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DOSSIER : LA CONTRE-PERFORMANCE chez les équidés - Conduites à tenir diagnostiques
plan de l'article et résumé


Reconnaître et traiter

la contre-performance

d’origine respiratoire supérieure

chez le cheval
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Fabrice Rossignol, Anne Couroucé, Valérie Deniau

La contre-performance chez le cheval de sport et de course représente un vrai défi pour le vétérinaire. Les causes sont diverses, les affections respiratoires supérieures en font partie ; cependant, elles peuvent ne pas être le facteur limitant de la performance.

L’examen clinique du cheval est primordial, il doit être complété par une endoscopie de l’appareil respiratoire supérieur au repos et à l’exercice sur tapis roulant, et éventuellement par un examen radiographique et un lavage broncho-alvéolaire post-effort.

L’endoscopie au repos seule semble en effet inadaptée pour une décision chirurgicale ou une décision d’achat chez les chevaux de course.

Après un rappel de l’anatomie clinique de l’appareil respiratoire supérieur, cet article propose une démarche diagnostique face à une contre-performance d’origine respiratoire supérieure, décrit les principales affections responsables de contre-performance (hémiplégie laryngée, déplacement dorsal intermittent du voile du palais, etc.), ainsi que les possibilités thérapeutiques.


L'EXAMEN DU CHEVAL

L’anamnèse

Encadré 1 - Rappels d’anatomie clinique de l’appareil respiratoire supérieur du cheval

L’examen clinique

Figure 1 - Muscles de la langue et appareil hyoïde
Figure 2 - Muscle stylo-pharyngé

L’examen vidéo-endoscopique au repos

Encadré 2 – Comment effectuer un examen vidéo-endoscopique au repos
Tableau - Grades des mouvements du larynx du cheval au repos

L’examen radiographique

L’examen vidéo-endoscopique à l’exercice sur tapis roulant

Encadré 3 – Les principes de l’examen vidéo-endoscopique à l’exercice sur tapis roulant

Le lavage broncho-alvéolaire post-effort

Figure 3 - Variation des populations cellulaires lors de lavage broncho-alvéolaire post-effort en fonction d’affections respiratoires

LES AFFECTIONS DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE SUPÉRIEUR

L’hémiplégie laryngée

Figure 4 - Schéma d’une laryngoplastie

Le déplacement dorsal intermittent du voile du palais

Le collapsus du larynx ou du nasopharynx

La parésie ou collapsus partiel des plis alaires

Le recouvrement de l’épiglotte par les replis aryépiglottiques

L’épiglottite

La rétroversion de l’épiglotte

La déviation axiale des replis aryépiglottiques

Le kyste sous-épiglottique

Les chondrites des cartilages aryténoïdes

Les autres affections

CONCLUSION
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2
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plan de l'article et résumé


Reconnaître et traiter

la contre-performance

d’origine respiratoire profonde

chez le cheval
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Emmanuelle Van Erck


La contribution des affections respiratoires à la contre-performance est difficile à établir sur le terrain, les symptômes sont souvent frustes et un examen clinique simple ne permet pas toujours d’établir un diagnostic d’affection respiratoire chez un cheval contre-performant. Pourtant, les conditions de vie et d’hébergement des chevaux qui ont une carrière sportive sont propices au développement d’affections respiratoires profondes ; seule la réalisation d’examens complémentaires peut permettre leur diagnostic : examens de laboratoire, endoscopie respiratoire, analyses cytologiques à partir du liquide trachéal et du liquide broncho-alvéolaire, radiographie pulmonaire et tests fonctionnels respiratoires.

Cet article propose une démarche diagnostique et thérapeutique des principales affections d’origine respiratoire profonde, susceptibles d’entraîner une contre-performance chez le cheval : les infections virales, la maladie inflammatoire des petites voies respiratoires, l’hémorragie pulmonaire induite par l’exercice et l’obstruction récurrente des petites voies respiratoires.


