| HORS-SÉRIE
BIOSÉCURITÉ
dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires
| | | 1 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires 1re partie : LE CONTEXTE - Problématiques et définitions
Intérêts de la mise en place
d’une démarche biosécurité
dans les cliniques vétérinaires
Jean-Michel Cappelier
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La biosécurité se définit comme la mise en œuvre de mesures qui réduisent le risque d’introduction et de propagation d’agents infectieux. Elle s’organise en cinq principales composantes qui sont la bioexclusion, la biocompartimentation, le bioconfinement, la biopréservation et la bioprévention.
La mise en place de ces mesures de biosécurité dans la pratique de la médecine et chirurgie des animaux de compagnie a de nombreux avantages parmi lesquels la lutte contre les infections nosocomiales, la réduction de l’usage des antibiotiques et la lutte contre les bactéries multirésistantes, la lutte contre les zoonoses, la protection de la famille et de ses propres animaux, la protection de l’environnement et la bonne réputation de l’établissement.
Disciplines : Maladies infectieuses, hygiène, communication
Mots clés : Biosécurité en médecine des animaux de compagnie, bioexclusion, biocompartimentation, bioconfinement, bioprévention, biopréservation, zoonose, infections nosocomiales, réduction de l’usage des antibiotiques, protection de l’environnement
Advantage of implementation of a biosecurity approach in pets healthcare facility
Biosecurity consists in implementing measures that reduce the risk of the introduction and spread of infectious hazards. Biosecurity is a combination of five main elements: bioexclusion, biocompartimentation, biocontainment, biopreservation and bioprevention.
Implementation of these biosecurity measures in veterinary small animals practice, is favourable because it allows to fight against hospital-acquired infections, to reduce antibiotics use and multiresistant bacteria spread, to fight against zoonosis, to prevent diseases in family and own pets, to protect environment and to get good notoriety.
Keywords : Biosecurity in pets medicine, bioexclusion, biocompartimentation, biocontainment, bioprevention, biopreservation, zoonosis, hospital-acquired infections, reduction of antibiotics use, environment protection
Jean Michel Cappelier est Docteur en médecine vétérinaire, PhD, HDR, diplômé du collège européen de santé publique vétérinaire (ECVPH). Professeur en sécurité des aliments à Oniris (Nantes) Responsable de la commission biosécurité d’Oniris.
Ses activités de recherche au sein du laboratoire INRAe Sécalim concerne la physiologie et la virulence de dangers biologiques transmis par les aliments d’origine animale (Campylobacter jejuni, Listeria monocytogenes, Sarcocystis hominis, …).
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| | 2 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires 1re partie : LE CONTEXTE - Problématiques et définitions
Les bonnes pratiques de biosécurité
recommandées dans les cliniques
vétérinaires
Vanessa Neto, Marie Bouchard
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La biosécurité correspond à “l’ensemble des mesures visant à prévenir le risque d’introduction et de propagation d’agents infectieux par la manipulation d’animaux et de leur produits”. Pour la maîtriser, il est nécessaire de bien identifier le danger avéré ou potentiel et de bien évaluer les risques associés afin de définir en amont et de mettre en place les mesures préventives, correctives ou curatives adaptées permettant de limiter les conséquences sur les animaux, les hommes et l’environnement. Pour ce faire, l’application des recommandations générales et notamment de la notion de “barrière” est indispensable.
Il s’agit plus particulièrement de l’usage d’une tenue adaptée, d’équipements de protection individuelle (EPI), de la définition du zonage des locaux ou de la chronologie des tâches à réaliser dans la journée. C’est aussi le respect strict de l’hygiène des mains, la maîtrise du nettoyage et de la désinfection et la gestion des déchets d’activité de soins à risque infectieux (DASRI).
Si un certain nombre de ces mesures peuvent sembler lourdes à gérer dans le quotidien d’une clinique vétérinaire, elles seules permettent la maîtrise de la biosécurité, qui est par ailleurs une obligation pour garantir la qualité des soins aux animaux et la santé publique.
Recommended good biosafety practices in veterinary care facilities
Biosafety corresponds to "all measures aimed at preventing the risk of introduction and spread of infectious agents through the handling of animals and their products1. In order to control it, it is necessary to identify the actual or potential danger and to assess the associated risks in order to define upstream and implement the appropriate preventive, corrective or curative measures to limit the consequences for patients, humans and the environment. To do this, the application of general recommendations and in particular the notion of "barrier" is essential. More specifically, this involves the use of appropriate clothing, personal protective equipment (PPE), the definition of the zoning of facilities or the chronology of tasks to be carried out during the day.
But it is also the strict respect of hand hygiene, the control of cleaning and disinfection and the management of waste from care activities with infectious risks (DASRI). Although a number of these measures may seem difficult to manage in the day-to-day running of a veterinary care establishment, they are the only ones that will ensure the control of biosafety, which is also an obligation to guarantee the quality of animal care and public health.
PLAN
IDENTIFIER LE RISQUE BIOLOGIQUE POUR MIEUX LE MAITRISER
BIOSÉCURITÉ ET NOTION DE « BARRIÈRES »
UN NETTOYAGE ET UNE DÉSINFECTION ADAPTÉS
LA GESTION DES DÉCHETS
CONCLUSION
Vanessa Neto, Ingénieur de recherche à VetAgro Sup, responsable du pôle Qualité, Hygiène et Sécurité, responsable des accréditions
2003 : Ingénieur ISARA-Lyon spécialité Qualité des productions animales 2003 - 2007 : Doctorat en Biotechnologies de la reproduction 2008 - 2011 : Responsable de l’Institut Claude Bourgelat, VetAgro Sup 2011 - 2019 : Responsable BPL, NF S-96 900, ISO 9001 pour l’établissement et pour différents laboratoires et plateaux techniques de VetAgro Sup (Biovivo, BioVetim, CRB Cryanim, CPVL…) Depuis 2012 : Responsable du pôle Qualité de VetAgro Sup devenu depuis 2018 pôle Qualité, Hygiène et Sécurité. Depuis 2018 : Responsable des accréditations HCERES, AEEEV, AVMA & CTI de VetAgro Sup. En charge de la qualité de vie au travail.
Marie Bouchard est docteur en pharmacie, diplômée en management de la qualité.
1995-2001 : Etudes de pharmacie à l’université Lyon 1
2001-2017 : Pharmacien d’officine dans le Rhône 2017-2018 : Master2 Management de la qualité des organisations (IPIL-Université Lyon 1) Depuis 2018 : Responsable adjointe du pôle Qualité-Hygiène-Sécurité et Manager des risques biologiques de VetAgro Sup
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| | 3 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires 1re partie : LE CONTEXTE - Problématiques et définitions
Les maladies professionnelles
zoonotiques :
réglementation du travail
Maria-Halima Laaberki, Marie Bouchard
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Les maladies professionnelles zoonotiques sont un cas particulier des maladies professionnelles reconnaissant l’exposition particulière des professionnels au contact des animaux. Certaines maladies contractées en clinique vétérinaire, comme la pasteurellose d’inoculation, font l’objet d’une reconnaissance de facto en maladie professionnelle entraînant sa prise en charge par l’assurance maladie. D’autres maladies nécessitent de faire reconnaître ce caractère professionnel par un dispositif complémentaire.
La prévention de l’apparition des maladies professionnelles zoonotiques, passe notamment par la mise en place par tout employeur du document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) permettant de lister les risques, et de proposer des mesures concrètes de prévention en accord avec la médecine du travail.
Une communication efficace auprès des médecins traitants ou du travail sur les risques zoonotiques associés aux soins aux animaux est alors indispensable afin de bénéficier de ce dispositif de prévention.
Mots-clefs : maladie professionnelle, zoonose, médecine du travail, prévention, DUERP
Work regulations: zoonotic occupational diseases
Zoonotic occupational diseases are a particular case of occupational diseases recognizing the particular exposure of professionals in contact with animals. Some diseases contracted in veterinary clinics, such as inoculation pasteurellosis, are de facto recognized as occupational diseases and are covered by the health insurance. Other diseases will need to be acknowledged as professional diseases by a complementary system. The prevention of the appearance of zoonotic occupational diseases requires the implementation by all employers of a single document for the evaluation of occupational risks (DUERP), which lists the risks and proposes concrete prevention measures in agreement with the workplace physician.
Effective communication with the general practitioner or workplace physician on the zoonotic risks associated with animal care is therefore essential in order to benefit from this prevention system.
Keywords : occupational disease, zoonosis, occupational medicine, prevention
Maria-Halima LAABERKI est docteur vétérinaire, PhD et Maître de Conférences en Pathologie Infectieuse à VetAgro Sup (Campus vétérinaire de Lyon). Elle effectue ses activités de recherche au Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI) avec le DR Xavier CHARPENTIER (thématique : acquisition de la résistance aux antibiotiques).
2003 : Diplôme de docteur vétérinaire (ENVT) 2005 : Doctorat d’université en Microbiologie (Université de Toulouse) 2005-2011 : Chercheuse (Columbia Unversity, New York et Université de Grenobe) 2011 : Praticienne hospitalière (VetAgro Sup - Campus Vétérinaire) Depuis 2012 : Maître de conférences Pathologie Infectieuse (VetAgro Sup - Campus Vétérinaire) 2021 : Habilitation à Diriger les Recherches (Université de Lyon)
Marie Bouchard est docteur en pharmacie, diplômée en management de la qualité.
