| LES MALADIES DE L'ŒSOPHAGE
CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT | | | 1 | DOSSIER : LES MALADIES DE L'ŒSOPHAGE chez le chien et le chatrésumé et plan de l'article
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Les signes d’appel
des affections de l’œsophage
chez le chien et le chat
Marine Hugonnard
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Les affections de l’œsophage se traduisent par une combinaison variable de régurgitations, odynophagie, dysphagie, ptyalisme, troubles de l’appétit et signes respiratoires.
Chez le chien et le chat, les régurgitations représentent le symptôme d’appel dominant d’une affection œsophagienne.
Les hernies hiatales et les sténoses œsophagiennes sont plus fréquentes chez le chat, les mégaœsophages et les corps étrangers œsophagiens plus fréquents chez le chien. Savoir différencier une dysphagie oro-pharyngée, œsophagienne et des vomissements est important pour orienter la démarche diagnostique.
L’âge, la race, la cinétique d’installation des symptômes et leur combinaison permettent de hiérarchiser les hypothèses diagnostiques étiologiques.
Disciplines : Gastroentérologie, Médecine interne, Pneumologie, Neurologie
Mots-clés : œsophage, régurgitations, dysphagie, odynophagie, hernies hiatales, sténoses œsophagiennes chien, chat
PLAN DE L'ARTICLE
RECONNAÎTRE LES SIGNES D’APPEL D’UNE AFFECTION ŒSOPHAGIENNE
Sémiologie
tableau 1 : Les principales affections œsophagiennes et leur symptomatologie dominante
Régurgitations
tableau 2 : Distinction entre dysphagie oro-pharyngée, œsophagienne et vomissements
Odynophagie et dysphagie
Ptyalisme, anorexie et polyphagie
Signes respiratoires
Particularités chez le chat
DISTINGUER UNE DYSPHAGIE ORO-PHARYNGÉE, ŒSOPHAGIENNE ET DES VOMISSEMENTS
HIÉRARCHISER LES HYPOTHÈSES DIAGNOSTIQUES ÉTIOLOGIQUES Indices épidémiologiques
tableau 3 : Prédispositions raciales aux affections œsophagiennes congénitales
Indices cliniques et anamnestiques
En faveur d’une dilatation localisée ou généralisée de l’œsophage
En faveur d’un corps étranger œsophagien ou d’une sténose œsophagienne
En faveur d’une œsophagite
CONCLUSION
Cet article est illustré par 2 photos.
Marine Hugonnard
Marine Hugonnard est Docteur Vétérinaire et titulaire d’un PhD
1998 : Diplômée ENV Lyon 2005 : PhD Depuis 2006 : Elle est enseignant chercheur, maître de conférences en médecine interne des Carnivores domestiques sur le Campus Vétérinaire de Lyon. Ses domaines de prédilection en clinique sont la gastroentérologie et la néphrologie. Ses activités de recherche sont centrées sur la leptospirose canine (Equipe de Recherche sur la Leptospirose (ERL) basée à VetAgro Sup).
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| | 2 | DOSSIER : LES MALADIES DE L'ŒSOPHAGE chez le chien et le chatrésumé et plan de l'article
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Place des examens para-cliniques
dans le diagnostic des affections
œsophagiennes chez le chien
Amandine Drut
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Certaines manifestations cliniques (dysphagie, régurgitation, …) sont communes aux affections œsophagiennes. Toutefois, la réalisation d’un examen clinique complet (incluant un examen du système nerveux) et l’observation d’un repas sont indispensables pour localiser l’atteinte et formuler une liste d’hypothèses diagnostiques en hiérarchisant celles-ci.
Les examens para-cliniques de première intention (examens de laboratoire, examens radiographiques sans préparation et après ingestion de produit de contraste) sont accessibles en pratique quotidienne et permettent d’obtenir un diagnostic de certitude dans un certain nombre de situations. Certains cas plus complexes nécessitent la réalisation d’examens para-cliniques plus approfondis (imagerie médicale de désuperposition, œsophagoscopie, tests fonctionnels, ...), dont l’indication dépend toujours de la / des région(s) anatomique(s) impliquée(s) (atteinte focale ou diffuse de l’œsophage, maladie neuromusculaire généralisée) et du mécanisme physiopathologique suspecté (anomalie vasculaire, altération fonctionnelle, ...).
