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TEST CLINIQUE
résumé et plan de l'article

Dilatation abdominale

et amaigrissement chronique -

chez une vache laitière


Guillaume Lemaire, Florent Perrot,
Olivier Salat


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Une vache laitière présente quelques mois après son vêlage une baisse d'appétit ainsi que de sa production laitière. L'éleveur entreprend un traitement pour « corps étranger ». Celui-ci étant sans effet une laparotomie exploratrice est effectuée.

A l'ouverture, de nombreux nodules sont observés sur plusieurs organes abdominaux. Un processus tumoral étant suspecté, l'animal est euthanasié.

La nécropsie révèle que les nodules sont présents sur la quasi totalité des organes abdominaux et thoraciques. Une analyse histologique confirme la nature tumorale de ces nodules. Elle indique même la présence de deux processus tumoraux : un mésothéliome et un adénocarcinome.

Les bovins sont rarement atteints d'affections tumorales, seules 1 p. cent de celles ci sont des mésothéliomes. Les mésothéliomes touchent de nombreuses espèces, dont l'homme ; une relation avec l'amiante a été mise en évidence chez ce dernier. Chez les bovins, l'origine de ce type de tumeur reste inconnue.

Le diagnostic clinique n'est pas aisé, il repose surtout sur l'exclusion des autres causes de syndrome d'Hoflund, de distension abdominale, et d'épanchement abdominal. Quelques examens complémentaires peuvent orienter le diagnostic : paracentèse, numération formule sanguine, biochimie, échographie. La laparotomie et l'histologie permettent de confirmer le diagnostic.





















Mots clés :
Filière ruminants, bovins, cancérologie, chirurgie, anatomie pathologique, mésothéliome, Hoflund, épanchement

PLAN DE L'ARTICLE


1. La laparotomie peut-elle permettre d’orienter le diagnostic ?

2. Comment peut-on préciser le diagnostic après laparotomie ?

DISCUSSION
Données épidémiologiques
Données diagnostiques et cliniques
Encadré
Analyse histologique des lésions hépatites
CONCLUSION


6 photos illustrent cet article




Parcours
Guillaume Lemaire est docteur vétérinaire,
et praticien à Saint-Flour dans le Cantal.


2008 : Diplômé de l'école nationale vétérinaire de Toulouse



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2
DOSSIER : Déséquilibres alimentaires et nutritionnels chez les ruminants
résumé et plan de l'article

Approche diagnostique de la cétose

subclinique en élevage bovin laitier



Francis Enjalbert
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Le diagnostic de cétose subclinique est principalement fondé sur le dosage des corps cétoniques dans le sang ou dans le lait.

La méthode de référence est la recherche de teneurs sanguines en ß-hydroxybutyrate supérieures à 1 200 ou à 1 400 µmoles/L au cours des premières semaines de lactation.
Ce corps cétonique peut aussi être recherché dans le lait, en particulier à l’aide de bandelettes réactives.

Une élévation de la teneur sanguine en acides gras non estérifiés avant ou après le vêlage caractérise un déficit énergétique, et est donc en lien direct avec le risque de cétose.

L’intérêt diagnostique de la glycémie est faible.

Une élévation du taux butyreux associée à une diminution du taux protéique du lait en début de lactation sont aussi des éléments de suspicion de déficit énergétique, utilisables à titre rétrospectif.

À l’échelle d’un troupeau, l’interprétation porte sur le pourcentage de vaches anormales au regard d’un ou de plusieurs critères biochimiques.



























Mots clés :
Fil
ière ruminants/lait, maladies métaboliques, nutrition, alimentation, bovin, diagnostic, déséquilibres alimentaires, cétose, cétose subclinique



LES CRITÈRES BIOCHIMIQUES SANGUINS

Le dosage du béta-hydroxybutyrate


Quand effectuer le dosage ?
L’horaire de prélèvement ...
... et le mode de mise à disposition des aliments ont-ils un impact ?

