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DOSSIER : LE SUIVI DES CHALEURS chez les équidés
résumé

Le suivi de la croissance folliculaire

et du cycle chez la jument



Anne-Cécile Lefranc

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La jument a une activité sexuelle "saisonnière à jours longs" avec des cycles œstraux réguliers du printemps à la fin de l’automne. Le cycle œstral de la jument, défini comme la période séparant 2 ovulations, dure 21 à 22 jours en moyenne et comprend une phase folliculaire, ou œstrus, de 4 à 7 jours et un interœstrus de 14 à 16 jours.

Le suivi de la croissance folliculaire et du cycle chez la jument permet de prévoir au mieux le moment de l’ovulation et d’optimiser ainsi le moment de la saillie ou de l’insémination.

Après un rappel des notions essentielles de la physiologie sexuelle de la jument, cet article présente les méthodes non échographiques et échographiques de suivi de cycle chez la jument, et précise les avantages et les limites d’application éventuelles sur le terrain.

La palpation transrectale et l’échographie de l’appareil génital interne sont les méthodes de référence pour effectuer un suivi précis de la croissance folliculaire chez la jument. L’article détaille les aspects échographiques de l’utérus et des ovaires pendant l’œstrus et la phase de transition printanière à la fin de l’anoestrus saisonnier.


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DOSSIER : LE SUIVI DES CHALEURS chez les équidés
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Comment détecter l’ovulation

chez la jument



Anne-Cécile Lefranc

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L’ovulation correspond à l’expulsion de l’ovocyte du follicule dominant et son passage dans la trompe utérine, où il peut être fécondé. En raison de la durée de vie courte de l’ovocyte et des spermatozoïdes, la mise à la reproduction doit être proche de la date d’ovulation. Ainsi, une détection efficace de l’ovulation permet d’optimiser le moment de la saillie ou de l’insémination, et donc les résultats de la fertilité.

Après un rappel de notions anatomiques de l’appareil génital de la jument et de régulations endocriniennes de la fonction sexuelle, cet article décrit les méthodes utilisables en pratique pour déterminer avec exactitude le moment de l’ovulation.

Des signes annonciateurs d’une ovulation imminente peuvent être présents, mais ils ne sont pas systématiques. La réalisation d’une palpation transrectale de l’appareil génital interne et le suivi échographique de la croissance de tous les follicules dont le diamètre est supérieur à 25 mm, sont les examens de choix en pratique courante ; à l’heure actuelle, le suivi échographique permet de déterminer a posteriori le moment exact de l’ovulation.


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DOSSIER : LE SUIVI DES CHALEURS chez les équidés
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Comment choisir

le moment de l’insémination

chez la jument



Isabelle Barrier-Battut

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La jument a un œstrus long, de durée variable et le moment de l’ovulation, variable aussi, est difficile à prévoir. Le choix du moment de l’insémination n’est donc pas facile. Il doit essentiellement tenir compte de la semence utilisée et de la quantité de doses de semence disponibles. Les spermatozoïdes réfrigérés ou congelés sont plus fragiles que les spermatozoïdes frais. L’insémination doit donc avoir lieu dans les 24 à 48 h qui précèdent l’ovulation ou dans les 6 à 8 h suivant l’ovulation.

Différentes stratégies sont possibles, selon que la jument bénéficie ou non d’un suivi gynécologique, et selon le type de semence utilisée : fraîche, réfrigérée ou congelée. Elles sont récapitulées sous forme de figures.

Actuellement, l’insémination en semence congelée est la technique la plus répandue chez les chevaux de sport, et le nombre de paillettes est le plus souvent restreint, ce qui nécessite un suivi gynécologique rigoureux. Pour les chevaux de loisir, l’insémination artificielle en semence fraîche reste un moyen simple et peu onéreux, et nécessite un suivi minimal.


