| DOSSIER :
LES ECTOPARASITES :
NOUVEAUTÉS ET ÉMERGENCES
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ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE
résumé et plan de l'article
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Les enjeux d'une nouvelle
structuration de la pateforme
d'épidémiosurveillance
en santé animale
Pascal Hendrikx
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Les principes de la Plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale (ESA) sont qu’une surveillance efficace est fondée sur une collaboration étroite entre les organismes impliqués. Après 4 ans, la Plateforme ESA a fait la preuve de sa réactivité et de sa pertinence sur un mode partenarial nouveau dans le paysage sanitaire français. Son mode organisationnel actuel répond à des normes de coopération interinstitutionnelle qui expliquent son succès, notamment en matière de réaction à l’émergence et de confiance entre les acteurs. Les réflexions en cours sur son avenir ont pour objectif de dépasser certaines limites comme le niveau et la durabilité de l’investissement humain des partenaires dans la plateforme. Le passage d’une convention cadre à une véritable personnalité juridique donnera plus d’autonomie à la plateforme et d’efficacité au suivi des activités qu’elle conduira.
Cependant, cette évolution peut présenter le risque de faire passer le partenariat d’une logique de collaboration à une logique de contribution. Sur le fond, l’enjeu se situe sur le champ de responsabilité qui sera confié à la plateforme ESA.
S’il apparaît évident que les activités d’appui méthodologique et technique à la surveillance doivent faire partie de ce périmètre, de manière à éviter que la plateforme devienne une société de service en épidémiosurveillance, nous soutenons que les activités d’animation devraient également être intégrées à ses prérogatives.
Disciplines : épidémiosurveillance, épidémiologie, sociologie
Mots clés : Plateforme ESA, épidémiosurveillance, santé animale, organisation institutionnelle, sociologie des organisations
PLAN DE L'ARTICLE
LA PLATEFORME ESA, UNE PÉPINIÈRE D’ORGANISATIONS VIRTUELLES
Encadré 1 - Le projet Ecolead, un modèle centré sur trois processus
Premier avantage : une très grande capacité d’adaptation à des situations nouvelles
Deuxième avantage : un lien fort entre les organismes partenaires et un rôle de coordination des activités
Troisième avantage : l’évaluation et le suivi de la performance de ces pépinières et organisations virtuelles
Une mission de service public
DES FORCES ET DES FAIBLESSES BIEN IDENTIFIÉS
Les forces
Les faiblesses ou les limites
VERS UN NOUVEAU MODÈLE ORGANISATIONNEL POUR LEVER LES CONTRAINTES ?
Pourquoi une structure avec une personnalité juridique propre ?
Une urgence : définir le champ de responsabilité confié à la Plateforme ESA
Une véritable animation des dispositifs
CONCLUSION
Parcours Pascal Hendrikx est docteur vétérinaire, ISPV, titulaire d’une thèse d’université.
1987-2008 : Plusieurs postes occupés outre-mer (Oman, Guinée, Tchad, Mali, République dominicaine) et en France (GDS Haute-Normandie, Cirad, DDPP du Gard) 2008-2016 : Anses, Direction des laboratoires, chargé de mission épidémiosurveillance, puis chef de l’unité de coordination et d’appui à la surveillance.