LES INFECTIONS VIRALES

Physiopathogénie

Le diagnostic
Encadré 1 - Diagnostic des infections virales : les examens complémentaires à effectuer

La gestion et le traitement


LA MALADIE INFLAMMATOIRE DES PETITES VOIES RESPIRATOIRES

Définition
Tableau 1 - Les points clés du diagnostic des affections respiratoires profondes chez le cheval contre-performant

L’étiologie
Tableau 2 - Les hypothèses étiologiques de la maladie inflammatoire des petites voies respiratoires

Le diagnostic
Encadré 2 - Diagnostic de la maladie inflammatoire des petites voies respiratoires :les examens complémentaires à effectuer

La gestion et le traitement

LES HÉMORRAGIES PULMONAIRES INDUITES PAR L'EXERCICE

L’étiologie

Le diagnostic
Encadré 3 - Diagnostic de l’hémorragie pulmonaire induite par l’exercice : les examens complémentaires à effectuer

Le traitement et la prévention

L'OBSTRUCTION RÉCURRENTE DES PETITES VOIES AÉRIENNES OU "POUSSE"

Encadré 4 - Physiopathologie et diagnostic de l’obstruction récurrente des petites voies aériennes : les examens complémentaires à effectuer

L’expression clinique

La gestion et la prévention

Le contrôle environnemental : emploi de fourrage et litière appropriés
Les traitements médicaux

Le pronostic

CONCLUSION


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3
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plan de l'article et résumé

Reconnaître et identifier

une contre-performance

d’origine cardiaque

chez le cheval
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Gunther Van Loon, Youssef Tamzali


Les affections cardiaques représentent la 3e cause de contre-performance chez le cheval ; elles sont prédominées par les troubles du rythme, les flux intracardiaques anormaux, dus à des valvulopathies ou à des malformations, et les myocardiopathies, rares chez le cheval.

La fibrillation auriculaire est l’arythmie qui affecte le plus fréquemment la performance chez le cheval. Les souffles cardiaques sont également fréquents, mais leur présence n’induit pas forcément une contre-performance.

Les différents souffles audibles chez le cheval, ainsi que leurs répercussions cliniques, sont détaillés dans cet article.

L’évaluation cardiaque chez les chevaux contre-performants comprend un examen clinique complet, un examen sanguin, un électrocardiogramme (E.C.G.) au repos et à l’exercice, un examen échocardiographique complet et, éventuellement, un E.C.G. sur 24 heures.

Cet article détaille les données épidémiologiques, cliniques, diagnostiques et thérapeutiques des principales affections cardiaques, qui peuvent être à l’origine d’une contre-performance chez le cheval.


LES TROUBLES DU RYTHME

Figure - Les principaux troubles du rythme cardiaquechez le cheval

La fibrillation auriculaire

Épidémiologie et étiopathogénie
Symptômes
Diagnostic clinique et examens complémentaires
Traitement et pronostic

Les extrasystoles auriculaires et la tachycardie auriculaire

Les extrasystoles ventriculaires et la tachycardie ventriculaire

Les bradyarythmies

LES SOUFFLES CARDIAQUES

Encadré 1 - Les souffles systoliques

Les souffles diastoliques

L’insuffisance aortique

LES MYOCARDITES ET LES MYOCARDIOPATHIES

Encadré 2 - Les échocardiogrammes pré- et post-exercice

CONCLUSION


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Comment identifier

la contre-performance

d’origine locomotrice

chez le cheval de compétition

de saut d’obstacle
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Roland Perrin

La compétition de saut d’obstacle est une discipline complexe, dans laquelle la performance nécessite un fonctionnement optimal de toutes les structures de l’appareil locomoteur. Lorsque les mécanismes de protection de l’organisme sont dépassés, une lésion se forme et entraîne une douleur, à l’origine d’une contre-performance.

La prise en charge de la contre-performance d’origine locomotrice chez le cheval de compétition de saut d’obstacle nécessite une bonne connaissance de la discipline, rappelée dans cet article.

Par ailleurs, il est nécessaire de bien comprendre les mécanismes d’apparition d’une lésion, de connaître la physiopathologie de la douleur, et de développer la sémiologie de l’examen orthopédique. Le but est de rétablir l’équilibre orthopédique du cheval.

Cet article évoque les notions de lésion, ainsi que les mécanismes et les conséquences de la douleur ; il précise également les principales causes orthopédiques de contre-performance chez le cheval de saut d’obstacle.

LA DISCIPLINE DU SAUT D'OBSTACLE

La formation du cheval de saut d’obstacle

Qu’est-ce que la compétition de saut d’obstacle ?

