLAN DE L'ARTICLE

ÉLEVEUR PROFESSIONNEL, ÉLEVEUR AMATEUR : UNE NOUVELLE DÉFINITION

ÉDUCATION

LE DRESSAGE ET LA COMPÉTITION

Tableau 1 - Évolution de la “définition” légale de l’éleveur

CYNOTECHNIE ET FÉLINOTECHNIE : UNE PROFESSIONNALISATION INÉVITABLE

Une évolution dictée par la loi

Une formation indispensable

Un marché en pleine évolution

1. Le chat détrône le chien

2. Les races à la mode

3. Une embellie des inscriptions au livre des origines

4. Un made in France insuffisant

Organisation de la filière

Un manque de lisibilité pour l’acheteur

Encadré - Circuit administratif d'enregistrement des naissances

CONCLUSION


Parcours
LEMOINE
Françoise Lemoine
Docteur vétérinaire, juge de la Société Centrale Canine (SCC).
Elle exerce une activité en reproduction
au Centre Hospitalier vétérinaire Atlantia à Nantes.
Parallèlement, elle est consultante en élevage canin et félin.
Pour son plus grand plaisir, elle élève très occasionnellement des Teckels
et des Pointers.


1991 - Diplômée de l’ENV-Alfort
1991- 2001 - Pratique libérale en clientèle canine
2003-2011 - Présidente de la Société Canine St Hubert de l’ouest
2011 - Rejoint l’équipe du CHV Atlantia
2018 - Présidente GERES (AFVAC)



Afficher uniquement la section 1
2
DOSSIER : LES COLLECTIVITÉS CANINE ET FÉLINE : RÔLE DU VÉTÉRINAIRE
résumé et plan de l'article

Réglementation

Le contrôle/l'approche

d'une collectivité canine ou féline

par un vétérinaire


Sylvain Traynard

Découvrez la 1re page de cet article en cliquant ici (pdf)

Les vétérinaires praticiens ont aujourd’hui réglementairement le rôle d’effectuer des visites sanitaires annuelles des élevages d’animaux de compagnie.
Cette visite offre un double intérêt : celui de visiter l’élevage, donc d’évaluer les conditions réelles d’élevage, et celui de pouvoir jouer son rôle de conseil auprès de l’éleveur.

Pour effectuer des conseils judicieux, il est intéressant qu’il connaisse également la façon dont la DDPP est susceptible de contrôler l’élevage et les points qui sont exigés. Ainsi, certains documents comme le règlement sanitaire doivent être rédigés par l’éleveur en collaboration avec son vétérinaire sanitaire. Les registres d’entrée-sortie et sanitaire doivent être consultés par le vétérinaire sanitaire.
L’article fait le tour de la réglementation et des points contrôlés par la DDPP, et des attentes des DDPP vis-à-vis de l’éleveur et de son vétérinaire. Le vétérinaire est incité à discuter avec la DDPP des points importants et des interprétations de la réglementation, en particulier dans le cadre des nouvelles activités en relation avec les animaux de compagnie comme la pension ou l’élevage à domicile, le pet-sitter, l’éducation dans la rue, …

En conclusion, le rôle du vétérinaire est plus que jamais un rôle de conseil pour son client et la réglementation lui donne aujourd’hui une place centrale avec les visites obligatoires et la rédaction du règlement sanitaire de l’établissement.

Disciplines : réglementation, élevages et collectivités
Mots-clés : conseil, vétérinaire sanitaire, visite annuelle, règlement sanitaire, animaux de compagnie, chien, chat, autres animaux de compagnie
































PLAN DE L'ARTICLE

L’OBJECTIF DES CONTRÔLES DE LA DDECPP

Encadré 1 - Les anomalies majeures

Encadré Réglementation - Les activités liées aux animaux
de compagnie règlementaires (arrêté du 3 avril 2014)

Encadré 2 - Les annexes de l’arrêté du 3 avril 2014

La rédaction du règlement sanitaire

Encadré 3 - Le règlement sanitaire

LA VISITE ANNUELLE DU VÉTÉRINAIRE SANITAIRE
ET LES DOCUMENTS À VÉRIFIER

Le registre d’entrée et de sortie

Encadré en pratique

Le registre de suivi sanitaire

Le bien-être des animaux


CONCLUSION



Parcours
traynard

Sylvain Traynard

Inspecteur de la santé publique vétérinaire
chef de service santé, protection animales et environnement

1994 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Lyon
1994-1999 : Vétérinaire praticien dans différents cabinets en France
1999-2006 : Vétérinaire en charge des contrôles d’hygiène alimentaire à la DDSV de Vendée
2006-2015 : Vétérinaire en charge du domaine santé et protection animale à la DDPP de Vendée
Depuis 2016 : Chef de service santé, protection animale et environnement à la DDPP de l’Isère. Formateur régulier auprès de l’ENSV
Afficher uniquement la section 2
3
DOSSIER : LES COLLECTIVITÉS CANINE ET FÉLINE : RÔLE DU VÉTÉRINAIRE
résumé et plan de l'article

Comment organiser et conduire

une visite d'élevage en élevage canin


Alain Fontbonne, Xavier Lévy

Découvrez la 1re page de cet article en cliquant ici (pdf)

La visite d’élevage réglementaire vise à connaître les points forts et les points faibles d’une collectivité canine, à prévenir les risques sanitaires et à s’assurer que le bien être des chiens est optimal. Elle permet d’établir un règlement sanitaire personnalisé et adapté, qui aura des chances d’être appliqué ensuite.
Il est conseillé de préparer à l’avance cet audit en envoyant à l’éleveur un pré-questionnaire où il détaille son organisation quotidienne et ses pratiques. Le vétérinaire l’étudie avant de se rendre sur place et se fait ainsi une idée globale de l’élevage, identifie les éléments sur lesquels il devra être attentif lors de la visite et peut approfondir à l’avance des points techniques ou médicaux précis sur lesquels l’éleveur sollicite son aide.