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| | 2 | DOSSIER : Les ectoparasites : nouveautés et émergence
résumé et plan de l'article
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Stomoxes et taons :
biologies, rôles pathogènes
et contrôle chez les bovins
Philippe Jacquiet
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Disciplines : Parasitologie, thérapeutique
Mots-clés : stomoxes , taons, besnoitiose bovine, anémie infectieuse des Équidés, fièvre West Nile, Stomoxys, Stomoxys calcitrans, tabanidæ, biologie, hôte, repas de sang, transmission vectorielle, méthodes de lutte, résistance, contrôle, piège, piégeage, pyréthroïdes, bovins
PLAN DE L'ARTICLE
LA PRÉSENCE DE STOMOXYS CALCITRANS ET LES PRINCIPALES ESPÈCES DE TAONS EN FRANCE
LA BIOLOGIE DES STOMOXES ET DES TAONS
Figure 2 - Cycle biologique de Stomoxys calcitrans
La biologie des larves
La biologie des adultes
Le repas de sang et les réactions de défense de l’hôte
La dispersion active
Les dynamiques saisonnières des populations en France
LES RÔLES PATHOGÈNES DIRECTS ET LA TRANSMISSION DE PATHOGÈNES
Tableau 1 - Les principaux agents pathogènes transmis par Stomoxys calcitrans et les Tabanidés
Les nuisances occasionnées et leur importance économique
La transmission vectorielle
LES MÉTHODES DE LUTTE CONTRE LES STOMOXES ET LES TAONS
Tableau 2 - Efficacité et rémanence de la cyperméthrine en boucle auriculaire et de la perméthrine en solution pour-on sur des taons (Tabanus abactor)
Les limites de la lutte insecticide sur les animaux et dans les locaux
L’arsenal thérapeutique
Mise en évidence de la résistance aux pyréthroïdes chez Stomoxys calcitrans
Vers de nouveaux moyens de lutte ?
La gestion des lieux de reproduction
Le piégeage des adultes
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
7 photos illustrent cet article
Philippe Jacquiet, DVM, PhD, Diplomate of the European Veterinary Parasitology College. Philippe Jacquiet est Professeur de Parasitologie et de Maladies Parasitaires à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse. Il est membre de l’Unité Mixte Technologique “Santé des Petits Ruminants”
1986 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Lyon 1988 : Diplômé de l’Institut d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux (Maisons-Alfort) et de la Faculté de médecine de Créteil (Henri Mondor) 1989 : Doctorat Vétérinaire, Université de Lyon 1989 - 1995 : Chef du Service de Parasitologie du Centre national d’élevage et de recherches vétérinaires de Nouakchott (République Islamique de Mauritanie) pour le Ministère Français de la Coopération 1995 : Docteur de l’Université de Montpellier II 1996 : Diplômé de l’Institut Pasteur de Paris (Immunologie Générale) 1997 - 2016 : Enseignant-chercheur à l’école nationale vétérinaire de Toulouse
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| | 3 | DOSSIER : Les ectoparasites : nouveautés et émergence
résumé et plan de l'article
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La gale psoroptique
ovine et bovine :
un agent pathogène, deux expressions cliniques,
deux approches thérapeutiques
Bertrand Losson
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Les gales ovines et bovines, y compris la gale psoroptique, sont souvent perçues, à tort, comme des maladies dont le contrôle est aisé.
Cet article a pour but de rappeler quelques données biologiques et épidémiologiques concernant la gale psoroptique (spécificité d’hôte, survie dans l’environnement, pathogenèse, sensibilité raciale plus ou moins élevée, aspects cliniques) en insistant sur les différences qui existent entre les deux espèces hôtes.
Les autres ectoparasites susceptibles de générer une atteinte cutanée prurigineuse sont brièvement abordés.
Ces données sont indispensables afin de décider d’une approche thérapeutique raisonnée tenant compte à la fois de contraintes économiques (coût du médicament, main d’œuvre), sanitaires (résidus et délais d’attente, présence d’autres types de gale voire d’autres parasites) et environnementales (action éventuelle sur des organismes non cibles).
Une synthèse clôture le document et permet d’éviter certaines erreurs fréquemment observées en pratique.