1995-2001 : Etudes de pharmacie à l’université Lyon 1
2001-2017 : Pharmacien d’officine dans le Rhône 2017-2018 : Master2 Management de la qualité des organisations (IPIL-Université Lyon 1) Depuis 2018 : Responsable adjointe du pôle Qualité-Hygiène-Sécurité et Manager des risques biologiques de VetAgro Sup
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| | 4 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires 1re partie : LE CONTEXTE - Problématiques et définitions
Les maladies émergentes
susceptibles d’affecter
les cliniques vétérinaires
recevant des animaux de compagnie
Pierre Bessière, Stéphane Bertagnoli, Séverine Boullier
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La crise sanitaire due au COVID-19 nous a rappelé à quel point notre monde pouvait être bouleversé par un agent pathogène émergent. Alors que notre climat se réchauffe et que les activités humaines sont en plein essor, il est plus que jamais crucial de surveiller l’apparition de maladies émergentes ou réémergentes. Ces dernières impliquent quasi systématiquement un réservoir animal, soulignant l’importance du concept “une seule santé” et du rôle de sentinelle des vétérinaires.
Les scientifiques estiment que parmi toutes les maladies humaines connues, plus de 60 p. cent peuvent être transmises par les animaux. Ainsi, santé animale et santé humaine sont intimement liées, et dépendent toutes deux de la bonne santé des écosystèmes. Afin de limiter l’apparition de nouvelles zoonoses, il est nécessaire de mieux connaître les maladies actuelles, et de limiter leur propagation, en passant par l’application stricte de règles de biosécurité.
Les cliniques vétérinaires pouvant abriter des espèces animales diverses, en bonne comme en mauvaise santé, leur personnel, tout comme les clients et leurs animaux, peuvent se retrouver exposés à des agents pathogènes d’origine diverses. Au travers de plusieurs exemples de maladies émergentes ou ré-émergentes (la diphtérie, les infections par les SARM et les morbillivirus félins, la strongyloïdose, la tularémie, la grippe, et la peste) cet article indique où se situent les praticiens ayant une activité liée aux animaux de compagnie dans la lutte contre les zoonoses.
Discipline : Maladies infectieuses, maladies contagieuses, parasitologie.
Mots clefs : Zoonose, maladie émergente, sentinelle, veille sanitaire, chien, chat.
The health crisis due to COVID-19 has reminded us of how disrupted our world can be by an emerging pathogen. As our climate warms and human activities flourish, it is more crucial than ever to monitor the appearance of emerging or re-emerging diseases. These almost always involve an animal reservoir, underlining the importance of the “one health” concept and of the veterinarians' role of sentinel. Scientists estimate that of all known human diseases, more than 60% can be transmitted by animals. Thus, animal health and human health are inextricably linked, and both depend on healthy ecosystems. In order to limit the appearance of new zoonoses, it is necessary to better understand current diseases, but also to limit their spread, through the strict application of biosecurity rules.
Since veterinary clinics can house a variety of animal species, both in good and poor health, their staff, as well as clients and their animals, can be exposed to pathogens of various origins. Through several examples of emerging or re-emerging diseases (diphtheria, infections by MRSA and feline morbilliviruses, strongyloidiasis, tularemia, influenza and finally, plague) this article discuss the role of the practitioners with companion animal activity in the control of zoonotic diseases.
Disciplines : infectiology, disease control
Keywords: zoonosis, emerging diseases, small animal practice, dog, cat
Pierre Bessière est vétérinaire, et jeune enseignant-chercheur en infectiologie, à l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT).
2012-2017 : études vétérinaires à l’école de Toulouse 2017-2021 : doctorat universitaire en virologie Depuis 2021 : jeune enseignant chercheur à l’ENVT
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| | 5 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires 1re partie : LE CONTEXTE - Problématiques et définitions
Zoonoses parasitaires de chien
et du chat : risques et mesures
de biosécurité
Gilles Bourdoiseau
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Les zoonoses parasitaires canines et félines sont relativement fréquentes.
Les identifier est une des missions du vétérinaire clinicien.
Protéger leur propriétaire est une nécessité.
Discipline : Médecine interne, médecine préventive, parasitologie, dermatologie, zoonose.
Mots clefs : Ascaridoses, leishmaniose, dermatophyties, teniasis, teniasis échinococcique, toxoplasmose, filarioses, giardiose, cheyletiellose, zoonose, chien, chat.
Gilles Bourdoiseau
Dr. Université Lyon, HDR, agrégé des ENV, dipl. EVPC (collège européen de parasitologie vétérinaire), diplômé de médecine vétérinaire tropicale Professeur de parasitologie – maladies parasitaires.
1977-1980 : Chercheur sur les trypanosomoses animales à bobo-Dioulasso (Burkina-Fasso)
1980-1985 : Praticien en canine à Paris puis Lyon
Depuis 1985 : Enseignant chercheur ENVL puis Campus vétérinaire de VetAgro Sup, ancien directeur adjoint responsable du campus
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| | 6 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires 2e PARTIE : LES FONDAMENTAUX
Contrôler la mise en œuvre
des mesures de biosécurité Marie Bouchard, Vanessa Neto
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L’assurance qualité et le management du risque biologique sont indispensables pour assurer une mise en œuvre performante des activités en clinique vétérinaire.
Les cinq grands principes de biosécurité que sont la bio-exclusion, la bio-compartimentation, le bio-confinement, la bio-prévention et la bio-préservation constituent la base de la conception et du développement des mesures à appliquer, sur la base d’une analyse des écarts au regard des pratiques en place.
La constitution d’un groupe biosécurité permet de s’assurer de la faisabilité des mesures et de leur conformité aux besoins identifiés. Une bonne planification avec des objectifs ambitieux mais atteignable est la clé du succès. L’ensemble des procédures, modes opératoires ou instructions doit être compris de tous les collaborateurs, internes ou prestataires, tant vis-à-vis de leur correcte mise en pratique que de l’objectif visé. Un accompagnement de l’équipe en termes de sensibilisation ou de formation est donc nécessaire. Rendre les informations visibles par des affichages clairs ou des marquages par code couleur peut être une solution efficace pour pérenniser les bonnes pratiques au quotidien.
Cette démarche permet également d’avoir une vision prospective de la pratique en clinique vétérinaire en matière de biosécurité ; on peut alors envisager des scenarii de crise, afin d’anticiper les mesures à mettre en œuvre dans le cas où cette situation se présente.
Le processus d’amélioration continue fait partie intégrante de toute démarche qualité et doit rester un objectif prioritaire des orientations stratégiques de la direction de la clinique. A cette fin, il est indispensable de définir des moyens de contrôler la performance des process et leur correcte mise en œuvre, en impliquant au maximum les collaborateurs à leur niveau de responsabilités.
Mots-clés : Biosécurité, Management du risque, Assurance qualité, Amélioration continue, Mesure de la performance
Monitoring the implementation of biosecurity measures
Quality assurance and biorisk management are essential for the successful implementation of activities in veterinary clinics. The five main biosafety principles of bio-exclusion, bio-compartization, bio-containment, bio-prevention and bio-preservation form the basis for the design and development of the measures to be applied, based on a gap analysis with regard to existing practices.
The constitution of a Biosafety group makes it possible to ensure the feasibility of the measures and their compliance with the identified needs. Good planning with ambitious but achievable objectives is the key to success. All procedures, operating methods or instructions must be understood by the staff, whether in-house or service providers, both in terms of their correct implementation and the objective sought. Support for the team in terms of awareness raising or training is therefore necessary. Making the information visible through clear displays or colour-coded markings can be an effective solution for perpetuating good practices on a daily basis.
This approach also provides a forward-looking vision of biosafety practices in veterinary clinics; it will then be possible to consider crisis scenarios, in order to anticipate the measures to be implemented in the event of such a situation arising.
The continuous improvement process is an integral part of any quality approach and must remain a priority objective of the management's strategic orientations. To this end, it is essential to define ways of monitoring the performance of the processes and their correct implementation, by involving the staff at their level of responsibility to the maximum.
Keywords: Biosafety, Risk management, Quality assurance, Continuous improvement, Performance measurement
Marie Bouchard est docteur en pharmacie, diplômée en management de la qualité.
1995-2001 : Etudes de pharmacie à l’université Lyon 1
2001-2017 : Pharmacien d’officine dans le Rhône 2017-2018 : Master2 Management de la qualité des organisations (IPIL-Université Lyon 1) Depuis 2018 : Responsable adjointe du pôle Qualité-Hygiène-Sécurité et Manager des risques biologiques de VetAgro Sup
Vanessa Neto, Ingénieur de recherche à VetAgro Sup, responsable du pôle Qualité, Hygiène et Sécurité, responsable des accréditions
2003 : Ingénieur ISARA-Lyon spécialité Qualité des productions animales 2003 - 2007 : Doctorat en Biotechnologies de la reproduction 2008 - 2011 : Responsable de l’Institut Claude Bourgelat, VetAgro Sup 2011 - 2019 : Responsable BPL, NF S-96 900, ISO 9001 pour l’établissement et pour différents laboratoires et plateaux techniques de VetAgro Sup (Biovivo, BioVetim, CRB Cryanim, CPVL…) Depuis 2012 : Responsable du pôle Qualité de VetAgro Sup devenu depuis 2018 pôle Qualité, Hygiène et Sécurité. Depuis 2018 : Responsable des accréditations HCERES, AEEEV, AVMA & CTI de VetAgro Sup. En charge de la qualité de vie au travail.