Encadré 1 - Les différentes épreuves de saut d’obstacle

LES LÉSIONS DE L'APPAREIL LOCOMOTEUR

Encadré 2 - Les lésions et les mécanismes de la cicatrisation
Figure 1 - La mécano-biologie de la lésion

LA PRISE EN COMPTE DE LA DOULEUR DANS L'EXAMEN CLINIQUE

Encadré 3 - La douleur :définition, mécanismes et conséquences

La douleur est source de contre-performance

COMMENT APPRÉHENDER LA CONTRE-PERFORMANCE D'ORIGINE LOCOMOTRICE ?

Les conditions de la réalisation d’une performance

La démarche diagnostique

Figure 2 - Causes orthopédiques de contre-performance chez le cheval de saut d’obstacle

CONCLUSION


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Comment examiner

un cheval de concours

de saut d’obstacle
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Philippe Benoit

Le vétérinaire est de plus en plus sollicité par les cavaliers pour apporter des éléments sur la locomotion, ses anomalies, ainsi que sur le geste sportif du cheval de concours de saut d’obstacles (C.S.O.). L’examen du cheval de C.S.O. en situation de contre-performance inclut un examen général et un examen locomoteur. En tant que compétiteur, il convient de prendre en compte le mal des transports, les gastrites, les laryngites ou les inflammations respiratoires plus profondes.

L’examen locomoteur du cheval de C.S.O. est spécifique de la discipline : il est effectué aux trois allures, en main et monté, à l’entraînement et lors d’un parcours d’obstacles. L’observation du cheval de C.S.O. en situation permet de mettre en évidence des éléments spécifiques de la contre-performance, comme les déviations du cheval à l’abord de l’obstacle, la réception sur un membre préférentiel ou les changements de pied au galop.

Cet article détaille les points importants de l’examen locomoteur de cheval de C.S.O. et évoque les affections limitantes de sa performance.

L'EXAMEN GÉNÉRAL

L'EXAMEN LOCOMOTEUR


Les tests pratiqués

L’interprétation des tests

Sur l’obstacle à la détente

Tableau 1 - Les principales anomalies du geste associées aux différentes zones de mobilité du rachis

Sur le parcours

Tableau 2 - Exemples d’anomalies du geste sur le parcours (vue crâniale/caudale)
Encadré - Les exemples de gestes, témoins d’une contre-performance

CONCLUSION

Figure - Les affections du cheval de C.S.O.induisant des contre-performances



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La contre-performance

d’origine digestive

chez le cheval
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Youssef Tamzali

Le syndrome des ulcères gastriques chez le cheval regroupe plusieurs affections qui s’accompagnent d’érosions ou d’ulcères, en des endroits divers de l’œsophage, de l’estomac ou du duodénum proximal : les ulcérations squameuses primaires, les ulcérations glandulaires et/ou de la muqueuse duodénale proximale et les lésions primaires de la muqueuse glandulaire cardiale.

Ces ulcères représentent une cause majeure de contre-performance, notamment chez le cheval de sport et de compétition.

Le diagnostic de certitude est par gastroscopie : les ulcères de la muqueuse non glandulaire, à proximité de la margo plicatus, sont majoritairement rencontrés chez les chevaux adultes à l’entraînement intensif ; ceux sur la muqueuse glandulaire, plus rares chez l’adulte, sont généralement liés à l’administration d’anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Leur prévalence peut atteindre 90 p. cent chez les chevaux à l’entraînement ; toutefois, il n’existe pas de corrélation entre le nombre, la gravité, la localisation des lésions et leurs répercussions cliniques.

Seuls les chevaux très atteints sont traités médicalement.