Disciplines : gastoentérologie, biochimie, imagerie, médecine interne, biologie
Mots-clés : œsophage, examens para-cliniques, chien
PLAN DE L'ARTICLE
figure 1 : Diagramme décisionnel pour le diagnostic des anomalies de la phase pharyngée de la déglutition figure 2 : Diagramme décisionnel pour le diagnostic des anomalies de la phase œsophagienne et/ou de la phase gastro-œsophagienne de la déglutition
EXAMENS DE LABORATOIRE
Examens de laboratoire dits « de routine »
L’identification d’une affection causale à l’origine de l’atteinte œsophagienne
La recherche des complications liées à l’atteinte œsophagienne
Examens de laboratoire spécifiques
EXAMENS D’IMAGERIE MÉDICALE
Examen radiographique sans préparation
La caractérisation de l’atteinte œsophagienne
La recherche des complications liées à l’atteinte œsophagienne
Examen radiographique après ingestion de produit de contraste (œsophagographie)
Examen vidéofluoroscopique après ingestion de produit de contraste
Examen échographique
Examen d’imagerie médicale de désuperposition (tomodensitométrie / imagerie par résonance magnétique)
Examen d’imagerie nucléaire
EXAMEN ENDOSCOPIQUE (ŒSOPHAGOSCOPIE)
EXAMENS FONCTIONNELS
Manométrie œsophagienne
pH-métrie
Examens électrodiagnostiques
CONCLUSION 8 photos illustrent cet article
Amandine Drut est Docteur Vétérinaire, diplômée du Collège Européen de Médecine Interne des Animaux de Compagnie (ECVIM-CA). Elle est également titulaire du Certificat d’Etudes Approfondies Vétérinaires (CEAV) en médecine interne et d’un master recherche sur le thème des régulations cardiovasculaires, métaboliques et nutritionnelles (Lyon). Elle est actuellement praticien hospitalier en médecine interne à Oniris (Nantes) et prépare une thèse d’université à l’Ecole Doctorale Biologie Santé (Nantes).
2005-2008 : Formation initiale à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse 2008-2009 : Année d’approfondissement en clinique des animaux de compagnie à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort 2009-2010 : Internat en clinique des animaux de compagnie à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort 2010-2011 : Assistanat en médecine interne des animaux de compagnie à VetAgro Sup Lyon 2011-2014 : Résidanat en médecine interne des animaux de compagnie (ECVIM-CA) à VetAgro Sup Lyon
2015-2016 : Praticien hospitalier en médecine interne des animaux de compagnie à Oniris
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| | 3 | DOSSIER : LES MALADIES DE L'ŒSOPHAGE chez le chien et le chatrésumé et plan de l'article
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Les œsophagites
et les sténoses œsophagiennes
chez le chien :
diagnostic, traitement et prévention
Dominique Blanchot
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La plupart des œsophagites sont secondaires à des reflux gastroœsophagiens et se manifestent par un syndrome dysphagique.
L’endoscopie digestive est indispensable pour le diagnostic. Les œsophagites peuvent conduire à l’apparition d’une sténose œsophagienne si elles ne sont pas traitées rapidement. Les prokinétiques, antisécrétoires et antiacides constituent la base du traitement.
Le traitement des sténoses consiste à dilater celles-ci sous contrôle endoscopique à l’aide de dilatateurs à ballonnet.
Disciplines : Gastroentérologie, imagerie, chirurgie, thérapeutique
Mots-clés : œsophagite, régurgitations, circonstances d’apparition, reflux gastroœsophagien, dilatation endoscopique, syndrome dysphagique, endoscopie, sténose œsophagienne, prokinétiques, antisécrétoires, antiacides, traitement, dilatateurs à ballonnet, chien
PLAN DE L'ARTICLE
LES OESOPHAGITES
Étiologie
Figure 1 - Principales causes d’œsophagite
Clinique
Diagnostic
tableau 1 - Les différents stades d’œsophagite
Traitement
tableau 2 : Les médicaments pour le traitement de l’œsophagite
Pronostic
LES STÉNOSES ŒSOPHAGIENNES
Étiologie
Clinique
Diagnostic
Traitement
figure 2 : Dilatation œsophagienne
PRÉVENTION
CONCLUSION 6 photos illustrent cet article
Dominique Blanchot
Membre de l'ESVIM (Société Européenne de Médecine Interne) Membre de l'ESCG (Société Européenne de gastro-Entérologie Comparée) Exercice exclusif en Médecine Interne à la Clinique Vétérinaire Occitanie à Toulouse
1982 : Docteur Vétérinaire (Alfort 1981) 2001 : DU d'Endoscopie Interventionnelle Digestive
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| | 4 | DOSSIER : LES MALADIES DE L'ŒSOPHAGE chez le chien et le chatrésumé et plan de l'article
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Les anomalies
de la phase oro-pharyngée
chez le chien et le chat
Julien Debeaupuits, Laurent Gouardo, Édouard Aletti | |
La dysphagie est un terme non spécifique caractérisant une anomalie de la déglutition. L'origine d'une dysphagie est ciblée en prenant en compte la phase de la déglutition qui est atteinte : origine oropharyngée, œsophagienne ou gastro-œsophagienne.