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Les follicules

anovulatoires hémorragiques

chez la jument



Sophie Paul-Jeanjean

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Le follicule anovulatoire hémorragique (F.A.H.) correspond à la mise en place progressive, au sein d’un follicule qui semblait préovulatoire d’une structure lutéale sans ovulation. Il est ainsi une cause ponctuelle d’infertilité chez la jument.

Ce type d’anovulation se rencontre souvent en fin de saison et chez les juments âgées. Il est impossible de savoir à l’examen échographique d’une jument en oestrus si un follicule d’aspect préovulatoire va éventuellement subir cette évolution plutôt que d’ovuler.

Le diagnostic n’est pas toujours simple : il est essentiellement échographique et doit permettre de différencier le F.A.H. d’un corps jaune hémorragique post-ovulation, d’un corps jaune normal, ou plus rarement d’une tumeur des cellules de la granulosa. Des dosages hormonaux montrent que les concentrations en œstradiol sont légèrement plus élevées quelques jours avant l’échec de l’ovulation.

Les injections de prostaglandines permettent à la jument de revenir rapidement en chaleurs, en sachant que le risque de récidive est plus important chez les juments qui ont déjà présenté ce syndrome.


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DOSSIER : LE SUIVI DES CHALEURS chez les équidés
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Comment suivre et gérer

les ovulations multiples

chez la jument



Ingrid Vagner

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Chez la jument, 15 à 30 p. cent des cycles aboutissent à ovulations multiples. La saison, l’âge, le statut physiologique ou nutritionnel, ou encore la race seraient des facteurs de prédisposition aux ovulations multiples. Les cas de gestations multiples chez la jument sont presque exclusivement des cas de gestations gémellaires. Ces derniers représentent 3 à 11 p. cent des gestations et entraîne des pertes non négligeables.

Le diagnostic et le suivi des ovulations doubles sont les premiers maillons de la gestion des cas de gémellité. Seul un suivi gynécologique rigoureux permet de dépister correctement les ovulations doubles et d’établir un diagnostic de gestation gémellaire sans excès ou défaut.

Cet article expose les caractéristiques des ovulations doubles et des gestations gémellaires chez la jument, en s’appuyant sur les données de la littérature et sur les résultats d’une enquête coordonnée par la commission élevage de l’AVEF en 1999. Les mesures thérapeutiques utilisées en pratique et la conduite à tenir sur le terrain sont ensuite abordées.


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DOSSIER : LE SUIVI DES CHALEURS chez les équidés
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Atlas d’images échographiques

normales et anormales

chez la jument



Sarah Buisson

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L’examen échographique de l’appareil génital de la jument doit faire suite au recueil des commémoratifs, à l’examen clinique et à la palpation transrectale de tout le tractus génital. Le suivi des chaleurs est l’une des principales applications de l’échographie génitale chez la jument.

Cet examen se réalise chez la jument placée dans une barre de contention, à l’aide d’une sonde linéaire de 5 MHz. Le tractus génital doit être observé dans sa totalité : le col et le corps de l’utérus sont visualisés en coupe longitudinale, les cornes utérines et les ovaires en coupe transversale.

Cet article décrit la technique de réalisation de l’échographie génitale chez la jument et propose sous forme d’atlas iconographique les images échographiques normales et anormales qui peuvent être visualisées lors de cet examen. L’interprétation des images échographiques du tractus génital et des ovaires est également détaillée en fonction du cycle œstral de la jument.


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DOSSIER : LE SUIVI DES CHALEURS chez les équidés - Thérapeutique
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Comment avancer

le premier œstrus

et la première ovulation

chez la jument



Peter F. Daels

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Le retour à la cyclicité après la période d’anœstrus chez la jument est une période difficile à appréhender pour le praticien vétérinaire. Il doit, en effet, estimer la profondeur de l’anœstrus et le délai d’apparition de la cyclicité, estimer le moment de la première ovulation, et choisir un traitement approprié pour accélérer le retour à la cyclicité. La combinaison de plusieurs traitements permet d’accélérer et de prévoir ce retour à la cyclicité.

