| DOSSIER :
LE PÉRIPARTUM,
UNE PÉRIODE À RISQUE
chez les ruminants
| | | 1 | DOSSIER : LE PÉRIPARTUM, UNE PÉRIODE À RISQUE chez les ruminants
La période de transition
chez la vache laitière :
une phase critique pour sa santé
Olivier Salat, Florent Perrot
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Des progrès remarquables en termes de production laitière bovine ont été obtenus au cours de ces dernières décennies. Les vaches laitières modernes présentent des performances productives très élevées mais le corollaire en est une sensibilité beaucoup plus grande au moindre dysfonctionnement, qu’il soit alimentaire ou de conduite d’élevage. Cette sensibilité est exacerbée pendant le peripartum, période correspondant à la transition entre la fin de gestation et le démarrage de la lactation.
Le métabolisme de la vache se focalise alors sur la production prioritaire de lait, comme l’illustrent la prédominance des hormones de l’homéorrhèse et l’orientation du glucose ou du calcium vers la mamelle.
Le vêlage et ses suites ainsi que la constitution du colostrum et du lait s’accompagnent d’un état inflammatoire systémique, fondamental par exemple pour une bonne involution utérine, mais qui peut rapidement s’exacerber.
De plus, un stress oxydant est toujours présent à ce moment-là et c’est son intensité qui va conditionner son effet délétère. Enfin, cette étape est également caractérisée par un certain degré d’immunodépression. Une lipomobilisation marquée, des états plus ou moins prolongés d’hypocalcémie, des perturbations du fonctionnement ruminal ainsi qu’un manque d’antioxydants représentent les quatre principaux facteurs qui vont aggraver les états précédemment décrits et qui peuvent aboutir à une maladie, qu’elle soit infectieuse, métrites ou mammites, ou métabolique, non délivrance, cétose, déplacement de caillette à gauche.
La maîtrise du péripartum d’une vache laitière impose donc de mettre en place les outils indispensables à la prévention de ces 4 écueils.
Disciplines : Biologie clinique, nutrition, médecine interne, reproduction
Mots-clés : Péripartum, transition, physiopathologie, stress oxydant, inflammation, systémique, maladies métaboliques, vache laitière, vache, génisse.
Olivier Salat, DVM, Diplomate de l'European College of Bovine Health and Management (ECBHM). membre de la commission “vaches laitières” de la SNGTV. Olivier Salat exerce à la clinique vétérinaire de la haute Auvergne, avec 5 autres associés et 4 salariés vétérinaires.
1988 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) 19893 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse 1988-1990 : Assistant d’Enseignement Contractuel en pathologie des ruminants (ENVT) Deouis 1991 : Praticien à la clinique vétérinaire de la haute Auvergne 1998 : CEAV "Qualité en production laitière" 2009 : Diplômé de l’ECBHM
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| | 2 | DOSSIER : LE PÉRIPARTUM, UNE PÉRIODE À RISQUE chez les ruminants
Prévalence et impact
de l’hypocalcémie subclinique
en élevage bovin laitier :
quelles nouveautés ?
Didier Raboisson, Florian Karl, Rodolphe Robcis, Jérémy Lesueur, Nicolas Herman
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L’hypocalcémie en élevage bovin laitier (< 2,0-2,15 mmol/L à J2 ou J3 postpartum) est fréquente, en particulier chez les multipares, malgré un bilan alimentaire cation anion (BACA) de la ration des vaches taries adéquate. Dans les mêmes études, la prévalence de l’hypocalcémie clinique reste faible à très faible (quelques p. cent).
Les vaches avec des productions laitières plus élevées ont tendance à un risque accru d’hypocalcémie subclinique, en particulier à J1 postpartum.
L’association entre hypocalcémie subclinique et troubles zootechniques ou sanitaires (métrite puerpérale, cétose, déplacement de caillette) est bien décrite, en particulier pour les métrites puerpérales et les performances de reproduction. Toutefois, l’association est bien plus forte et systématique lors d’hypocalcémies persistantes (J1 à J4 postpartum) ou tardives (J3, J4 postpartum ou après).
De plus, les risques d’hypocalcémie subclinique et de cétose subclinique sont positivement corrélés, et il reste parfois difficile d’imputer les conséquences zootechniques et sanitaires à l’une ou à l’autre.