La visite des locaux se déroule selon le principe de la « marche en avant ». Il convient de bien observer pour déceler les erreurs concernant la prophylaxie sanitaire ou la sectorisation des espaces et du matériel. Le but n’est pas de juger les pratiques, mais de les évaluer au mieux pour les faire progresser à court, à moyen et à long terme.
Après la visite, un compte-rendu détaillé est rédigé, il mentionne les points forts et les points faibles, la conformité à la réglementation, les risques sanitaires majeurs ou mineurs et le cas échéant, des remarques sur le bien-être des animaux et l’enrichissement du milieu. Une synthèse de ce compte-rendu est annexée au registre sanitaire.

Disciplines : Élevages et collectivités, hygiène, diagnostic, thérapeutique
Mots-clés : élevage, visite, chien, conduite à tenir, questionnaire, bien-être, état corporel,
pelage, santé, soins, densité, propreté, ambiance, qualité, nettoyage, hygiène, compte-rendu
synthèse












































































PLAN DE L'ARTICLE

OBJECTIFS DE LA VISITE D’ÉLEVAGE RÉGLEMENTAIRE

Encadré 1 - Visite des locaux ou visite sanitaire ?

Encadré Gestion - Comment facturer la visite d’élevage ?

Encadré 3 - Valoriser ses connaissances spécifiques pour aider
au mieux son client éleveur

COMMENT PRÉPARER LA VISITE

Effectuer un plan général de l’élevage

Envoyer un pré-questionnaire de visite d’élevage

LA VISITE SENSU STRICTO

Le matériel nécessaire

Le sens de la visite

Être à l’écoute tout en gardant son sens critique

Observer pour déterminer les facteurs de risque

Encadré 4 - Évaluer le bien-être des chiens

Rappeler la règlementation par souci de conseil

Encadré en pratique - Quelques exemples de mauvaise gestion sanitaire

RÉDIGER LE COMPTE-RENDU DE LA VISITE

Encadré en pratique - à ne pas oublier…

CONCLUSION

9 photos illustrent cet article



Parcours
fontbonne

Alain Fontbonne

Alain Fontbonne est docteur vétérinaire et maître de conférences en Reproduction des Carnivores et responsable du secteur "élevage" à l'UMES de l'École Nationale Vétérinaire d'Alfort.
Il a beaucoup travaillé sur la reproduction assistée du chien et du chat,
mais aussi sur la reproduction assistée des grands félins.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages vétérinaires en reproduction
et en obstétrique des petits animaux et a publié de nombreux articles.

1985 : Diplôme de l'École Nationale Vétérinaire de Nantes
1987 : Diplôme d'internat en médecine interne des animaux de compagnie (École Vétérinaire d'Alfort)
2001 : Diplôme du Collège Européen de Reproduction Animale (ECAR)
Ancien Président de l'EVSSAR (European Veterinary Society for Small Animal Reproduction) de 2004 à 2007
2008 : Docteur de l’Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l’Environnement (Agro Paris Tech)
2018 : Habilitation à diriger des recherches



Parcours
lévy

Xavier Lévy

Xavier Lévy est docteur vétérinaire, spécialiste en reproduction animale (ECAR dipl.).
Il codirige aujourd’hui le Centre de Reproduction des Carnivores domestiques
du Sud-Ouest (CRECS) avec le Dr Mimouni.

2003 : Diplômé de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort
2003-2004 : internat en animaux de compagnie à l’ENV-Alfort
2005 : Thèse vétérinaire
2004-2006 : Résident en reproduction animale à l’ENV-Alfort et consultant
en Urologie-néphrologie à l’ENV-A

2006 : Diplômé du Collège européen de Reproduction Animale
Past-president du GERES (AFVAC), ancien élu au bureau de l’EVSSAR

Afficher uniquement la section 3
4
DOSSIER : LES COLLECTIVITÉS CANINE ET FÉLINE : RÔLE DU VÉTÉRINAIRE
résumé et plan de l'article

Questions - réponses

La lutte contre les parasites

en collectivité canine et féline


Bruno Polack, Alain Fontbonne

Découvrez la 1re page de cet article en cliquant ici (pdf)


Lutter contre les parasites en élevage canin ou félin fait plus appel aux méthodes de lutte utilisées dans les élevages d’animaux de production qu’en pratique canine individuelle.

Ainsi, il est nécessaire d’analyser précisément la situation parasitologique de l’élevage, principalement par coproscopie pour les parasites internes ainsi que par les différentes techniques utilisées pour la recherche de parasites en dermatologie (peignage, raclage et culture mycologique) pour les parasites externes. Le choix des animaux à étudier est important et le plan de prélèvements doit être choisi pour avoir une image la plus proche possible de la réalité.