Cet article rappelle l’effet des différentes substances pharmacologiques disponibles pour stimuler l’ovulation du 1er follicule préovulatoire dans la période de transition, puis propose trois stratégies pour avancer la date du 1er œstrus et la 1ère ovulation de la saison chez la jument. Il rappelle également le rythme annuel de l’activité reproductrice de la jument et précise l’action des facteurs externes et environnementaux sur l’anœstrus saisonnier chez la jument : la photopériode, mais aussi la température, la nutrition et l’état corporel sont les facteurs environnementaux qui influencent le plus le rythme reproductif circannuel.



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DOSSIER : LE SUIVI DES CHALEURS chez les équidés
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Comment induire l’ovulation

chez la jument



Jean-François Bruyas

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L’induction de l’ovulation chez la jument est un outil intéressant pour une bonne maîtrise de la mise à la reproduction, notamment pour programmer et gérer les saillies et les inséminations artificielles des poulinières, et pour synchroniser les cycles entre les donneuses et les receveuses d’embryons. De plus, elle n’a pas d’effet délétère sur la fertilité, au contraire.

L’hCG est actuellement la molécule de choix à utiliser à la dose minimum de 750 UI, par voie sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse. Néanmoins, l’immunisation anti-hCG s’avère possible et non exceptionnelle après plusieurs traitements à base de cette hormone. Actuellement, seuls les agonistes de la GnRH sont utilisables en pratique comme alternative de l’hCG.

L’induction de l’ovulation est réalisable chez la jument en œstrus, qui présente un follicule préovulatoire en croissance et dont le diamètre est d’au moins 30 mm. L’ovulation survient généralement entre 30 et 48 h après l’initiation du traitement, mais il est possible qu’elle ne se produise pas.




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ÂNE, PONEY - LE SUIVI DES CHALEURS chez les équidés
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Les particularités du cycle œstral

et du suivi gynécologique

chez l’ânesse



Emmanuel Lagarde

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L’âne est un animal à la mode. Le suivi gynécologique des ânes de race est de plus en plus intéressant pour les éleveurs qui commercialisent ainsi mieux leurs ânons. Le suivi n’est pas plus difficile que chez la jument ; il nécessite néanmoins de connaître les particularités anatomiques, comportementales et gynécologiques de l’ânesse.

Les ânesses présentent un cycle œstral de 26 jours, plus long que la jument, et sont pour la plupart cyclées toute l’année. Les anomalies dans l’expression des chaleurs sont les mêmes que chez la jument, avec notamment des chaleurs intermittentes ou silencieuses. Contrairement à la jument, les ovulations multiples sont fréquentes chez l’ânesse et les gestations gémellaires courantes chez les ânesses de grande taille.

Les principales difficultés rencontrées lors du suivi gynécologique de l’ânesse sont le cathétérisme du col, plus difficile que chez la jument, et la présence d’ovaires chargés de nombreux follicules, avec un follicule préovulatoire plus petit que chez la jument. Néanmoins, la gestion des cycles en suivi échographique reste identique à la jument.


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COMPORTEMENT - LE SUIVI DES CHALEURS chez les équidés
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Le syndrome jument "pisseuse" :

qu’en est-il des déséquilibres

hormonaux



Brigitte Siliart, Lucile Martin, Jean-François Bruyas, Vincent Boureau

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Le terme de pisseuse est attribué aux juments qui présentent une excitation et une nervosité anormales au moment des chaleurs, ou bien à celles qui ont cette attitude dès qu’elles se trouvent en situation difficile.

L’étiologie de ce syndrome est encore mal connue. Cet article rapporte les données épidémiologiques, cliniques et hormonales à partir d’une étude réalisée en 2005 sur une centaine de juments pisseuses.

Les juments de sport, et majoritairement les juments de CSO, sont les plus concernées. Le tableau clinique est dominé par des anomalies comportementales intermittentes, qui ne sont pas systématiquement liées au cycle. La recherche de la cause débute par un examen gynécologique et orthopédique attentif. Si aucune anomalie clinique n’est décelée, un suivi hormonal du cycle doit être réalisé. En effet, l’hyperprolactinémie pourrait être incriminée dans cette affection comportementale.

