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DOSSIER : LES AFFECTIONS DE LA CROISSANCE chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

Diagnostic et traitement des anomalies

de la croissance osseuse
:

Ostéochondroses, ostéochondrite

dissécante, dysfonctionnements


des cartilages de croissance


Didier Fau
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Mots clés :

Orthopédie, pédiatrie, canine, féline, croissance, ossification, diagnostic, traitement, ostéochondrose, cartilage de croissance, ostéochondrite dissécante


COMMENT RECONNAÎTRE ET TRAITER LES OSTÉOCHONDROSES

Encadré 1 - La formation et la croissance des os
Figure 1 - Formation des os et apparition des centres d'ossification
Figure 2 - Cartilage de croissance

Données épidémiologiques

Localisation de l'ostéochondrose

Les ostéochondroses articulaires

Lorsque l'ostéochondrose devient ostéochondrite dissécante

Figure 3 - Les lésions d'ostéochondrose

Étiologie, pathogénie

Un processus multifactoriel

Figure 4 - Les facteurs induisant une ostéochondrose articulaire

Fréquente chez les grands chiens et chez les mâles

Clinique

L'OSTÉOCHONDRITE DISSÉCANTE DE L'ÉPAULE

Diagnostic

Traitement

RECONNAÎTRE ET TRAITER LES AUTRES OSTÉOCHONDROSES ARTICULAIRES

L'ostéochondrose du condyle fémoral

Signes cliniques
Diagnostic
Nouveau traitement : les greffes ostéo-chondrales

L'ostéochondrose du condyle huméral médial

L'ostéochondrose du talus

Clinique

Diagnostic

Traitement

Le sacrum

Signes cliniques
Diagnostic
Traitement

RECONNAÎTRE ET TRAITER LE DYSFONCTIONNEMENT
DES CARTILAGES DE CROISSANCE


Figure 5 - Principales déformations consécutives aux traumatismes des cartilages d'accroissement du radius et de l'ulna
Encadré 2 - Les différentes formes de radius curvus

Les traumatismes des plaques de croissance

Les troubles d'origine nutritionnelle

La "rétention du cartilage de croissance"

Localisation

Traitement chirurgical

Encadré 3 - Traitement chirurgical : comment effectuer une ostéotomie

CONCLUSION

12 photos, dont 7 accompagnées d'un schéma, illustrent cet article.


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2
DOSSIER : LES AFFECTIONS DE LA CROISSANCE chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

Diagnostic et traitement des anomalies

de la croissance osseuse
:

Les anomalies du squelette

appendiculaire



Didier Fau
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Mots clés :
Orthopédie, pédiatrie, canine, féline, croissance, ossification, diagnostic, traitement, squelette appendiculaire


COMMENT RECONNAÎTRE ET TRAITER LA MALADIE DE LEGG-PERTHES-CALVÉ

Encadré 1 - Mieux connaître l'origine et les causes de la maladie de Legg-Perthes-Calvé ou nécrose aseptique de la tête et du col du fémur

Clinique

Symptômes

Figure 1 - Les cinq étapes d'apparition des séquelles lors de la maladie de Legg-Perthes-Calvé

Prophylaxie

Traitement

COMMENT RECONNAÎTRE ET TRAITER UNE PANOSTÉITE

Origine

Clinique

L'examen radiographique

Traitement

COMMENT RECONNAÎTRE ET TRAITER L'OSTÉOCHONDROMATOSE

Symptômes

Signes cliniques

COMMENT RECONNAÎTRE ET TRAITER LES AFFECTIONS DIVERSES EN RELATION AVEC LE DÉFAUT DE SOUDURE D'UN CENTRE D'OSSIFICATION

Encadré - Chez le chat : la Patella bipartita

Non union du processus anconé (NUPA)

Non union de l'épicondyle huméral médial

L'ossification incomplète du condyle huméral

L'ossification incomplète du bord glénoïdien caudal

CONCLUSION

10 photos, dont 4 accompagnées d'un schéma, illustrent cet article.


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3
DOSSIER : LES AFFECTIONS DE LA CROISSANCE chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

Conduite à tenir diagnostique

et thérapeutique lors de retard

de croissance chez le chien et le chat



Odile Sénécat, Lucile Martin
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L’évaluation de la croissance peut être difficile chez le chien et le chat, en raison de la grande variété de races, de formats et des tailles.

