| DOSSIER :
ESB ET ENCÉPHALOPATHIES :
les nouvelles problématiques | | | 1 |
ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE
résumé et plan de l'article
|
|
Du quota au contrat :
la filière laitière
dans un nouveau monde
Alain Le Boulanger
|
|
Après plus de 30 ans de quotas laitier, la filière laitière européenne est entrée à compter du 1er avril 2015 dans un nouveau contexte économique et réglementaire.
Longtemps à l’abri des réformes de la PAC et du marché mondial, la production laitière a pu se maintenir dans de nombreux territoires en France. La dérégulation européenne annoncée depuis 2003 se traduit par une concurrence accrue entre bassins de production et entre opérateurs au niveau européen et mondial.
Couplée à une forte volatilité des cours des produits laitiers, et des coûts de production, ce nouveau contexte ne cesse d’accroître les écarts de performance entre les exploitations laitières.
L’auteur s’exprime à titre personnel, comme expert.
La fin des quotas laitiers européens qui s’est traduit par une forte croissance de la production laitière européenne a engendré une surproduction au niveau mondial.
Depuis le printemps 2015, les marchés des produits laitiers sont entrés dans une phase récessive. Plus globalement, tous ces bouleversements caractérisent une mutation majeure du contexte économique et obligent les acteurs de la filière à une profonde adaptation de leur modèle économique.
Disciplines : économie, politique
Mots clés : Quotas, lait, production laitière, marchés, dérégulation européenne, coûts, performance, surproduction, filière, vaches
PLAN DE L'ARTICLE
L’AVANT QUOTA ET LA MONTÉE EN PUISSANCE DE LA PRODUCTION EUROPÉENNE
Tableau - La production de lait en France sur la période quota
Figure 1 - Références de production par bassin et évolution de la production depuis l’assouplissement du lien quota : foncier
UNE FILIÈRE LAITIÈRE RELATIVEMENT AUTONOME VIS-À-VIS DES RÉFORMES DE LA PAC
Figure 2 - Comprendre les Aides couplées à la production laitière (ADL) et le Droit au Paiement Unique (DPU)
Figure 3 - La réforme de la PAC en 2003 et en 2012
LE NOUVEAU TERRAIN DE JEU DES ACTEURS
LE DÉVELOPPEMENT PASSE NÉCESSAIREMENT PAR L’EXPORT
Figure 4 - La consommation moyenne des français
UNE VOLATILITÉ QUI SE TRADUIT D’ABORD PAR UNE 1ÈRE FLAMBÉE DE POUDRE EN 2008
Figure 5 - Cours mondiaux du beurre vrac jusqu’en avril 2016
Figure 6 - Cours mondiaux de la poudre de lait écrémé jusqu’en avril 2016
Figure 7 - L’indice IPAMPA - Lait de vache situation en février 2016
Figure 8 - Le ratio coût de l’alimentation achetée/prix du lait situation en février 2016
Figure 9 a - La collecte européenne actuelle de lait de vache
Figure 9 b - La collecte européenne actuelle de lait de vache
LE CONTRAT NE REMPLACERA PAS LE QUOTA
LA SURPRODUCTION EUROPÉENNE ACTUELLE VIENT DE LOIN ET NOURRIT LA BAISSE DES COURS MONDIAUX ENTAMÉE EN 2015
Figure 10 - La collecte de lait de vache dans les principaux pays de l’UE. Évolution sur 12 mois glissants
UNE CONCURRENCE INTRA EUROPÉENNE EST EN MARCHE
LA CESSIBILITÉ DES CONTRATS EN DÉBAT
CONCLUSION
Actuellement, délégué de la FNIL (Fédération Nationale de l’Industrie Laitière) pour le Bassin Grand Ouest (Normandie, Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes). Auparavant Directeur des Études économiques dans le réseau CERFRANCE Normandie et responsable de l’animation de la cellule de veille économique de la filière laitière au niveau national.
1998 : Diplôme d’un master 2 de chargé d’études économiques de l’Université de Caen 1997 : Diplômé d’un DEA de micro économie – spécialité économie industrielle à l’Université de Caen
|
| | 2 | DOSSIER : ESB ET ENCÉPHALOPATHIES : les nouvelles problématiques
résumé et plan de l'article
|
|
Panorama d’une crise majeure :
la crise de la vache folle
20 ans après
Didier Calavas, Thierry Baron
|
|
Vingt après la crise de la vache folle, l’énorme effort de recherche a permis de mieux comprendre les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) chez l’animal et l’homme, et dans certains cas, les liens entre les différentes formes de ces maladies.