Les anomalies de la phase oro-pharyngée se caractérisent par une difficulté à la préhension et/ou à la mastication des aliments ou par une impossibilité à faire transiter le bolus alimentaire depuis la cavité buccale jusque dans l’œsophage (phases orale, pharyngée et cricopharyngée).
Le recueil des commémoratifs permet souvent de déterminer l'étage de la dysphagie même si l’observation de l’ingestion d’un repas est parfois nécessaire. Un examen clinique rigoureux incluant un examen neurologique est indispensable et peut permettre de trouver l'origine de la dysphagie (notamment lors d'atteinte de la phase orale). Si besoin, il peut être utile de compléter l'exploration par un examen sous anesthésie générale.
Des radiographies sont utiles pour la démarche diagnostique et surtout, pour rechercher la principale complication des dysphagies : la broncho-pneumonie par fausse déglutition.
Le recours à la vidéofluoroscopie est nécessaire pour distinguer les dysphagies d'origines pharyngées et cricopharyngées.
Disciplines : Gastoentérologie, médecine interne, imagerie
Mots-clés : dysphagie, anomalie de la déglutition, phase oro-pharyngée, examen clinique, radiographies, œsophage, vidéofluoroscopie, chien, chat
PLAN DE L'ARTICLE
figure 1 : Diagramme présentant les différentes structures impliquées dans le processus de déglutition lors de la phase oro-pharyngée Encadré 1 - Dysphagies : comprendre le fonctionnement de la déglutition pour rechercher l'origine de l'anomalie
LE BILAN ANAMNESTICO-CLINIQUE, LORS DE DYSPHAGIE ORO-PHARYNGÉE
La dysphagie orale
L’atteinte pharyngée ou crico-pharyngée
L’examen de la cavité buccale
tableau 1 : Synthèse des signes cliniques en fonction de l'étage de la dysphagie
PRINCIPALES HYPOTHÈSES DIAGNOSTIQUES LORS DE DYSPHAGIES ORO-PHARYNGÉES
tableau 2 : Hypothèses diagnostiques lors de dysphagie oropharyngienne chez le chien et le chat
Une nouvelle exploration naso-fibroscopique de la déglutition
QUELS EXAMENS COMPLÉMENTAIRES CHOISIR LORS DE DYSPHAGIE ORO-PHARYNGÉE
L'ACHALASIE CRICOPHARYNGÉE : UNE AFFECTION RARE MAIS EN GÉNÉRAL DE BON PRONOSTIC
Données épidémiologiques et étiologiques
Clinique
Comment mesurer la contractilité pharyngée
Le traitement
Pronostic
encadré 2 : Les dysphagies oro-pharyngées chez le chat
CONCLUSION 2 photos illustrent cet article
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| | 5 | DOSSIER : LES MALADIES DE L'ŒSOPHAGE chez le chien et le chatrésumé et plan de l'article
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Conduite à tenir
face à un corps étranger œsophagien
chez le chien
Alexandra Gabriel, Anaïs Lamoureux | |
La présence d’un corps étranger œsophagien est une urgence médicale. En effet, le risque de pneumonie par aspiration et de lésions pariétales œsophagiennes augmente parallèlement au temps durant lequel le corps étranger persiste dans l’œsophage. Les corps étrangers de nature osseuse et les hameçons constituent la majorité des corps étrangers œsophagiens, mais d’autres types de corps étrangers peuvent être retrouvés.
Parmi les différentes techniques de retrait de corps étrangers œsophagiens décrites, le retrait sous endoscopie est la technique de choix. Réalisée par un vétérinaire expérimenté en endoscopie, elle présente un excellent taux de réussite, est peu invasive et généralement moins onéreuse et plus rapide qu’une intervention chirurgicale.
Une fois réussie l’extraction du corps étranger, la plupart des lésions pariétales œsophagiennes, associées au corps étranger et à son retrait, guérissent sans complications. Toutefois, une œsophagite sévère secondaire au retrait du corps étrangers ou des complications telles qu’une sténose ou une perforation œsophagienne avec formation d’abcès, pyothorax, médiastinite, pneumomédiatin, etc peuvent survenir.