Le nanisme hypophysaire et l’hypothyroïdie congénitale ne sont pas des dysendocrinies fréquentes.
De nombreux facteurs influencent le développement normal et la croissance du chiot et du chaton : facteurs génétiques et environnementaux, phénomènes métaboliques et endocriniens, maladies, …

Ainsi, déterminer la cause du retard de croissance peut constituer un vrai défi.

Un historique complet (ration, consommation de l’aliment, signes cliniques associés) et un examen clinique soigné sont nécessaires.

Une coproscopie doit être effectuée pour écarter un parasitisme sévère.

Les radiographies peuvent permettre de caractériser des anomalies squelettiques. L’analyse des urines et un bilan biochimique orientent le diagnostic vers une maladie métabolique, et les dosages hormonaux peuvent être utilisés pour identifier des maladies hormonales.




















Mots clés :
Pédiatrie, maladies métaboliques, canine, féline, croissance,
retard de croissance, nanisme, diagnostic, traitement, hypothyroïdie



L'ORIGINE DES RETARDS DE CROISSANCE


Encadré 1
- Quelques repères sur les "acteurs" majeurs de la croissance

Tableau 1 - Les principales causes de retard de croissance

LES ANOMALIES DU DÉVELOPPEMENT OSSEUX

Les anomalies congénitales ou héréditaires

Les ostéochondrodysplasies
"La persistance du noyau cartilagineux"
Les muccopolysaccharidoses

Les ostéopathies d'origine nutritionnelle

Le rachitisme

L'excès de calcium

L'hyperparathyroïdie secondaire d'origine nutritionnelle

L'ORIGINE ENDOCRINIENNE

Les nanismes hypophysaire et thyroïdien

L'hyposomatotropisme congénital : "nanisme hypophysaire"

Encadré 2 - Le tableau clinique lors de nanisme hypophysaire

L'hypothyroïdie juvénile

Encadré 3 - Le tableau clinique lors de "nanisme thyroïdien"

Les autres dysendocrinies

Le diabète sucré juvénile

L'hyperparathyroïdie d'origine rénale

L'hyperparathyroïdie primaire

L'hypoparathyroïdie primaire

Les diabètes insipides

L'hypercortisolisme

LA CONDUITE DIAGNOSTIQUE FACE À UN RETARD DE CROISSANCE

Figure - Démarche diagnostique lors de retard de croissance

L'entretien avec le propriétaire : une étape clé

La période néonatale et la cinétique de croissance

Exclure une origine alimentaire grâce à "l'historique nutritionnel"

Les symptômes détectés par le propriétaire

Tableau 2 - L'orientation fournie par l'anamnèse

L'examen clinique : ne rien négliger

Objectiver le retard de croissance

Évaluer la silhouette, la conformation

Tableau 3 - Les temps forts de l'examen clinique

Rechercher les signes associés

Les examens complémentaires : hiérarchiser

Tableau 4 - Les examens complémentaires conseillés selon le contexte épidémio-clinique
Tableau 5 - Les anomalies radiographiques du squelette lors d'affections responsables de retard de croissance chez le jeune

Les examens de première intention

L'analyse d'urine

L'examen coproscopique

Le bilan biochimique et hématologique

L'électrophorèse des protéines sériques

Les examens spécifiques de deuxième intention

Les explorations biologiques

Encadré 4 - La recherche d'un hyposomatotropisme
Encadré 5 - La recherche d'une hypothyroïdie
Encadré 6 - La recherche d'hyperparathyroïdie ou d'hypoparathyroïdie

Les examens d'imagerie

LES MESURES THÉRAPEUTIQUES

CONCLUSION

5 photos illustrent cet article.


parcours
auteur

Odile Sénécat

Odile Sénécat est docteur vétérinaire, phD et maître de Conférences en Médecine interne des animaux de compagnie à Oniris (Nantes). Elle a une activité de recherche au laboratoire d’IECM (immuno-endocrinologie cellulaire et moléculaire), avec le Pr Saï puis le Pr JM Bach (Thématique : diabète de type 1).


1988 : Diplômée de l’école vétérinaire de Nantes
1988-1991 : pratique libérale en clientèle canine
1991 : Assistante d’enseignement et de recherche contractuelle, Unité de médecine interne des animaux de compagnie de l’école vétérinaire de Nantes
1992 : DEA de Biologie Cellulaire et Moléculaire, (cancérologie, immunologie), Université de Nantes
1995 : Certificat d’autorisation à expérimenter sur animaux vivants
1996 : Doctorat Vétérinaire (Université de Nantes)
1996 : Doctorat de l’Université de Nantes (École doctorale de chimie-biologie, discipline biologie)
1996-2013 : Maître de Conférences, Unité de médecine interne des animaux
de compagnie, Ecole Vétérinaire de Nantes



auteur
Lucile Martin

Lucile Martin est docteur vétérinaire, PhD,
et actuellement professeur de nutrition à Oniris (Nantes).