En ce qui concerne la lutte elle-même, l’objectif pour les parasites internes est plus le contrôle que l’éradication ; l’objectif est le "bien-vivre" en compagnie des parasites présents notamment avec les protistes (coccidies, giardies, trichomonades). Pour cela, il convient de privilégier des traitements ciblés sur les populations à risque en évitant de trop traiter et en proposant des protocoles simples pour faciliter l’observance.
Pour les parasites externes, l’objectif est, en revanche, le zéro-parasite en privilégiant la prévention notamment leur introduction avec des animaux, du matériel ou des personnes entrants ou ré-entrants dans l’élevage. Pour cela, il faut veiller à la mise en place de traitements/nettoyage/désinfection/désinsectisation des entrants en fonction du risque estimé.

Disciplines : Parasitologie, Élevages et collectivités, thérapeutique
Mots-clés : Parasites, Lutte, élevage, méthodes de lutte, coproscopie, parasites externes, prélèvements, parasites internes, contrôle, éradication, coccidies, giardies, trichomonades, traitements, protocoles, prévention, nettoyage, désinfection, désinsectisation, chien, chat.







































PLAN DE L'ARTICLE

Est-ce exact qu’on “ne peut pas élever des chiens ou des chats sans élever
de parasites” ? Existe-t-il des élevages non parasités ?

Selon votre expérience, quels sont les endoparasites qui prédominent
actuellement en élevage : est-ce que ce sont toujours les helminthoses
ou les protozooses ?

Certains auteurs recommandent lors d’un audit d’élevage d’employer
la “technique du chasseur”, c'est-à-dire de commencer d’abord
par des analyses coproscopiques pour identifier les parasites
qui prédominent dans ce lieu. Êtes-vous d’accord avec cette approche ?

Lorsque les résultats d’une coproscopie effectuée lors d’un audit d’élevage
indiquent : “absence de parasites”, que doit-on conclure ?
L’élevage n’est pas parasité ou bien y a-t-il eu un problème avec l’analyse ?

De nombreux vétérinaires ont des difficultés à diagnostiquer la giardiose. L’excrétion dans les selles étant intermittente, il n’est pas aisé d’identifier
la présence du parasite. Que recommandez-vous ?

Depuis le 1er janvier 2018, les aires de détente sont obligatoires
pour tous les élevages déclarés après le 1er janvier 2015.
Connaissant la transmission oro-fécale des parasites internes,
comment contrôler au mieux la prophylaxie sanitaire dans les terrains extérieurs ?

Comment limiter les contaminations parasitaires ?

Quels sont les meilleurs désinfectants à préconiser pour lutter
contre les parasites internes ?
Concernant les anthelminthiques, faut-il alterner les molécules ?

Qu’en est-il des traitements spécifiques contre la giardiose ?

Concernant les coccidies, doit-on traiter systématiquement en élevage,
ou uniquement lors de symptômes ?

Concernant la prévention des parasites externes,
que pensez-vous du rôle des litières dans leur propagation ?

Comment contrôler les puces en collectivités de chiens ?

Quelle est la meilleure façon de lutter contre la teigne en élevage félin ?

Encadré - Que préconise-t-on chez les chiennes ou les chattes gestantes ?

CONCLUSION

4 photos illustrent cet article.


Parcours
polack

Bruno Polack

Bruno Polack est docteur vétérinaire et maître de conférences
en Parasitologie, responsable du secteur parasitologie du BioPôle Alfort et responsable de l’équipe de recherche sur les parasites transmis
par les aliments de l’UMR BIPAR (Biologie et Imunologie Parasitaire)
à l'École Nationale Vétérinaire d'Alfort.
Il travaille depuis plus de 15 ans sur la parasitologie en élevage de chiens et de chats et son sujet de recherche est la giardiose.

1980 : Diplômé de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort
1981 : Diplômé du Cours Supérieur d'Alimentation des Animaux Domestiques de l'Institut National Agronomique de Paris-Grignon
1987 : Diplômé du Cours Approfondi d'Amélioration Génétique des Animaux Domestiques à l'Institut National Agronomique de Paris-Grignon
1989 : Diplôme d'étude approfondie en Production animale, Institut National Agronomique de Paris-Grignon

Parcours
fontbonne

Alain Fontbonne

Alain Fontbonne est docteur vétérinaire et maître de conférences en Reproduction des Carnivores et responsable du secteur "élevage" à l'UMES de l'École Nationale Vétérinaire d'Alfort.
Il a beaucoup travaillé sur la reproduction assistée du chien et du chat,
mais aussi sur la reproduction assistée des grands félins.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages vétérinaires en reproduction
et en obstétrique des petits animaux et a publié de nombreux articles.