Les indications chirurgicales pour l’extraction d’un corps étranger, hormis l’impossibilité d’extraction per endoscopique incluent les lésions sévères pariétales œsophagiennes (ulcères, abcès, perforations) et sont associées à un risque élevé de complications.
Disciplines : Gastroentérologie, Médecine interne, imagerie, urgence, chirurgie
Mots-clés : Endoscopie interventionnelle, corps étranger œsophagien, œsophagoscopie, urgence, retrait, complications, sténose, perforation œsophagienne, abcès, pyothorax, médiastinite, pneumomédiatin, chien
PLAN DE L'ARTICLE
DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES
ANAMNÈSE, SIGNES CLINIQUES ET COMPLICATIONS ASSOCIÉES
Recueil de l’anamnèse
Signes cliniques
Examen clinique
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
Les examens sanguins
Les examens radiographiques
COMMENT RETIRER LE CORPS ÉTRANGER
L’extraction per-endoscopique
Les différentes situations à envisager
encadré matériel
L’extraction sous contrôle fluoroscopique ou par voie rétrograde
Le traitement médical
Traitements à effets protecteurs
Traitement antibiotique
Traitement corticoïdes
Traitement analgésique
Sonde et réalimentation
SUIVI
CONCLUSION 4 photos illustrent cet article
Alexandra Gabriel, DVM, dipl.ECVIM-CA, spécialiste en Médecine Interne
1994-2000 : Docteur en Médecine Vétérinaire Université de Liège, FMV, Liège, Belgique 2000-2001 : Internat en Médecine Vétérinaire des Petits Animaux, Université de Glasgow, FMV, Glasgow, Ecosse 2001-2004 : Résidence en Médecine Interne des Petits Animaux, Université de Liège, Faculté de Médecine Vétérinaire (FMV), Liège, Belgique 2004-2005 : Assistante en Médecine Interne des Petits Animaux à l’Université de Liège, FMV, Liège, Belgique 2005-2008 : Chargée de cours et responsable du Service de Médecine Interne des Petits Animaux à l’Université de Leipzig, FMV, Leipzig, Allemagne 2007 : Diplômée du collège européen en médecine vétérinaire des animaux de compagnie : DECVIM-CA 2009-2012 : Clinicienne spécialiste en Médecine Interne et associée au Centre Hospitalier Vétérinaire Frégis (CHV Frégis), Arcueil, France 2013 : Clinicienne spécialiste en Médecine Interne au Centre Hospitalier Vétérinaire Pommery (CHV Pommery), Reims, France
Anaïs Lamoureux
Consultante en médecine interne au CHV Pommery 2008-2013 : Etudes vétérinaires à VetAgro-Sup, campus vétérinaire de Lyon 2013-2014 : Interne en médecine et chirurgie des animaux de compagnie à VetAgro-Sup, campus vétérinai re de Lyon 2014-2016 : Assistante en médecine interne à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, CHUVA |
| | 6 | DOSSIER : LES MALADIES DE L'ŒSOPHAGE chez le chien et le chatrésumé et plan de l'article
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Le mégaœsophage
conduite à tenir diagnostique
et thérapeutique
chez le chien et le chat
Virginie Fabres, Rachel Lavoué | |
Le mégaœsophage se caractérise par la présence d’une dilatation de l’œsophage sur toute sa longueur, secondaire à une diminution de son péristaltisme. Le mégaœsophage peut être congénital ou acquis.
Les formes acquises peuvent être d’origine immune, neuromusculaire, gastro-intestinale et toxique bien que la forme idiopathique soit la plus courante chez le chien adulte. La manifestation clinique principale est la présence de régurgitations. Un amaigrissement, du ptyalisme, de l’halitose ou de la toux sont également rapportés.
L’identification du mégaœsophage se fait la plupart du temps par des radiographies thoraciques sans préparation. Des radiographies avec produit de contraste ou d’une vidéofluoroscopie après ingestion d’un repas baryté peuvent être nécessaires pour confirmer le diagnostic. Certaines formes de mégaœsophage secondaire sont réversibles après traitement de la cause sous-jacente.
Par conséquent, une cause primaire doit être recherchée par des examens complémentaires, car elle conditionne la prise en charge thérapeutique ainsi que le pronostic de l’affection.
Disciplines : Médecine interne, Gastroentérologie, Imagerie
Mots-clés : mégaœsophage, œsophage, congénital, acquis, examens complémentaires , radiographies, vidéofluoroscopie, prise en charge thérapeutique, pronostic, chien, chat
PLAN DE L'ARTICLE
QUAND SUSPECTER UN MEGAŒSOPHAGE ?