1990 : Diplômée de l’école nationale vétérinaire de Nantes (ENV)
1992 : DEA (diplôme d'études approfondies) de Biologie Cellulaire, Université de Nantes
1993 : Doctorat vétérinaire, Université de Nantes, Lauréate de la faculté de médecine de Nantes
1996 : Docteur en nutrition, Université de Nantes
2007 : Habilitation à diriger des recherches, spécialité : nutrition, université de Nantes
1991-1996 : Assistante d’enseignement et de recherche contractuel en nutrition (ENVN)
1997-2013 : Enseignant-chercheur en nutrition (Oniris)



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DOSSIER : LES AFFECTIONS DE LA CROISSANCE chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

L’alimentation du chiot :

conseils pratiques pour éviter

les affections ostéo-articulaires



Lucile Martin
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La période de croissance est, chez le chien, comme dans la plupart des autres espèces, une période particulièrement délicate, car propice au développement d’affections ostéo-articulaires, comme la dysplasie coxo-fémorale, susceptibles de compromettre la santé ultérieure de l’animal.

Une alimentation de bonne qualité et bien conduite est un élément clé pour limiter les problèmes de développement statural du chiot. Deux points doivent particulièrement retenir l’attention du praticien : le rationnement énergétique et les apports phospho-calciques. L’alimentation en "libre-service" est une pratique inappropriée car tout risque de surpoids est à éviter.

Il convient donc d’établir le rationnement en fonction de la note d'état corporel, et

des visites régulières chez le vétérinaire doivent être planifiées pour peser le chiot.

Le rythme idéal est un rythme mensuel pour les chiots dont le poids adulte est supérieur à 30 kg.

Certains compléments nutritionnels peuvent également trouver leur place dans l’alimentation du chiot. Les acides gras polyinsaturés (AGPI) de la série oméga 3 (acide éicosapentaénoïque (EPA) et acide docosahexaénoïque (DHA)) sont nécessaires au développement et doivent être inclus dans les rations.

Les probiotiques peuvent aussi présenter un intérêt pour stimuler l’immunité digestive et générale, notamment chez les chiots débilités. L’apport de vitamine D est inutile, voire dangereux sauf dans quelques cas très particuliers.



















Mots clés :

Nutrition, pédiatrie, canine, croissance, développement statural, rationnement, compléments nutritionnels, probiotiques



OMMENT SURVEILLLER ET ADAPTER LE RATIONNEMENT ENERGÉTIQUE À LA CROISSANCE DE L'ANIMAL


Les effets d'un excès d'apport énergétique sur la croissance osseuse

Figure 1 - Effets des contraintes mécaniques sur la croissance osseuse

Comment contrôler l'alimentation du chiot au cours de la croissance

Un suivi régulier par le vétérinaire

Figure 2 - Évolution des besoins énergétiques au cours de la croissance
Figure 3 - Grille de notation de l'état corporel du chien

Comment calculer le besoin énergétique en croissance (BEC)

COMMENT ADAPTER LE RATIONNEMENT PHOSPHOCALCIQUE ET LES APPORTS EN VITAMINE D

Figure 4 - Les besoins calciques au cours de la croissance selon le stade de croissance du chiot

Les besoins en vitamine D du chiot

Tableau 1 - Signes cliniques du rachitisme chez le chiot

LES APPORTS PROTÉIQUES AU COURS DE LA CROISSANCE

DES NUTRACEUTIQUES SONT-ILS CONSEILLÉS CHEZ LE CHIOT ?

Les acides gras essentiels (AGE)

Figure 5 - Synthèse des acides gras polyinsaturés de la série oméga 3
Figure 6 - Taux de conversion des acides gras polyinsaturés de la série oméga 3
Tableau 2 - Composition de quelques huiles animales et végétales
Tableau 3 - Exemple de compléments nutritionnels : sources d'EPA et de DHA

Les probiotiques

QUEL ALIMENT CHOISIR POUR LE CHIOT ?

Tableau 4 - Les aliments pour chiots
Encadré - Conseils : des règles simples pour savoir quel aliment choisir pour le chiot
Figure 7 - Le rationnement du chiot en pratique : évaluation sur la grille allant de 1 (= cachectique) à 9 (= obèse)
Encadré - Gestion : la ration ménagère pour un chiot et son coût
Tableau 5 - Les apports recommandés pour la croissance

CONCLUSION

3 photos illustrent cet article.