1985 : Diplôme de l'École Nationale Vétérinaire de Nantes
1987 : Diplôme d'internat en médecine interne des animaux de compagnie (École Vétérinaire d'Alfort)
2001 : Diplôme du Collège Européen de Reproduction Animale (ECAR)
Ancien Président de l'EVSSAR (European Veterinary Society for Small Animal Reproduction) de 2004 à 2007
2008 : Docteur de l’Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l’Environnement (Agro Paris Tech)
2018 : Habilitation à diriger des recherches


Afficher uniquement la section 4
5
DOSSIER : LES COLLECTIVITÉS CANINE ET FÉLINE : RÔLE DU VÉTÉRINAIRE
résumé et plan de l'article

Prévention des maladies

infectieuses en élevage canin et félin


Aurélien Grellet, Hanna Mila, Amélie Mugnier,
Sylvie Chastant-Maillard


Découvrez la 1re page de cet article en cliquant ici (pdf)

Disciplines : élevages et collectivités, maladies infectieuses, thérapeutique
Mots-clés : maladies infectieuses, élevages, prévention, vaccin, vaccination, chien, chat































PLAN DE L'ARTICLE

DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES

Encadré 1 - Le principe de la marche en avant

LA PRÉVENTION AVANT L’ENTRÉE EN MATERNITÉ

Vacciner les chiennes gestantes

Figure 1 - Principales mesures intervenant dans la prévention
des maladies infectieuses en élevage canin et félin

Toiletter les animaux

LA PRÉVENTION DANS LA MATERNITÉ

La gestion de l’environnement

1. Prévention des contaminations / biosécurité

2. Les recommandations sur la température et l’humidité

3. Nettoyer et désinfecter

La prise en charge et le suivi des nouveau-nés

Encadré 2 - la période critique

Figure 2 - Notion de période critique et d’interférence vaccinale

Tableau 1 - Valences vaccinales "essentielles" (en jaune) et "non essentielles", disponibles en France (hors rage) pour le chat et pour le chien vivant en élevage

1. Lors de la mise bas

2. Après la mise bas

LA PRÉVENTION DANS LA NURSERIE ET DANS LE LOCAL DES ANIMAUX SEVRÉS

La vaccination

1. Les valences “essentielles”

2. Les valences “non essentielles”

La gestion de la vermifugation

La vente des chiots et des chatons

LA PRÉVENTION DANS LES LOCAUX D’ADULTES

Encadré 3 - Réaliser des autopsies

LA PRÉVENTION DANS L’INFIRMERIE

LA QUARANTAINE

CONCLUSION



Parcours
grellet

Aurélien Grellet

Aurélien Grellet est vétérinaire diplômé de la Faculté Vétérinaire de Liège (2005).

2006 à 2008 : Après un internat en clinique des carnivores domestiques
au sein de la Faculté Vétérinaire de Liège, il a passé 2 ans au sein du Centre d’Étude en Reproduction des Carnivores (CERCA), situé à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort.
2008 : Il a rejoint l’Unité de Médecine de l’Élevage et du Sport (UMES),
à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort.
2008 à 2011 : En charge du secteur « Élevages canin et félin », il a travaillé
au contact des éleveurs et en appui de leurs vétérinaires traitants
pour les conseiller dans l’exploration et la gestion de la pathologie d’élevage.
Il a réalisé en parallèle un doctorat sur les facteurs de risque des diarrhées
de sevrage chez le chiot et la santé digestive.
De 2011 à 2016 : Aurélien a travaillé en recherche et développement
au sein de l’entreprise Royal Canin.

Depuis mars 2016 : Ingénieur de recherche dans le centre NeoCare,
à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse.
Afficher uniquement la section 5
6
DOSSIER : LES COLLECTIVITÉS CANINE ET FÉLINE : RÔLE DU VÉTÉRINAIRE
résumé et plan de l'article

Comment utiliser les détergents

et les désinfectants

en collectivités canines et félines



Christelle Debordeaux, Laurent Flaus

Découvrez la 1re page de cet article en cliquant ici (pdf)

Comment utiliser les détergents et désinfectants en collectivités canines et félines ?

La grande diversité de produits nettoyants et désinfectants disponibles sur le marché rend le choix complexe.
En collectivités canines et félines, l’enjeu est d’autant plus important que les agents pathogènes récurrents sont souvent les plus difficiles à éliminer.

Les désinfectants chimiques appartiennent à différentes familles et les effets sur les pathogènes varient avec la composition du produit (présence de plusieurs substances actives, d’excipient, …). Le choix doit donc s’appuyer sur des critères tels que les normes testées, le temps d’action, ou l’innocuité.

L’objectif final est de diminuer significativement le nombre d’agents pathogènes présents dans la collectivité, de préserver ainsi la santé des animaux et à terme, et de limiter le recours aux antibiotiques.

Disciplines : hygiène, élevages et collectivités, thérapeutique
Mots-clés : désinfection, nettoyage, refuge, élevage, collectivité, virus nus, activité antimicrobienne, large spectre, temps de contact, innocuité






























PLAN DE L'ARTICLE

DÉTERGENT ET/OU DÉSINFECTANT ?

Figure 1 - Chronologie des procédures de nettoyage et de désinfection

Figure 2 - Comparatif des activités nettoyantes et désinfectantes
selon le type de produits

DÉSINFECTANTS : QUELLES SUBSTANCES ACTIVES POUR QUELS GERMES ?

Tableau 1 - Classement des biocides du groupe 1

Tableau 2 - Spectre d’activité des principales familles de désinfectants

EN PRATIQUE, COMMENT CHOISIR UN DÉSINFECTANT ?