Disciplines : parasitologie, thérapeutique
Mots-clés : gales, gale psoroptique, ectoparasites, atteinte cutanée prurigineuse, contrôle, traitement, bovins, ovins
PLAN DE L'ARTICLE
DES DERMATOSES PARASITAIRES CONTAGIEUSES ET PRURIGINEUSES
DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES DE LA GALE PSOROPTIQUE
Encadré 1 - Caractères distinctifs des trois agents de gale
Encadré 2 - L’agent pathogène
Chez le mouton
Chez les bovins
LES SPÉCIFICITÉS DE L’HÔTE CONTAGION, SURVIE DANS L’ENVIRONNEMENT ET INFESTIVITÉ
PATHOGENÈSE
SENSIBILITÉ DE L’HÔTE : L’INFLUENCE DE LA RACE
L’INTERVENTION D’AUTRES ECTOPARASITES
Figure 1 - Distribution initiale des lésions Gale sarcoptique
Figure 2 - Distribution initiale des lésions Gale psoroptique et chorioptique
Figure 3 - Distribution initiale des lésions Gale sarcoptique, psoroptique et chorioptique
L’EXPRESSION CLINIQUE DE LA GALE PSOROPTIQUE
Chez le mouton
Chez les bovins
LES TRAITEMENTS CONTRE LA GALE : QUELQUES POINTS CRITIQUES
Tableau 1 - Principaux groupes pharmacologiques disponibles et leur principales caractéristiques
Tableau 2 - Choix du traitement chez les bovins, en fonction de l’agent pathogène
Tableau 3 - Choix du traitement chez les ovins, en fonction de l’agent pathogène
Les recommandations générales pour optimiser l’efficacité du traitement
L’utilisation de produits topiques sous forme de bain (ovins) ou de produit à pulvériser (bovins) (organo-phosphorés, pyréthrinoïdes et diamidines)
L’utilisation de lactones macrocycliques
Interactions médicamenteuses
Le traitement chez les ovins
CONCLUSION
11 photos illustrent cet article
Bertrand Losson est docteur vétérinaire et professeur à la Faculté de Médecine vétérinaire de Liège, Belgique. PhD de l’Université de Cambridge, Royaume-Uni ; diplômé du collège européen de parasitologie vétérinaire (EVPC)
1971-1977 : Études vétérinaires à la faculté de Liège 1980-1985 : Université de Cambridge PhD 1992 : Institut Pasteur de Paris – Diplôme en Immunologie et Immunotechnologie 2003 : De facto Diplomate de l’EVPC
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| | 4 | DOSSIER : Les ectoparasites : nouveautés et émergence
résumé et plan de l'article
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Myiases : émergences de cas
à Wohlfahrtia
dans le sud de la Vienne
Laurent Saboureau, Émilie Arnaud
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Disciplines : parasitologie, thérapeutique
Mots-clés : ectomyiases, Wohlfahrtia magnifica, myiases, clinique, évolution, traitement, myiases atypiques, diagnostic, prévention
PLAN DE L'ARTICLE
LES MYIASES HABITUELLES EN POITOU-CHARENTES ET EN LIMOUSIN
Clinique
Évolution
Traitement
Tableau - Les principales caractéristiques des myiases à Lucilia sericata et à Wohlfahrtia magnifica
L’APPARITION DE MYIASES ATYPIQUES POUR LA RÉGION
Des myiases avec une clinique et un traitement différents
Les données épidémiologiques
DIAGNOSTIC : l’IDENTIFICATION DE WOHLFAHRTIA MAGNIFICA
Une nouveauté épidémiologique en France
TRAITEMENT ET PRÉVENTION
CONCLUSION
4 photos illustrent cet article
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| | 5 | DOSSIER : Les ectoparasites : nouveautés et émergence
résumé et plan de l'article
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Le piégeage
contre la Besnoitiose bovine :
des essais en Loire Atlantique
Caroline Lantuejoul
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La besnoitiose bovine est une maladie émergente qui a été détectée sur une commune de Loire Atlantique en 2011.
Cette maladie est transmise de bovin à bovin par des piqûres d’insectes hématophages, les taons et Stomoxys calcitrans.
Un projet de lutte vectorielle associé à une organisation collective au pâturage dans le but d’isoler les animaux porteurs du parasite a été mis en place afin de limiter la propagation de cette maladie dans une zone favorable aux tabanidés.
L’observation des bovins et de l’environnement des animaux donne une idée du risque de transmission de la Besnoitiose bovine au pâturage notamment. Les premiers résultats semblent en faveur d’un début d’assainissement de la zone.