Parcours
auteur
Lucile Martin est docteur vétérinaire, PhD,
et actuellement professeur de nutrition à Oniris (Nantes).


1990 : Diplômée de l’école nationale vétérinaire de Nantes (ENV)
1992 : DEA (diplôme d'études approfondies) de Biologie Cellulaire, Université de Nantes
1993 : Doctorat vétérinaire, Université de Nantes, Lauréate de la faculté de médecine de Nantes
1996 : Docteur en nutrition, Université de Nantes
2007 : Habilitation à diriger des recherches, spécialité : nutrition, université de Nantes
1991-1996 : Assistante d’enseignement et de recherche contractuel en nutrition (ENVN)
1997-2013 : Enseignant-chercheur en nutrition (Oniris)


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5
DOSSIER : LES AFFECTIONS DE LA CROISSANCE chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

Métabolisme phosphocalcique

et besoin en calcium :

quelle importance pour la croissance

chez le chiot



Lucile Martin, Odile Sénécat
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Le calcium est un élément essentiel en nutrition animale, notamment pour l’élaboration du squelette. Dès 1931, les conséquences des déséquilibres d’apport en calcium sur la minéralisation de la trame osseuse et sur le développement statural du chiot ont été décrites.

Le besoin calcique n’est pas constant au cours de la croissance et tend à diminuer au fil du temps. Le coefficient moyen d'absorption du calcium est de 55 p. cent. Il existe cependant des variations importantes entre les animaux.

Les chiots de race géante ont, par unité de poids corporel, un besoin calcique plus important que ceux des petites races. Et, de 2 à 6 mois, ce sont les plus sensibles aux excès d'apport calcique, surtout lors de déséquilibre phospho-calcique important.



Le besoin calcique défini par le National Research Council (NRC) 2006 (3 g Ca/Mcal d’énergie métabolisable (EM)) est adapté à la plupart des races de chiens. Cependant, les races géantes constituent un groupe bien particulier.

Pour ces races, les moins tolérantes face aux excès et aux carences, l’apport en calcium doit varier entre 400 mg/kg/j au sevrage et 200 mg/kg/j en fin de croissance staturale (vers 12 mois).

Il est nécessaire de vérifier que les apports calciques sont bien couverts à chaque étape de la croissance, sachant que ces valeurs excluent toute complémentation calcique exogène.















Mots clés :
Nutrition, maladies métaboliques, pédiatrie, canine, féline, calcium, phosphore, croissance


LA COMPOSITION MINÉRALE DU CHIOT ÉVOLUE AU COURS DE SA CROISSANCE

Tableau 1 - Les conséquences des déséquilibres phospho-calciques alimentaires sur la croissance staturale

L'essentiel de la masse minérale est constituée à partir de 7 mois

Figure 1 - L'évolution de la masse calcique au cours de la croissance

La masse minérale varie entre les races

L'ABSORPTION DU CALCIUM CHEZ LE CHIOT

Le mécanisme de l'absorption

Figure 2 - L'absorption du calcium

La voie active

La voie passive

Mise en jeu des voies d'absorption

Encadré 1 - Les facteurs qui modulent l'absorption du calcium

Comment est régulée l'absorption du calcium

Encadré - En pratique sur l'absorption du calcium

COMMENT SONT REGULÉS LE METABOLISME PHOSPHO-CALCIQUE
ET LA CROISSANCE OSSEUSE

Tableau 2 - Les effets des hormones calciotropes

La parathormone (PTH)

Le calcitriol

La calcitonine

LA RÉTENTION DU CALCIUM CHEZ LE CHIOT

Encadré - Cas clinique : une ostéopénie diffuse et une myélopathie chez un chiot nourri avec un régime ménager

Les facteurs de modulation de la rétention calcique

Tableau 3 - L'absorption et la rétention du calcium chez le chiot Dogue Allemand

Les conséquences d'un excès de rétention calcique

Comment estimer le besoin calcique

CONCLUSION : SYNTHÈSE SUR L'APPORT CALCIQUE CHEZ LE CHIOT

2 photos illustrent cet article.


parcours
Martin

Lucile Martin

Lucile Martin est docteur vétérinaire, PhD,
et actuellement professeur de nutrition à Oniris (Nantes).