Encadré – En pratique : comment mettre en œuvre des dosages sanguins de béta-hydroxybutyrate (BHB) et des acides gras non estérifiés (AGNE)

Le dosage des autres corps cétoniques

Le dosage des acides gras non estérifiés


Encadré - En pratique sur les acides gras non estérifiés (AGNE)

Le dosage du glucose

LES ANALYSES DU LAIT

Le dosage des corps cétoniques

Tableau 1 - Sensibilité et spécificité des tests de détection de la cétose subclinique par dosage des corps cétoniques du lait


Les taux butyreux et protéique : de bons indicateurs ?

Tableau 2 - Sensibilité et spécificité des tests de détection de la cétose subclinique par la composition du lait

La composition en acides gras

LE DOSAGE DES CORPS CÉTONIQUES URINAIRES


Tableau 3 - Sensibilité et spécificité des tests de détection de la cétose subclinique par des dosages urinaires


L’ASSOCIATION DE TESTS

Tableau 4 - Sensibilité et spécificité de combinaisons de tests pour la détection de la cétose subclinique
Figure - Calcul du critère risque de cétose par analyse du lait (d’après Élevage Conseil Loire-Anjou )


L’INTERPRÉTATION A L’ÉCHELLE DU TROUPEAU

Tableau 5 - Quelques exemples de critères de caractérisation d’une situation de cétose subclinique à l’échelle d’un troupeau


CONCLUSION

2 photos illustrent cet article.




Parcours
auteur
Francis Enjalbert est docteur vétérinaire, PhD,
Diplomate de l’European College of Veterinary
and Comparative Nutrition (ECVCN).
Il est professeur de Nutrition et alimentation animales à l’Institut national polytechnique de Toulouse - École nationale vétérinaire de Toulouse (INPT-ENVT)


1980 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT)
1981 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse
1985 : Agrégé des écoles nationales vétérinaires en Alimentation animale
1994 : Doctorat de l’Institut national polytechnique de Toulouse, spécialité Productions animales et Qualité des denrées.
Depuis 1982 : Maître-assistant, Maître de Conférences, puis Professeur à l’ENVT


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3
DOSSIER : Déséquilibres alimentaires et nutritionnels chez les ruminants
résumé et plan de l'article

Acidose ruminale chronique

et cétose subclinique

de la vache laitière :

estimation de la prévalence

à partir des composants du lait



Nicolas Herman, Didier Raboisson
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L’étude présentée vise à estimer la prévalence de deux maladies métaboliques, acidose ruminale chronique et cétose subclinique, à partir de l’étude des taux butyreux (TB) et protéiques (TP), en France, en 2005 et 2006.

Les indicateurs retenus sont :
TB-TP≤0, TB-TP≤3, TB≤35 (acidose ruminale chronique) ; TB/TP ≥ 1,5, TB/TP ≥ 1,33, TP < 31 et TB > 41, TP ≤ 28 et TB ≥ 45 (cétose subclinique).

La prévalence moyenne de l’acidose ruminale chronique en France entre 2005 et 2006 se situe entre 7,6 et 20,5 p. cent (lactation entière). Elle est plus importante en été et en milieu de lactation.


La prévalence moyenne de la cétose subclinique se situe entre 9,9 et 29,5 p. cent (4 premiers mois de lactation). Elle est plus importante en hiver et en début de lactation.

L’utilisation des taux butyreux et protéiques pour diagnostiquer des maladies métaboliques apparaît utile, mais des seuils par race et par zone géographique semblent nécessaires.
La combinaison du TB et du TP semble plus adaptée pour détecter ces troubles métaboliques.

L’utilisation des taux est une première approche rapide et peu couteuse constituant une alerte afin de mettre en place des investigations plus précises.

