Disciplines : Parasitologie, épidémiologie, thérapeutique
Mots-clés : Besnoitiose bovine, maladie émergente, Maladie vectorielle, Piégeage de vecteurs, transmission, Assainissement, prévention, bovins
PLAN DE L'ARTICLE
CLINIQUE DE LA MALADIE
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
SA TRANSMISSION
Figure 1 - La transmission de la besnoitiose bovine
LA SITUATION EN LOIRE ATLANTIQUE
LE PROJET DE LUTTE ANTI-VECTORIELLE
Figure 2 - Comportement de stress des bovins en fonction du nombre de taons captures
Figure 3 - Localisation des zones à risque de présence de taons sur la zone d’émergence
Matériel et méthodes
Les résultats
Discussion
L’observation des animaux
Le type de biotope
L’influence de la météorologie
Perspectives des actions de lutte entreprises
CONCLUSION
5 photos illustrent cet article
Caroline Lantuejoul, DVM. Caroline Lantuejoul est vétérinaire au GDS de Loire Atlantique et réalise du conseil en élevage bovin dans le cadre notamment de plan d’Aes en élevage.
2005 : Diplômé de l’École vétérinaire de Nantes (ENVN) 2006 : Doctorat vétérinaire, Université de Nantes 2006-2010 : Exercice en clinique vétérinaire mixte en pathologie des ruminants (ENVT). 2010-2016 : Vétérinaire au GDS de Loire Atlantique
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| | 6 | DOSSIER : Les ectoparasites : nouveautés et émergence
résumé et plan de l'article
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Étude de cas -
Les puces en élevage ovin :
un cas d’infestation par Pulex irritans
ou “puce de l’homme”
Émilie Bouhsira, Emmanuel Liénard, Michel Franc
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Pulex irritans, ou puce de l’homme, semble être en recrudescence en élevages ovin, caprin et porcin.
Cet article rapporte un cas d’infestation massive d’éleveurs de moutons et de leur famille durant depuis 5 ans, et s’accompagnant d’importantes nuisances aussi bien physiques que psychologiques. Lors de la visite, aucune puce n’a été observée sur les moutons adultes, qui par ailleurs ne présentaient ni prurit ni lésions cutanées. Seuls les jeunes agneaux étaient visiblement infestés et présentaient des signes cliniques caractérisés par de l’érythème et des papules. De nombreuses puces ont été récoltées sur les habits des éleveurs ainsi que sur le chien vivant dans le foyer ; elles ont été identifiées comme étant des Pulex irritans. Les deux chats du foyer étaient infestés quant à eux par Ctenocephalides felis.
Un plan de lutte a été proposé aux éleveurs incluant : un traitement de tous les animaux de l’élevage dans un bain de deltaméthrine (Butox® 50 p. mille, MSD Santé Animale, Beaucouze, France), un traitement de l’environnement : vide complet des bâtiments puis nettoyage à l’eau bouillante, suivi d’une pulvérisation de triflumuron (Baycidal® WP25, Bayer Santé Animale, Saint Ave, France) sur le sol et la nouvelle paille.
Il a également été conseillé de traiter tous les animaux du foyer (chien, chats) contre les puces avec des formulations adaptées prescrites habituellement par leur vétérinaire, ainsi que l’ensemble de la maison et les voitures à l’aide d’une association de perméthrine et de (S)-méthoprène (Tiquanis® habitat nouvelle formule, Vétoquinol, Lure, France).
Malheureusement les éleveurs ont choisi de ne pas suivre ces conseils les trouvant trop contraignants, et ils présentaient comme une fatalité cet « équilibre » atteint avec leurs parasites.
Lors de notre dernier contact téléphonique le degré d’infestation n’avait pas diminué.