Les données disponibles à ce jour montrent toutefois que l’hypocalcémie subclinique a des conséquences propres sur les évènements zootechniques et sanitaires du postpartum, suggérant de reconsidérer son importance en élevage bovin laitier.
Disciplines : Biologie clinique, médecine interne
Mots-clés : Hypocalcémie, BACA, vêlage, maladies, durée, maladies métaboliques, vache laitière, vache, génisse.
Didier Raboisson est maître de conférences à l’École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT)
2004 : Diplômé de l’ENVT 2003-2004 : Assistant en clientèle Charolaise (Dr André Meyus, Montmarault, 03) 2004 : Docteur Vétérinaire 2004-2005 : Internat en Clinique des Ruminants (Pathologie des Ruminants, ENVT) 2005-2011 : Résident en Gestion de la Santé des Bovins (Pathologie des Ruminants, ENVT) 2007 : Master Ruralité et dynamiques territoriales à l’Institut National Polytechnique de Toulouse 2008-2011 : Doctorant d’Université à l’Institut National Polytechnique de Toulouse 2011 : Doctorat d’Université à l’Institut National Polytechnique de Toulouse 2011 : Spécialiste Européen en Gestion de la Santé des bovins (European College of Bovine Health Management Diplomate) |
| | 3 | DOSSIER : LE PÉRIPARTUM, UNE PÉRIODE À RISQUE chez les ruminants
Métrite et endométrites
chez la vache
Nicole Picard-Hagen, Chloé Saada, Simon Perigault, Jérémy Lesueur, Xavier Nouvel
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Les métrites et les endométrites sont des affections courantes, notamment en élevage bovin laitier, et qui ont des répercussions sur les performances de reproduction. Après avoir défini ces affections utérines, cet article fait le point sur les traitements des métrites et des endométrites et met en avant les faibles avancées thérapeutiques. En se basant sur des essais cliniques standardisés, l’efficacité des traitements est évaluée : le traitement de ces affections utérines est fondé essentiellement sur l’utilisation des antibiotiques. Les traitements utérotoniques sont inefficaces. Les lavages utérins avec des antiseptiques peuvent entrainer des effets délétères sur l’utérus.
Les voies thérapeutiques curatives et préventives actuellement en développement sont présentées. Des stratégies vaccinales contre des bactéries impliquées dans les affections utérines, ou l'utilisation de lactobacilles pour préserver l’équilibre de la flore vaginale constituent des voies préventives innovantes pour protéger l'utérus vis-à-vis des infections.
Leur efficacité doit maintenant être prouvée dans des études de terrain. Le déficit énergétique en péripartum a des répercussions sur le système immunitaire, donc sur la santé utérine. L’évaluation d’indicateurs métaboliques, notamment associés à la sensibilité aux métrites et endométrites, pendant la période péripartum, permet de mettre en place précocement des mesures correctives et/ou préventives à l’échelle du troupeau.
Disciplines : reproduction, thérapeutique
Mots-clés : reproduction, métrites, endométrites, péripartum, traitement, marqueurs métaboliques, vaches, élevage bovin
Nicole Picard-Hagen est Professeure en Pathologie de la reproduction à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse. Son activité de recherche, focalisée sur la compréhension des mécanismes toxicocinétiques conduisant à l’exposition foetale aux xénobiotiques agrovétérinaires perturbateurs endocriniens, est réalisée au sein de l’Unité mixte de recherche TOXALIM INRAE, ENVT ; EI Purpan, UPS. Ses activités de recherche clinique, menées avec des partenaires industriels ou des organismes d’élevage portent sur l'amélioration de la reproduction des animaux de rente.
Autres activités Appui aux politiques publiques : implication dans des comités et groupes de travail de l’ANSES, en relation avec la pharmacocinétique et la toxicologie (5 collectifs d’expertise entre 2006 et 2020) Directrice scientifique de l’ENVT depuis novembre 2019.