Tableau 1 - Caractéristiques cliniques des régurgitations et des vomissements
COMMENT IDENTIFIER UN MEGAŒSOPHAGE
COMMENT CARACTERISER LE MEGAŒSOPHAGE
Le mégaœsophage congénital
Le mégaœsophage acquis
QUELLES CAUSES RECHERCHER ?
Les causes neuromusculaires primaires
Une myasthénie grave
Une polyneuropathie ou une polymyopathie acquise
La dysautonomie
Les endocrinopathies
Les affections gastro-intestinales
Les causes toxiques
DEMARCHE DIAGNOSTIQUE FACE A UN MEGAŒSOPHAGE ACQUIS
Tableau 2 - Diagnostic et traitement du mégaœsophage
QUEL TRAITEMENT METTRE EN ŒUVRE
Les mesures hygiéniques
La pose des sondes
Le traitement des complications
PRONOSTIC
CONCLUSION 9 photos illustrent cet article
Virginie Fabrès, docteur vétérinaire, résidente en médecine interne ECVIM-CA
2005-2011 : Etudes vétérinaires à la Faculté de Médecine Vétérinaire de Liège 2011-2012 : Internat pluridisciplinaire en animaux de compagnie à la Faculté de Médecine Vétérinaire de Liège 2012-2015 : Chargée de consultations en médecine interne à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse 2015-aujourd'hui : Résidence Européenne en médecine interne (ECVIM-CA) à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort
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| | 7 | DOSSIER : LES MALADIES DE L'ŒSOPHAGE chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article
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Les sondes d’œsophagostomie
chez le chien et le chat
Alexandre Fournet, Mathieu Manassero
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La nutrition et l’apport nutritionnel assisté sont des points clef dans la gestion thérapeutique de tout animal hospitalisé. Ils doivent être considérés chez tout animal anorexique ou ayant eu une perte de poids non intentionnel, et sont à mettre en place chez les animaux sujets à des pertes protéiques importantes. Ces points doivent être anticipés chez les animaux incapables de s’alimenter.
Ce soutien alimentaire peut s’effectuer par deux voies distinctes (entérale versus parentérale), le choix de la voie d’administration reposant en premier lieu sur l’intégrité fonctionnelle du tube digestif.
La réalimentation entérale est permise par l’utilisation de sondes d’alimentation. Parmi celles-ci, les sondes d’œsophagostomie semblent devenir, aujourd’hui, l’alternative la plus avantageuse. En effet, son positionnement requiert peu de connaissances techniques et peu de matériel spécifique ; cette technique est donc accessible à l’ensemble des vétérinaires.
A la différence d’une alimentation parentérale, une surveillance clinique continue n’est pas nécessaire et une gestion de ces sondes au domicile du propriétaire est possible ; cette technique est donc peu onéreuse.
L’animal tolère mieux ces sondes comparativement aux sondes naso-œsophagiennes, ce qui permet leur utilisation à long terme. La réalimentation est ainsi plus facile.
Les complications sont fréquentes mais sont très souvent mineures. Cependant, une bonne connaissance de la technique de pose de ces sondes et leur bonne utilisation sont requises afin de limiter ces complications.
Disciplines : Gastroentérologie, Médecine interne, Nutrition, Thérapeutique
Mots-clés : sondes d’œsophagostomie, sondes naso-œsophagiennes, nutrition, apport nutritionnel, anorexique, soutien alimentaire, réalimentation entérale, surveillance, technique, complications, chien, chat.