Les EST peuvent se manifester sous quatre formes épidémiologiques principales : 1. des formes génétiques ; 2. des formes "sporadiques", c’est-à-dire des maladies d’étiologie inconnue, présentant en général une incidence stable et souvent faible ;
3. des formes anazootiques, d’origine alimentaire, souvent spectaculaires en termes d’incidence ;
4. des formes "naturelles" contagieuses, contrôlables ou pas.
Dans certains cas, les liens entre EST, dans leurs différentes formes, au sein d’une même espèce ou entre espèces différentes, ont pu être élucidés.
Disciplines : épidémiologie, affections neurologiques, économie
Mots-clés : encéphalopathie spongiforme bovine, encéphalopathies spongiformes transmissibles, crise, France, vache folle, bovins, ruminants
PLAN DE L'ARTICLE
QUATRE FORMES ÉPIDÉMIOLOGIQUES
Les formes génétiques
Les formes sporadiques
Les formes anazootiques
Les formes naturelles
UNE FRONTIÈRE NON ÉTANCHE ENTRE LES DIFFÉRENTES FORMES D’EST
CONCLUSION
2 photos illustrent cet article
Parcours Didier Calavas Chef de l’unité Epidémiologie à l’ANSES-Laboratoire de Lyon.
1976 : Diplôme de fin d'études vétérinaires, École nationale vétérinaire d’Alfort 1980 : Thèse de Doctorat vétérinaire, Université Paris Val de Marne, Créteil 1998 : Thèse d’université, spécialité Épidémiologie, Université Claude Bernard-Lyon 2006 : Habilitation à diriger des recherches (HDR), Université Claude Bernard-Lyon In 1 Autres expériences professionnelles : Depuis 2003 : Chef de l’unité Epidémiologie du laboratoire de l’Afssa (puis de l’Anses), laboratoire de Lyon 2002-2011 : Directeur du laboratoire de l’Afssa (puis de l’Anses), laboratoire de Lyon 1997 - 2003 : Épidémiologiste Cneva, puis Afssa, laboratoire de Lyon 1991 - 1996 : Épidémiologiste, Centre d’écopathologie animale, Villeurbanne 1979 - 1991 : Vétérinaire Praticien
Thierry Baron, DVM, PhD.
Thierry Baron est Chef de l’unité "Maladies neuro-dégénératives" de l’Anses au laboratoire de Lyon et est responsable du Laboratoire National de Référence sur les encéphalopathies spongiformes transmissibles.
1984 : Diplômé de l’Ecole Nationale vétérinaire de Lyon (ENVL) 1984 - 1987 : Assistant d’enseignement à l’École Nationale Vétérinaire de Lyon 1986 : Doctorat vétérinaire, Université Lyon 1 1987 - 1991 : Doctorant à l’INSERM U218 - Centre Léon Bérard, Lyon 1992 : Doctorat d’Université - Université Lyon 1 1992 : Diplômé de Virologie Médicale de l’Institut Pasteur de Paris 1999 : Habilitation à Diriger des Recherches - Université Lyon 1
|
| | 3 | DOSSIER : ESB ET ENCÉPHALOPATHIES : les nouvelles problématiques
résumé et plan de l'article | | Le point sur les encéphalopathies
spongiformes bovines
Thierry Baron, Dominique Canal, Jean-Noël Arsac, Anne-Gaëlle Biacabe | | L’effort de surveillance sans précédent réalisé à partir des années 2000 pour l’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) en Europe a été décisif dans l’identification des deux formes actuellement reconnues d’ESB atypique en 2004.
Cette identification brisait le dogme en vigueur à l’époque de l’unicité de l’agent pathogène impliqué dans la maladie bovine.
Depuis lors, l'existence de deux formes atypiques d'ESB, de type moléculaire H ou L, associées à des agents transmissibles biologiquement distincts de celui impliqué dans l'anazootie d'ESB dite classique, fait désormais consensus.
Disciplines : épidémiologie, affections neurologiques, biologie, physiopathologie
Mots-clés : encéphalopathie spongiforme bovine, encéphalopathies spongiformes transmissibles, surveillance, identification, formes, atypique, agent pathogène, anazootie, bovins, ruminants
PLAN DE L'ARTICLE
L’ÉMERGENCE D’UN CONSENSUS
DES BARRIÈRES DE TRANSMISSION INTERSPÉCIFIQUE COMPLEXES ET VARIABLES
La transmission au macaque
La transmission au vison d’élevage
Figure - Caractérisation de la PrPres par Western Blot
LES DEUX FORMES ATYPIQUES D’ESB (H ET L) PEUVENT-ELLES ÊTRE À L’ORIGINE DE L’ESB CLASSIQUE ?
UNE ESB-C SPORADIQUE CONSTITUANT UN RÉSERVOIR PÉRENNE ?
CONCLUSION
Thierry Baron, DVM, PhD.