Évaluer le risque infectieux

Figure 3 - Classification des différents agents contaminants
en fonction de leur résistance aux désinfectants et du risque infectieux

Tableau 3 - Caractéristiques idéales pour le choix d’un désinfectant

Tableau 4 - Germes pathogènes fréquents en collectivités canines et félines

Tableau 5 - Les normes de surface : comparaison entre les normes vétérinaires et les normes médicales

Vérifier l’activité microbiologique validée pour le produit

Vérifier l’innocuité du produit

Tableau 6 - Codes pour les mentions de dangers (ou phrase H) au titre du CLP

COMMENT OPTIMISER L’USAGE DU PRODUIT CHOISI ?

Utiliser le produit conformément aux indications du fabricant

Respecter le temps de contact

CONCLUSION


4 photos illustrent cet article


Parcours
debordeaux

Christelle Debordeaux
Christelle Debordeaux est docteur vétérinaire, chef de produits chez Axience.
Elle est en charge de la gamme Hygiène et Désinfection
depuis 2017.


2003 : Doctorat vétérinaire (ENV-Alfort, université de Créteil)
2003-2016 : Exercice en clientèles vétérinaires
2016 : Exercice en refuge SPA
Depuis 2017 : Chef de produits, gamme Hygiène et Désinfection, Axience



Parcours
flaus
Laurent Flaus
Laurent FLAUS est docteur vétérinaire et titulaire d’un DU
en hygiène hospitalière.
Cofondateur et dirigeant d’Axience, il y est responsable pharmaceutique,
et directeur technique et marketing.
Depuis plus de 15 ans, il a développé une gamme de produits de désinfection ainsi que des protocoles d’hygiène et de désinfection dédiés aux établissements de soins vétérinaires et réalisé de nombreux audits spécialisés au sein d’ESV.


1988 : Diplôme vétérinaire de l’ENV-Alfort
1987-1990 : Exercice en clientèles vétérinaires
1991 : Mastère de management et gestion, ESSEC (IGIA)
1991-1994 : Responsable technique gamme élevages industriels,
Laboratoire Upjohn
1994 : Doctorat vétérinaire à l’université de Paris-Val de Marne
1994-2000 : Chef de produit, gamme Grands Animaux,
Laboratoire Hoechst Roussel Vet
2000 : Cofondateur d’Axience, Président, Responsable Technique et Marketing
2006 : Diplôme Universitaire « Hygiène hospitalière et Infections nosocomiales » (université Pierre et Marie Curie - Faculté de Médecine de la Pitié-Salpêtrière, Paris VI)
2003-2017 : Chef de produits, gamme Hygiène et Désinfection, Axience
Afficher uniquement la section 6
7
DOSSIER : LES COLLECTIVITÉS CANINE ET FÉLINE : RÔLE DU VÉTÉRINAIRE
résumé et plan de l'article

Comment lutter contre les nuisibles

en collectivité canine ou féline :

insectes, acariens et rongeurs


Philippe Pierson

Découvrez la 1re page de cet article en cliquant ici (pdf)

L’objectif de l’hygiène en élevage (pro/phylaxis) consiste à maintenir les agents pathogènes sous le seuil de dangerosité et à prévenir complètement l’intrusion de nuisibles.
En la matière, les éleveurs ne manquent pas de bon sens pratique et les moyens les plus simples sont souvent les plus efficaces.


Disciplines : Élevages et collectivités, hygiène
Mots-clés : vecteurs, bâtiments d’élevage, environnement, compost, hygiène, nuisibles, insectes, acariens, rongeurs, oiseaux












PLAN DE L'ARTICLE















LA LUTTE CONTRE LES INSECTES ET LES ACARIENS

Tableau 1 - Les principaux risques liés à la présence de nuisibles en collectivité

Les facteurs de risque

Encadré en pratique - Comment identifier un nuisible ?

Moyens de lutte et de protection de l’environnement

La stratégie de lutte contre les insectes

1. Les lampes actiniques

2. Les produits insecticides

Tableau 1 - Exemples de produits utilisables en élevage canin

La lutte contre les tiques et les autres acariens

Comment organiser la Protection des chiens

LA LUTTE CONTRE LES RONGEURS

Les nuisances occasionnées par les rongeurs

Comment prévenir contre les rongeurs

Comment lutter contre les rongeurs

Encadré - Astuce

CONCLUSION


Afficher uniquement la section 7
8
DOSSIER : LES COLLECTIVITÉS CANINE ET FÉLINE : RÔLE DU VÉTÉRINAIRE
résumé et plan de l'article

Comment aider son client

à rédiger son règlement sanitaire


Xavier Lévy, Philippe Mimouni

Découvrez la 1re page de cet article en cliquant ici (pdf)


Le règlement sanitaire est un document obligatoire, dont l’éleveur est le rédacteur et co-signataire avec le vétérinaire sanitaire de son choix.

Le document détaille, en particulier, toutes les activités d’entretien des locaux et des animaux.
Il doit permettre à un tiers de gérer le quotidien d’une exploitation en l’absence de l’exploitant.

La mise en œuvre des soins aux animaux (hygiène, alimentation, traitements préventifs, etc.), de l’hygiène des locaux, et des conduites à tenir en cas d’incident (maladie, décès, accident du travail) sont méthodiquement détaillées.