Mots clés :
Filière ruminants/lait, maladies métaboliques, nutrition, alimentation,
bovin, acidose ruminale, cétose, prévalence, taux protéique, taux butyreux, France, acidose ruminale chronique, cétose subclinique



UTILISER LES COMPOSANTS DU LAIT COMME OUTIL DIAGNOSTIQUE DES MALADIES MÉTABOLIQUES : LES BASES THÉORIQUES


Le taux butyreux et le taux protéique

Utiliser les composants du lait pour diagnostiquer la cétose subclinique


Encadré 1 - Cétose subclinique et modifications des taux du lait comprendre les mécanismes
Figure 1 - Les mécanismes métaboliques et biochimiques à l’origine d’une hausse du taux butyreux (TB) lors de déficit énergétique
Figure 2 - Les conséquences du déficit énergétique sur le taux protéique (TP)


Utiliser les composants du lait pour diagnostiquer l’acidose ruminale chronique

Encadré 2 - Acidose ruminale chronique et baisse du taux butyreux (TB) comprendre les mécanismes

ESTIMER LES PRÉVALENCES NATIONALES DES MALADIES MÉTABOLIQUES


Encadré 3 - Matériels et méthodes
Tableau 1 - Les indicateurs utilisés dans le calcul des prévalences de l’acidose ruminale chronique et de la cétose subclinique et les ajustements réalisés


Estimer les prévalences nationales de la cétose subclinique

À quelle période le faire ?
Tableau 2 - Les prévalences apparentes (et les écarts types) de la cétose subclinique en 2005 et 2006 estimées à partir de différents indicateurs
Associer les critères de taux protéiques et de taux butyreux ?
Les variations géographiques des prévalences
Carte 1 - Pourcentage de contrôles laitiers en 2006 avec TB/TP ≥ 1,33 sur les 4 premiers mois de lactation
Carte 2 - Pourcentage des troupeaux avec ≥ 30 % des contrôles laitiers en 2006 avec TB/TP ≥ 1,33 sur les 4 premiers mois de lactation
Tableau 3 - Les pourcentages des troupeaux à risque au delà d’un seuil de contrôles laitiers avec TB-TP ≤ 3 ou TB/TP ≥ 1,33

Les variations des prévalences en fonction des races
Tableau 4 - Prévalence (et écart type) de la cétose subclinique et de l’acidose ruminale chronique des trois principales races françaises en 2005 et 2006
Les variations saisonnières des prévalences
Figure 3 - L’évolution saisonnière de la prévalence de la cétose subclinique en 2005 et 2006 calculée à partir de l’indicateur TB/TP ≥ 1,33, sur les 4 premiers mois de lactation, toutes races laitières confondues

Estimer les prévalences nationales de l’acidose ruminale chronique

Tableau 5 - Les prévalences apparentes (et les écarts types) de l’acidose ruminale chronique estimées à partir de différents indicateurs
Prévalences rapportées dans la littérature
Les variations géographiques des prévalences
Carte 3 - Pourcentage de contrôles laitiers en 2006 avec TB-TP ≤ 3 (inclus inversion des taux)
Carte 4 - Pourcentage des troupeaux avec ≥ 20 % des contrôles laitiers en 2006 avec TB-TP ≤ 3 (inclus inversion des taux)

Les variations des prévalences en fonction des races
Les variations saisonnières des prévalences
Figure 4 - L’évolution saisonnière de la prévalence de l’acidose ruminale chronique en France en 2005 et 2006 calculée à partir de l’indicateur TB-TP ≤ 3, tous stades de lactation et toutes races laitières confondues

LES INDICATIONS ET LES LIMITES LIÉES A L’UTILISATION DES TAUX DU LAIT COMME OUTIL DIAGNOSTIQUE DES MALADIES MÉTABOLIQUES

Les avantages et les inconvénients

Les principales limites

CONCLUSION


1 photo illustre cet article.