1988 : Diplôme de fin d'études Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon. 1989 : Doctorat Vétérinaire. Université de Lyon. 1988-1990 : Coopérative d'Elevage et d'Insémination artificielle de la Meuse. Vétérinaire responsable du service Fécondité 1991-1995 : Doctorat d’Université en Physiologie de la reproduction à la Station de Physiologie de la Reproduction des Mammifères domestiques, INRA Nouzilly. Université Pierre et Marie Curie, Paris VI. Depuis 1996 : Enseignant-Chercheur en Pathologie de la Reproduction à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse. |
| | 4 | DOSSIER : LE PÉRIPARTUM, UNE PÉRIODE À RISQUE chez les ruminants
Fiche - Cas clinique - Intérêt du suivi
des indicateurs métaboliques
pendant la période péripartum
pour prévenir les métrites
et endométrites à l’échelle
du troupeau et leurs répercussions
sur la fonction de reproduction
Chloé Saada, Simon Perigault, Jérémy Lesueur, Xavier Nouvel, Nicole Picard-Hagen
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Nicole Picard-Hagen est Professeure en Pathologie de la reproduction à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse. Son activité de recherche, focalisée sur la compréhension des mécanismes toxicocinétiques conduisant à l’exposition foetale aux xénobiotiques agrovétérinaires perturbateurs endocriniens, est réalisée au sein de l’Unité mixte de recherche TOXALIM INRAE, ENVT ; EI Purpan, UPS. Ses activités de recherche clinique, menées avec des partenaires industriels ou des organismes d’élevage portent sur l'amélioration de la reproduction des animaux de rente.
Autres activités Appui aux politiques publiques : implication dans des comités et groupes de travail de l’ANSES, en relation avec la pharmacocinétique et la toxicologie (5 collectifs d’expertise entre 2006 et 2020) Directrice scientifique de l’ENVT depuis novembre 2019.
1988 : Diplôme de fin d'études Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon. 1989 : Doctorat Vétérinaire. Université de Lyon. 1988-1990 : Coopérative d'Elevage et d'Insémination artificielle de la Meuse. Vétérinaire responsable du service Fécondité 1991-1995 : Doctorat d’Université en Physiologie de la reproduction à la Station de Physiologie de la Reproduction des Mammifères domestiques, INRA Nouzilly. Université Pierre et Marie Curie, Paris VI. Depuis 1996 : Enseignant-Chercheur en Pathologie de la Reproduction à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse. |
| | 5 | DOSSIER : LE PÉRIPARTUM, UNE PÉRIODE À RISQUE chez les ruminants
Suivi de la santé pendant la période
péripartum pour optimiser la fertilité
Stephen LeBlanc
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Les maladies cliniques telles que la rétention placentaire et la métrite sont bien évidentes. Pourtant, les maladies subcliniques peuvent passer inaperçues et être ainsi non traitées malgré des effets potentiels plus importants en raison de leur prévalence élevée. Le vétérinaire est bien placé pour mesurer l’importance de la cétose, de l’hypocalcémie, et des affections reproductrices subcliniques (écoulement purulent et endométrite) et proposer les mesures de suivi et de traitement.
Ces troubles peuvent affecter la fertilité pendent 2 à 6 mois après le cas. La gestion proactive de la période de transition promet de soutenir la production et la fécondité du troupeau laitier.
Disciplines : Reproduction, Biologie clinique, médecine interne
Mots-clés : rétention placentaire, métrite BACA, cétose, hypocalcémie, fertilité, vache laitière, vache, génisse.
Stephen LeBlanc est professeur titulaire au département de médecine des populations à la faculté de médecine vétérinaire de l’université de Guelph. Diplômé de l’université McGill en sciences animales en 1992 et de l’université de Guelph : docteur de médecine vétérinaire en 1997 et docteur de science vétérinaire en 2001.
Après 5 ans en pratique privé, il prit son poste à la faculté où il enseigne et travaille dans la clinique ambulatoire pour les ruminants.
Ses recherches portent sur la santé métabolique et reproductrice et la gestion et la médecine préventive dans la période de transition chez les vaches laitières.
Avec ses étudiants et collaborateurs, il a publié plus de 160 articles scientifiques et il a présenté aux congrès scientifiques et aux réunions de formation professionnelle en plus de 20 pays.
Depuis 2014, il est directeur du programme de recherche sur les productions animales à l’université de Guelph et rédacteur au « Journal of Dairy Science ».