LES ULCÉREUSES PRIMAIRES DE LA MUQUEUSE NON GLANDULAIRE (SQUAMEUSE)

Figure 1 - Anatomie de l’estomac du cheval

Données épidémiologiques

Tableau - Système de notation des ulcères gastro-intestinaux chez le cheval

L’expression clinique

Le lien entre l’entraînement et le développement d’ulcères


Figure 2 - Mécanisme physiopathologique de la maladie squameuse primaire
Figure 3 - Remplissage normal de l’estomac
Encadré - Les exemples de gestes, témoins d’une contre-performance

LA MALADIE ULCÉREUSE GLANDULAIRE PRIMAIRE

LES ULCÉRATIONS SQUAMEUSES SECONDAIRES

LA DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE


Le diagnostic clinique

La gastroscopie

Le test au sucrose


CONCLUSION





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Observation clinique -

Fibrillation atriale

idiopathique permanente

chez un cheval trotteur
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Youssef Tamzali

Cette observation de baisse de performances et d’intolérance à l’effort chez un cheval Trotteur Français de 3 ans illustre la prise en charge diagnostique et thérapeutique d’une fibrillation atriale. La fibrillation atriale est l’arythmie cardiaque la plus fréquente chez le cheval, elle peut être idiopathique ou lésionnelle, c’est-à-dire secondaire à une cardiopathie sous-jacente.

L’auscultation cardiaque et la réalisation d’un E.C.G. permettent d’établir le diagnostic ; une échocardiographie est, de plus, nécessaire pour évaluer les dimensions et la fonction cardiaques et éliminer toute hypothèse de cardiopathie sous-jacente.

En l’absence d’anomalie à l’échocardiographie, le pronostic de cardio-conversion à un rythme sinusal est bon, il est meilleur si la fibrillation atriale est récente.

Actuellement, le traitement de référence est à base de sulfate de quinidine administré per os toutes les deux heures, jusqu’à conversion ou apparition d’effets secondaires, justifiant l’arrêt du traitement.

D’autres traitements sont possibles, notamment des essais de conversion électrique transveineuse qui se sont révélés très efficaces.


ANAMNÈSE ET COMMÉMORATIFS

EXAMEN CLINIQUE


L’examen général

L’examen de l’appareil cardiovasculaire


EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

L’examen électrocardiographique

Figure 1 - Diagnostic différentiel des troubles du rythme cardiaque chez le cheval

Les examens sanguins

L'EXAMEN ÉCHOCARDIOGRAPHIQUE

TRAITEMENT


Figure 2 - L’évolution de l’examen clinique au cours du traitement

DISCUSSION

Étiopathogénie

Traitement

La quinidine
Les autres traitements possibles
Le pronostic

CONCLUSION

Encadré "notre choix de traitement"
Encadré "gestion du cas"







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Conduite thérapeutique -

Comment prévenir et traiter

les ulcères gastriques

chez le cheval sportif
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Youssef Tamzali


La prévalence des ulcères gastriques est élevée chez les chevaux de course, les conseils du vétérinaire en matière de prévention sont donc essentiels ; il doit informer ses clients des mesures hygiéniques à mettre en œuvre, et prescrire de manière raisonnée des solutions de prophylaxie médicamenteuse non dopantes, par exemple en traitement d’entretien, afin de prévenir la réapparition des ulcères, et pendant les périodes à risques.

Les mesures hygiéniques ont essentiellement pour objectif de lutter contre les causes favorisantes, en modifiant les conditions d’environnement et d’alimentation.

Lorsque les ulcères gastriques ont des répercussions cliniques, il convient de mettre en place un traitement médical : celui-ci consiste à maintenir le pH gastrique au-dessus de 4 grâce, notamment, à l’emploi de l’oméprazole, à couvrir l’ulcère avec un agent résistant à l’acidité, et à fournir de la prostaglandine E2 ou à stimuler sa production par la muqueuse gastrique, par exemple avec l’adjonction d’huile de maïs dans la ration des chevaux traités avec des A.I.N.S.


LE TRAITEMENT MÉDICAL

Maintenir le pH gastrique au-dessus de 4

Les anti-acides
Les antagonistes des récepteurs H2 à l’histamine
Les inhibiteurs de la pompe à protons

Couvrir l’ulcère

Le sucralfate

Fournir de la P. G. E. 2 ou stimuler sa production par la muqueuse gastrique

LES MESURES HYGIÉNIQUES

LA PROPHYLAXIE MÉDICAMENTEUSE

CONCLUSION







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Fiche - Traitement des pharyngites

et des laryngites :

une préparation anti-inflammatoire
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Emmanuelle Van Erck

Souvent physiologiques chez les jeunes chevaux jusqu’à l’âge de trois ans, les pharyngites et les laryngites peuvent être à l’origine de toux, d’obstruction des voies respiratoires supérieures, et plus rarement, de troubles de la déglutition. Dans ces cas, un traitement est recommandé.