Thierry Baron est Chef de l’unité "Maladies neuro-dégénératives" de l’Anses au laboratoire de Lyon et est responsable du Laboratoire National de Référence sur les encéphalopathies spongiformes transmissibles.
1984 : Diplômé de l’Ecole Nationale vétérinaire de Lyon (ENVL) 1984 - 1987 : Assistant d’enseignement à l’École Nationale Vétérinaire de Lyon 1986 : Doctorat vétérinaire, Université Lyon 1 1987 - 1991 : Doctorant à l’INSERM U218 - Centre Léon Bérard, Lyon 1992 : Doctorat d’Université - Université Lyon 1 1992 : Diplômé de Virologie Médicale de l’Institut Pasteur de Paris 1999 : Habilitation à Diriger des Recherches - Université Lyon 1
|
| | 4 | DOSSIER : ESB ET ENCÉPHALOPATHIES : les nouvelles problématiques
résumé et plan de l'article | | Un cas d’ESB classique
en France
chez un bovin né en 2011
Thierry Baron, Anne-Gaëlle Biacabe, Didier Calavas | | Un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine classique (ESB-C) a été détecté en France en 2016 chez un bovin né en 2011, c'est-à-dire dix ans après les dernières mesures de sécurisation de l’alimentation animale. Plusieurs hypothèses peuvent être formulées quant à l’origine de ce cas : la persistance d’une source de contamination alimentaire, une forme d’ESB existant "naturellement" dans l’espèce bovine, sans étiologie identifiée, mais de phénotype moléculaire similaire à celui de l’ESB-C, ou encore une forme génétique d’ESB.
À ce stade, ces trois hypothèses restent ouvertes.
Disciplines : épidémiologie, affections neurologiques, affections génétiques
Mots-clés : encéphalopathie spongiforme bovine, France, contamination, étiologie, phénotype, forme génétique bovins, ruminants
PLAN DE L'ARTICLE
UN CAS D’ESB CLASSIQUE IMMÉDIATEMENT CONFIRMÉ
Les informations de laboratoire
Anamnèse et commémoratifs, signes cliniques
DISCUSSION
1ère hypothèse : la transmission verticale
La 2è hypothèse : la persistance d’une source de contamination alimentaire résiduelle dans l’alimentation des bovins
La 3è hypothèse : l’existence d’une forme d’ESB, à ce jour jamais identifiée, de nature “sporadique”
La 4è hypothèse : l’existence d’une maladie à prion d’origine génétique
Tableau - Caractéristiques des cas d’ESB-C hyper NAIF en Europe au 1er avril 2016
Encadré - Les cas irlandais et gallois de 2015 ont fait l’objet d’investigations approfondies
CONCLUSION : LE 2È CAS FRANÇAIS HYPER NAÏF NE POURRA ÊTRE COMPRIS QU’À L’ISSUE D’UN EFFORT DE RECHERCHE STRUCTURÉE
Thierry Baron, DVM, PhD.
Thierry Baron est Chef de l’unité "Maladies neuro-dégénératives" de l’Anses au laboratoire de Lyon et est responsable du Laboratoire National de Référence sur les encéphalopathies spongiformes transmissibles.
1984 : Diplômé de l’École Nationale vétérinaire de Lyon (ENVL) 1984 - 1987 : Assistant d’enseignement à l’École Nationale Vétérinaire de Lyon 1986 : Doctorat vétérinaire, Université Lyon 1 1987 - 1991 : Doctorant à l’INSERM U218 - Centre Léon Bérard, Lyon 1992 : Doctorat d’Université - Université Lyon 1 1992 : Diplômé de Virologie Médicale de l’Institut Pasteur de Paris 1999 : Habilitation à Diriger des Recherches - Université Lyon 1
|
| | 5 | DOSSIER : ESB ET ENCÉPHALOPATHIES : les nouvelles problématiques
résumé et plan de l'article | | Synthèse des connaissances
sur le dépérissement chronique
des cervidés
Viviane Hénaux, Didier Calavas | | Parmi les encéphalopathies spongiformes transmissibles, le syndrome du dépérissement chronique des cervidés (CWD) est une maladie neurodégénérative fatale présente dans les populations sauvages et d’élevage.
Observée pour la première fois dans les années 1960 chez un cerf mulet captif d’Amérique du Nord, la CWD a été plus tard détectée chez les cervidés sauvages et captifs de plusieurs États américains et provinces canadiennes.
La CWD se transmet par contact direct ou via l’environnement où l’agent infectieux persiste pendant des années.
En l’absence d’un traitement ou vaccin, le seul moyen disponible pour contrôler la maladie dans les populations sauvages est la mise en place de quotas de chasse orientée sur les mâles, qui sont les individus les plus touchés.