Disciplines : réglementation, élevages et collectivités
Mots-clés : règlement, prophylaxie, nettoyage, désinfection, vide sanitaire, vaccination, dératisation, déchets, alimentation, médicaments, registre



















PLAN DE L'ARTICLE

DÉFINIR AVEC L’ÉLEVEUR LES ÉLÉMENTS À INTÉGRER AU RÈGLEMENT SANITAIRE

LE CONTENU DU RÈGLEMENT

Organisation du travail

Règles d‘hygiène au sein de l’élevage

Alimentation et abreuvement

Nettoyage

Désinfection

Vide sanitaire

Tableau 1 - Exemple de protocole hebdomadaire de nettoyage

Tableau 2 - Exemple de protocole hebdomadaire de désinfection
dans la maternité

Encadré - Les registres et documents sont à conserver 3 ans
à compter de dernière inscription

Gestion des nuisibles : désinsectisation et dératisation

Gestion des déchets

Mise en quarantaine des nouveaux animaux entrants dans l’élevage

Mesures en cas d’événement sanitaire majeur dans l’élevage

Protocoles de prophylaxie médicale

Conduite à tenir en cas d’accident

CONCLUSION



Parcours
lévy

Xavier Lévy

Xavier Lévy est docteur vétérinaire, spécialiste en reproduction animale (ECAR dipl.).
Il codirige aujourd’hui le Centre de Reproduction des Carnivores domestiques
du Sud-Ouest (CRECS) avec le Dr Mimouni.

2003 : Diplômé de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort
2003-2004 : internat en animaux de compagnie à l’ENV-Alfort
2005 : Thèse vétérinaire
2004-2006 : Résident en reproduction animale à l’ENV-Alfort et consultant
en Urologie-néphrologie à l’ENV-A

2006 : Diplômé du Collège européen de Reproduction Animale
Past-president du GERES (AFVAC), ancien élu au bureau de l’EVSSAR
Afficher uniquement la section 8
9
FÉLINE : LES COLLECTIVITÉS CANINE - FÉLINE : RÔLE DU VÉTÉRINAIRE
résumé et plan de l'article

Les particularités de la visite

en élevage félin


Étienne Further, Alain Fontbonne

Découvrez la 1re page de cet article en cliquant ici (pdf)

La plupart des visites d’élevage félin ont lieu dans des élevages familiaux où les animaux vivent dans la même maison que le propriétaire. Il n’est donc pas possible d’appliquer les mêmes règles que pour des élevages canins de grande taille.
Dans un premier temps, les problématiques sanitaires spécifiques au chat sont détaillées, liées à la possible introduction d’agents pathogènes au sein de l’élevage par l’intermédiaire de chats errants, d’activités d’élevage telles que les expositions ou l’accès aux visiteurs.

Ensuite, sont détaillés les éléments qui doivent retenir toute l’attention du vétérinaire lors de la visite d’élevage : la gestion de la litière, la surdensité animale, la sectorisation, les protocoles de nettoyage et de désinfection, la problématique des surfaces qui peuvent être nettoyés ou désinfectés de manière classique telles que les arbres à chat.
L’évaluation des critères de stress et de bien-être du chat sont systématiquement à mettre en relation avec les moyens sanitaires mis en place, car le facteur stress augmente les probabilités d’apparition de symptômes de manière significative chez le chat.
Le maître mot lors de ces visites d’élevage assez particulières est de faire preuve de pragmatisme, tout en sachant qu’il est difficile de modifier les habitudes de vie des éleveurs.
Disciplines : Élevages et collectivités, maladies infectieuses
Mots-clés : élevage, litière, sanitaire, hygiène, nettoyage, désinfection, sectorisation félin, chat














































PLAN DE L'ARTICLE

PRÉVENIR L’INTRODUCTION D’AGENTS PATHOGÈNES

L’accès à l’extérieur

Figure et Tableau 1 - Nombre respectif de personnes ayant déclaré des portées

Figure 2 - Examens disponibles et réalisables pour un nouvel entrant

L’achat d’un nouvel animal, les saillies extérieures et les expositions félines

Les visiteurs

La pension

PRÉVENIR LA TRANSMISSION D’AGENTS PATHOGÈNES

La litière

La surdensité animale

Encadré - Astuce

Encadré - Conseil

La sectorisation et la marche en avant

Encadré 1 - L’arbre à chat et des surfaces non nettoyables

Le nettoyage et la désinfection


Hygiène alimentaire

Bien-être animal

Encadré 2 - L’enrichissement du milieu

CONCLUSION

2 photos illustrent cet article




Parcours
furthner
Étienne Furthner est docteur vétérinaire, résident ECAR (European college of Animal Reproduction)

2008-2013 : Études vétérinaires à l'École Nationale Vétérinaire d'Alfort
2013-2015 : Assistant hospitalier au service d'Obstétrique Petits Animaux de l'université de Liège
2015-2018 : Résidence en reproduction animale (secteur animaux de compagnie) à l'École Nationale Vétérinaire d'Alfort


Parcours
fontbonne

Alain Fontbonne

Alain Fontbonne est docteur vétérinaire et maître de conférences en Reproduction des Carnivores et responsable du secteur "élevage" à l'UMES de l'École Nationale Vétérinaire d'Alfort.
Il a beaucoup travaillé sur la reproduction assistée du chien et du chat,
mais aussi sur la reproduction assistée des grands félins.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages vétérinaires en reproduction
et en obstétrique des petits animaux et a publié de nombreux articles.