Le traitement systémique des affections du larynx ou du pharynx est long et parfois aléatoire, seule une application locale d’une préparation anti-inflammatoire peut permettre d’obtenir plus rapidement une réduction de l’œdème, en complément d’une antibiothérapie. La préparation anti-inflammatoire est à base de nitrofurazone, de diméthylsulfoxyde (D.M.S.O.) et de prednisone ou de dexaméthasone, elle est administrée dans le pharynx à raison de 20 à 30 ml, deux fois par jour, par voie trans-nasale ou par voie orale. Le port de gants est impératif, car le D.M.S.O. est une substance cancérigène.

INDICATIONS

Pharyngites folliculaires

Laryngites


PRÉPARATION

ADMINISTRATION ET PRÉCAUTIONS D'EMPLOI







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Techniques chirurgicales

lors de cornage et de déplacement dorsal

du voile du palais

chez le cheval
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Fabrice Rossignol, Anne Couroucé, Valérie Deniau


L’hémiplégie laryngée idiopathique et le déplacement dorsal du voile du palais (D.D.V.P.) sont deux affections à l’origine de contre-performance, souvent rencontrées chez le cheval. Différentes techniques chirurgicales ont été décrites pour traiter ces affections ; cet article se propose de détailler plusieurs de ces techniques, avec l’appui de photos.

Lors de cornage, la laryngoplastie permet de supprimer l’obstruction des voies aériennes supérieures, chez les chevaux à l’exercice. Cette technique consiste en l’introduction d’une prothèse synthétique entre le cartilage cricoïde et le processus musculaire de l’aryténoïde, et est souvent associée à une ventriculo-cordectomie pour réduire le bruit associé à la paralysie de la corde vocale.

Cette seconde intervention peut être réalisée par laryngotomie ou à l’aide du laser transendoscopique.

Le D.D.V.P. est avant tout une affection neurologique à traitement théoriquement médical ; le traitement chirurgical rend simplement le déplacement plus difficile.

Les techniques actuelles sont la sclérothérapie chimique sur cheval debout et la traction rostrale du larynx, sous anesthésie générale.


LES TECHNIQUES CHIRURGICALES LORS D'HÉMIPLÉGIE LARYNGÉE IDIOPATHIQUE

La laryngoplastie

Comment placer et préparer l’animal
Les différentes phases de la chirurgie

Figure - Schéma du passage du cricoïde
Encadré 1 - Comment passer la prothèse au travers du processus musculaire

La ventriculo-cordectomie

1re technique : La ventriculo-cordectomie par laryngotomie
2e technique : La ventriculo-cordectomie à l’aide du laser transendoscopique
3e technique : La réinnervation du nerf laryngé

Les complications

Encadré 2 - Discussion sur la laryngoplastie et sur la ventriculo-cordectomie

LE DÉPLACEMENT DORSAL INTERMITTENT DU VOILE DU PALAIS

La gestion initiale

La sclérothérapie sur cheval debout

Le principe
La procédure

La traction rostrale du larynx


CONCLUSION






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ÂNE
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Les causes de non utilisation

des équidés de travail

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Faouzi Landolsi, Ahmed Chabchoub

L’utilisation des ânes, et plus généralement des équidés de travail, peut être limitée par la survenue d’affections diverses ; les études montrent que les atteintes de l’appareil locomoteur, puis celles des appareils respiratoire et cardio-vasculaire, les atteintes cutanées, essentiellement des plaies liées au harnachement sont les principales affections de ces équidés.

Les atteintes de l’appareil locomoteur sont majoritairement des affections locomotrices, en particulier l’abcès de pied et la fourbure ; les infestations parasitaires et les affections musculaires peuvent être responsables de boiterie.

Les atteintes des fonctions respiratoire et cardiaque sont fréquentes chez les équidés de travail ; leur diagnostic doit prendre en compte les particularités et les spécificités de l’âne, détaillées dans cet article.

L’âne peut être sujet à des troubles métaboliques, en particulier l’hyperlipémie ; cette affection est essentiellement liée à une mobilisation incontrôlable des graisses, elle peut être fatale chez l’âne et doit être recherchée en présence de toute autre affection.