Disciplines : épidémiologie, affections neurologiques
Mots-clés : syndrome de dépérissement chronique, encéphalopathies spongiformes transmissibles, maladie neurodégénérative, transmission, contrôle, cervidés
PLAN DE L'ARTICLE
HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE DU CWD
La première description date de 1980
Des aliments concentrés contenant des céréales et un special protein supplément
Le 1er cas d’infection de cervidés sauvages date de 1981
Figure - Distribution de la CWD en Amérique du Nord
LES SIGNES CLINIQUES
PATHOGÉNIE ET DISTRIBUTION DE L’AGENT INFECTIEUX
LES ESPÈCES SENSIBLES À LA CWD EN AMÉRIQUE DU NORD
Cerf mulet, Cerf à queue noire, Cerf de Virginie, Wapiti et Orignal ou Élan
La sensibilité de l’homme est considérée comme faible
L’ORIGINE DE LA MALADIE EN AMÉRIQUE DU NORD
LE MODÈLE ÉPIDÉMIOLOGIQUE DE LA MALADIE EN AMÉRIQUE DU NORD
CONCLUSION
4 photos illustrent cet article
Parcours Didier Calavas Chef de l’unité Epidémiologie à l’ANSES-Laboratoire de Lyon.
1976 : Diplôme de fin d'études vétérinaires, École nationale vétérinaire d’Alfort 1980 : Thèse de Doctorat vétérinaire, Université Paris Val de Marne, Créteil 1998 : Thèse d’université, spécialité Épidémiologie, Université Claude Bernard-Lyon 2006 : Habilitation à diriger des recherches (HDR), Université Claude Bernard-Lyon In 1 Autres expériences professionnelles : Depuis 2003 : Chef de l’unité Epidémiologie du laboratoire de l’Afssa (puis de l’Anses), laboratoire de Lyon 2002-2011 : Directeur du laboratoire de l’Afssa (puis de l’Anses), laboratoire de Lyon 1997 - 2003 : Épidémiologiste Cneva, puis Afssa, laboratoire de Lyon 1991 - 1996 : Épidémiologiste, Centre d’écopathologie animale, Villeurbanne 1979 - 1991 : Vétérinaire Praticien
|
| | 6 | DOSSIER : ESB ET ENCÉPHALOPATHIES : les nouvelles problématiques
résumé et plan de l'article | | Un cas de Chronic wasting disease
chez un renne en Norvège
en 2016 qui pose question(s)
Didier Calavas, Thierry Baron | | Un cas de syndrome du dépérissement chronique des cervidés a été détecté en 2016 chez un renne sauvage en Norvège. C’est le premier cas de cette maladie identifié en Europe, et le premier cas au monde chez un renne.
À ce stade, l’origine de ce cas est inconnue, et il n’est pas possible de savoir s’il s’agit d’un cas "sporadique" sans caractère contagieux, ou s’il s’agit de la partie émergée d’une épizootie déjà établie, ou à venir. Disciplines : épidémiologie, affections neurologiques
Mots-clés : syndrome de dépérissement chronique, encéphalopathies spongiformes transmissibles, maladie neurodégénérative, sporadique, épizootie, Norvège, transmission, contrôle, cervidés, renne
PLAN DE L'ARTICLE
LE 1ER CAS À PRION DÉTECTÉ EN EUROPE
Tableau - Les données du programme de surveillance du CWD chez les cervidés en Norvège entre 2008 et 2014
LA CWD, UNE ENCÉPHALOPATHIE SPONGIFORME QUI TOUCHE LES CERVIDÉS SAUVAGES ET D’ÉLEVAGE
CONCLUSION
2 photos illustrent cet article
Parcours Didier Calavas Chef de l’unité Epidémiologie à l’ANSES-Laboratoire de Lyon.
1976 : Diplôme de fin d'études vétérinaires, École nationale vétérinaire d’Alfort 1980 : Thèse de Doctorat vétérinaire, Université Paris Val de Marne, Créteil 1998 : Thèse d’université, spécialité Épidémiologie, Université Claude Bernard-Lyon 2006 : Habilitation à diriger des recherches (HDR), Université Claude Bernard-Lyon In 1 Autres expériences professionnelles : Depuis 2003 : Chef de l’unité Epidémiologie du laboratoire de l’Afssa (puis de l’Anses), laboratoire de Lyon 2002-2011 : Directeur du laboratoire de l’Afssa (puis de l’Anses), laboratoire de Lyon 1997 - 2003 : Épidémiologiste Cneva, puis Afssa, laboratoire de Lyon 1991 - 1996 : Épidémiologiste, Centre d’écopathologie animale, Villeurbanne 1979 - 1991 : Vétérinaire Praticien Thierry Baron, DVM, PhD.