1985 : Diplôme de l'École Nationale Vétérinaire de Nantes
1987 : Diplôme d'internat en médecine interne des animaux de compagnie (École Vétérinaire d'Alfort)
2001 : Diplôme du Collège Européen de Reproduction Animale (ECAR)
Ancien Président de l'EVSSAR (European Veterinary Society for Small Animal Reproduction) de 2004 à 2007
2008 : Docteur de l’Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l’Environnement (Agro Paris Tech)
2018 : Habilitation à diriger des recherches

Afficher uniquement la section 9
10
FÉLINE : LES COLLECTIVITÉS CANINE - FÉLINE : RÔLE DU VÉTÉRINAIRE
résumé et plan de l'article

Prévention du syndrome coryza

en collectivités félines


Emmanuel Fontaine

Découvrez la 1re page de cet article en cliquant ici (pdf)

Le syndrome coryza est une grande dominante pathologique des collectivités félines, qu’il s’agisse d’élevages ou de refuges. Dans ces structures, ces problèmes sont principalement causés par l’herpesvirus félin (FHV-1). Ces maladies se transmettent essentiellement par contact entre les animaux, et non par voie aérienne.
La vaccination est la mesure clé de la prophylaxie médicale. La mise en place de mesures pour prévenir le stress est la priorité en termes de prophylaxie sanitaire (utilisation de phéromones, enrichissement environnemental, “spot cleaning”).
Disciplines : Maladies infectieuses, Élevages et collectivités, Thérapeutique
Mots-clés : chat, coryza, herpesvirus, calicivirus, prophylaxie, élevage, refuge



























PLAN DE L'ARTICLE

ÉTIOLOGIE ET DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES

FHV-1 : le pathogène majeur en collectivité

Tableau 1 - Pathogènes impliqués dans le syndrome coryza félin et signes cliniques associés

Les populations à risque

Les modes de transmission en collectivité

La durée d’incubation et les conséquence

1. En élevage

Tableau 2 - Protocoles vaccinaux recommandés en refuge pour le syndrome coryza félin

2. En refuge

Tableau 3 - Protocoles vaccinaux individuels pour le syndrome Coryza félin

LA PROPHYLAXIE MÉDICALE EN COLLECTIVITÉ FÉLINE

La vaccination


Encadré - Astuce

Encadré 1 - Calcul de la capacité d’accueil maximale d’une structure féline

1. En élevage félin

2. En refuge

La supplémentation avec la L-lysine ?

PROPHYLAXIE SANITAIRE EN COLLECTIVITÉ FÉLINE

Prévention du stress

1. La prévention des facteurs physiologiques

Figure 1 - Recommandations en termes d’organisation de l’environnement
du chat

2. La prévention des facteurs de stress zootechniques

Nettoyage et désinfection

Figure 2 - Les différentes étapes du protocole de nettoyage-désinfection

Encadré en pratique

Le spot-cleaning

CONCLUSION





Parcours
fontaine

Emmanuel Fontaine

Emmanuel Fontaine est diplômé de l’École Vétérinaire de Toulouse, diplômé du Collège Européen de Reproduction Animale (ECAR) et a récemment terminé son PhD.

2004 : Diplômé de l’École Vétérinaire de Toulouse
Il a ensuite continué ses études à l’École Vétérinaire d’Alfort (Paris) dans l’unité dédié aux carnivores domestiques du département de Reproduction Animale.
2005 - 2011: Il a travaillé au Centre d’Études en Reproduction des Carnivores (CERCA), un service spécialisé en reproduction du chien et du chat
2011 : Il a rejoint l’équipe PRO de Royal Canin Canada
Afficher uniquement la section 10
11
OBSERVATION CLINIQUE
résumé et plan de l'article

Approche d’une infertilité en élevage




Émilie Rosset

Découvrez la 1re page de cet article en cliquant ici (pdf)

La population croissante des chiens et des chats de race, les raisons financières, les raisons sentimentales... sont autant de facteurs qui expliquent la recrudescence des consultations pour infertilité.

Face à l’infertilité en élevage canin ou félin, une approche globale est nécessaire car les éléments qui interfèrent avec la fertilité ne sont pas limités à l’appareil génital. De plus, l’infertilité a des causes très variées et peut se manifester longtemps après l’événement déclencheur. Le vétérinaire doit donc se rendre sur place et appréhender l’élevage dans son ensemble (locaux, nettoyage, prophylaxie, alimentation, ...) avant de réaliser une approche individuelle focalisée sur l’appareil reproducteur. C’est avant tout une mauvaise reconnaissance du moment optimal pour la saillie qui est le plus souvent à l’origine d’infertilité chez la femelle.


L’infertilité est un syndrome pour lequel il est difficile de détailler une conduite type à adopter, et pour chaque élevage, la démarche doit être raisonnée. L’élevage français évolue de plus en plus vers une professionnalisation des éleveurs avec une implication grandissante du vétérinaire. Ceci est un atout supplémentaire d’améliorer à la fois, les conditions d’élevage de nos carnivores domestiques, mais aussi, la relation éleveur-vétérinaire.