PLAN DE L'ARTICLE
LES SONDES D’ŒSOPHAGOSTOMIE : INDICATIONS, TECHNIQUE DE POSE, PRINCIPE D’UTILISATION ET COMPLICATIONS
Définition et indication
tableau 1 : Avantages et Inconvénients des sondes d’œsophagostomie
Mise en place des sondes d’œsophagostomie
Matériel nécessaire à la pose d’une sonde d’œsophagostomie
tableau 2 : Le matériel nécessaire à la pose d’une sonde d’œsophagostomie
Positionner et préparer l’animal
Déterminer la longueur de la sonde
Insérer la pince courbe dans l’œsophage et effectuer une ponction cutanée en regard du site d’entrée de la sonde d’œsophagostomie
Insérer la sonde d’œsophagostomie dans l’œsophage proximal et l’extérioriser par la cavité buccale
Insérer la sonde d’œsophagostomie dans l’œsophage distal
Sécuriser la sonde et la protéger
PRINCIPES D’UTILISATION DES SONDES D’ŒSOPHAGOSTOMIE
Initier le plan de réalimentation : recommandations
tableau 3 : Calcul du besoin énergétique journalier (BEJ) en fonction du besoin énergétique de repos (BER) pondéré par le coefficient pathologique
Les soins à apporter à la sonde d’œsophagostomie
Le retrait de la sonde d’œsophagostomie
COMPLICATIONS
Les complications spécifiques
Les complications mécaniques ou fonctionnelles
Les complications infectieuses
Les complications gastro-intestinales
CONCLUSION 18 photos illustrent cet article
Mathieu Manassero est docteur vétérinaire, docteur en Sciences, et diplômé du collège Européen de chirurgie Vétérinaire (dipECVS). Il est actuellement maitre de conférence en chirurgie à l'École Nationale Vétérinaire de Maisons Alfort
2000-2005 : Etudes vétérinaire à l'école de Nantes 2005-2006 : Internat en médecine et en chirurgie des animaux de compagnie à l'école d'Alfort 2006-2007 : Assistanat en chirurgie des animaux de compagnie à l'école d'Alfort 2007-2011 : Chargé de consultation en chirurgie des animaux de compagnie à l'école d'Alfort et étudiant en thèse de Sciences à l'Université Paris 7 2011-2014 : Résidanat de chirurgie à l'école d'Alfort
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| | 8 | FÉLINE : LES MALADIES DE L'ŒSOPHAGE chez le chat
résumé et plan de l'article
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Les affections de l'œsophage
chez le chat
Nicolas Soetart, Amandine Drut
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Comme chez le chien, l’anamnèse et un examen clinique complet sont essentiels pour suspecter une atteinte œsophagienne chez le chat. Certaines manifestations cliniques, comme les régurgitations, sont encore plus difficiles à mettre en évidence chez le chat que chez le chien.
Une affection œsophagienne peut s’exprimer par des signes respiratoires isolés.
La démarche diagnostique est similaire à celle décrite chez le chien.
Néanmoins, la mise en œuvre de certains examens complémentaires peut se révéler délicate (par exemple, vidéofluoroscopie chez un animal non coopératif).
Les principales maladies congénitales de l’œsophage décrites chez le chat sont : le jabot œsophagien secondaire à une malformation vasculaire, la hernie hiatale et le mégaœsophage congénital.
Les maladies acquises sont essentiellement d’origine inflammatoire (œsophagite).
Le chat est particulièrement sujet aux sténoses d’origine médicamenteuse, après un traitement avec de la doxycyline ou de la clindamycine.
Plusieurs maladies extra-œsophagiennes ou systémiques peuvent s’accompagner d’une atteinte œsophagienne : les tumeurs médiastinales (par compression mécanique), la dysautonomie et la myasténie grave. Les tumeurs œsophagiennes sont rares, la plus fréquente est le carcinome épidermoïde.
Disciplines : gastroentérologie, imagerie, chirurgie
Mots clés : œsophage, examen clinique, examens complémentaires, vidéofluoroscopie, traitement, chat
PLAN DE L'ARTICLE
LES RACES CONCERNÉES
LES SIGNES CLINIQUES
LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
LES AFFECTIONS CONGÉNITALES DE L’ŒSOPHAGE
Les malformations vasculaires
La hernie hiatale
Le mégaœsophage congénital
LES AFFECTIONS ACQUISES DE L’ŒSOPHAGE
Les maladies inflammatoires de l’œsophage
Les maladies extra-œsophagiennes / systémiques
Les troubles de la mobilité de l’œsophage
La dysautonomie féline
La myasthénie grave
Les tumeurs œsophagiennes
CONCLUSION 6 photos illustrent cet article
Nicolas Soetart
2014 : diplômé de Oniris-Nantes 2015 : diplôme d'internat en clinique des animaux de compagnie de VetAgro-Sup Lyon Depuis septembre 2015 : Assistant hospitalier en médecine des animaux de compagnie à Oniris - Nantes
Amandine Drut est Docteur Vétérinaire, diplômée du Collège Européen de Médecine Interne des Animaux de Compagnie (ECVIM-CA). Elle est également titulaire du Certificat d’Etudes Approfondies Vétérinaires (CEAV) en médecine interne et d’un master recherche sur le thème des régulations cardiovasculaires, métaboliques et nutritionnelles (Lyon). Elle est actuellement praticien hospitalier en médecine interne à Oniris (Nantes) et prépare une thèse d’université à l’Ecole Doctorale Biologie Santé (Nantes).