1990 : Diplômée de l’école nationale vétérinaire de Nantes (ENV)
1992 : DEA (diplôme d'études approfondies) de Biologie Cellulaire, Université de Nantes
1993 : Doctorat vétérinaire, Université de Nantes, Lauréate de la faculté de médecine de Nantes
1996 : Docteur en nutrition, Université de Nantes
2007 : Habilitation à diriger des recherches, spécialité : nutrition, université de Nantes
1991-1996 : Assistante d’enseignement et de recherche contractuel en nutrition (ENVN)
1997-2013 : Enseignant-chercheur en nutrition (Oniris)



Senecat
Odile Sénécat

Odile Sénécat est docteur vétérinaire, phD et maître de Conférences en Médecine interne des animaux de compagnie à Oniris (Nantes). Elle a une activité de recherche au laboratoire d’IECM (immuno-endocrinologie cellulaire et moléculaire), avec le Pr Saï puis le Pr JM Bach (Thématique : diabète de type 1).


1988 : Diplômée de l’école vétérinaire de Nantes
1988-1991 : pratique libérale en clientèle canine
1991 : Assistante d’enseignement et de recherche contractuelle, Unité de médecine interne des animaux de compagnie de l’école vétérinaire de Nantes
1992 : DEA de Biologie Cellulaire et Moléculaire, (cancérologie, immunologie), Université de Nantes
1995 : Certificat d’autorisation à expérimenter sur animaux vivants
1996 : Doctorat Vétérinaire (Université de Nantes)
1996 : Doctorat de l’Université de Nantes (École doctorale de chimie-biologie, discipline biologie)
1996-2013 : Maître de Conférences, Unité de médecine interne des animaux
de compagnie, Ecole Vétérinaire de Nantes



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6
DOSSIER : LES AFFECTIONS DE LA CROISSANCE chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

La stérilisation chirurgicale précoce

ou après la puberté chez le chien :

que conseiller ?



Anne Gogny, Francis Fiéni
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Chez le chien, la stérilisation a des effets bénéfiques, mais aussi indésirables. La stérilisation pratiquée avant la puberté accentue certains de ces effets.

La comparaison des balances bénéfices-risques des deux périodes de castration (avant et après la puberté) est en faveur de la stérilisation des femelles avant la puberté, car cette pratique réduit le risque d'apparition des tumeurs mammaires.

Chez le chien mâle, au contraire, le nombre d'effets indésirables graves (risque de de développer certains cancers et certaines affections ostéoarticulaires) est supérieur aux bénéfices attendus, ce qui invite à différer la castration après la puberté.

Pour les deux sexes, la décision doit prendre en compte les prédispositions de chaque animal à développer des affections favorisées par la stérilisation, en fonction de sa race et de son sexe, et celles qui sont aggravées par la stérilisation précoce.











Mots clés :
 Pédiatrie, canine, puberté, castration, stérilisation, tumeurs


POURQUOI UNE STÉRILISATION PRÉCOCE ?

Tableau 1 - Comparaison des effets de la stérilisation chirurgicale précoce et effectuée après la puberté sur le contrôle de la reproduction du chien

QUELLE INFLUENCE A LA STÉRILISATION SUR LE JEUNE ?

Tableau 2 - Comparaison des effets de la stérilisation chirurgicale précoce et effectuée après la puberté sur la croissance et le développement du chien

QUELLES SONT LES AFFECTIONS ASSOCIÉES A LA STÉRILISATION ?

Tableau 3 - Retentissement de la stérilisation chirurgicale précoce et effectuée après la puberté sur les affections du chien

Les affections urinaires

Les affections endocriniennes

Les affections ostéoarticulaires

Les affections tumorales et les cancers

Prévenir les tumeurs mammaires ?

Le risque d'hémangiosarcome

Le risque de lymphome

Le risque de mastocytome

Le risque d'ostéosarcome

Le risque de tumeurs prostatiques

Le risque de carcinome transitionnel de la vessie

L'INTERVENTION CHIRURGICALE

Tableau 4 - Comparaison de la mise en ≈ìuvre d'une stérilisation chirurgicale précoce ou effectuée après la puberté chez le chien
Encadré - Geste : les précautions à prendre pour l'anesthésie du chien entre 4 et 6 mois

CONCLUSION

4 photos illustrent cet article.



Parcours
auteur
Anne Gogny est docteur vétérinaire, diplômée du collège européen
de Reproduction animale (ECAR) et titulaire d'un Master 2 en biologie,
biotechnologie, et recherche thérapeutique.


