| DOSSIER :
LA BIOSÉCURITÉ EN ÉLEVAGE
des ruminants, des porcs et des volailles | |
1 | DOSSIER : La biosécurité en élevage
résumé et plan de l'article
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Les obligations de biosécurité
et de surveillance inscrites
dans le nouveau réglement
européen de santé animale
Étienne Bonbon
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Les maladies animales transmissibles et les mesures nécessaires à la lutte contre celles-ci peuvent avoir des incidences désastreuses pour les animaux pris individuellement, les populations animales, les détenteurs d'animaux et l'économie. Les maladies animales transmissibles peuvent aussi avoir des répercussions significatives sur la santé publique et la sécurité sanitaire des denrées alimentaires. Afin de garantir un niveau élevé de santé publique et animale dans l'Union et de permettre le développement rationnel des secteurs agricole et aquacole et d'accroître la productivité, des règles zoosanitaires ont été fixées au niveau de l'Union.
La nouvelle stratégie de santé animale pour l'Union européenne (2007-2013) a été placée sous la devise « Mieux vaut prévenir que guérir» afin de promouvoir la santé animale en donnant une plus grande importance aux mesures préventives.
Les opérateurs qui travaillent avec les animaux sont les mieux placés pour observer et garantir la santé des animaux et pour contrôler les produits dont ils ont la responsabilité et s'en porter garants. C'est à eux qu'il devrait incomber au premier chef d'appliquer les mesures de prévention et de lutte contre la propagation des maladies parmi les animaux et de contrôler les produits dont ils ont la responsabilité.
La biosécurité constitue l'un des principaux outils de prévention à la disposition des opérateurs et des autres acteurs travaillant avec les animaux en vue d'empêcher l'introduction, le développement et la propagation des maladies animales transmissibles à destination, au départ et au sein d'une population animale.
Les mesures de biosécurité adoptées devraient être suffisamment souples, adaptées au type de production et aux espèces ou catégories d'animaux concernées et tenir compte de la situation locale et des évolutions techniques.
Le nouveau Règlement (UE) 2016/429 du 9 mars 2016 prend ces éléments en compte et introduit de nouvelles règles et responsabilités pour les différents acteurs de la production et de la santé animale.
Disciplines : Législation-Réglementation, Santé publique, Maladies infectieuses, Maladies contagieuses, Mots clés : biosécurité, maladies animales transmissibles, sécurité sanitaire, santé, Règlement.
PLAN DE L'ARTICLE
LE NOUVEAU RÈGLEMENT EUROPÉEN CONCERNANT LES MALADIES ANIMALES TRANSMISSIBLES
Les mesures de biosécurité
Les domaines d’application du Règlement européen
UNE SURVEILLANCE À RESPONSABILITÉ LARGEMENT PARTAGÉE
UNE LOURDE RESPONSABILITÉ POUR LES VÉTÉRINAIRES
CONCLUSION
Etienne Bonbon
Il a été élu Vice-Président de la Commission des normes sanitaires pour les animaux terrestres en 2009 et en 2012, puis élu Président de cette commission en 2015 et réélu en 2018.
1987 : Diplôme de Médecine Vétérinaire (DMV) de l'École Nationale Vétérinaire de Toulouse 1991 : Spécialisation en épidémiologie humaine et animale de l'Institut Pasteur de Paris et de l'École Nationale Vétérinaire de Maisons-Alfort 1992-94 : Directeur adjoint des Services vétérinaires du Puy-de-Dôme 1994-96 : Directeur adjoint des Services vétérinaires de la Martinique 1996-2000 : Chef du Bureau de l’Exportation à la Direction Générale de l'Alimentation 2004-2007 : Attaché vétérinaire régional pour le Proche et le Moyen-Orient à Beyrouth, puis pour l'Asie du Nord à Pékin 2007-2012 : Expert détaché auprès de la Commission européenne à la Direction générale de la santé et des consommateurs, Unité de la santé animale, à Bruxelles 2012-2014 : Chef de l'Unité Communication de l'Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) et Conseiller du Directeur Général de l'OIE, à Paris 2014-2017 : Conseiller scientifique à la délégation de l'Union européenne auprès de l'OCDE, de l'UNESCO et de l'OIE à Paris
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