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| | 6 | DOSSIER : LE PÉRIPARTUM, UNE PÉRIODE À RISQUE chez les ruminants
Étude de cas - Comment évaluer
la préparation au vêlage en élevage
bovin laitier
Lisa Ayard, Fabien Lagoutte
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Les troubles post-partum représentent un enjeu majeur dans la gestion des élevages laitiers et doivent être pris en charge correctement par les vétérinaires.
Un élevage de 83 Prim’Hostein présente de nombreux troubles sanitaires en péri-partum (non délivrances, métrites et déplacements de la caillette à gauche) et de la mortalité chez les veaux issus de génisses.
Une démarche diagnostique est mise en place comprenant : 1. une évaluation de l’alimentation et de la conduite des génisses et vaches taries ; 2. des pH urinaires ; 3. des bilans sanguins sur 3 primipares et 2 multipares un mois avant le vêlage. Cette dernière a mis en évidence une gestion non optimale des génisses et vaches taries : 1. un BACA de la ration trop élevé ;
2. une transition alimentaire trop brutale ; 3. un engraissement en début de tarissement trop important ; 4. des génisses carencées en oligo-éléments. Ces éléments peuvent expliquer les troubles observés dans cet élevage. Afin de corriger ces déséquilibres, une gestion des génisses et des vaches taries en deux lots est proposée ainsi qu’une adaptation de la ration et une complémentation correcte des animaux en oligo-éléments et minéraux. Ces modifications ont été mises en place par les éleveurs et semblent fonctionner puisque l’incidence des troubles rencontrés a diminué 2 mois après.
Mots-clés : Bovin laitier, préparation vêlage, troubles post-partum, oligo-éléments, BACA, nutrition
Lisa Ayard, vétérinaire à la Clinique vétérinaire Vet’Haut Segala (Rieupeyroux, 12240), diplômée de l’Ecole vétérinaire de Toulouse (ENVT) en 2020, a effectué sa 5ème année en tutorat à la clinique vétérinaire Vet’Haut Ségala en 2019-2020.
Fabien Lagoutte vétérinaire à la Clinique vétérinaire Vet’Haut Segala (Rieupeyroux, 12240), diplômé de l’Ecole vétérinaire de Toulouse (ENVT) en 2009 ; chargé de consultations au service pathologie des ruminants de l’ENVT en 2010-2011 ; DE Nutrition et Alimentation de la Vache Laitière en 2020. |
| | 7 | DOSSIER : LE PÉRIPARTUM, UNE PÉRIODE À RISQUE chez les ruminants
Réussite à l’insémination
artificielle et concentration
des corps cétoniques dans le lait
Didier Raboisson, Manon Jattiot, Luc Manciaux, Stéphane Saille, Clément Julien, Ahmad Albaaj, Gilles Foucras
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La prévalence de la cétose subclinique est estimée à 25-35% en Europe. Elle représente à ce titre une affection majeure du troupeau bovin laitier. Les liens entre cétose subclinique et troubles de la reproduction sont bien décrits d’un point de vue physiopathologie, mais leur quantification épidémiologique reste imprécise.
Le développement de la spectrophotométrie MIR sur le lait conduit à des évaluations indirectes du statut énergétique de la vache laitière en début de lactation qui peuvent être mises à profit pour améliorer la gestion de la reproduction en élevage.
L’objectif de l’étude est d’évaluer l’association entre une augmentation des corps cétoniques du lait (hypercétolactie) en début de lactation et l’aptitude à la conception des vaches laitières. Les résultats montrent de manière originale que la réussite à l’IA1 est fortement dégradée en présence d’hypercétolactie avant mais aussi après l’IA1, que cela soit pour le bétahydroxybutyrate (BHBA) ou l’acétone. Comparativement à une vache sans hypercétolactie avant et après IA1, une vache avec une hypercétolactie après (et uniquement après) l’IA1 a une chance de conception réduite de 10 à 33 % pour l’acétone et de 4 à 9 % pour le BHBA.
Ces résultats montrent que la dégradation de la fertilité pourrait, dans certaines circonstances, être attribuée à une hypercétolactie tardive et d’intensité modérée (140 jours en lait en moyenne). L’origine de cette hypercétolactie (très probablement associées à une hypercétonémie) tardive n’a pas été investiguée dans cet essai.