LES ATTEINTES DE L'APPAREIL LOCOMOTEUR

Tableau 1 - Les principales affections des pieds des équidés de travail

Les commémoratifs et l’anamnèse

L’examen statique

L’examen dynamique

Les affections locomotrices de l’âne

Les infestations parasitaires

Les affections musculaires

LES TROUBLES MÉTABOLIQUES


L’hyperlipémie

Encadré 2 - L’hyperlipémie, une affection souvent mortelle chez l’âne

L’obésité


LES ATTEINTES DE LA FONCTION RESPIRATOIRE

Tableau 2 - Les lésions nécropsiques pulmonaires des équidés de travail

LES ATTEINTES DE LA FONCTION CARDIAQUE

Figure - Le diagnostic différentiel de la dypsnée

LES PLAIES DUES AU HARNACHEMENT

CONCLUSION

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PRINCIPE ACTIF
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Principe actif - La flunixine
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Wajdi Souilem, Marc Gogny

Comme tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens, la flunixine est un inhibiteur des cyclo-oxygénases (COX). Elle agit sur la phase précoce de l’inflammation, limite les réactions vasculaires, et a une activité antipyrétique et analgésique.

La flunixine est largement utilisée dans le traitement des coliques abdominales et du choc endotoxinique, mais aussi dans le traitement des affections ostéo-articulaires et musculo-tendineuses, des inflammations oculaires et dans la prévention et le traitement de la fourbure, en raison de son affinité pour l’endothélium vasculaire.

La posologie usuelle est de 1,1 mg/kg une fois par jour pendant 3 à 5 jours, elle peut être administrée deux fois par jour pendant 5 jours lors d’inflammation oculaire ; dans la prévention des endotoxémies, la posologie est de 0,25 mg/kg toutes les 4 à 6 heures est suffisante pour saturer les COX des cellules circulantes. Cet article passe en revue les données pharmacologiques et physico-chimiques de la flunixine. Il précise les modalités de son usage thérapeutique chez le cheval, ainsi que ses effets indésirables et ses contre-indications.


PHARMACOLOGIE

Pharmacocinétique

Pharmacodynamie

Figure - Structure de la flunixine
Encadré "Propriétés psycho-chimiques"

USAGE THÉRAPEUTIQUE

Indications

Encadré - Les effets indésirables et les contre-indications de la flunixine

Modalités d’emploi

Interactions médicamenteuses

Résidus


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GESTE CHIRURGICAL
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Traction rostrale du larynx

lors de déplacement dorsal

du voile du palais

chez le cheval

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Fabrice Rossignol, Anne Couroucé, Roland Perrin, Valérie Deniau

Le déplacement dorsal du voile du palais est l’affection respiratoire la plus fréquente chez le cheval de course.

Différentes traitements ont été décrits avec des résultats variables ; la technique chirurgicale la plus récente est celle de Woodie et Ducharme, fondée sur un constat expérimental : le déplacement dorsal du voile du palais correspond plutôt à un collapsus ventro-caudal du larynx, il peut donc être corrigé en repositionnant dorsalement le larynx.

Ainsi, l’intervention chirurgicale, réalisée sous anesthésie générale, a pour but de fixer le larynx dans une position plus rostrale (4 cm) et dorsale (1 cm), afin de prévenir sa rétraction caudale. La position optimale du larynx est obtenue lorsque l’aspect rostral du cartilage thyroïde est légèrement rostral (5 mm) à l’aspect caudal de l’os hyoïde.

Cet article décrit précisément les différentes étapes de l’intervention chirurgicale de traction rostrale du larynx lors de déplacement dorsal du voile du palais chez le cheval, avec l’appui de nombreuses photos.


LE PRINCIPE DE LA CHIRURGIE

Encadré - Rappels anatomiques
Figure 1 - Schéma du larynx en vue ventrale
Figure 2 - Le principe de la chirurgie
Encadré "Matériel"

LA TECHNIQUE

Encadré "notre expérience"

LES SOINS POST-OPÉRATOIRES

COMPLICATIONS

CONCLUSION


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SYNTHÈSE
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Obstructions dynamiques

des voies aériennes supérieures

chez 600 purs-sangs

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Guillaume Tamba

L’obstruction des voies aériennes supérieures (V.R.S.) comme cause de contre-performance chez le cheval de sport est connue depuis longtemps. L’avènement de l’endoscopie au repos, puis à l’exercice a permis de décrire les différentes affections responsables d’obstruction des V.R.S. et de distinguer les affections structurelles des affections dynamiques.