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| | 7 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires 2e PARTIE : LES FONDAMENTAUX
Comment faire appliquer
des procédures de biosécurité
dans une structure vétérinaire Emmanuel Topie
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La biosécurité désigne l’ensemble des mesures préventives et réglementaires visant à réduire les risques de diffusion et de transmission de maladies infectieuses chez l’homme et l’animal. Bien que nécessaire, ces aspects sont souvent perçus comme contraignants et leur bénéfice à percevoir à court terme. Tout changement ou mise en place d’une nouvelle procédure doit, pour être couronné de succès, suivre une démarche rigoureuse.
Les différents aspects pratiques dans la mise en place d’une procédure sont : créer un budget suffisant alloué à la procédure concernée, identifier un personnel dédié et compétent, réaliser une procédure permettant d’atteindre l’objectif souhaité, mettre en place un système d’information et de communication et développer un climat et une culture d’entreprise favorable.
Un suivi à posteriori permet de valider, de corriger ou de perfectionner une nouvelle procédure. Ce suivi, souvent oublié, est primordial pour la réussite de la démarche.
Mots-clés : Biosécurité, Implémentation, ASV, Vétérinaire
Make vets, nurses and non medical people to apply biosecutiry measures
Biosecurity regroups all preventive and mandatory measures, which aim to reduce the risk of infectious diseases diffusion and transmission to animals and humans. Even if they are mandatory, theses aspects are often considered as constraining and their advantages are hard to notice short-term. Every change or implementation of a new procedure should follow a rigorous approach to be successful.
The different practical aspects of introducing a new procedure are : to provide a adequate budget, identify a dedicated qualified staff, formulate a procedure adapted to the goal, build a communication and information system, and encourage team building in a positive environment. A retrospective follow-up allow to validate, correct ou improve the new procedure. It is often forgotten, but is mandatory for the success of the wanted change.
Emmanuel Topie, Docteur vétérinaire (ENV Nantes-Oniris)
2006-2011 : Études vétérinaires à l’École Nationale Vétérinaire de Nantes 2011-2012 : Internat en clinique des Animaux de Compagnie à Oniris (École Nationale Vétérinaire de Nantes). 2012-2015 : Résidanat du European College of Animal Reproduction à Oniris 2015-2020 : Praticien hospitalier au Service de Reproduction des Animaux de Compagnie au CHUV d’Oniris. Depuis 2021 : Praticien libéral au sein d’Anirepro.
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| | 8 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires 2e PARTIE : LES FONDAMENTAUX
Biosécurité en élevage canin et félin :
le maillon faible à améliorer ? Hanna Mila, Émilie Beltra, Manon Piel, Mathilde Pouille-Vidal, Aurélien Grellet
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Les maladies contagieuses sont toujours présentes en élevages canin et félin malgré la vaccination et la vermifugation. La densité animale, la présence de jeunes animaux, ou encore, les mouvements continus des animaux en dehors de l’élevage sont des facteurs qui augmentent le risque de ces maladies.
Une des solutions pour protéger les reproducteurs et leur progéniture est d’abord d’identifier lors de la visite par le vétérinaire sanitaire d’autres paramètres de biosécurité que la prophylaxie médicale pouvant jouer sur les risques de maladies.
En effet, d’autres points de la biosécurité restent à améliorer en élevage des carnivores domestiques comme la procédure de mise en quarantaine ou les mesures d’hygiène pour le personnel.
Le rôle du vétérinaire semble donc indispensable pour améliorer la biosécurité, donc le bien-être animal, en élevage de chiens et de chats.
Mots-clés : Élevage de chiens, élevage de chats, maladies infectieuses, prévention, visite sanitaire, évaluation de la biosécurité, quarantaine, hygiène, recommandations
Biosecurity in the breeding kennel and cattery: weaknesses to improve?
Infectious diseases are still present in canine and feline breeding facilities despite vaccination and deworming. Animal density, the presence of young animals or continuous movements of animals outside of the facility are factors that increase the risk of these diseases. One of the solutions to protect breeding stock and their offspring is to first identify during the veterinary inspection, other than medical prophylaxis, biosecurity parameters that may affect the risk of disease.
Indeed, other points of biosecurity still need to be improved in breeding facilities of domestic carnivores, such as the quarantine procedure or hygiene measures for staff. The role of veterinarian therefore seems essential to improve biosecurity, and thus animal welfare, in dog and cat breeding facilities.
Key words: Breeding kennel, breeding cattery, infectious diseases, prevention, sanitary inspection, biosecurity evaluation, hygiene recommendations, dog, cat
PLAN DE L’ARTICLE
INTRODUCTION
DÉFINITION DE LA BIOSÉCURITÉ
RÔLE DU VÉTÉRINAIRE SANITAIRE EN ÉLEVAGE
POURQUOI RENFORCER LA BIOSÉCURITÉ EN ÉLEVAGE CANIN ET FÉLIN ?
Agents pathogènes sont fréquents
Les élevages : un environnement favorable à la circulation d’agents infectieux et à leurs expressions cliniques
ÉVALUATION DE LA BIOSÉCURITÉ EN ÉLEVAGE
REVUE DES PRATIQUES DES ÉLEVEURS EN TERMES DE BIOSÉCURITÉ
Prophylaxie médicale : ne pas oublier les femelles gravides et les retraités
La quarantaine : des procédures à revoir
Mesures de bioprotection pour le personnel
CONCLUSION
Hanna Mila est docteur vétérinaire, PhD et maître de conférences en Elevage des Carnivores Domestiques à l’ENVT (Toulouse).
Elle réalise des travaux de recherche sur la santé néonatale et pédiatrique des chiots et des chatons dans une unité propre de recherche NeoCare à l’ENVT également.
2009 : Diplômée de la faculté de médecine vétérinaire de Wroclaw (Pologne) 2012 - 2015 : Thèse universitaire au sein de l’unité de recherche IHAP, UMR 1225, INRAE, à l’école vétérinaire de Toulouse 2016 : Enseignant-chercheur au sein de l’Unité de Pathologie de la reproduction et l’Unité propre de recherche NeoCare à l’école vétérinaire de Toulouse
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| | 9 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires 2e PARTIE : LES FONDAMENTAUX
L’hygiène des mains sauve des vies
en médecine vétérinaire aussi Denis Verwilghen
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La prévention des infections nosocomiales est un point majeur dans la bonne pratique hospitalière. Des mesures d’hygiènes de base font partie de stratégies de prévention dont l’hygiène des mains fait entièrement partie. L’hygiène des mains est considérée comme le pilier fondamental dans le contrôle d’infection hospitalier.
Tout comme d’autres aspects de la médecine, la science autour des protocoles d’hygiène des mains a évolué au cours des décennies. A ce jour, les protocoles d’asepsie pré-chirurgicale des mains favorise l’utilisation de produits hydro-alcooliques en plus des savons a l’iode ou la Chlorhexidine. La science change, aussi bien dans cet acte de base important indépendamment de la discipline que nous exerçons.
L'intérêt majeur d’un protocole d’asepsie adéquat ne se trouve pas seulement dans la réduction des infections nosocomiales mais aussi dans le but d’éviter les dermatites professionnelles dont beaucoup de travailleurs du secteur de soins de santé souffrent.
Disciplines : Biosecurité, chirurgie, infectiologie
Mots-clés : Asepsie, hygiene, chirurgie, biosecurité, lavage des mains
Clean Hands Safes Lives – Also in veterinary medicine
The prevention of nosocomial infections is a major point in good hospital practice. Basic hygiene measures are part of prevention strategies of which hand hygiene is an integral part. Even more, hand hygiene is considered to be the fundamental pillar of hospital infection control.
Like other aspects of medicine, the science around hand hygiene protocols has evolved over the past decades. To date, pre-surgical hand asepsis protocols have favoured the use of hydro-alcoholic products over iodine or chlorhexidine soap. Science changes, as well in this important basic act regardless of the disciple we exercise.
The major advantage of an adequate aseptic protocol is not only to reduce nosocomial infections but also to avoid the occupational dermatitis from which many workers in the healthcare sector suffer. It's all in your hands - clean hands save lives.
Disciplines : Biosecurity, surgery, infectious diseases Key words: Asepsis, hygiene, surgery, biosecurity, hand washing
Denis Verwilghen est Docteur Vétérinaire, diplômé du Collège européen de chirurgie vétérinaire (ECVS) il est actuellement, Chef du Pôle Equin et professeur en chirurgie des équidés à l’école vétérinaire de Sydney, Australie.
2003 : Diplômé de l’école vétérinaire de Gent, Belgique 2006 : DEA en Science Vétérinaire, Université de Liège, Belgique 2009 : DES en chirurgie et orthopédie des grands animaux, Université de Liège, Belgique 2010 : Diplômé du Collège Européen de Chirurgie Vétérinaire, ECVS 2011 : DVSc : Docteur en Science Vétérinaire, Université de Liège, Belgique
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| | 10 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires 2e PARTIE : LES FONDAMENTAUX
Les principaux équipements
de protection individuelle
indispensable en clinique vétérinaire Lise Jacqueroux, Vanessa Neto
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Pour protéger les vétérinaires et les personnels des cliniques vétérinaires en contact avec les animaux ou leur environnement, il est obligatoire de mettre à disposition les équipements de protection individuelle (EPI) adaptés aux activités et aux risques, qui sont principalement biologiques et chimiques.