Thierry Baron est Chef de l’unité "Maladies neuro-dégénératives" de l’Anses au laboratoire de Lyon et est responsable du Laboratoire National de Référence sur les encéphalopathies spongiformes transmissibles.
1984 : Diplômé de l’Ecole Nationale vétérinaire de Lyon (ENVL) 1984 - 1987 : Assistant d’enseignement à l’École Nationale Vétérinaire de Lyon 1986 : Doctorat vétérinaire, Université Lyon 1 1987 - 1991 : Doctorant à l’INSERM U218 - Centre Léon Bérard, Lyon 1992 : Doctorat d’Université - Université Lyon 1 1992 : Diplômé de Virologie Médicale de l’Institut Pasteur de Paris 1999 : Habilitation à Diriger des Recherches - Université Lyon 1
|
| | 7 | DOSSIER : ESB ET ENCÉPHALOPATHIES : les nouvelles problématiques
résumé et plan de l'article | | Syndrome de dépérissement
chronique des cervidés :
un facteur de risque
potentiel de dissémination
très original
Didier Calavas | | L’agent du syndrome du dépérissement chronique des cervidés est présent dans l’urine des animaux infectés.
L’utilisation par les chasseurs de leurre à base d’urine de cervidés constitue un mode de dissémination potentiel de la maladie en Amérique du Nord où la maladie est enzootique
et un risque potentiel d’introduction de la maladie dans des pays indemnes.
Disciplines : épidémiologie, affections neurologiques
Mots-clés : syndrome de dépérissement chronique, encéphalopathies spongiformes transmissibles, urine, transmission, cervidés
PLAN DE L'ARTICLE
LE COMMERCE DE L’URINE DE CERVIDÉS AUX ÉTATS-UNIS, FACTEUR DE RISQUE POTENTIEL
L’ANALYSE DES RISQUES PAR LES BRITANNIQUES
CONCLUSION
2 photos illustrent cet article
Parcours Didier Calavas Chef de l’unité Epidémiologie à l’ANSES-Laboratoire de Lyon.
1976 : Diplôme de fin d'études vétérinaires, École nationale vétérinaire d’Alfort 1980 : Thèse de Doctorat vétérinaire, Université Paris Val de Marne, Créteil 1998 : Thèse d’université, spécialité Épidémiologie, Université Claude Bernard-Lyon 2006 : Habilitation à diriger des recherches (HDR), Université Claude Bernard-Lyon In 1 Autres expériences professionnelles : Depuis 2003 : Chef de l’unité Epidémiologie du laboratoire de l’Afssa (puis de l’Anses), laboratoire de Lyon 2002-2011 : Directeur du laboratoire de l’Afssa (puis de l’Anses), laboratoire de Lyon 1997 - 2003 : Épidémiologiste Cneva, puis Afssa, laboratoire de Lyon 1991 - 1996 : Épidémiologiste, Centre d’écopathologie animale, Villeurbanne 1979 - 1991 : Vétérinaire Praticien
|
| | 8 | AVIAIRE - Les troubles locomoteurs non infectieux de la dinde
résumé et plan de l'article
Comprendre les troubles locomoteurs non infectieux de la dinde
et leur évolution
|
|
|
Matthieu Pinson, Xavier Chatenet, Xavier Malher
Les troubles locomoteurs forment un groupe d’affections récurrent en élevage de dinde standard en France. Nous étudions ici les troubles locomoteurs d’origine non infectieuse.
Un suivi longitudinal de sept visites a été mené sur 10 lots de dindes standards. Les observations cliniques (n = 581) et la cinétique des pathologies locomotrices ont été étudiées sur les dindons mâles, pour limiter l’effet sexe, et sur une seule souche particulièrement représentée dans notre région. De plus, une méthode de scoring des boiteries a été développée. Des autopsies ont été réalisées à l’âge de trois semaines (n = 30).
Les troubles locomoteurs sont observés dès la deuxième semaine de vie. La prévalence augmente avec l’âge, cette augmentation étant plus intense à partir de 10 semaines. Le score boiterie est élevé à partir de 7 semaines. L’entité clinique prédominante est le syndrome "dindon cow-boy", très représenté en fin de lot.
Les "doigts crochus", la chondrodystrophie et le syndrome rotated tibia sont régulièrement observés. Les élevages les plus touchés ne sont pas atteints par les mêmes dominantes pathologiques. Parmi les sujets ayant présenté un trouble locomoteur, dans 21 p. cent des cas, le diagnostic sémiologique est impossible.
La réalisation d’autopsie est indispensable pour établir le diagnostic.
L’histologie réalisée à l’âge de 3 semaines montre déjà la présence de lésions infectieuses suggérant la présence de lésions non-infectieuses préexistantes.