2005-2008 : Formation initiale à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse 2008-2009 : Année d’approfondissement en clinique des animaux de compagnie à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort 2009-2010 : Internat en clinique des animaux de compagnie à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort 2010-2011 : Assistanat en médecine interne des animaux de compagnie à VetAgro Sup Lyon 2011-2014 : Résidanat en médecine interne des animaux de compagnie (ECVIM-CA) à VetAgro Sup Lyon
2015-2016 : Praticien hospitalier en médecine interne des animaux de compagnie à Oniris
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| | 9 | Techniques chirurgicales
résumé et plan de l'article
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Entérotomie et entérectomie
Mathieu Manassero
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Le temps chirurgical débute par un examen complet de la cavité abdominale et du tractus digestif.
Après isolement du segment digestif atteint, une évaluation de sa viabilité et de sa perméabilité sur des critères précis permet de choisir le geste le plus adapté. Quelle que soit la technique, entérotomie ou entérectomie, le respect de la vascularisation, une suture en points simples ou surjets, apposant et chargeant toute la paroi, une vérification de l'étanchéité de la suture, un rinçage de la suture et de l'abdomen, et une épiploïsation du site chirurgical sont les clés de la réussite.
Ces précautions étant respectées, l’incidence et la gravité des complications, dont la plus grave est la déhiscence, sont diminuées.
L'utilisation de pinces automatiques, pour réaliser des sutures mécaniques sans ouverture de la lumière digestive, tend à simplifier et à raccourcir le geste chirurgical (sous réserve d’une bonne maîtrise), ce qui est crucial chez des animaux débilités pour lesquels le risque chirurgical et anesthésique est particulièrement important.
Disciplines : Chirurgie, gastroentérologie, thérapeutique
Mots clés : intestin, entérotomie, entérectomie, anastomose, pinces automatiques, déhiscence, chien, chat
PLAN DE L'ARTICLE
1. MATÉRIEL CHIRURGICAL ET SUTURE
encadré matériel : Matériel chirurgical nécessaire pour la réalisation d'entérotomie oud'entérectomie
encadré 1 - Comment réaliser d'une entéroanastomose latérolatérale à la pince
figure 1 : Principe d’une anastomose latérolatérale à la pince
RECHERCHE ET EXTÉRIORISATION DE L'ANSE LÉSÉE
Décision opératoire
diagramme 1 : Critères macroscopiques d'évaluation de la viabilité de la paroi intestinale nécessitant la réalisation d'une entérectomie.
Comment réaliser une entérotomie
figure 2 : Technique de fermeture transverse pour limiter la diminution du diamètre luminal
encadré 2 : Conduite à tenir lors du cas particulier du corps étranger linéaire
figure 3 : Réalisation pratique d’une entérectomie et d’une anastomose terminoterminale
Comment réaliser une entérectomie
Les temps opératoires
L’anastomose
figure 4 : Représentation schématique d’un traitement des disparités luminales lors d’anastomose terminoterminale
SOINS POSTOPÉRATOIRES
COMPLICATIONS ET PRONOSTIC
Les complications infectieuses
Les complications fonctionnelles
CONCLUSION 5 photos illustrent cet article
Mathieu Manassero est docteur vétérinaire, docteur en Sciences, et diplômé du collège Européen de chirurgie Vétérinaire (dipECVS). Il est actuellement maitre de conférence en chirurgie à l'École Nationale Vétérinaire de Maisons Alfort
2000-2005 : Etudes vétérinaire à l'école de Nantes 2005-2006 : Internat en médecine et en chirurgie des animaux de compagnie à l'école d'Alfort 2006-2007 : Assistanat en chirurgie des animaux de compagnie à l'école d'Alfort 2007-2011 : Chargé de consultation en chirurgie des animaux de compagnie à l'école d'Alfort et étudiant en thèse de Sciences à l'Université Paris 7 2011-2014 : Résidanat de chirurgie à l'école d'Alfort
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| | 10 | CHIRURGIErésumé et plan de l'article
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Le volvulus mésentérique
Quentin Cabon, Thibaut Cachon
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Le volvulus mésentérique est une affection rare chez le chien et encore plus rare chez le chat. Elle est définie par la rotation des anses intestinales autour d’un pédicule vasculaire, le plus souvent l’artère mésentérique crâniale ou une artère jéjunale.
L’occlusion vasculaire qui s’ensuit a pour conséquence une nécrose ischémique de la paroi intestinale et une translocation bactérienne, responsables du développement d’un choc hypovolémique, toxique et septique. Le Berger allemand et le Pointer seraient prédisposés, tout comme les chiens souffrant de maladie intestinale chronique ou d’insuffisance pancréatique exocrine. La présentation clinique est en général celle d’un syndrome d’abdomen aigu associé à un état de choc sévère.