Face au risque zoonotique ou infectieux et pour la manipulation des produits d’entretien et de désinfection notamment, les vêtements de protection, jetable ou lavables, les gants, les lunettes de sécurité et le masque, sont les principaux EPI à utiliser.
Leur usage et leur manipulation doivent être adaptés, communiqués et connus de tous les personnels de l’établissement de soins vétérinaires.
Disciplines : Hygiène, infectiologie Mots-clés : Biosécurité, Hygiène, protection, équipements, zoonose
The main personal protective equipment: Why, when and how to wear it?
To protect veterinarians and veterinary clinic staff in contact with animals or their environment, it is mandatory to provide personal protective equipment adapted to the activities and risks, which are mainly biological and chemical. For zoonotic or infectious risks and for the use of cleaning and disinfection products in particular, disposable or washable protective clothing, gloves, safety glasses and masks are the main PPE to be used. However, their use and handling must be adapted, communicated and known to all staff in the Veterinary Care Establishment.
The major advantage of an adequate aseptic protocol is not only to reduce nosocomial infections but also to avoid the occupational dermatitis from which many workers in the healthcare sector suffer. It's all in your hands - clean hands save lives.
Disciplines : hygiene, infectious diseases Key words: Biosecurity, hygiene, protective equipment, disinfection.
PLAN DE L’ARTICLE
RISQUE BIOLOGIQUE ET EPI ASSOCIÉS EN CLINIQUE VÉTÉRINAIRE
RISQUE CHIMIQUE ET EPI ASSOCIÉS EN CLINIQUE VÉTÉRINAIRE
Lise JACQUEROUX responsable qualité, VetAgro Sup, Diplômée de l’ESTBB (École de l’Université catholique de Lyon)
2011-2014 : Etudes d’assistante ingénieur en Biologie-Biochimie-Biotechnologies à l’ESTBB (Lyon) 2014-2016 : Master 2 en management des biobanques à l’ESTBB (Lyon) 2016-2021 : Responsable qualité à VetAgro Sup (Marcy l’Etoile)
Vanessa Neto, Ingénieur de recherche à VetAgro Sup, responsable du pôle Qualité, Hygiène et Sécurité, responsable des accréditions
2003 : Ingénieur ISARA-Lyon spécialité Qualité des productions animales 2003 - 2007 : Doctorat en Biotechnologies de la reproduction 2008 - 2011 : Responsable de l’Institut Claude Bourgelat, VetAgro Sup 2011 - 2019 : Responsable BPL, NF S-96 900, ISO 9001 pour l’établissement et pour différents laboratoires et plateaux techniques de VetAgro Sup (Biovivo, BioVetim, CRB Cryanim, CPVL…) Depuis 2012 : Responsable du pôle Qualité de VetAgro Sup devenu depuis 2018 pôle Qualité, Hygiène et Sécurité. Depuis 2018 : Responsable des accréditations HCERES, AEEEV, AVMA & CTI de VetAgro Sup. En charge de la qualité de vie au travail.
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| | 11 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires 2e PARTIE : LES FONDAMENTAUX
Fiche - Quand porter des gants
non stériles ? Émeline Maurice
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Les gants stériles sont destinés à protéger le patient et le soignant contre le risque de transmission croisée de germes pathogènes lors de la réalisation de gestes aseptiques.
L’optimisation de leur efficacité passe par la prise en compte du risque de perforation inhérent à leur matériau de fabrication et à leur utilisation spécifique, en procédant à un changement fréquent des gants et/ou à la pratique du double gantage lorsqu’elle s’avère pertinente.
When must sterile gloves be worn?
Sterile gloves aim at protecting the patient and the health professionals from the risk of cross-transmission of pathogens when performing aseptic procedures.
Their material and specific use makes them at high risk of perforation, that’s why optimizing their effectiveness involves changing them frequently or double gloving when it proves to be relevant.
Emeline Maurice est assistante d’enseignement et de recherche au sein de l’Unité de Chirurgie des Carnivores Domestiques de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort (EnvA). Son activité de recherche s’exerce au laboratoire B3OA (Biologie, Bioingénierie et Bioimagerie Ostéo-Articulaire) avec le Pr Viateau et le Pr Manassero (Thématique : médecine régénérative du ligament croisé antérieur).
2015 : Diplômée de l’EnvA 2016 : Diplômée de l’Internat en clinique des Animaux de Compagnie de l’EnvA 2018 : Diplômée de Master 2 de Recherche en Sciences Chirurgicales 2019-2022 : Travaux de thèse universitaire 2021 : Assistante d’enseignement et de recherche en chirurgie des carnivores domestiques (EnvA)
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Fiche - Quand porter des gants
stériles ? Émeline Maurice
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Le port de gants non stériles permet de réduire le risque de transmission d’agents pathogènes, d’agression par des substances toxico-chimiques, grâce à la barrière physique protectrice ainsi créée. Les matériaux utilisés dans leur fabrication possèdent des caractéristiques propres, dont découle le type d’utilisation spécifique en milieu de soin.
Afin de garantir une efficacité optimale, il est primordial de respecter les règles de bonne pratique pour l’utilisation de ces gants, ce qui passe notamment par l’application d’une hygiène des mains rigoureuse.
When must nonsterile gloves be worn?
Wearing nonsterile gloves reduces the risk of pathogen transmission and exposure to toxic, chemicals by providing a physical protective barrier.
They are available in a variety of materials which have specific characteristics, depending on their specific type of use.
In order to guarantee optimal efficiency, it is essential to respect the rules of good practice for the use of gloves, which notably involves the application of rigorous hand hygiene.
Emeline Maurice est assistante d’enseignement et de recherche au sein de l’Unité de Chirurgie des Carnivores Domestiques de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort (EnvA). Son activité de recherche s’exerce au laboratoire B3OA (Biologie, Bioingénierie et Bioimagerie Ostéo-Articulaire) avec le Pr Viateau et le Pr Manassero (Thématique : médecine régénérative du ligament croisé antérieur).
2015 : Diplômée de l’EnvA 2016 : Diplômée de l’Internat en clinique des Animaux de Compagnie de l’EnvA 2018 : Diplômée de Master 2 de Recherche en Sciences Chirurgicales 2019-2022 : Travaux de thèse universitaire 2021 : Assistante d’enseignement et de recherche en chirurgie des carnivores domestiques (EnvA)
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3e PARTIE : LES PROTOCOLES PRATIQUES
Nettoyage et désinfection des dispositifs et des surfaces
Comment nettoyer et désinfecter :
définition, objectif et méthode
Élodie Pastre, Vanessa Neto
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Le nettoyage et la désinfection font partie intégrante de la stratégie de contrôle des contaminations dans les milieux de santé. Ces actions opérationnelles permettent de veiller à la santé et au bien-être du personnel, des animaux, de leurs propriétaires, ainsi qu’à protéger l’environnement.
Pour chaque cas de contamination : particulaire, chimique, biologique, microbiologique ou virale, une action de nettoyage et/ou de désinfection doit être mise en place.
Dans tous les cas, il est nécessaire de fixer des objectifs clairs en définissant les niveaux d’actions nécessaires via la gestion du risque permettant ainsi de définir des modes opératoires robustes (reproductibles et efficaces) et adaptés.
Quelles sont les grandes étapes de ces modes opératoires ? Comment garantir l’efficacité de ces opérations de nettoyage et de désinfection ? Cet article a pour objectif de bien définir les notions de nettoyage et de désinfection afin de proposer des méthodologies de mise en œuvre robustes dans vos environnements professionnels.
Disciplines : Hygiène
Mots clés : Nettoyage, désinfection, biofilm, désinfectant, antiseptique, détergent, poussière, stérilisation
How manage Cleaning and Disinfection : definition, objective and method
Cleaning and disinfection are an integral part of the strategy to control contamination in health care settings. These operational actions ensure the health and well-being of staff, animals and their owners, as well as the protection of the environment. For each case of contamination: particulate, chemical, biological, microbiological or viral; a cleaning and/or disinfection action must be implemented. In all cases, it is necessary to set clear objectives by defining the levels of action required via risk management, thus allowing to define robust (reproducible and effective) and adapted operating procedures.
What are the main steps of these operating procedures? How to guarantee the effectiveness of these cleaning and disinfection operations? The objective of this article is to define the concepts of cleaning and disinfection in order to propose robust implementation methodologies in your professional environments
Discipline : Hygiene
Keywords : cleaning, disinfection, biofilm, detergent, disinfectant, dust, sterilization
PLAN DE L'ARTICLE POURQUOI NETTOYER ?
LE NETTOYAGE DES LOCAUX
LA DÉSINFECTION
QUELLES SURFACES, QUELLES FRÉQUENCES DE NETTOYAGE ET DE DÉSINFECTION ET QUELLES MÉTHODES APPLIQUER ?
CONCLUSION
Elodie Pastre est experte en Procédés de décontamination et en Biosécurité Animale, Founder & CeO de la société Theraxel depuis 2013.
Au début de son histoire, Theraxel s’est principalement positionnée sur le milieu vétérinaire, pour accompagner les producteurs de produits biocides dans la conception de gammes adaptées dans des domaines peu maitrisés : animaleries de laboratoire et parcs zoologiques. Depuis, Theraxel continue d’accompagner de nombreux utilisateurs de ces gammes via des audits, des formations, ou des missions d’assistances techniques autour de la maitrise des risques de contamination chimique, microbiologique et virale.