La réussite du traitement dépend de la cause du syndrome, mais dès qu’une forte hyperprolactinémie est mesurée, le pronostic est réservé. Dans plus du tiers des cas, l’anomalie comportementale est en fait liée (due sans doute) à une douleur le plus souvent lombaire ou de l’appareil locomoteur.


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OBSERVATION CLINIQUE - LE SUIVI DES CHALEURS chez les équidés
résumé

Utilisation loco-régionale

de la colistine dans le traitement

des complications d’un "clou de rue"



Yan Santinelli, Sandrine Boue, Xavier Ribot

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Ce cas de "clou de rue" chez une jument selle français de 9 ans illustre la nécessité d’une prise en charge rapide et agressive de l’affection et d'une utilisation de l’antibiothérapie loco-régionale à base de colistine dans le traitement des complications d’un "clou de rue".

Le "clou de rue" est une affection courante du pied des chevaux, secondaire à l’implantation d’un corps étranger dans la face solaire du pied. Les conséquences sont variables en fonction du site et de la profondeur de pénétration du corps étranger.

Dans ce cas, un parage chirurgical approfondi associé à un protocole classique d’antibiothérapie sous garrot n’a pas permis de juguler l’infection à Pseudomonas aeruginosa, responsable de l’ostéite infectieuse de la face plantaire de la 3e phalange.

L’administration loco-régionale d’un antibiotique permet d’obtenir des concentrations sur le site d’infection bien supérieures à la concentration plasmatique obtenue par un traitement systémique, et avec des doses plus faibles. Ce traitement est largement décrit pour le traitement des infections du pied chez le cheval et dans ce cas, l’emploi de la colistine s’est avéré fructueux.


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Sauter N°18, volume 5, 2008

N°18, volume 5, 2008

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Éditorial - Le prix 2008 du meilleur article de formation paru dans les revues vétérinaires
par Maryvonne Barbaray, Jean-Luc Cadoré, Catherine Gaillard-Lavirotte
Éditorial par Jean-François Bruyas
Test clinique - Chaleurs prolongées ou “mauvaises chaleurs” ? Jean-François Bruyas

CHEVAL ET ÉQUIDÉS
- Le suivi de la croissance folliculaire et du cycle chez la jument Anne-Cécile Lefranc
- Comment détecter l’ovulation chez la jument Anne-Cécile Lefranc
- Comment choisir le moment de l’insémination chez la jument Isabelle Barrier-Battut
- Les follicules anovulatoires hémorragiques chez la jument Sophie Paul-Jeanjean
- Comment suivre et gérer les ovulations multiples chez la jument Ingrid Vagner
- Imagerie - Atlas d’images échographiques normales et anormales chez la jument Sarah Buisson
- Thérapeutique - Comment avancer le premier œstrus et la première ovulation chez la jument Peter F. Daels
- Comment induire l’ovulation chez la jument Jean-François Bruyas

ÂNE, PONEY
- Les particularités du cycle œstral et du suivi gynécologique chez l'ânesse
Emmanuel Lagarde

RUBRIQUES
- Comportement - Le syndrome jument “pisseuse” : qu’en est-il des déséquilibres hormonaux chez la jument ? Brigitte Siliart, Lucile Martin, Jean-François Bruyas, Vincent Boureau
- Observation clinique - Utilisation loco-régionale de la colistine dans le traitement des complications d’un “clou de rue” Yan Santinelli, Sandrine Boue, Xavier Ribot

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE
- Rubrique dirigée par Jean-Luc Cadoré, Louis-Marie Desmaizières, Jean-Philippe Germain - Un panorama des meilleurs articles d’équine : notre sélection par Coline Borel, Céline Chadufaux, Marion Deluzurieux, Céline Molitor, Virginia Mottini, Anne Savoie, Aurélie Thomas, Bérénice Tilliette

Test clinique - les réponses

Sauter Administration