1992-1999 : Praticien libéral en clientèle canine en France
1999-2002 : Praticien libéral en clientèle canine et exotique à Abidjan, Côte d'Ivoire
2002-2004 : Rédacteur-reviewer aux éditions NÉVA, Créteil
2004-2013 : Praticien Hospitalier en Reproduction des animaux de compagnie au centre hospitalier universitaire vétérinaire d'Oniris (Nantes)


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7
FÉLINE : LES AFFECTIONS DE LA CROISSANCE chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

La stérilisation chirurgicale précoce

ou après la puberté chez le chat :

choisir l’âge le plus adapté



Anne Gogny, Francis Fiéni

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Dans l'espèce féline, les animaux ont souvent accès à l'extérieur, ce qui favorise les gestations non désirées.

La stérilisation réalisée avant la puberté, dans le but de mieux de contrôler la reproduction des animaux, a montré des effets bénéfiques et des effets indésirables. Ceux-ci diffèrent parfois de ceux rencontrés lorsque les chats sont stérilisés après la puberté.


La comparaison des balances bénéfices-risques des deux périodes de castration (avant et après la puberté) montre que la stérilisation précoce présente plus d'avantages.

Chez le mâle comme chez la femelle, l'obésité reste le principal effet indésirable de la castration, précoce ou non.











Mots clés :
 
diatrie, féline, puberté, castration, stérilisation


LES AVANTAGES DE LA STÉRILISATION

Tableau 1 - Comparaison des effets de la stérilisation chirurgicale précoce et effectuée après la puberté sur le contrôle de la reproduction du chat

CROISSANCE ET DÉVELOPPEMENT

Tableau 2 - Comparaison des effets de la stérilisation chirurgicale précoce et effectuée après la puberté sur la croissance et le développement du chat

QUELLES SONT LES AFFECTIONS ASSOCIÉES A LA STÉRILISATION

Tableau 3 - Retentissement de la stérilisation chirurgicale précoce et effectuée après la puberté sur les affections du chat

Les affections génitales

Les affections urinaires

Les affections endocriniennes

Les affections ostéoarticulaires

Les infections

Les affections tumorales et les cancers

DES CONSÉQUENCES POSITIVES SUR LE COMPORTEMENT

Tableau 4 - Comparaison des effets de la stérilisation chirurgicale précoce et effectuée après la puberté sur les comportements indésirables du chat

L'INTERVENTION CHIRURGICALE

Tableau 5 - Comparaison de la mise en ≈ìuvre d'une stérilisation chirurgicale précoce ou effectuée après la puberté chez le chat

CONCLUSION

1 photo illustre cet article.



Parcours
auteur
Anne Gogny est docteur vétérinaire, diplômée du collège européen
de Reproduction animale (ECAR) et titulaire d'un Master 2 en biologie,
biotechnologie, et recherche thérapeutique.


1992-1999 : Praticien libéral en clientèle canine en France
1999-2002 : Praticien libéral en clientèle canine et exotique à Abidjan, Côte d'Ivoire
2002-2004 : Rédacteur-reviewer aux éditions NÉVA, Créteil
2004-2013 : Praticien Hospitalier en Reproduction des animaux de compagnie au centre hospitalier universitaire vétérinaire d'Oniris (Nantes)


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8
QUESTIONS-RÉPONSES
résumé et plan de l'article


Questions-réponses

sur le fibrosarcome félin :

nouveautés et recommandations


François Serres

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Depuis la reconnaissance en 1991 d’un rapport épidémiologique entre la réalisation de certaines injections vaccinales et la survenue de fibrosarcomes sur le site d’injections (FSSI), les connaissances sur cette particularité de la médecine féline ont considérablement progressé.
Les FSSI surviennent sur les sites de traumatisme sous-cutanés (en premier lieu, les sites de vaccination par vaccins inactivés).


Ils présentent des caractéristiques histologiques et biologiques qui les distinguent des autres sarcomes.
Le traitement repose sur exérèse chirurgicale très large et planifiée, complétée si nécessaire par des traitements d’irradiation, et prochainement d’immunothérapie et de thérapie ciblée.












Mots clés :
 Chirurgie, féline, fibrosarcome, tumeur, vaccination, oncologie, immunothérapie, radiothérapie, chimiothérapie


ORIGINE ET PRÉVALENCE

Quelle est l'origine de ces tumeurs ?

Quelle est la prévalence de cette affection ?

Un fibrosarcome sur site d'injection est-il différent d'un autre sarcome ?

Comment peut-on être certain qu'une lésion post-vaccinale est un FSSI et quand effectuer une exérèse ?

LA PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE

Quels bilans pré-opératoires proposer ?