Disciplines : épidémiologie, affections neurologiques, infectiologie, histologie Mots clés : troubles locomoteurs, boiteries, doigts crochus, chondrodystrophie, syndrome rotated tibia, histologie, dinde
PLAN DE L'ARTICLE
MATÉRIELS ET MÉTHODES
Choix des élevages
Protocole d’étude
Tableau 1 - Les prélèvements pour l’histologie et leurs intérêts
RÉSULTATS ET DISCUSSION
Observations cliniques
Figure 1 - Nombre de dindons ayant un trouble locomoteur en fonction de l’âge Figure 2 - Score de boiterie moyen en fonction de l’âge
Les entités cliniques Tableau 2 - Causes des troubles locomoteurs observés pendant l’étude
L’importance quantitative et qualitative des troubles locomoteurs Tableau 3 - La distribution des troubles locomoteurs selon l’âge
LES EXAMENS NÉCROPSIQUES
LES EXAMENS HISTOLOGIQUES
CONCLUSION2 photos illustrent cet article
Xavier Malher, DVM, Agrégé ENV. Xavier Malher est professeur en Zootechnie et Economie rurale à l’Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l’Alimentation Nantes-Atlantique (Oniris), membre de l’Unité Mixte de Recherche INRA/Oniris Biologie-Epidémiologie-Analyse de Risque (BioEpAR), Président du Conseil d’Orientation de la Formation de la spécialité vétérinaire en Gestion de la Santé et de la Qualité en Productions avicoles et cunicole.
1977 : Diplômé de l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort 1980 : Docteur vétérinaire, Université de Créteil 1980-1980 : Assistant à l’Ecole nationale de Médecine vétérinaire de Sidi-Thabet (Tunisie) 1980 - 1981 et 1982 - 1984 : Assistant contractuel à l’Ecole nationale vétérinaire de Nantes (ENVN) 1981 - 1982 : Vétérinaire salarié en clientèle mixte (Bar le Duc - 55) 1984 - 2016 : Enseignant-Chercheur à l’ENVN puis Oniris
|
| | 9 |
résumé et plan de l'article
Cas pratiques de nutrition –
études de cas en alimentation
des ruminants : l’alimentation
des vaches laitières taries
en système pâturage
|
|
|
Francis Enjalbert
L’herbe pâturée est une ration pratique et peu coûteuse pour les vaches taries en système basé sur du pâturage, et la transition avec la ration de lactation est facile.
Avec des pâtures de stade végétatif précoce, le risque principal est un engraissement excessif des animaux, favorisant les cétoses en début de lactation.
Avec la plupart des pâtures, surtout si elles sont riches en légumineuses et/ou ont été fertilisées en potassium, les déséquilibres minéraux subis par les vaches en toute fin de gestation entraînent un risque important d’hypocalcémie postpartum.
Disciplines : Nutrition
Mots-clé : vaches laitières taries, pâturage, énergie, minéraux
PLAN DE L'ARTICLE
HERBE ET COUVERTURE DES BESOINS DE VACHES TARIES
Tableau 1 - Niveau d’ingestion et apports alimentaires recommandés pour des vaches taries et des vaches en lactation produisant 30 kg de lait, au pâturage
CAS DU DÉBUT DE PÉRIODE SÈCHE
Tableau 2 - Taux moyen de couverture des besoins alimentaires de vaches en début de période sèche au pâturage (p. cent)
Encadré - Les principaux impératifs et risques nutritionnels chez la vache laitière tarie
CAS DE LA FIN DE PÉRIODE SÈCHE
Tableau 3 - Taux moyen de couverture des besoins alimentaires de vaches en fin de période sèche au pâturage (p. cent) et bilan alimentaire cations-anions (BACA, méq/kg de MS)
La transition de la ration de période sèche à la ration de lactation
CONCLUSION
Francis Enjalbert est docteur vétérinaire, PhD, Diplomate de l’European College of Veterinary and Comparative Nutrition (ECVCN). Il est professeur de Nutrition et alimentation animales à l’Institut national polytechnique de Toulouse - École nationale vétérinaire de Toulouse (INPT-ENVT)
1980 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) 1981 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse 1985 : Agrégé des écoles nationales vétérinaires en Alimentation animale 1994 : Doctorat de l’Institut national polytechnique de Toulouse, spécialité Productions animales et Qualité des denrées. Depuis 1982 : Maître-assistant, Maître de Conférences, puis Professeur à l’ENVT
|
| | 10 |
résumé et plan de l'article
Thérapeutique – Cryptosporidiose :
quel traitement chez les ruminants ?
|
|
|
Carine Paraud, Christophe Chartier
La cryptosporidiose est une maladie parasitaire causée par un protozoaire intestinal du genre Cryptosporidium sp. Ce parasite est le premier agent de diarrhée néonatale chez les ruminants (grande sensibilité des chevreaux et des veaux).