Parcours
auteur
Nicolas Herman est docteur vétérinaire,
praticien dans le Cantal à Riom Es Montagnes (15400)


2012 : Diplômé de l'école nationale vétérinaire de Toulouse
2012 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse


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4
DOSSIER : Déséquilibres alimentaires et nutritionnels chez les ruminants
résumé et plan de l'article

Les principales erreurs

de conduite alimentaire

à rechercher

lors de cétoses cliniques

ou subcliniques

en élevage bovin laitier



Julien Clément
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Très souvent, diagnostiquer une cétose subclinique dans un troupeau de vaches laitières n’est pas une fin en soi.

L’éleveur souhaite en général identifier les points à risques dans sa conduite alimentaire afin de les corriger.

Cet article évoque les principales erreurs alimentaires rencontrées en élevage bovin laitier qui peuvent intervenir dans la survenue de cétose subclinique dans un troupeau. La période sèche, le vêlage et la conduite en lactation sont successivement abordés.

Pendant la période sèche, l’évolution de l’état corporel, le respect des règles garantissant la bonne préparation de la flore et des papilles ruminales, la prévention de l’hypocalcémie puerpérale et l’optimisation de l’ingestion, nécessitent une surveillance particulière.


Au vêlage, il convient de vérifier que la vache se trouve dans les meilleures conditions possibles pour accéder sans limite à la ration de lactation, et qu’elle dispose donc d’un box séparé des autres vaches, sans compétition, et avec une distribution généreuse de la ration par l’éleveur.

En période de lactation, les risques d’acidose ruminale doivent être minimisés, les quantités et le type de concentré de production utilisé en ration semi-complète ainsi que l’état corporel des vaches en fin de lactation sont à contrôler. Il convient également de veiller au confort des vaches, à savoir suffisamment de place à table, une ration réellement à volonté et l’absence de boiteries en trop grand nombre.

































Mots clés :
Filière ruminants/lait, maladies métaboliques, nutrition, alimentation, bovin, acétonémie, vêlage, acidose ruminale subclinique, acidose ruminale




LES ERREURS ALIMENTAIRES EN PÉRIODE SÈCHE


Les erreurs de gestion de l’état corporel

La mauvaise préparation du rumen


Adapter la flore à la ration de lactation
Favoriser le développement des papilles ruminales

Le risque d’hypocalcémie au vêlage, clinique (fièvre de lait) ou subclinique

Le développement insuffisant de la capacité d’ingestion ne permet pas une couverture correcte des besoins énergétiques

LES ERREURS ALIMENTAIRES EN PÉRIODE DE VÊLAGE

LES ERREURS ALIMENTAIRES EN PÉRIODE DE LACTATION


L’acidose ruminale subclinique

Les erreurs de rationnement énergétique


Encadré – En pratique : les concentrés de production

L’inconfort

CONCLUSION


3 photos illustrent cet article.




Parcours

Julien Clément est docteur vétérinaire,
praticien à Hasparren (64) et nutritionniste conseil.

2004 : Diplômé de l’École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT)
2005 : Internat en pathologie des ruminants (ENVT)
2006 : EPU (Enseignement Post-Universitaire) de nutrition et alimentation
de la vache laitière (ENVT)

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5
DOSSIER : Déséquilibres alimentaires et nutritionnels chez les ruminants
résumé et plan de l'article

Les spécificités de la gestion

des maladies métaboliques

en système de traite robotisée



Catherine Journel, Christophe Lebret
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L’installation d’un robot de traite modifie la conduite du troupeau, aussi bien pour la traite, que pour la conduite de l’alimentation.

La distribution d’aliment au robot de traite à toutes les vaches du troupeau est indispensable pour motiver les vaches à se rendre dans le robot.

Au delà de leurs impacts classiques, les deux maladies métaboliques, acidose et cétose, peuvent avoir des conséquences sur la mobilité des animaux et sur leur appétit. Ceci perturbe le déplacement volontaire des vaches vers le robot, et peut donc entraîner des effets négatifs sur la production laitière, principalement par réduction de la fréquence de traite, ainsi que sur la reproduction.