Une exérèse chirurgicale seule est-elle curative ?

Une analyse histologique de la pièce d'exérèse est-elle à réaliser ?

LA PRISE EN CHARGE MÉDICALE : TRAITEMENTS ADJUVANTS
ET TRAITEMENTS PALLIATIFS

Tous les traitements doivent-ils être proposés à tous les animaux ?

Figure 1 - La démarche thérapeutique face à un fibrosarcome sur le site d'injections (FSSI)

Existe-t-il un traitement de radiothérapie "parfait" ?

Figure 2 - Les avantages et les inconvénients de la radiothérapie et de la curiethérapie

Que faire si la radiothérapie n'est pas disponible ?

Que peut-on espérer d'un traitement palliatif ?

CONCLUSION

4 photos illustrent cet article.




Parcours


auteur
François Serres est docteur vétérinaire,
consultant en médecine interne - cardiologie à la clinique Oncovet.


Il est diplômé de l’école nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA) en 2003
et a obtenu un diplôme d'études spécialisées vétérinaires (DESV)
médecine interne - option cardiologie.

François Serres est un ancien Interne de l'ENVA et un ancien assistant
de médecine de l'ENVA.


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9
OBSERVATION CLINIQUE
résumé


Prise en charge d’une rupture

de la vésicule biliaire d’origine

traumatique chez un chien


Thibault de Jongh, Eric Viguier

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Une rupture traumatique de la vésicule biliaire s’accompagne très souvent d’une péritonite biliaire.

La prise en charge chirurgicale par cholécystectomie est relativement simple. Mais elle nécessite au préalable des examens complémentaires pour préciser le diagnostic et le pronostic, ainsi qu’une prise en charge médicale adaptée, afin, notamment, d’éviter le développement d’un sepsis, associé à un taux élevé de mortalité.

Ce cas présente les moyens cliniques mis en œuvre pour établir le diagnostic de péritonite biliaire non septique chez un chien qui a subi un traumatisme thoracique et qui a développé un épanchement abdominal par la suite.


La chirurgie de cholécystectomie est présentée, avec les points pratiques à surveiller pour optimiser la prise en charge thérapeutique et favoriser la récupération postopératoire.

Il est ainsi essentiel de tester la perméabilité des voies biliaires, tout en s’assurant de leur intégrité. Les cultures bactériologiques et les analyses histologiques permettent de préciser l’origine des troubles et d’évaluer les répercussions que l’affection peut avoir occasionné sur d’autres organes, tels que le foie.

La prise en charge de la péritonite due à la toxicité des sels biliaires est présentée en détail, à la fois sur le plan chirurgical et sur le plan médical, puisque c’est le facteur principal de la récupération postopératoire, et du pronostic à plus long terme.










Mots clés :
 Urgences, gastroentérologie, canine, péritonite biliaire traumatique, cholécystectomie, bilirubine, vésicule biliaire



ANAMNÈSE ET COMMEMORATIFS

L'EXAMEN CLINIQUE À L'ADMISSION

LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES PRÉOPÉRATOIRES

La radiographie du thorax

L'échographie abdominale

Les analyses sanguines

Tableau - Biochimie comparative avant et après la prise en charge

L'analyse du liquide d'abdominocentèse

Figure - Rappel d'anatomie des voies biliaires

La prise en charge pré-opératoire

LA PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE

Encadré - Technique chirurgicale : comment réaliser l'exploration chirurgicale des vésicules biliaires

LA PRISE EN CHARGE POSTOPÉRATOIRE ET LE SUIVI EN HOSPITALISATION

Les examens postopératoires

Le traitement médical

DISCUSSION

Les signes cliniques en cas de rupture de la vésicule biliaire

Les examens complémentaires

La prise en charge en urgence

L'intervention chirurgicale

Les prélèvements per-opératoires

Les complications éventuelles

La complication septique

Le pronostic suite à une chirurgie des voies biliaires

CONCLUSION

7 photos, dont 2 accompagnées d'un schéma, illustrent cet article.




Parcours


De Jongh

Thibault de Jongh

Thibault de Jongh a suivi la formation initiale à l’école nationale vétérinaire de Toulouse (diplômé en 2010), où il a également passé sa thèse et réalisé une année d’approfondissement en clinique des animaux de compagnie.

Il s’est ensuite dirigé vers un internat public en médecine et en chirurgie des animaux de compagnie à l’école vétérinaire de Lyon, VetAgroSup.

Depuis sa sortie de l’école, il effectue des remplacements en cliniques canines, notamment à Ajaccio et actuellement à Gonesse.