Disciplines : Parasitologie, thérapeutique, élevage
Mots-clés : Pulex irritans, puce de l’homme, mouton, élevage ovin, infestation humaine, lutte contre les puces, antiparasitaire externe
PLAN DE L'ARTICLE
ANAMNÈSE ET COMMÉMORATIFS
CLINIQUE ET DIAGNOSTIC
L’identification des puces au laboratoire
Traitement
Le traitement de l’environnement et des habitations humaines
Le traitement des animaux
SUIVI
DISCUSSION
Encadré 1 - Le cycle biologique des puces
Encadré 2 - L’infestation par Pulex irritans à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT)
Tableau 1 - Les principaux régulateurs de croissance disponibles pour traiter les locaux en élevage ovin (murs, sols, mangeoires) et les habitations humaines
Tableau 2 - Les principaux insecticides disponibles pour traiter les locaux en élevage ovin (murs, sols, mangeoires)
Tableau 3 - Les principaux insecticides utilisables chez les moutons en solution externe pour traiter contre les puces et les habitations humaines un exemple de lutte réussie
Données épidémiologiques
Clinique, transmission
Étiologie
Mesures de lutte et de contrôle
CONCLUSION
6 photos illustrent cet article
Emilie Bouhsira est Maître de Conférences en Parasitologie et Maladies Parasitaires à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT), titulaire d’un doctorat d’Université en Parasitologie, elle est également diplômée du collège européen de parasitologie (EVPC).
2001-2006 : Études vétérinaires à l’école de Toulouse 2006-2007 : Master de Science 2007-2014 : Ingénieur d’études dans l’unité Vecteurs-Maladies Vectorielles de l’ENVT 2010-2014 : Doctorat d’université, INP de Toulouse (« Rôle de Ctenocephalides felis dans la transmission de Bartonella spp. et moyens de contrôle », Prix de thèse 2014) 2010-2014 : Résidence en Parasitologie, ENVT
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| | 7 | AVIAIRE - Le botulisme aviaire
résumé et plan de l'article
Caroline Le Maréchal, Rozenn Souillard
Une forte recrudescence du nombre de cas de botulisme aviaire dans les élevages avicoles entre 2007 et 2011 et les connaissances limitées sur la maladie a abouti à la mise en place d’un laboratoire national de référence (LNR botulisme aviaire) en France en 2011 à l’Anses Ploufragan.
Le botulisme est une affection nerveuse commune à l’homme et aux animaux (en particulier bovins et volailles) due à l’action de la toxine botulique produite par Clostridium botulinum.
Les cas de botulisme aviaire en Europe sont principalement associés aux toxines de type C/D. La présence d’une paralysie flasque est caractéristique du botulisme. Néanmoins, ce symptôme n’est pas spécifique et une confirmation en laboratoire est nécessaire.
Une étude menée par le LNR entre 2013 et 1015 a montré à partir des cas suivis sur le terrain, que l’analyse par PCR en temps réel après une étape d’enrichissement de 24 h minimum en conditions anaérobies de quatre foies prélevés sur des animaux présentant des symptômes permet d’améliorer la confirmation en laboratoire des suspicions de botulisme aviaire par rapport aux méthodes utilisées jusqu’alors.
Les sources de contamination des élevages de volailles sont difficiles à identifier. Plusieurs hypothèses peuvent être envisagées, comme une source environnementale, des réservoirs animaux (rongeurs, insectes) ou des cadavres d’animaux, une contamination de l’eau ou de l’aliment.
Les épisodes en élevage sont caractérisés par une contamination environnementale du bâtiment et de ses abords par les spores de C. botulinum.
Étant donnée la résistance des spores, des opérations de nettoyage-désinfection renforcées sont nécessaires afin de limiter les récidives et la mise en place de barrières sanitaires est indispensable pour empêcher les contaminations croisées entre bâtiment ou entre productions animales. Les connaissances sur le botulisme animal restent à ce jour limitées, notamment, le développement d’outil de typage moléculaire pour tracer les souches de C.botulinum permettront de mieux connaitre cette affection et son épidémiologie.