Mots clés :
Filière ruminants/lait, maladies métaboliques, nutrition, alimentation,
bovin, robot de traite, acidose, cétose




L’ACIDOSE CHRONIQUE EN SYSTÈME DE TRAITE ROBOTISÉE


Figure 1 - Plan de circulation en déplacement “libre contrôlé” Delaval
Figure 2 - Plan de circulation en déplacement libre Lely
Figure 3 - L’acidose chronique du rumen est le résultat de la rupture de l’équilibre entre la production et l’absorption des AGV (Acide Gras Volatils) et la capacité physiologique de l’animal à réguler le pH


Pourquoi se préoccuper de l’acidose chronique au robot de traite ?

Les principales causes de l’acidose ruminale chronique en système de traite robotisée


Les causes d’acidose chronique liées au système de traite robotisée : modalités de distribution des sources d’énergie

Les méthodes développées pour limiter les risques : identifier précocement les animaux déviants


Mise en place de “sentinelles”
Les outils informatiques des robots de traite
Encadré - Les outils informatiques des robots de traite
La nature des concentrés et leurs modalités de distribution au robot sont déterminants

LA CÉTOSE SUBCLINIQUE EN SYSTÈME DE TRAITE ROBOTISÉE

Les conséquences de la cétose subclinique en système robot de traite

La consommation de fourrages à la table d’alimentation

Les méthodes développées pour contrôler les risques de cétose subclinique

Les outils de diagnostic accessibles à tous

CONCLUSION

Tableau - Troupeau de 50 vaches en traite robotisée présentant des troubles alimentaires. Effet de la présence de maladies métaboliques (acidose et acétonémie définies selon des critères TP (taux protéique) et TB (taux butyreux)) sur le comportement des vaches à la traite

9 photos illustrent cet article.



Parcours

Après avoir exercé en clientèle rurale traditionnelle, Catherine Journel s’est spécialisée en conseils en élevage
en production laitière, pour le compte de coopératives, puis, à partir de 2004, en exercice libéral.

1991 : Diplômée de l’école nationale vétérinaire de Nantes (ENVN)
1995 : Doctorat vétérinaire (ENVN)
1999 : Certificat d’études approfondies vétérinaires en gestion de la santé
et de la qualité en production laitière
Depuis 2004 : Spécialisée dans le suivi d’éleveurs laitiers équipés de robot de traite


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6
PORCS - Grippe et pathologie pulmonaire
résumé et plan de l'article

Une synergie

entre virus Influenza porcins

et d’autres pathogènes

à tropisme respiratoire ?

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Céline Deblanc, Gaëlle Simon


Les virus influenza porcins de sous-type «European avian-like swine» H1N1 et «European human-like reassortant swine» H1N2 sont largement répandus dans les élevages de porc en France et pourraient jouer un rôle majeur dans le syndrome appelé complexe respiratoire porcin.

Les maladies pulmonaires engendrent un coût financier important pour la filière porcine en raison des baisses de performances zootechniques et du coût du traitement. L’impact économique de l’infection grippale dépend de la sévérité de la maladie, laquelle est influencée par de nombreux facteurs, tant viraux, que d’hôte, ou encore environnementaux.

Les co-infections par d’autres agents pathogènes à tropisme respiratoire sont notamment un des facteurs influençant la sévérité de la grippe, mais elles sont encore trop peu étudiées.



Une enquête épidémiologique analytique menée dans 125 élevages français a montré que Mycoplasma hyopneumoniae (Mhp), autre agent pathogène respiratoire très répandu, et le virus H1N1, mais pas le virus H1N2, participent tous deux de façon significative au développement des syndromes respiratoires sévères chez le porc en croissance.

Une étude expérimentale a confirmé qu’une pré-infection avec Mhp permet d’exacerber les signes cliniques et les lésions de pneumonie induits par un virus H1N1, mais n’a pas d’impact significatif sur une infection par H1N2.

La compréhension des mécanismes de synergie entre Mhp et H1N1 et la mise au point de moyens de lutte efficaces contre ces deux pathogènes de manière simultanée apparaissent donc nécessaires pour diminuer la prévalence et/ou la sévérité de la pneumonie en élevage.



