La maîtrise hygiénique de l’infection est difficile et le recours à l’emploi de médicaments le plus souvent nécessaire.
De nombreuses molécules ont été testées chez les ruminants parmi lesquelles dominent le lactate d’halofuginone (19 essais recensés) et le sulfate de paromomycine (six essais). L’efficacité de ces deux molécules et leurs conditions pratiques d’utilisation sont discutées.
Disciplines : Parasitologie, thérapeutique, médecine, réglementation
Mots-clé : Cryptosporidiose, traitement, lactate d’halofuginone, sulfate de paromomycine, molécules, ruminants, veau, agneau, chevreau
PLAN DE L'ARTICLE
LE LACTATE D’HALOFUGINONE
Efficacité
Traitement préventif chez les veaux Traitement curatif chez les veaux Traitement chez les chevreaux et chez les agneaux
L’utilisation du lactate d’halofuginone en pratique Innocuité
Tableau 1 - Synthèse des essais de maîtrise de la cryptosporidiose par le lactate d’halofuginone réalisés chez le veau
Tableau 2 - Synthèse des essais de maîtrise de la cryptosporidiose par le lactate d’halofuginone réalisés chez le chevreau et chez l’agneau
Tableau 3 - Synthèse des essais de maîtrise de la cryptosporidiose par le sulfate de paromomycine réalisés chez les ruminants
LE SULFATE DE PAROMOMYCINE
Tableau 2 - Taux moyen de couverture des besoins alimentaires de vaches en début de période sèche au pâturage (p. cent)
Encadré - Les principaux impératifs et risques nutritionnels chez la vache laitière tarie
CAS DE LA FIN DE PÉRIODE SÈCHE Efficacité Son utilisation en pratique
Encadré réglementation - Les recommandations de l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) pour le traitement de la cryptosporidiose LES AUTRES MOLÉCULES
CONCLUSION 2 photos illustrent cet article
Carine Paraud, DVM, PhD Carine Paraud est chargée de projets en parasitologie à l’Anses laboratoire de Niort. 2001 : Doctorat Vétérinaire, Université de Toulouse. 2003-2006 : Doctorant en parasitologie à l’AFSSA site de Niort. Thématique : maîtrise des strongyloses des caprins par le champignon nématophage Duddingtonia flagrans. 2006 : Doctorat d’Université, Université de Poitiers. 2007-2013 : Chargée de projet en parasitologie à l’AFSSA/Anses laboratoire de Niort. Thématique : cryptosporidiose des ruminants (épidémiologie descriptive et moléculaire, maîtrise laternative). 2014-2016 : Chargée de projet en parasitologie à l’Anses laboratoire de Niort. Thématique : résistance aux anthelminthiques.
|
| | 11 |
résumé et plan de l'article
Étude de cas – Mortalité
sur des chèvres avec diarrhée,
sang et grains de maïs
dans les fécès
|
|
|
Olivier Buscatto
La solubilité dans l’eau est la méthode de choix pour évaluer le taux de sucres des fourrages. Les taux de sucres dépendent du fourrage, de la météorologie, de l’amendement azoté de la parcelle, de la période de la journée.
Il est très souvent inversement corrélé aux taux de matière azotée et minéral du fourrage. Pour des fourrages avec des taux très élevés de sucres, les Ray-grass en 1er lieu, des acidoses ruminales ou des entérites plus ou moins importantes peuvent être observées.
Il est nécessaire de limiter la ration à 10% de sucres et de respecter un rapport protéines/sucres optimal.
Disciplines : Nutrition
Mots-clé : taux, sucres, fourrages, acidose, ration, amendement, azote, mortalité, maïs, fécès, chèvres, petits ruminants
PLAN DE L'ARTICLE
CLINIQUE
L’AUTOPSIE
CONDUITE THÉRAPEUTIQUE
DISCUSSION
Tableau 1 - Synthèse des paramètres de la ration
Comment mesurer le taux de sucres solubles ?
Tableau 2 - Les glucides végétaux
La méthode de choix : l’évaluation du taux de sucres dans l’eau
La mesure des glucides rapides est insuffisante pour apprécier le risque acidogène des foins
Tableau 3 - Fourrages glucides rapides, sucres solubles
Qu’est-ce qui fait varier le taux de glucides solubles ?
La nature du fourrage
Tableau 4 - Taux de sucres des fourrages et ensilabilité
Le numéro de coupe et la saison
Tableau 5 - Comparaison d’une 1ère et d’une 2e coupe de foin de ray-grass sur la même parcelle, la même année
Tableau 6 - Taux de sucres des fourrages (en g/kg MS) selon le numéro de coupe
Le temps
Figure 1 - Évolution du taux de sucres dans la journée sur des luzernes
La durée d’exposition de lumière
Figure 2 - Accumulation des glucides fermentescibles dans les feuilles de Ray-grass en fonction du temps d’exposition à la lumière
L’heure
La température
Le séchage
Tableau 7 - Incidence de la respiration sur les fourrages coupés
Le taux de sucres solubles est-il relié à la variation d’autres paramètres chimiques des foins de graminées ?