Disciplines : Maladies infectieuses, épidémiologie, bactériologie
Mots-clés : Diagnostic, mesures de gestion, nettoyage, désinfection, Clostridium botulinum, botulisme, toxine botulique, contamination, eau foie, PCR, volailles, bovins
PLAN DE L'ARTICLE
DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES
Fréquence
Répartition
Les espèces concernées et la saisonnalité
Encadré réglementation
Encadré 1 – Les types toxiniques
Figure 1 - Représentation schématique des gènes codant pour les toxines C, D, C/D, D/C
DESCRIPTION CLINIQUE ET DIAGNOSTIC
Signes cliniques
Confirmation en laboratoire
La détection de la toxine botulique
La detection de C. botulinum
L’approche utilisée en France
Les études en cours
Encadré 2 – Une étude LNR - Labocea aux résultats démonstratifs
PATHOGÉNIE
COMMENT TRAITER ET PRENDRE EN CHARGE LES VOLAILLES ET LES CAS DE BOTULISME AVIAIRE
ÉPIDÉMIOLOGIE
Origine de la contamination
La contamination de l’environnement suite à un épisode de botulisme aviaire
LE NETTOYAGE ET LA DÉSINFECTION EN ÉLEVAGE
La gestion des effluents
Les points à risque pour la décontamination
L’étude de l’efficacité de désinfectants au laboratoire
CONCLUSION1 photo illustre cet article
Rozenn Souillard, vétérinaire épidémiologiste à l’Anses. Rozenn Souillard fait partie de l’Unité Epidémiologie et Bien Etre en Aviculture et Cuniculture (EBEAC) de l’Anses Ploufragan, et est associée au LNR Botulisme aviaire pour le volet épidémiologie.
2002 : Doctorat vétérinaire, Ecole vétérinaire de Toulouse
Caroline Le Maréchal est chargée de projet à l’Anses, au laboratoire de Ploufragan-Plouzané et est responsable du LNR botulisme aviaire.
2007 : Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse (Ingénieur agronome) 2007-2010 : Doctorante dans l’unité mixte de recherche Sciences et technologie du lait et de l’œuf, Rennes (identification de facteurs staphylococciques impliqués dans la sévérité des mammites ovines) 2011-2012 : Ingénieur d’études dans l’unité mixte de recherche Sciences et technologie du lait et de l’œuf, Rennes (Analyse comparative des propriétés de surface de Propionibacterium freudenreichii et Lactobacillus delbrueckii dans la modulation de l’inflammation intestinale) Depuis 2012 : Chargée de projet dans l’unité Hygiène et Qualité des Produits Avicoles et Porcins au laboratoire de Ploufragan-Plouzané
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résumé et plan de l'article
Chirurgie : le déplacement
de la caillette - techniques de chirurgie
par laparoscopie
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Jean-Philippe Roy, Marjolaine Rousseau
Les déplacements de caillette à gauche sont fréquemment diagnostiqués chez les bovins laitiers. Plusieurs techniques chirurgicales peuvent être utilisées à la ferme pour les corriger. La technique la plus récemment développée est l’abomasopexie par laparoscopie, effectuée soit en deux étapes (animal debout, puis couché), soit en une seule étape (animal debout).
Cet article décrit en détails ces deux techniques laparoscopiques. L’abomasopexie par laparoscopie est rapide, peu invasive et nécessite une antibiothérapie dans seulement 20 p. cent des cas. L’animal semble se rétablir plus rapidement suite à l’abomasopexie par laparoscopie que par laparo-omentopexie.
La production de lait moyenne et le taux de réforme des vaches traitées par laparoscopie ne diffèrent cependant pas de celles traitées par laparotomie.
Les désavantages principaux sont le besoin d’un assistant, le décubitus dorsal requis (technique en deux étapes) et le coût d’achat des instruments.
L’abomasopexie par laparoscopie est une technique récente et efficace. Elle est de plus en plus souvent pratiquée dans plusieurs pays.
Disciplines : Chirurgie
Mots-clé : Vache laitière, abomasum, traitement, chirurgie, laparoscopie.