Mots clés :
Fil
ière porcine, virologie, infectiologie, pneumologie, zootechnie, porc,
virus influenza, grippe, complexe respiratoire porcin, pneumonie, infection,
H1N1, H1N2, mycoplasma hyopneumoniae, pathogène




LA GRIPPE PORCINE

Données épidémiologiques


Encadré 1 - Les virus Influenza porcins
Encadré 2 - Comment distinguer les différents virus Influenza porcins ?


Les signes cliniques

Les lésions

Conséquences économiques


LES VIRUS INFLUENZA PORCINS ET LE COMPLEXE RESPIRATOIRE PORCIN

LES AGENTS PATHOGÈNES IMPLIQUÉS DANS LE COMPLEXE RESPIRATOIRE PORCIN

MYCOPLASMA HYOPNEUMONIAE
, AGENT ÉTIOLOGIQUE DE LA PNEUMONIE ENZOOTIQUE


Clinique

Données épidémiologiques

ÉTUDES EXPÉRIMENTALES DE CO-INFECTIONS


Études expérimentales de co-infections par des virus Influenza porcins (S.I.V.) et par d’autres agents pathogènes respiratoires


1re étude
2e étude
3e étude
Figure - Gain moyen quotidien (GMQ) de porcs exempts d’organismes pathogènes spécifiés (E.O.P.S), co-infectés ou non par M. hyopneumoniae (à J-21) et un virus Influenza (à J 0)
Autres études

COMPRENDRE LES MÉCANISMES SOUS-JACENTS À L’EXACERBATION DU SYNDROME GRIPPAL CHEZ DES PORCS PRÉ-INFECTÉS PAR MYCOPLASMA HYOPNEUMONIAE

CONCLUSION


4 photos illustrent cet article.




Parcours
auteur
Diplômée d’un Master professionnel de biologie moléculaire
et cellulaire de l’Université Paris VI, Céline Deblanc
est chargée de projets au sein de l’Unité de Virologie
et Immunologie Porcine de l’Anses depuis 2007.

Outre ses fonctions de responsable technique biologiste
pour les quatre LNR (laboratoires nationaux de référence)
qu’héberge l’unité (Maladie d’Aujeszky, Peste Porcine Classique,
Peste Porcine Africaine et Influenza porcin), elle met en œuvre les activités de recherche relatives à l’étude de la pathogénèse des souches de virus influenza porcins, seules ou en co-infection avec d’autres pathogènes à tropisme respiratoire.
Ces travaux font partis d’un projet de thèse qu’elle vient de démarrer sous la direction du Dr Gaëlle Simon.


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7
COMPRENDRE ET AGIR - QUESTIONS-RÉPONSES
plan de l'article

Questions et réponses

sur les cétoses cliniques

et subcliniques


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Christophe Rousseau, Thierry Daridon

La cétose est une des principales pathologies nutritionnelles du début de lactation en élevage laitier.

La prévalence de sa forme subclinique est de l’ordre de 25 à 30 p. cent dans les troupeaux laitiers européens.

L’impact de cette affection est important et souvent sous-estimé sur la production laitière (diminution), sur la reproduction (métrites, kystes ovariens, non-délivrance), sur la longévité et sur les pathologies mammaires.

La mise en évidence et la surveillance des cétoses s’appuie
sur quatre critères d’alertes :
- la dégradation du bilan sanitaire
- les alertes reproduction ;
- la perturbation de la production (quantité et taux de matières utiles)
- les variations des notes d’état corporel des vaches.

Un monitoring biochimique peut être réalisé pour objectiver les cétoses cliniques et subcliniques par dosages sanguins de ß-hydroxybutyrate (standard) ou dosages dans le lait.