Cet article rapporte les résultats de deux études réalisées sur la même population de chevaux de course contre-performants : l’une est effectuée à partir des observations endoscopiques des V.R.S. au test d’effort sur tapis roulant, et l’autre confronte les images endoscopiques au repos et durant l’effort.

Ces études montrent que les anomalies palatines sont la principale cause de contre-performance du pur-sang diagnostiquée lors d’un examen sur tapis roulant ; ces affections sont sous-diagnostiquées lors d’un examen endoscopique au repos.

L’examen des V.R.S. sur tapis roulant présente certes des limites, mais il permet d’objectiver des anomalies dynamiques non diagnostiquées lors d’un examen au repos, essentielles au choix du traitement.


MATÉRIELS ET MÉTHODES

RÉSULTATS DE LA 1ÈRE ÉTUDE : OBSERVATIONS ENDOSCOPIQUES AU TEST D'EFFORT SUR TAPIS ROULANT


Encadré - Les causes d’obstruction dynamique

RÉSULTATS DE LA 2È ÉTUDE : COMPARAISONS DES OBSERVATIONS DES ENDOSCOPIES AU REPOS ET SUR TAPIS ROULANT

Tableau - Les grades fonctionnels du larynx

CONCLUSION

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15
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Sauter N°10, volume 3, 2006

N°10, volume 3, 2006

Sauter sommaire

sommaire

 
Éditorial par Emmanuelle Van Erck
Test clinique - Épiphora et dermite prurigineuse chez des chevaux au paddockChristophe Hugnet, Catherine Gaillard-Lavirotte

CHEVAL ET ÉQUIDÉS
Conduites à tenir diagnostiques
- Reconnaître et traiter la contre-performance d’origine respiratoire supérieure chez le cheval Fabrice Rossignol, Anne Couroucé, Valérie Deniau
- Reconnaître et traiter la contre-performance d’origine respiratoire profonde chez le cheval Emmanuelle Van Erck
- Reconnaître et identifier une contre-performance d’origine cardiaque chez le cheval Gunther Van Loon, Youssef Tamzali
- Comment identifier la contre-performance d’origine locomotrice chez le cheval de compétition de saut d’obstacle Roland Perrin
- Comment examiner un cheval de concours de saut d’obstacle Philippe Benoit
- La contre-performance d’origine digestive chez le cheval Youssef Tamzali
- Observation clinique - Fibrillation atriale idiopathique permanente chez un cheval trotteur Nicolas Latouche, Youssef Tamzali
- Conduite thérapeutique - Comment prévenir et traiter les ulcères gastriques chez le cheval sportif Youssef Tamzali
- Fiche - Traitement des pharyngites et des laryngites : une préparation anti-inflammatoire Emmanuelle Van Erck
- Techniques chirurgicales lors de cornage et de déplacement dorsaldu voile du palais chez le cheval Fabrice Rossignol, Anne Couroucé, Valérie Deniau

ÂNE, PONEY
- Les causes de non utilisation des équidés de travail Faouzi Landolsi, Ahmed Chabchoub

RUBRIQUES
Principe actif - La flunixine Wajdi Souilem, Marc Gogny
Geste chirurgical - Traction rostrale du larynx lors de déplacement dorsal du voile du palais chez le cheval Fabrice Rossignol, Anne Couroucé, Roland Perrin, Valérie Deniau

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE
- Rubrique dirigée par Jean-Luc Cadoré et Louis-Marie Desmaizières - Revue thématique des articles parus dans les revues internationales (août - septembre - octobre 2006)
Un panorama des meilleurs articles d’équine : notre sélection par Lofti Benalioua, Erwan Martin, Mariana Magalhaes, Marine Rosengarten, Julien Olive, Alexandre Richoux, Franck Croisier, Emel Drici, Stéphanie Dujardin, Anne-Sophie Bobet, Jean-Philippe Germain
Synthèse - Obstructions dynamiques des voies aériennes supérieures chez 600 purs-sangs Guillaume Tamba

Test clinique - les réponses