Disciplines : Reproduction, Biologie clinique, médecine interne
Mots-clés : cétose, subclinique, corps cétoniques, hypercétolactie, bétahydroxybutyrate, BHBA, hypercétonémie, vache laitière.
Didier Raboisson est maître de conférences à l’École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT)
2004 : Diplômé de l’ENVT 2003-2004 : Assistant en clientèle Charolaise (Dr André Meyus, Montmarault, 03) 2004 : Docteur Vétérinaire 2004-2005 : Internat en Clinique des Ruminants (Pathologie des Ruminants, ENVT) 2005-2011 : Résident en Gestion de la Santé des Bovins (Pathologie des Ruminants, ENVT) 2007 : Master Ruralité et dynamiques territoriales à l’Institut National Polytechnique de Toulouse 2008-2011 : Doctorant d’Université à l’Institut National Polytechnique de Toulouse 2011 : Doctorat d’Université à l’Institut National Polytechnique de Toulouse 2011 : Spécialiste Européen en Gestion de la Santé des bovins (European College of Bovine Health Management Diplomate) |
| | 8 | DOSSIER : LE PÉRIPARTUM, UNE PÉRIODE À RISQUE chez les ruminants
Importance des apports de protéines,
méthionine et choline
en prépartumsur la production laitière
Francis Enjalbert
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Un apport de protéines digestibles au-delà de 800 à 900 g/j en prépartum n’a de l’intérêt que pour des génisses prêtes à vêler, en raison de leurs besoins de croissance, mais devrait s’appliquer à toutes les vaches si les génisses sont groupées avec les vaches taries.
Des suppléments de choline protégée de la dégradation ruminale en péripartum améliorent aussi la production en début de lactation, alors que les apports de méthionine protégée ne semblent pas avoir plus d’intérêt en péripartum que pendant le reste de la lactation.
Disciplines : Nutrition
Mots-clés : Vache laitière, prépartum, protéines, choline, méthionine
Francis Enjalbert est docteur vétérinaire, PhD, Diplomate de l’European College of Veterinary and Comparative Nutrition (ECVCN). Il est professeur de Nutrition et alimentation animales à l’Institut national polytechnique de Toulouse - École nationale vétérinaire de Toulouse (INPT-ENVT)
1980 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) 1981 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse 1985 : Agrégé des écoles nationales vétérinaires en Alimentation animale 1994 : Doctorat de l’Institut national polytechnique de Toulouse, spécialité Productions animales et Qualité des denrées. Depuis 1982 : Maître-assistant, Maître de Conférences, puis Professeur à l’ENVT
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résumé et plan de l'article
Cas pratiques de nutrition
Études de cas en alimentation
des ruminants : génisses laitières
prépartum en vêlage précoce
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Francis Enjalbert
Afin de couvrir les besoins de croissance de génisses laitières de deux ans ou moins en prépartum, il est indispensable de leur distribuer une ration plus riche en énergie et protéines qu’aux vaches adultes.
Si génisses et adultes sont dans le même lot en période prépartum, il est préférable de donner à tous les animaux une ration formulée pour les génisses.
Disciplines : Nutrition
Mots-clés : Vache laitière, génisse, prépartum, vêlage précoce
Francis Enjalbert est docteur vétérinaire, PhD, Diplomate de l’European College of Veterinary and Comparative Nutrition (ECVCN). Il est professeur de Nutrition et alimentation animales à l’Institut national polytechnique de Toulouse - École nationale vétérinaire de Toulouse (INPT-ENVT)
1980 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) 1981 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse 1985 : Agrégé des écoles nationales vétérinaires en Alimentation animale 1994 : Doctorat de l’Institut national polytechnique de Toulouse, spécialité Productions animales et Qualité des denrées. Depuis 1982 : Maître-assistant, Maître de Conférences, puis Professeur à l’ENVT
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résumé et plan de l'article
Dermatologie
Les dermatoses communes
en élevage bovin laitier
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Eloi Guarnieri, Frédéric Sauvé
La dermatologie bovine s’enrichit progressivement de connaissances en matière de facteurs de risque, d’impacts économiques et de mécanismes pathophysiologiques des dermatoses fréquentes en élevage bovin laitier.
Cet article résume et discute ces connaissances vis-à-vis des lésions environnementales (jarrets et carpes), de la dermatophytie, de l’intertrigo du sillon mammaire et des viroses affectant les trayons : Bovine Papilloma Virus (BPV), la pseudo-variole, et la thélite ulcérative herpétique.