Vanessa Neto, Ingénieur de recherche à VetAgro Sup, responsable du pôle Qualité, Hygiène et Sécurité, responsable des accréditions
2003 : Ingénieur ISARA-Lyon spécialité Qualité des productions animales 2003 - 2007 : Doctorat en Biotechnologies de la reproduction 2008 - 2011 : Responsable de l’Institut Claude Bourgelat, VetAgro Sup 2011 - 2019 : Responsable BPL, NF S-96 900, ISO 9001 pour l’établissement et pour différents laboratoires et plateaux techniques de VetAgro Sup (Biovivo, BioVetim, CRB Cryanim, CPVL…) Depuis 2012 : Responsable du pôle Qualité de VetAgro Sup devenu depuis 2018 pôle Qualité, Hygiène et Sécurité. Depuis 2018 : Responsable des accréditations HCERES, AEEEV, AVMA & CTI de VetAgro Sup. En charge de la qualité de vie au travail.
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3e PARTIE : LES PROTOCOLES PRATIQUES
Nettoyage et désinfection des dispositifs et des surfaces
Fiche - Désinfection du téléphone
et de l’ordinateur en clinique
vétérinaire
Maëva Sauger, Elsa Edery
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Afin de réduire le risque de transmission d’agents pathogènes, il est primordial d’avoir recours à un entretien correct des locaux et de suivre les bonnes pratiques d’hygiène.
L’utilisation de plus en plus fréquente de matériel électronique induit un risque d’affections nosocomiales. Il est donc nécessaire de nettoyer et de désinfecter le matériel électronique, ceci doit se faire de manière régulière et rigoureuse.
Disciplines : Hygiène
Mots clés : Désinfection, téléphone, ordinateur, bonne pratique, contamination
In order to reduce the risk of transmission of responsible agents, it’s essential to have recourse to a correct maintenance of the office and to follow good hygiene practices.
Despite everything, nosocomial infections persist in hospitals and this is due to the increasing use of electronic device.
The cleaning and disinfection of electronic device is therefore not negligible and must be done regularly and rigorously.
Discipline : Hygiène
Keywords : desinfection, computer, contamination, keyboard, mobile phone
Maëva SAUGER Docteur en Médecine vétérinaire Ceu Cardenal Herrera, Valence, Espagne
2020-2021 : Interne Azurvet Centre de spécialiste, Nice 2021-2022 : Internship CHV Atlantia, Nantes
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| | 15 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires
3e PARTIE : LES PROTOCOLES PRATIQUES
Nettoyage et désinfection des dispositifs et des surfaces
Nettoyage et désinfection :
comment concilier réglementation,
efficacité, économie et
responsabilité environnementale ?
Élodie Pastre, Vanessa Neto
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Nettoyage et désinfection : Comment concilier les aspects réglementaires, économiques, environnementaux tout en garantissant l’efficacité de ces opérations ?
Au sein de vos établissements de soins vétérinaires, les activités réalisées sont soumises à de nombreuses et strictes exigences réglementaires. La notion d’hygiène, dans tous les cas, est présente en permanence et doit être intégrer à la réflexion dès la conception de l’établissement de soins. Elle s’applique au quotidien pour protéger le personnel, les animaux, leurs propriétaires et l’environnement.
Les produits de nettoyage et de désinfection n’échappent pas à la règle et eux aussi sont encadrés par des textes réglementaires exigeants.
Ainsi, les textes en vigueur concernés, plutôt que d’orienter quant au choix de tel ou tel produit, mettent plus l’accent sur la sécurité des utilisateurs et la sécurité de l’environnement, tout en garantissant évidemment un "minimum" d’efficacité.
Cet article s’attache à détailler les différentes réglementations applicables pour l’utilisation de vos produits détergents et désinfectants afin de vous permettre de maintenir l’efficacité de vos procédures de nettoyage et de désinfection tout en veillant à la sécurité et à l’environnement.
Disciplines : Hygiène, réglementation
Mots clés : Nettoyage, désinfection, détergent, désinfectant, biocide, biosécurité, bactéricide, virucide
Cleaning and disinfection: How to reconcile the regulatory, economic and environmental aspects while guaranteeing the efficiency of these operations?
Within your veterinary care facilities, the activities carried out are subject to numerous and strict regulatory requirements. The concept of hygiene, in all cases, is constantly present and must be integrated into the reflection from the conception of the care establishment. It applies on a daily basis to protect staff, animals, their owners and the environment. Cleaning and disinfecting products are not exempt from the rule, and they too are regulated by stringent regulations. Thus, the current texts concerned, rather than guiding the choice of a particular product, place more emphasis on the safety of users and the safety of the environment, while obviously guaranteeing a «minimum» of effectiveness.
This article will detail the various regulations applicable to the use of your detergents and disinfectants to allow you to maintain the effectiveness of your cleaning and disinfection procedures while ensuring the safety of users and the environment.
Discipline : Hygiene, regulation
Keywords: Cleaning, Disinfection, detergent, biocide, biosafety, bactericidal, virucidal
PLAN DE L'ARTICLE LA RÉGLEMENTATION SUR LES PRODUITS CHIMIQUES
LES PRODUITS À UTILISER EN CLINIQUE VÉTÉRINAIRE
LES STANDARDS D'EFFICACITÉ BIOCIDE
CONCLUSION
Elodie Pastre est experte en Procédés de décontamination et en Biosécurité Animale, Founder & CeO de la société Theraxel depuis 2013.
Au début de son histoire, Theraxel s’est principalement positionnée sur le milieu vétérinaire, pour accompagner les producteurs de produits biocides dans la conception de gammes adaptées dans des domaines peu maitrisés : animaleries de laboratoire et parcs zoologiques. Depuis, Theraxel continue d’accompagner de nombreux utilisateurs de ces gammes via des audits, des formations, ou des missions d’assistances techniques autour de la maitrise des risques de contamination chimique, microbiologique et virale.
Vanessa Neto, Ingénieur de recherche à VetAgro Sup, responsable du pôle Qualité, Hygiène et Sécurité, responsable des accréditions
2003 : Ingénieur ISARA-Lyon spécialité Qualité des productions animales 2003 - 2007 : Doctorat en Biotechnologies de la reproduction 2008 - 2011 : Responsable de l’Institut Claude Bourgelat, VetAgro Sup 2011 - 2019 : Responsable BPL, NF S-96 900, ISO 9001 pour l’établissement et pour différents laboratoires et plateaux techniques de VetAgro Sup (Biovivo, BioVetim, CRB Cryanim, CPVL…) Depuis 2012 : Responsable du pôle Qualité de VetAgro Sup devenu depuis 2018 pôle Qualité, Hygiène et Sécurité. Depuis 2018 : Responsable des accréditations HCERES, AEEEV, AVMA & CTI de VetAgro Sup. En charge de la qualité de vie au travail.
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3e PARTIE : LES PROTOCOLES PRATIQUES
Nettoyage et désinfection des dispositifs et des surfaces
Les produits biocides
et la réglementation
en environnement vétérinaire
Christelle Debordeaux, Laurent Flaus
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Les cliniques vétérinaires, en tant qu’établissements de soins, sont concernés par le risque d’infections nosocomiales ou infections associées aux soins. La pression pathogène y étant élevée, le respect des bonnes pratiques d’hygiène est indispensable pour garantir la sécurité des animaux et des soignants.
La grande diversité de produits nettoyants et désinfectants disponibles sur le marché rend le choix complexe.
Connaître les familles de substances actives permet de s’orienter vers celles ayant une efficacité avérée contre les germes ciblés. Le choix peut ensuite être affiné grâce à des critères tels que les normes testées, le temps d’action, l’innocuité.
L’objectif final est de diminuer significativement le nombre d’agents pathogènes présents dans la clinique, de préserver ainsi la santé des animaux et à terme, de limiter le recours aux antibiotiques.
Disciplines : Hygiène, réglementation
Mots clés : Désinfection, Nettoyage, Infection, nosocomiale, Virus, Spectre, Innocuité, Réglementation, biocide.
Biocidal products and veterinary environment regulation
Veterinary clinics, as healthcare establishments, are concerned by the risk of nosocomial infections or healthcare-associated infections. As the pathogenic pressure is high, compliance with good hygiene practices is essential to guarantee patients and caregivers’ safety.
Cleaning and disinfectant product’s diversity available on the market is so wide that the choice is not easy.
Chemical disinfectants belong to several families with different effects on pathogens. Choice criteria must include proven efficacity, broad spectrum, exposure time and safety.
Significantly reduce pathogens’ number on a surface by adapted cleaning protocols contribute to keep animals healthy and reduce antibiotic’s use.
Keywords : Chemical disinfectant, Cleaning, Healthcare-associated infections, Nosocomial infections, viruses, spectrum, Exposure time, Safety, Biocidal products regulation
PLAN DE L'ARTICLE DÉTERGENTS ET/OU DÉSINFECTANTS ?
DÉSINFECTANTS : QUELLES SUBSTANCES ACTIVES POUR QUELS GERMES ?
EN PRATIQUE, COMMENT CHOISIR UN DÉSINFECTANT ?
COMMENT OPTIMISER L’USAGE DU PRODUIT CHOISI ?
Christelle Debordeaux est docteur vétérinaire, chef de produits chez Axience. Elle est en charge de la gamme hygiène et désinfection depuis 2017.