Disciplines : Reproduction, Thérapeutique, Élevages et collectivités
Mots-clés : Infertilité, chien, chat, élevage, collectivité, antibiotiques, progestérone, progestatifs, chien, chat

















PLAN DE L'ARTICLE

RECUEIL DES COMMÉMORATIFS ET DE L’ANAMNÈSE SUR L’ÉLEVAGE

VISITE DE L’ÉLEVAGE

DIAGNOSTIC

Hypothèses

Solutions proposées

DISCUSSION

Figure 1 - Causes les plus fréquentes de l’anœstrus chez la chienne

Comment améliorer la conduite d’élevage

1. Alimentation et prophylaxie médicale

2. Évaluation de la façon dont l’éleveur fait reproduire ses animaux

Figure 2 - Les causes les plus fréquentes d’infertilité chez le chien cyclé

Encadré - Comment faire une utilisation raisonnée des antibiotiques

Tableau 1 - Performances reproductives des élevages français
entre 2010 et 2014

CONCLUSION

6 photos illustrent cet article



Parcours
rosset
Émilie Rosset

Émilie Rosset est docteur vétérinaire, ingénieur de Recherche
en reproduction des animaux de compagnie à VetAgro Sup (Lyon).

2004 : Diplômée de l’École vétérinaire de Lyon
2006 : Docteur vétérinaire
2005-2006 : Remplacements et gardes en clientèle canine
2007-2010 : Résidence en Reproduction animal spécialité carnivores à l’École vétérinaire de Lyon
2010 : Certificat d’autorisation à expérimenter sur animaux vivants
2010 - aujourd’hui : Praticien hospitalier en reproduction des carnivores domestiques au CHUVAC (Centre Hospitalier Vétérinaire des Animaux de Compagnie) et au CERREC (Centre d’Étude et de Recherche en Reproduction et en Élevage Canin)
Afficher uniquement la section 11
12
ANALYSES ET COMMENTAIRES
résumé et plan de l'article

Le dosage des anticorps

anti-thyroglobuline


Nicolas Soetart


Découvrez la 1re page de cet article en cliquant ici (pdf)

Disciplines : Biologie, diagnostic
Mots-clés : dosage, anticorps,
anti-thyroglobuline
















PLAN DE L'ARTICLE

PRINCIPE DU DOSAGE

LES ÉLÉMENTS D’INTERPRÉTATION

Tableau 1 - Évolution clinique et biologique des thyroïdites à médiation immune chez le chien

Figure 1 - La compétition entre les différents anticorps

Encadré cas cliniques en pratique

LES INDICATIONS DU DOSAGE


Parcours
Soetart
Nicolas Soetart



2014 : diplômé de Oniris-Nantes
2015 : diplôme d'internat en clinique des animaux de compagnie
de VetAgro-Sup Lyon
Depuis septembre 2015 : Assistant hospitalier en médecine des animaux de compagnie à Oniris - Nantes

Afficher uniquement la section 12
13
Afficher uniquement la section 13
14
Afficher uniquement la section 14
15
 
Afficher uniquement la section 15
16
Afficher uniquement la section 16
Sauter N°69, Volume 15, 2018

N°69, Volume 15, 2018

Sauter Sommaire

Sommaire

retour au sommaire principal
Éditorial Dominique Grandjean
Test clinique - Un cas de paraparésie
chez un Bouledogue français de 4 ans

Nicolas del Fabbro

ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE

- Comprendre le monde de la cynotechnie et de la félinotechnie
Françoise Lemoine
- Réglementation - Le contrôle/l’approche d’une collectivité
canine ou féline par un vétérinaire
Sylvain Traynard

CANINE - FÉLINE

- Comment organiser et conduire une visite d'élevage en élevage canin
Alain Fontbonne, Xavier Lévy
- Questions - réponses - La lutte contre les parasites
en collectivités canine et féline
Les réponses de Bruno Polack recueillies par Alain Fontbonne
- Prévention des maladies infectieuses en élevage canin et félin
Aurélien Grellet, Hanna Mila, Amélie Mugnier,
Sylvie Chastant-Maillard
- Comment utiliser les détergents et les désinfectants
en collectivités canines et félines

Christelle Debordeaux, Laurent Flaus

- Comment lutter contre les nuisibles en collectivité canine
ou féline : insectes, acariens et rongeurs

Philippe Pierson
- Comment aider son client à rédiger son règlement sanitaire
Xavier Lévy, Philippe Mimouni










FÉLINE

- Les particularités de la visite en élevage félin
Étienne Furthner, Alain Fontbonne

- Prévention du syndrome coryza en collectivités félines
Emmanuel Fontaine
RUBRIQUES

- Observation clinique - Approche d’une infertilité en élevage
Émilie Rosset
- Analyses et commentaires - Le dosage des anticorps
anti-thyroglobuline lors d’hypothyroïdie chez le chien

Nicolas Soetart, Laetitia Jaillardon
- Synthèse - Survie des chiens présentant un uroabdomen : 43 cas
Paul Garnier
- Revue de presse internationale

Revue de presse internationale
- Notre sélection d’articles par Anaïs Prouteau, Nicolas Soetart

- Endocrinologie - Incidence et facteurs de risques de l’apparition
d’un hypoadrénocroticisme chez les chiens traités
par du trilostane
- Cancérologie / Thérapeutique - Résultats après traitement
de mastocytomes digestifs félins







Test clinique - Les réponses