Disciplines : Dermatologie
Mots-clés : Lésions, jarrets, carpes; Dermatophytie; Teigne; Intertrigo du sillon mammaire; Papillomavirose; Pseudo-variole; Thélite ulcérative herpétique, bovins.
Dr Eloi Guarnieri, DMV, DES, DACVIM (LAIM)
Depuis Septembre 2020 : Maîtrise en Sciences Biomédicales – Faculté de Médecine, Université de Montréal (Canada) 2017 – 2020 : Résidence en Médecine Interne des Grands animaux – Faculté de Médecine Vétérinaire, Université de Montréal (Canada) 2016 – 2017 : Internat de Perfectionnement en Sciences Appliquées Vétérinaires – Faculté de Médecine Vétérinaire, Université de Montréal (Canada) 2015 – 2016 : Internat en Clinique des Ruminants – École Nationale Vétérinaire de Toulouse (France) 2010 – 2015 : École Nationale Vétérinaire d’Alfort (France) Centres d’intérêt : Dermatologie, neurologie et ophtalmologie des animaux de la ferme.
Frédéric Sauvé DMV, MSc, diplomate ACVD Professeur adjoint Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal 3200 rue Sicotte, Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 2M2
1992-1996 : Études vétérinaires à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Québec, Canada 1996 - 1997 : Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires option petits animaux (I.P.S.A.V.) à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Québec, Canada 1997-1999 : Maîtrise en Sciences (M. Sc.) à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Québec, Canada 2000 - 2003 : Résidence en dermatologie vétérinaire (D.E.S.) à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Québec, Canada 2004 : Diplomate de l’American College of Veterinary Dermatology (DACVD) 2003 – 2017 : Clinicien au Service de dermatologie du Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Québec, Canada Depuis 2017 : Professeur adjoint, dermatologie vétérinaire, Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Québec, Canada |
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| Sauter N°49, Vol 13, 2020Sauter sommaire
Test clinique - Arrêt de croissance et amaigrissement sur un lot d’agnelles Valérie Wolgust
Éditorial - Nicole Picard-Hagen
Actualité thérapeutique - Citramox® L.A. - amoxicilline 48 heures pour bovins et porcins
Actualité - Predicta KetoRisk, le premier outil basé sur l'intelligence artificielle
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Dossier : Le péripartum, une période à risque
- La période de transition chez la vache laitière : une phase critique pour sa santé Olivier Salat, Florent Perrot
- Prévalence et impact de l’hypocalcémie subclinique en élevage bovin laitier : quelles nouveautés ? Didier Raboisson, Florian Karl, Rodolphe Robcis, Jérémy Lesueur, Nicolas Herman
- Métrite et endométrites chez la vache : peu d’avancées thérapeutiques, mais plus de prévention ! Nicole Picard-Hagen, Chloé Saada, Simon Perigault, Jérémy Lesueur, Xavier Nouvel
- Fiche - Cas clinique - Intérêt du suivi des indicateurs métaboliques pendant la période péripartum pour prévenir les métrites et endométrites à l’échelle du troupeau et leurs répercussions sur la fonction de reproduction Chloé Saada, Simon Perigault, Jérémy Lesueur, Xavier Nouvel, Nicole Picard-Hagen
- Suivi de la santé pendant la période péripartum pour optimiser la fertilité Stephen LeBlanc
- Étude de cas - Comment évaluer la préparation au vêlage en élevage bovin laitier Lisa Ayard, Fabien Lagoutte
- Réussite à l’insémination artificielle et concentration des corps cétoniques dans le lait Didier Raboisson, Manon Jattiot, Luc Manciaux, Stéphane Saille, Clément Julien, Ahmad Albaaj, Gilles Foucras
- Importance des apports de protéines, méthionine et choline en prépartumsur la production laitière Francis Enjalbert
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COMPRENDRE ET AGIR
- Cas pratiques de nutrition - Études de cas en alimentation des ruminants : génisses laitières prépartum en vêlage précoce Francis Enjalbert
- Dermatologie - Les dermatoses communes en élevage bovin laitier Éloi Guarnieri, Frédéric Sauvé
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- Test clinique - Les réponses
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