2003 : Doctorat vétérinaire (ENVA, Université de Créteil) 2003-2016 : Exercice en clientèles vétérinaires 2016 : Exercice en refuge SPA 2020 : DIU Hygiène hospitalière et prévention des infection associées au soins (Faculté de médecine de Sorbonne Université, Paris VI) Depuis 2017 : Chef de produits, gamme Hygiène et désinfection, Axience
Laurent FLAUS est docteur vétérinaire et titulaire d’un DU en hygiène hospitalière. Cofondateur et dirigeant d’Axience, il y est Responsable Pharmaceutique et Directeur technique et marketing. Depuis plus de 15 ans, il a développé une gamme de produits de désinfection ainsi que des protocoles d’hygiène et désinfection dédiés aux établissements de soins vétérinaires et réalisé de nombreux audits spécialisés au sein d’ESV.
1988 : Diplôme vétérinaire de l’ENVA 1987-1990 : Exercices en clientèles vétérinaires 1991 : Mastère de management et gestion, ESSEC (IGIA) 1991-1994 : Responsable technique gamme élevages industriels, laboratoire Upjohn 1994 : Doctorat vétérinaire à l’Université de Paris-Val de Marne 1994-2000 : Chef de produits gamme grands animaux, laboratoire Hoechst Roussel Vet 2000 : Cofondateur d’Axience, Président, Responsable Technique et Marketing 2006 : Diplôme Universitaire ‘Hygiène hospitalière et Infections nosocomiales’ (Université Pierre et Marie Curie - Faculté de Médecine de la Pitié-Salpétrière, Paris VI) 2003-2017 : Chef de produits, gamme Hygiène et Désinfection, Axience
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3e PARTIE : LES PROTOCOLES PRATIQUES
Nettoyage et désinfection des dispositifs et des surfaces
Fiche - Désinfection du matériel
de chirurgie
Maëva Sauger, Elsa Edery
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Le nettoyage et la désinfection sont des étapes essentielles afin de réduire au maximum les risques de contamination lors d’un acte chirurgical.
Le matériel invasif doit impérativement être stérilisé avant son stockage pour une nouvelle utilisation.
Le matériel semi-invasif doit subir une haute désinfection alors que le matériel non invasif ne requièrt qu’un simple nettoyage.
L’autoclave (chaleur humide) et les poupinels (chaleur sèche) sont les deux machines les plus utilisées en médecine vétérinaire afin d’obtenir une stérilisation efficace.
Le matériel doit être emballé et stérilisé dans un milieu où la température et l’humidité sont contrôlées en permanence.
Disciplines : Chirurgie, réglementation
Mots clés : Stérilisation, bonne pratique, matériel, chirurgie, oxyde d'éthylène, désinfection
Disinfection surgical equipment
Cleaning and disinfection of instruments are essential steps to minimize the risk of contamination during surgery.
According to the Spaulding classification critical material must imperatively be sterilized before its storage for a new use, semi-invasive material must undergo high level disinfection while non-critical material merely requires cleaning or low level desinfection.
The autoclave and poupinel are the two most used machines in veterinary medicine to achieve effective sterilization.
The material should be packaged and sterilized in an environment where temperature and humidity are constantly controlled.
Disciplines : surgery, hygiene
Keywords: desinfection, surgery, material
Maëva SAUGER Docteur en Médecine vétérinaire Ceu Cardenal Herrera, Valence, Espagne
2020-2021 : Interne Azurvet Centre de spécialiste, Nice 2021-2022 : Internship CHV Atlantia, Nantes
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| | 18 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires
3e PARTIE : LES PROTOCOLES PRATIQUES
Nettoyage et désinfection des dispositifs et des surfaces
Fiche - Nettoyer et désinfecter
les principaux dispositifs médicaux
Julie Sauvaget, Anne Gogny
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Nettoyer et désinfecter des dispositifs médicaux permet d’empêcher la transmission de certaines maladies entre animaux, et vers le personnel ou la clientèle.
L’hygiène des mains est essentielle avant de démarrer toute action de nettoyage et de désinfection d’un matériel.
Le port d’une tenue dédiée appropriée est indispensable.
Le nettoyage ou la détergence garantissent une bonne efficacité des désinfectants, qui perdent de leur activité en présence de matières organiques. Ils sont donc à réaliser systématiquement avant toute opération de désinfection.
Disciplines : Hygiène
Mots clés : Nettoyage, Désinfection, matériel
The cleaning and disinfection of medical devices helps to prevent the transmission of some diseases between animals and toward staff or customers.
Hand hygiene is essential before starting any cleaning and disinfection of equipment.
Wearing appropriate dedicated clothing is also essential.
Cleaning or detergency guarantee good effectiveness of disinfectants, which lose their activity in the presence of organic matter. They must therefore be carried out systematically before any disinfection operation.
Discipline : hygiene
Keywords: Cleaning, Detergency, Disinfection, Medical devices, Biosafety
Julie Sauvaget est assistante vétérinaire au service hospitalier de Reproduction des Animaux de Compagnie et de la plateforme de simulation médicale vétérinaire Virtual Vet à Oniris (Nantes) depuis 2020.
Diplômée en 2005 d’une licence professionnelle productions animales, Technologie en physiologie et physiopathologie appliquée à la santé animale, elle a exercé pendant 12 ans dans différentes cliniques vétérinaires privées.
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3e PARTIE : LES PROTOCOLES PRATIQUES
Nettoyage et désinfection des dispositifs et des surfaces
Fiche - Comment nettoyer
et désinfecter les endoscopes
flexibles et les sondes endotrachéales
Iris Milton, Elsa Edery
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L’utilisation d’un endoscope flexible en toute sécurité pour le patient et l’équipe de soins nécessite d’appliquer les bonnes pratiques de nettoyage et de désinfection qui commencent dès la fin de l’examen endoscopique. Il est essentiel de suivre les procédures et d’utiliser des produits détergents et désinfectants en accord avec les recommandations du fabricant. Plusieurs actions sont à appliquer : vérifier l’absence de fuites par le test d’étanchéité avant de procéder au nettoyage, à la désinfection, puis au rinçage qui peuvent être manuels (à la seringue) ou semi-automatiques avec un laveur-désinfecteur. Un séchage minutieux avec injection d’air dans les canaux termine la procédure avant le stockage du matériel, ou une éventuelle stérilisation.
Les sondes endotrachéales sont aussi soumises à la rigueur d’une désinfection entre chaque animal soigné.
Le manque d’études sur le sujet incite à la prudence, et seul un nettoyage de qualité avec une désinfection permettent de garantir l’absence de contamination et de transmission d’agent infectieux.
Disciplines : Hygiène
Mots clés : Nettoyage, Désinfection, matériel, endoscope, sondes
Cleaning and disinfecting protocols for flexible endoscopes and endotracheal tubes
Flexible endoscopes can act as fomites. Cleaning and disinfecting procedures are necessary to minimize the risk of transmission of pathogens between patients and to the veterinary healthcare personnel.
The cleaning should start as soon as the endoscopic examination has ended to prevent drying of debris inside the operating channels. Prior to any immersion, a leak test should be performed. Cleaning, disinfecting steps should follow the manufacturer’s instructions.
Single use endotracheal tubes are often re-used in veterinary medicine and warrant meticulous cleaning and disinfection between patients. However, few evidence exist to assess the efficacy and safety of such protocols.
Iris MILTON Assistante vétérinaire en médecine interne au centre de référé Azurvet St Laurent du var, et suis en charge de l'entretien des endoscopes.
2014 - 2016 : assistante vétérinaire du Dr Basson-Blanchi (Monaco) 2006 - 2011 : assistante vétérinaire des Drs Maynard et Lisbonne à Nice.
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| | 20 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires
3e PARTIE : LES PROTOCOLES PRATIQUES
Nettoyage et désinfection des dispositifs et des surfaces
Fiche - Comment administrer
les médicaments anticancéreux
par voie intraveineuse
Éva Amrane, Elsa Edery
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L’administration de médicaments anticancéreux est encadrée par la législation et ces règles doivent être appliquées pour réduire le risque de contamination durant la chimiothérapie depuis la préparation jusqu’à l’administration.
L’administration intraveineuse présente des risques supplémentaires par rapport à l’administration orale des médicaments de chimiothérapie.
Disciplines : Hygiène, thérapeutique, cancérologie
Mots clés : Législation/réglementation, thérapeutique, cancérologie, anticancéreux.
The administration of anticancer drugs is regulated by law and several rules must be applied to reduce the risk of contamination during chemo-therapy.
Intravenous administration presents additional risks compared to oral administration of the drugs.