PLAN DE L'ARTICLE
L’ABOMASOPEXIE PAR LAPAROSCOPIE : UNE TECHNIQUE EN DEUX ÉTAPES
La première étape de l’abomasopexie par laparoscopie
La seconde étape de l’abomasopexie par laparoscopie
L’ABOMASOPEXIE PAR LAPAROSCOPIE : UNE TECHNIQUE EN UNE ÉTAPE
LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS DE CHAQUE TECHNIQUE
Tableau 1 – Liste des avantages et des inconvénients des différentes techniques de fixation de l’abomasum chez le bovin
L’EFFICACITÉ DE L’ABOMASOPEXIE PAR LAPAROSCOPIE
Tableau 2 - Résultats de l’étude de Seeger et coll. Comparaison de l’abomasopexie par laparoscopie en deux étapes et de l’omentopexie pour la correction d’un déplacement de caillette à gauche en conditions hospitalières
Tableau 3 – Résultats de l’étude de Roy et coll. sur 253 vaches. Comparasion de l’abomasopexie par laparoscopie en deux étapes et de l’omentopexie pour la correction d’un déplacement de caillette à gauche en conditions de ferme
CONCLUSION
16 photos illustrent cet article
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résumé et plan de l'article
Cas pratiques de nutrition –
études de cas en alimentation
des ruminants :
l’utilisation de paille en cas de pénurie
de foin en troupeau allaitant
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Francis Enjalbert
La valeur alimentaire de la paille est très faible, mais elle peut être utilisée en complément de foin, dans des situations de stock insuffisant après une sécheresse de printemps.
Ces rations doivent être complémentées en azote, par exemple à l’aide d’un aliment liquide mélangé à la paille, et un aliment minéral est également indispensable nécessaire.
Dans la majorité des situations, et en particulier sur des multipares maigres, des primipares et des génisses, une complémentation énergétique est aussi nécessaire.
Disciplines : Nutrition
Mots-clé : Foin, paille, aliment liquide, complémentation, vaches allaitantes.
PLAN DE L'ARTICLE
LA PAILLE DE CÉRÉALES
DES EXEMPLES DE COMPLÉMENTS AZOTÉS ET ÉNERGÉTIQUES
LA COMPLÉMENTATION DES RATIONS - POUR LES VACHES
Tableau 1 – Exemples de rations à base de foin en quantité limitée et de paille mélangée à un aliment liquide à 45 p. cent de MAT pour des vaches charolaises vêlant en début ou milieu d’hiver.
Tableau 2 - Exemples de rations à base de foin en quantité limitée et de paille mélangée à un aliment liquide à 45 p. cent de MAT pour des vaches charolaises multipares vêlant en fin d’hiver.
Encadré - Le niveau souhaitable de couverture des besoins énergétiques chez la vache allaitante LA COMPLÉMENTATION DES RATIONS POUR LES GÉNISSES DE REMPLACEMENT Tableau 3 - Exemples de rations à base de foin en quantité limitée et de paille mélangée à un aliment liquide à 45 p. cent de MAT pour des génisses charolaises de renouvellement
CONCLUSION
Francis Enjalbert est docteur vétérinaire, PhD, Diplomate de l’European College of Veterinary and Comparative Nutrition (ECVCN). Il est professeur de Nutrition et alimentation animales à l’Institut national polytechnique de Toulouse - École nationale vétérinaire de Toulouse (INPT-ENVT)
1980 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) 1981 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse 1985 : Agrégé des écoles nationales vétérinaires en Alimentation animale 1994 : Doctorat de l’Institut national polytechnique de Toulouse, spécialité Productions animales et Qualité des denrées. Depuis 1982 : Maître-assistant, Maître de Conférences, puis Professeur à l’ENVT
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résumé et plan de l'article
Enjeux économiques -
20 ans de bilan d’approvisionnement
en viandes de la France (1995-2014)
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Pierre Sans
Discipline : Économie Mots-clés : Viande, consommation, production, échanges.