Figure 3 - Relation entre le taux de sucres et le taux de parois (NDF) (52 herbes)
Figure 4 - Relation entre le taux de sucres et le taux de cellulose de foins de graminées
Les foins de graminées
Figure 5 - Corrélation négative entre le taux de sucres et le taux de protéines ruminales des foins de graminées
Pourquoi recherche-t-on des fourrages sucrés ?
L’amélioration de l’utilisation de l’azote
Tableau 8 - Meilleure utilisation de l’azote soluble de la luzerne grâce au sucre
Figure 6 - Efficience de l’utilisation de l’azote pour la production laitière selon le rapport Sucres solubles/matière azote
Figure 7 - Efficience de l’utilisation de l’azote pour la production laitière selon le rapport sucres solubles/matière azotée
Une augmentation de la production laitière, de l’ingestion et des taux protéique et butyreux
Des croissances supérieures avec une herbe pâturée l’après-midi
Les risques associés à des taux de glucides solubles élevés dans les foins
Les glucides solubles fermentent très vite dans le rumen
Tableau 9 - Taux de fermentation dans le rumen
Les sucres solubles des foins de graminées, facteurs d’acidose
Figure 8 - Incidence du taux de sucres sur le pH du rumen
Les glucides solubles modifient le profil microbien ruminal
Figure 9 - les foins riches en sucres modifient le profil microbien du rumen
Comment prévenir les risques associés à des foins très sucrés
Les sucres solubles, facteurs d’acidose s’il y a un déficit d’azote ruminal
Les nutritionnistes équins proposent le trempage pour diminuer le taux de sucres
Encadré astuce
Figure 10 - Réduction du taux de sucres des foins par trempage dans l’eau
CONCLUSION
1 photo illustre cet article
|
| | 12 | |
| | 13 |
|
| | Cette section14 | |
| |
| Sauter N°33, volume 8, 2016Sauter sommaire
Test clinique - Azoospermie chez un taureau Claire Saby-Chaban, Isabelle Raymond-Letron, Patricia Ronsin, Laurent Reynes, Nicole Picard-Hagen Éditorial - Marc Savey
|
ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE
- Chronique - Un nouveau règlement européen pour les maladies transmissibles et bientôt, pour le médicament vétérinaire Zénon - Enjeux économiques - Du quota au contrat : la filière laitière est entrée dans un nouveau monde Alain Le Boulanger
|
RUMINANTS Dossier : ESB et encéphalopathies : les nouvelles problématiques
- Panorama d’une crise majeure : la crise de la vache folle : 20 ans après Didier Calavas, Thierry Baron - Le point sur les encéphalopathies spongiformes bovines Thierry Baron, Dominique Canal, Jean-Noël Arsac, Anne-Gaëlle Biacabe - Un cas d’ESB classique chez un bovin né en 2011 Thierry Baron, Anne-Gaëlle Biacabe, Didier Calavas - Synthèse des connaissances sur le dépérissement chronique des cervidés Viviane Hénaux, Didier Calavas - Un cas de Chronic wasting disease chez un renne en Norvège en 2016 qui pose question(s)
Didier Calavas, Thierry Baron
|
- Syndrome de dépérissement chronique des cervidés : un facteur de risque potentiel de dissémination très original
|
|
|
AVIAIRE - Comprendre les troubles locomoteurs non infectieux de la dinde et leur évolution Matthieu Pinson, Xavier Chatenet, Xavier Malher
|
|
COMPRENDRE ET AGIR
- Cas pratiques de nutrition - Études de cas en alimentation des ruminants : l’alimentation des vaches laitières taries en système pâturage Francis Enjalbert - Thérapeutique - Cryptosporidiose : quel traitement chez les ruminants ? Carine Paraud, Christophe Chartier - Étude de cas - Mortalité sur des chèvres avec diarrhée, sang et grains de maïs dans les fécès Olivier Buscatto
|
|
MC Vét - formation médicale continue vétérinaire
- Revue de presse internationale - Guillaume Catays, Nicolas Herman, Nicole Picard-Hagen, Xavier Nouvel - Dermatologie / Locomoteur - La maladie de Mortellaro : des différences importantes entre les profils bactériens d’une peau : saine, avec lésions actives et inactives - Biologie / Reproduction - Les concentrations circulantes des glycoprotéines associées à la gestation et à la mortalité embryonnaire tardive chez les vaches laitières
|
|
Test clinique - Les réponses
|
|
|