PLAN DE L'ARTICLE
MÉCANISME D’ACTION ET TOXICITÉ DES AGENTS ANTICANCÉREUX
MODES DE CONTAMINATION DE L’ENVIRONNEMENT
RECOMMANDATIONS POUR LE STOCKAGE DES MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX
Stockage des médicaments
Signalétique adaptée
MODALITÉS D’HABILLAGE
ORGANISATION DU LOCAL ET DE LA FICHE DE PRÉPARATION
Préparation du local
Fiche de préparation
RECONSTITUTION DU PRODUIT ET ADMINISTRATION INTRAVEINEUSE
FORMATION DU PERSONNEL IMPLIQUÉ
Eva Amrane
2015-2020 : Études Vétérinaires au CEU Cardenal Herrera à Valencia (Espagne) 2020-2021 : Internat à Azurvet (Saint-laurent du var, France)
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3e PARTIE : LES PROTOCOLES PRATIQUES
Nettoyage et désinfection des dispositifs et des surfaces
Fiche - Conseils pour l’hospitalisation
des animaux recevant
des agents anticancéreux
Éva Amrane, Elsa Edery
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PLAN DE L'ARTICLE
GESTION DE L’ANIMAL HOSPITALISÉ
Lieu et durée d’hospitalisation
Surveillance de l’animal en hospitalisation
GESTION DES DÉCHETS CYTOTOXIQUES
Définition de déchets cytotoxiques
Elimination des déchets jetables
Méthode de gestion des déchets non jetables et des médicaments non utilisés (MNU)
MODALITÉ DE NETTOYAGE ET DÉCONTAMINATION DE L’ENVIRONNEMENT EN HOSPITALISATION
PRÉCAUTIONS LORS DU RETOUR AU DOMICILE DU PROPRIÉTAIRE
Eva Amrane
2015-2020 : Études Vétérinaires au CEU Cardenal Herrera à Valencia (Espagne) 2020-2021 : Internat à Azurvet (Saint-laurent du var, France)
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| | 22 | HORS-SÉRIE : BIOSÉCURITÉ dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires
3e PARTIE : LES PROTOCOLES PRATIQUES
Gestion des déchets et des cadavres
Règlementation - Les déchets
d’activité de soins dans la pratique
vétérinaire des animaux
de compagnie
Jean-Michel Cappelier, Marion Guiguen
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La médecine vétérinaire se doit d’assurer une gestion optimale des déchets qu’elle génère. Parmi ces déchets, les Déchets d’Activité de Soin (DAS) font l’objet d’une gestion particulière et réglementée qui tient compte de l’incidence potentielle de ces déchets sur l’environnement et sur la santé publique.
Le Code de la santé publique (CSP) définit les DAS comme les déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire.
Les DAS regroupent plusieurs catégories qui font l’objet de dispositions particulières de tri et d’élimination : les DASRI (Déchets d’Activité de Soins à Risque Infectieux), les DAS PCT (piquants, coupants, tranchants), les produits sanguins à usage thérapeutique, les déchets anatomiques non aisément identifiables.
A ces catégories, s’ajoutent d’autres DAS que sont les DAOM (déchets assimilés aux ordures ménagères), les déchets à risque chimique ou cytotoxique, les déchets radioactifs et les cadavres et pièces anatomiques.
Le vétérinaire, producteur de ces DAS en est légalement responsable. Il doit donc veiller au respect de la réglementation et des règles de biosécurité dans la gestion de ces DAS à toutes les étapes jusqu’à leur élimination. Un système de traçabilité doit également être mis en place aux différentes étapes de l’élimination.
Après avoir détaillé ces aspects règlementaires, cet article précise les modalités de gestion des déchets comme les cadavres d’animaux, les MNU (Médicaments Non Utilisés), les déchets de chimiothérapie, avant de présenter quelques situations pratiques.
Disciplines : Hygiène
Mots clés : Déchets d’activité, soins, risque, Infectieux, Piquants, Coupants, tranchants, Médicaments, Sous -produits, Responsabilité, Traçabilité, Réglementation
Veterinary medicine practice has to insure best management of produced wastes. Among them, Healthcare Activity Wastes (HAW) have to be managed in compliance with regulation considering adverse potential consequences on environment and public health. French Public Health code define HAW as wastes derived from diagnosis activities, health monitoring, preventive, curative or palliative treatments in human and veterinary medicine fields. HAW bring together several groups, which are the subject of specific sorting and elimination measures: Healthcare Activity Wastes with Infectious Risks (HAWIR), Heathcare Sharp and Cutting Wastes (HSCW), therapeutic used blood products, not easily identifiable anatomic wastes. In addition, other Healthcare Activity Wastes as wastes regarded as household rubbish, chemical or cytotoxic wastes, radioactive wastes or animal anatomic parts and animal dead bodies.
According to the law, Veterinarian is responsible for HAW he generates. So, he has to manage HAW in compliance with specific regulation and biosecurity rules at every step of waste generating until disposal. He has to set up traceability system too. After a review of regulatory framework, this article describes the way to manage animal dead bodies, unused drugs, chemotherapy wastes, before to present some case studies.
Disciplines : Hygiene Keywords : Healthcare Activity Wastes (HAW), Healthcare Activity Wastes with Infectious Risks (HAWIR), Heathcare Sharp and Cutting Wastes (HSCW), Animal By Products (ABP), Responsibility, Traceability, Regulation
Jean Michel Cappelier est Docteur en médecine vétérinaire, PhD, HDR, diplômé du collège européen de santé publique vétérinaire (ECVPH). Professeur en sécurité des aliments à Oniris (Nantes) Responsable de la commission biosécurité d’Oniris.
Ses activités de recherche au sein du laboratoire INRAe Sécalim concerne la physiologie et la virulence de dangers biologiques transmis par les aliments d’origine animale (Campylobacter jejuni, Listeria monocytogenes, Sarcocystis hominis, …).
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4e PARTIE : PRISE EN CHARGE D'UNE SITUATION CRITIQUE
Conduite à tenir face
à une infection associée aux soins
Christelle Debordeaux, Laurent Flaus
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Les cliniques vétérinaires, en tant qu’établissements de soins, sont concernés par le risque d’infections nosocomiales ou infections associées aux soins. La survenue d’un cas doit être pris au sérieux et doit amener à se questionner sur les éléments en lien avec les soins qui ont favorisé la survenue de l’infection. Avoir une méthode d’investigation structurée aide à décrire précisément le contexte et à avoir ainsi une vision globale de la situation. L’analyse des risques permet d’identifier les facteurs contributifs, qu’il s’agisse de facteurs individuels ou d’une défaillance du système de soins.
Finalement, l’investigation doit permettre de proposer un plan d’action avec des mesures correctives adaptées. Ainsi, tout cas d’infection associée aux soins doit être saisi comme une opportunité d’améliorer les pratiques professionnelles encadrant ceux-ci.
Disciplines : Hygiène
Mots clés : Clinique, vétérinaire, Infections, soins, nosocomiales, épidémie, Investigation, Mesures, risques
What to to with an healthcare-associated infection
Veterinary clinics, as healthcare establishments, are concerned by the risk of healthcare-associated infections. The occurrence of a case must be taken seriously and must lead to questioning the elements that favored the onset of the infection. Having a structured investigation method helps to precisely describe the context and thus have a global vision of the situation. Risk analysis helps identify contributing factors, whether they are individual factors or a failure in the healthcare system.
Eventually, the investigation must make it possible ti propose an action plan with appropriate corrective measures. Thus, any case of healthcare-associated infection must be seized as an opportunity to improve professional practices surrounding care.
Discipline : Hygiene Keywords: Veterinary, clinic, healthcare, infection, Nosocomial infection, epidemic, Investigation, Preventive measures, Risk management, Contributing factors
PLAN DE L'ARTICLE
NOTIONS DE VOCABULAIRE ET DÉFINITIONS
MÉTHODE D’INVESTIGATION DE L’INFECTION ASSOCIÉE AUX SOINS
GESTION DES RISQUES
Christelle Debordeaux est docteur vétérinaire, chef de produits chez Axience. Elle est en charge de la gamme hygiène et désinfection depuis 2017.
2003 : Doctorat vétérinaire (ENVA, Université de Créteil) 2003-2016 : Exercice en clientèles vétérinaires 2016 : Exercice en refuge SPA 2020 : DIU Hygiène hospitalière et prévention des infection associées au soins (Faculté de médecine de Sorbonne Université, Paris VI) Depuis 2017 : Chef de produits, gamme Hygiène et désinfection, Axience
Laurent FLAUS est docteur vétérinaire et titulaire d’un DU en hygiène hospitalière. Cofondateur et dirigeant d’Axience, il y est Responsable Pharmaceutique et Directeur technique et marketing. Depuis plus de 15 ans, il a développé une gamme de produits de désinfection ainsi que des protocoles d’hygiène et désinfection dédiés aux établissements de soins vétérinaires et réalisé de nombreux audits spécialisés au sein d’ESV.
1988 : Diplôme vétérinaire de l’ENVA 1987-1990 : Exercices en clientèles vétérinaires 1991 : Mastère de management et gestion, ESSEC (IGIA) 1991-1994 : Responsable technique gamme élevages industriels, laboratoire Upjohn 1994 : Doctorat vétérinaire à l’Université de Paris-Val de Marne 1994-2000 : Chef de produits gamme grands animaux, laboratoire Hoechst Roussel Vet 2000 : Cofondateur d’Axience, Président, Responsable Technique et Marketing 2006 : Diplôme Universitaire ‘Hygiène hospitalière et Infections nosocomiales’ (Université Pierre et Marie Curie - Faculté de Médecine de la Pitié-Salpétrière, Paris VI) 2003-2017 : Chef de produits, gamme Hygiène et Désinfection, Axience
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4e PARTIE : PRISE EN CHARGE D'UNE SITUATION CRITIQUE
Les maladies nosocomiales
en clinique vétérinaire
Juliette Roos
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Les maladies nosocomiales sont un sujet majeur en santé publique. Chez l’homme, elles touchent, d’après les données de l’INSERM, un patient sur 20 admis dans une structure de soins. En médecine vétérinaire leur importance est également reconnue. En effet, elles représentent un risque pour l’animal et pour le personnel soignant ainsi que pour les propriétaires. Elles sont principalement dues à des entérobactéries et des Staphylocoques mais également à de nombreux virus et parasites courants.