La prise en charge initiale correspond à une fluidothérapie de choc, une analgésie adaptée ainsi qu’une antibiothérapie.
La confirmation diagnostique doit suivre rapidement ces manœuvres de réanimation et passe par la réalisation de nécessite des radiographies abdominales, mettant en évidence une dilatation aérique sévère des anses intestinales.
Le traitement chirurgical doit être entrepris le plus rapidement possible. La réduction du volvulus mésentérique est contre-indiquée sous peine de lésions de perfusion. Une entérectomie large avec ligature en masse du pédicule vasculaire est indiquée.
Le pronostic de cette affection reste très sombre. Une prise en charge diagnostique et chirurgicale précoce est impérative pour augmenter les chances de survie. Disciplines : chirurgie, gastroentérologie, thérapeutique, chirurgie
Mots clés : Volvulus mésentérique, rotation, anses intestinales, occlusion vasculaire, choc, choc hypovolémique, choc toxique, choc, septique, syndrome d’abdomen aigu, fluidothérapie, analgésie, réanimation, radiographie, traitement, entérectomie, pronostic, survie, chien, chat
PLAN DE L'ARTICLE
encadré rappels d’anatomie tableau 1 : Portions du tube digestif pouvant être affectées par un volvulus mésentérique tableau 2 : Définition des différents volvulus possibles figure 1 : Prise en charge d’un volvulus mésentérique
PHYSIOPATHOLOGIE DU VOLVULUS MÉSENTÉRIQUE
DIAGNOSTIC
Présentation clinique
tableau 3 : Signes cliniques associés au volvulus mésentérique
Diagnostic différentiel
Les examens d’imagerie médicale
ÉPIDÉMIOLOGIE ET FACTEURS DE RISQUE
Les examens diagnostiques complémentaires
LA PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
Les manœuvres de réanimation
La prise en charge chirurgicale
figure 2 : Diagramme décisionnel : prise de décision en chirurgie
Les complications
PRONOSTIC
CONCLUSION 6 photos illustrent cet article
Quentin Cabon
Quentin Cabon est docteur vétérinaire, en Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires (IPSAV)
2006-2011 : Études vétérinaires à l’école nationale vétérinaire de Nantes 2011-2012 : Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires (IPSAV), médecine et chirurgie des animaux de compagnie, Faculté de Médecine Vétérinaire de Saint-Hyacinthe (Québec) 2012-2013 : Internat spécialisée en chirurgie des animaux de compagnie au centre vétérinaire DMV, Montréal (Québec) 2013-2016 : Résidence ECVS en chirurgie des animaux de compagnie à VetAgro Sup, Campus Vétérinaire de Lyon
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| Sauter N°64, volume 14, 2016Sauter sommaire
Éditorial Laurent Guilbaud
Test clinique - Une masse abdominale chez un chat européen de 12 ans Alejandro Bandres
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CANINE - FÉLINE
- Les signes d’appel des affections de l’œsophage chez le chien et le chat Marine Hugonnard - Place des examens para-cliniques dans le diagnostic des affections œsophagiennes chez le chien Amandine Drut - Les œsophagites et les sténoses œsophagiennes : diagnostic, traitement et prévention chez le chien Dominique Blanchot - Les anomalies de la phase oro-pharyngée chez le chien et le chat Julien Debeaupuits, Laurent Gouardo, Édouard Aletti - Les corps étrangers œsophagiens chez le chien : conduite à tenir Alexandra Gabriel, Anaïs Lamoureux - Le mégaœsophage chez le chien et le chat : conduite à tenir diagnostique et thérapeutique Virginie Fabrès, Rachel Lavoué - Nutrition - Les sondes d’œsophagostomie : comment les utiliser en pratique Alexandre Fournet, Mathieu Manassero
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FÉLINE
- Les affections de l'œsophage chez le chat Nicolas Soetart, Amandine Drut
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RUBRIQUES - Techniques chirurgicales - Entérotomie et entérectomie Mathieu Manassero, Adeline Decambron, Véronique Viateau - Chirurgie - Le volvulus mésentérique : le comprendre et mener à bien sa prise en charge Quentin Cabon, Thibaut Cachon
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FMCvét - formation médicale continue vétérinaire - Revue de presse internationale - Notre sélection d’articles par Nicolas Soetart - Neurologie - Comparaison des signes cliniques et de l’évolution associés aux myélopathies ischémiques et aux extrusions discales aiguës non compressives chez le chien
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Test clinique - Les réponses
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