Remerciements 

Nous remercions les services de Chirurgie, Anesthésie, Imagerie, Urgences et Réanimation de VetAgro-Sup Lyon.


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DOSSIER : LES AFFECTIONS DE LA CROISSANCE chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

Fiche - Démarche diagnostique

face à une boiterie

chez un animal jeune



Didier Fau
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Mots clés :
Pédiatrie, canine, féline, orthopédie, boiterie, croissance, diagnostic


Tableau
- Les principales affections liées à la croissance osseuse chez le chien : signes cliniques, examens d'imagerie, diagnostic

Figure 1 - Démarche diagnostique lors de boiterie chez un jeune chien (moins de 1 an)

Figure 2 - Boiterie d'un membre pelvien conduite à tenir lors de suspicion d'affection liée a la croissance

Figure 3 - Boiterie d'un membre thoracique : conduite a tenir lors de suspicion d'affection liée a la croissance

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Sauter N°53, volume 11, 2013

N°53, volume 11, 2013

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sommaire


Éditorial par Colette Arpaillange

Test clinique - Un mâle différent à la robe tricolore Anne Gogny, Pauline Fick

CANINE - FÉLINE
- Fiche - Démarche diagnostique face à une boiterie chez un animal jeune Didier Fau
- Diagnostic et traitement des anomalies de la croissance osseuse
Didier Fau
- Conduite à tenir diagnostique et thérapeutique lors de retard de croissance chez le chien et le chat
Odile Sénécat, Lucile Martin
- L’alimentation du chiot : conseils pratiques pour éviter
les affections ostéo-articulaires

Lucile Martin
- Métabolisme phosphocalcique et besoin en calcium :
quelle importance pour la croissance chez le chiot

Lucile Martin,
Odile Sénécat
- La stérilisation chirurgicale précoce ou après la puberté chez le chien :
que conseiller ?
Anne Gogny, Francis Fiéni


FÉLINE
- La stérilisation chirurgicale précoce ou après la puberté chez le chat :
choisir l’âge le plus adapté

Anne Gogny, Francis Fiéni

RUBRIQUES
- Questions-réponses sur le fibrosarcome félin :
nouveautés et recommandations

François Serres

- Observation clinique - Prise en charge d’une rupture de la vésicule biliaire d’origine traumatique chez un chien
Thibault de Jongh, Eric Viguier


FMCvét - formation médicale continue vétérinaire
- Revue de presse internationale - Notre sélection d’articles
par
Julien Debeaupuits, Pauline Fick, Fabien Klodzinski, Luis Matres Lorenzo, Mathieu Raillard, Alexandre Fournet, Emmanuel Topie, Maria del Mar Martinez Martin
- Reproduction - Estimation de la durée de gestation chez la chienne,
de l’ovulation à la mise bas, et des facteurs qui l’influencent :
étude rétrospective sur 162 gestations
- Reproduction - Rôle sur la fertilité de la flore bactérienne vaginale
et de la cytologie chez les chiennes en proœstrus
- Reproduction et cardiologie - L’administration de lidocaïne intra-testiculaire et sous-cutanée modifie la réponse hémodynamique et la variabilité sinusale
du rythme cardiaque provoquée par la castration de chats mâles
- Chirurgie des tissus mous - Chirurgies de reconstruction du diaphragme périnéal en cas de hernie : utilisation de la tunique vaginale
comme greffon autologue
- Digestif - Shunt porto-systémique acquis et congénital : étude des anomalies cliniques et biologiques chez 93 jeunes chiens (2003-2008)
- Urgence - Chiens atteints de sepsis sévère / choc septique :
évolution des paramètres de perfusion tissulaire
et corrélation avec le pronostic vital
- Chirurgie - Stabiliser la luxation coxo-fémorale
grâce à l’utilisation de la ténodèse du muscle glutéal profond
- Imagerie - Hypertrophie ventriculaire gauche :
les signes échographiques chez les chiens obèses
- Imagerie - Chiens atteints de carcinome transitionnel de la vessie :
précision de l’échographie en 3D et en 2D dans la mesure du volume tumoral
- Imagerie - Un nouveau système d’imagerie permet d’évaluer la persistance de cellules cancéreuses dans le lit tumoral lors de l’exérèse de sarcomes
des tissus mous chez le chien
- Hospitalisation et physiologie - Chats en obstruction urétrale :
mesure de la température corporelle à l’admission et association à l’azotémie
et durée d’hospitalisation

Test clinique - Les réponses