Si certaines affections sont spécifiques de l’animal, elles peuvent parfois nécessiter la fermeture de services de soins. Le développement de résistances aux antibiotiques et la formation de biofilms dans l’environnement les rendent particulièrement dangereuses sur le long terme.
Les affections les plus fréquentes en médecine vétérinaire sont : les infections du site opératoire, les infections du bas appareil urinaire, les bactériémies consécutives à la pose de voie veineuse, les infections digestives et, dans une moindre mesure, les infections de l’appareil respiratoire.
La transmission peut être faite par le matériel de soin et le personnel soignant, et de façon directe entre les individus. Le respect des bonnes pratiques et de l’hygiène sont donc les clés pour maîtriser les infections nosocomiales en médecine vétérinaire.
Disciplines : Hygiène
Mots clés : Infections nosocomiales, Entérocoques, Staphylocoques, Biofilms
What to to with an healthcare-associated infection
Nosocomial diseases are a major public health issue. In humans, they affect, according to INSERM data, one patient in twenty admitted to a care facility.
In veterinary medicine, their importance is also recognised. Indeed, they represent a risk for the animal but also for the nursing staff and the owners. They are mainly caused by enterobacteria and Staphylococci but also by many common viruses and parasites. Although some diseases are specific to the animal, they can sometimes require the closure of care services, with a significant impact on the care of other patients in the facility. The development of antibiotic resistance and the formation of biofilms in the environment make them particularly dangerous in the long term.
The most common conditions encountered in veterinary medicine are: surgical site infections, lower urinary tract infections, bacteremia following venipuncture, digestive tract infections and, to a lesser extent, respiratory tract infections.
Transmission can occur via health care equipment and health care personnel, but also directly between individuals. The respect of good practices and hygiene are therefore the keys to control nosocomial infections in veterinary medicine.
Discipline: Hygiene Keywords: Nosocomial infections,Enterococci, Staphylococci, Biofilms, Hygiene
PLAN DE L'ARTICLE
QU’EST-CE QU’UNE MALADIE NOSOCOMIALE ?
DÉFINITION
AGENTS COURANTS
COMMENT SE DÉVELOPPE UNE MALADIE NOSOCOMIALE ?
DIFFÉRENTS MODES DE CONTAMINATIONS
LES FACTEURS DE RISQUE
DANGER POUR L’HOMME
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4e PARTIE : PRISE EN CHARGE D'UNE SITUATION CRITIQUE
Observation clinique –
Exemple de prise en charge
d’une série de cas d’infections
associées aux soins par
Serratia marcescens multirésistante
Christelle Debordeaux
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Une clinique vétérinaire de référés est confrontée à une série de cas d’infections associées aux soins par Serratia marcescens multirésistante aux antibiotiques sur des chiens. Un audit des pratiques de soins est décidé afin d’identifier la source et de proposer les mesures correctrices adaptées. La méthode d’investigation utilisée est issue du secteur hospitalier et adaptée à l’environnement vétérinaire.
Elle comprend 5 étapes : la description de la série de cas, la formulation d’hypothèses avec les premières mesures correctives, la vérification de ces hypothèses avec l’ajustement des mesures, la rédaction d’un rapport pour informer les équipes et le suivi avec évaluation des mesures prises.
L’hypothèse la plus probable identifiée pour cette série de cas est une infection liée au cathéter avec transmission manuportée. Les mesures correctrices incluent un renforcement de l’hygiène des mains autour des actes de soins dont la pose de cathéter, l’utilisation d’une solution alcoolique d’antiseptique prête à l’emploi pour l’antisepsie cutanée et la rédaction d’une procédure de nettoyage et de désinfection de toutes les surfaces de la clinique.
Disciplines : Hygiène
Mots clés : Clinique vétérinaire, Infections, soins, Serratia marcescens, Bactérie, multirésistance, Infection, cathéter, investigation, prévention, solution de chlorhexidine, Hygiène
Clinical observation : management example of a series of healthcare-associated infections by multidrug-resistant Serratia marcescens
A referral veterinary clinic is confronted with a series of cases of healthcare-associated infections by multidrug-resistant Serratia marcescens in dogs. A care pratices’ audit is decided in order to identify the source and to propose appropriate corrective measures. The investigation method used comes from hospital sector and is adapted to veterinary environment.
It includes five steps: description of case series, formulation of hypotheses with the first corrective measures, verification of these hypotheses with measurements’ adjustment, writing a report to inform teams and the monitoring and evaluation of taken measures.
The most likely hypothesis identified for this series of cases is a catheter-related infection with manual transmission. Corrective measures include strengthening hand hygiene around care procedures including catheter placement, use of a ready-to-use alcoholic antisepic solution for skin antisepsis, and drafting of a cleaning and disinfection procedure for all clinic’s surfaces.
Discipline: Hygiene Keywords: Veterinary clinic, Healthcare-associated infection, Serratia marcescens, – Multidrug-resistant – Catheter, infection, Investigation method, corrective and preventive measures, Chlorhexidine solution, Hand hygiene.
PLAN DE L'ARTICLE
MÉTHODE D’INVESTIGATION EN 5 ÉTAPES
DISCUSSION
Christelle Debordeaux est docteur vétérinaire, chef de produits chez Axience. Elle est en charge de la gamme hygiène et désinfection depuis 2017.
2003 : Doctorat vétérinaire (ENVA, Université de Créteil) 2003-2016 : Exercice en clientèles vétérinaires 2016 : Exercice en refuge SPA 2020 : DIU Hygiène hospitalière et prévention des infection associées au soins (Faculté de médecine de Sorbonne Université, Paris VI) Depuis 2017 : Chef de produits, gamme Hygiène et désinfection, Axience
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| Sauter Hors-série, 2021Sauter sommaire
Éditorial Jean-Michel Cappelier
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❒ 1re partie : LE CONTEXTE - PROBLÉMATIQUES ET DÉFINITIONS
- Intérêts de la mise en place d’une démarche biosécurité dans les cliniques vétérinaires Jean-Michel Cappelier
- Les bonnes pratiques de biosécurité recommandées dans les cliniques vétérinaires Vanessa Neto, Marie Bouchard
- Les maladies professionnelles zoonotiques : réglementation du travail Maria-Halima Laaberki, Marie Bouchard
- Les maladies émergentes susceptibles d’affecter les cliniques vétérinaires recevant des animaux de compagnie Pierre Bessière, Stéphane Bertagnoli, Séverine Boullier
- Zoonoses parasitaires de chien et du chat : risques et mesures de biosécurité Gilles Bourdoiseau
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❒ 2e partie : LES FONDAMENTAUX
- Contrôler la mise en œuvre des mesures de biosécurité Marie Bouchard, Vanessa Neto
- Comment faire appliquer des procédures de biosécurité dans une structure vétérinaire Emmanuel Topie
- Biosécurité en élevage canin et félin : le maillon faible à améliorer ? Hanna Mila, Émilie Beltra, Manon Piel, Mathilde Pouille-Vidal, Aurélien Grellet
- L’hygiène des mains sauve des vies en médecine vétérinaire aussi Denis Verwilghen
- Les principaux équipements de protection individuelle indispensable en clinique vétérinaire Lise Jacqueroux, Vanessa Neto
- Fiche - Quand porter des gants non stériles ? Émeline Maurice
- Fiche - Quand porter des gants stériles ? Émeline Maurice
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❒ 3e partie : LES PROTOCOLES PRATIQUES
Nettoyage et désinfection des dispositifs et des surfaces
- Comment nettoyer et désinfecter : définition, objectif et méthode Élodie Pastre, Vanessa Neto
- Fiche - Désinfection du téléphone et de l’ordinateur en clinique vétérinaire Maëva Sauger, Elsa Edery
- Nettoyage et désinfection : comment concilier réglementation, efficacité, économie et responsabilité environnementale ? Élodie Pastre, Vanessa Neto
- Les produits biocides et la réglementation en environnement vétérinaire Christelle Debordeaux, Laurent Flaus
- Fiche - Désinfection du matériel de chirurgie Maëva Sauger, Elsa Edery
- Fiche - Nettoyer et désinfecter les principaux dispositifs médicaux Julie Sauvaget, Anne Gogny
- Fiche - Comment nettoyer et désinfecter les endoscopes flexibles et les sondes endotrachéales Iris Miton, Elsa Edery
- Fiche - Comment administrer les médicaments anticancéreux par voie intraveineuse Éva Amrane, Elsa Edery
- Fiche - Conseils pour l’hospitalisation des animaux recevant des agents anticancéreux Éva Amrane, Elsa Edery
Gestion des déchets et des cadavres
- Règlementation - Les déchets d’activité de soins dans la pratique vétérinaire des animaux de compagnie Jean-Michel Cappelier, Marion Guiguen
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❒ 4e partie : PRISE EN CHARGE D’UNE SITUATION CRITIQUE
- Conduite à tenir face à une infection associée aux soins Christelle Debordeaux, Laurent Flaus
- Les maladies nosocomiales en clinique vétérinaire Juliette Roos
- Observation clinique – Exemple de prise en charge d’une série de cas d’infections associées aux soins par Serratia marcescens multirésistante Christelle Debordeaux
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