PLAN DE L'ARTICLE
LA VIANDE BOVINE
MATÉRIEL ET MÉTHODE
RÉSULTATS
Encadré - Définitions
Figure 1 – L’évolution de la production et de la consommation intérieure
Tableau 1 – L’évolution des cheptels
Figure 2 – L’évolution des importations et des exportations
Figure 3 – L’évolution de la production et de la consommation intérieure
LA VIANDE OVINE ET CAPRINE
Tableau 2 – L’évolution des cheptels
Figure 4 – L’évolution des importations et des exportations
Figure 5 – L’évolution de la production et de la consommation intérieure LA VIANDE PORCINE
Tableau 3 - L’évolution des cheptels
Figure 6 – L’évolution des importations et des exportations LA VIANDE DE VOLAILLES
Tableau 4 - L’évolution des cheptels
Figure 7 –L’évolution de la production et de la consommation intérieure
Figure 8 –L’évolution des importations et des exportations
CONCLUSION
Pierre Sans est docteur vétérinaire, docteur en Sciences économiques et titulaire d’une Habilitation à Diriger les Recherches en Sciences économiques. Il est actuellement Professeur à l’INP-ENV de Toulouse.
1986-1990 : Études vétérinaires à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse 1992- : Enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse.
Depuis la création de du NOUVEAU PRATICIEN vétérinaire élevages et santé en 2006, il est membre du comité de rédaction et responsable de rubrique "Enjeux économiques". |
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| Sauter N°32, volume 8, 2015Sauter sommaire
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Test clinique - Un cas d’hémathydrose sur une vache laitière en stabulation Olivier Salat, Guillaume Lemaire, Florent Perrot Éditorial - Philippe Jacquiet
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ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE
- Chronique - Résistance plasmidique à la colistine : la suite de l’histoire Zénon - Les enjeux d’une nouvelle structuration de la plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale Pascal Hendrikx
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RUMINANTS
Dossier : Les ectoparasites : nouveautés et émergences
- Stomoxes et taons : biologies, rôles pathogènes et contrôle chez les bovins Philippe Jacquiet - La gale psoroptique ovine et bovine : un agent pathogène, deux expressions cliniques, deux approches thérapeutiques Bertrand Losson - Myiases : émergences de cas à Wohlfahrtia dans le sud de la Vienne Laurent Saboureau, Émilie Arnaud - Étude de cas - Les puces en élevage ovin : un cas d’infestation par Pulex irritans ou “puce de l’homme” Émilie Bouhsira, Emmanuel Liénard, Michel Franc - Le piégeage contre la Besnoitiose bovine : des essais en Loire Atlantique
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AVIAIRE - Le botulisme aviaire Caroline Le Maréchal, Rozenn Souillard
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COMPRENDRE ET AGIR
- Chirurgie - le déplacement de la caillette : techniques de chirurgie par laparoscopie Jean-Philippe Roy, Marjolaine Rousseau - Enjeux économiques - Les résultats économiques des exploitations bovines Philippe Choteau, Pierre Sans - Cas pratiques de nutrition - Utilisation de paille en cas de pénurie de foin en troupeau allaitant Francis Enjalbert
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FMC Vét - formation médicale continue vétérinaire
- Revue de presse internationale - Mathilde Martel, Anne Relun, Guilhem Vaissière - Chirurgie - Facteurs associés à la survie des vaches laitières suite à une chirurgie correctrice d’un déplacement de la caillette à gauche - Néonatalogie - Distribution d’un colostrum traité thermiquement (60°c ; 60 min) à des veaux nouveau-nés : effets sur la colonisation bactérienne de l’intestin grêle - Digestif - Analyse physico-chimique quantitative de l’équilibre acido-basique et utilité clinique du trou anionique et de la différence en ions forts chez 806 veaux en diarrhée - Maladies infectieuses - Maladie de Mortellaro : des différences importantes entre les profils bactériens d’une peau : saine, avec lésions actives et inactives
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Test clinique - Les réponses
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