Le vétérinaire est le mieux placé pour diagnostiquer la maladie au sein du troupeau et faire un lien objectif entre maladie et nutrition. Il propose à l’éleveur les mesures utiles de prévention et de traitement de la cétose en regardant attentivement la gestion alimentaire du tarissement et du début de lactation.











Mots clés :
Filière ruminants/lait, maladies métaboliques, nutrition, alimentation, bovin, cétose, subclinique, reproduction, note d'état corporel, taux protéique, taux butyreux


Dans le cadre des suivis de fécondité, quels sont éléments qui vous semblent prépondérants pour expliquer les troubles de fécondité et/ou de fertilité ?

Quelles relations faites-vous en pratique, entre les maladies nutritionnelles et la fertilité ?

Quelle vision avez-vous des problèmes de cétoses dans un troupeau laitier?

Comment et sous quelles formes la cétose se révèle-t-elle dans les troupeaux en suivi ?

Quels sont, pour vous, les critères d’alerte d’une forte prévalence de cétose dans un troupeau ?


Encadré - Les quatre critères d’alerte d’une forte prévalence de cétose dans un troupeau ?

Quels conseils et quelles orientations concrètes et pratiques proposer à un confrère qui désire investiguer un troupeau suspecté de cétose ?

Comment interpréter les TB et les TP chez la Montbéliarde ou chez la Normande ?


Tableau - Taux chez les trois principales races

Quelle est votre position sur l’évaluation de la NEC par le praticien, lors de visite ponctuelle ou lors de suivi d’un élevage ?

Y’a-t-il, pour vous, un niveau de prévalence de cétose qui est acceptable, voire souhaitable, dans les conditions de productions actuelles françaises ?

L’interprétation des résultats d’examens complémentaires, voire du niveau de cétose acceptable, et des pratiques de gestion, doit-elle varier en fonction du niveau de production ?

Comment distinguez-vous le rôle de l’éleveur (détection) et celui du vétérinaire (diagnostic) dans la prise en charge de la cétose ?


3 photos illustrent cet article.




Parcours

Christophe Rousseau est docteur vétérinaire, associé au sein de la SELARL Innovet à Segré (Maine-et-Loire)
Activité Rurale (lait-viande), veaux de Boucherie, conseil en alimentation

1989 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Nantes
1993 : Doctorat, Université Nantes

Association libérale en 1993 à Segré

Membre de la commission vaches laitières de la SNGTV (société nationale des groupements techniques vétérinaires)

Membre du Réseau Cristal



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8
COMPRENDRE ET AGIR - ENJEUX ÉCONOMIQUES
résumé et plan de l'article

Les nouvelles stratégies alimentaires

face à la volatilité des prix

en élevage laitier


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Patrick Couderc, Francis Enjalbert

Les éleveurs laitiers français doivent aujourd’hui de plus en plus contrôler les coûts alimentaires. Depuis 2 ans, les cours du soja et des céréales ont augmenté. Ces concentrés sont les plus utilisés dans l’alimentation des vaches laitières.

Face à cette situation, les éleveurs sont aussi confrontés à d’importantes variations du prix du lait.

Si les éleveurs laitiers souhaitent conserver un bon revenu, il s’avère nécessaire de trouver des solutions pour réduire les coûts alimentaires.

Les systèmes laitiers français utilisent principalement le sol pour produire de la matière sèche (ensilage de maïs, foin, luzerne, pâture, …). 97 p. cent de ces fourrages sont produits sur la ferme.
Mais 79 p. cent des concentrés sont achetés à l’extérieur.

Ces considérations nous conduisent à proposer deux principales voies possibles pour réduire les coûts alimentaires.
- La première voie concerne le sol, avec en général l’option de diminuer la part de maïs, en la remplaçant par le pâturage, par exemple, ou encore, par l’ensilage de luzerne.
- La deuxième voie concerne les concentrés. Contrôler la quantité et la qualité du concentré est essentiel. C’est sur la quantité de concentré que les marges de progrès les plus intéressantes sont possibles.

Avec la fin des quotas laitiers, les éleveurs laitiers français ont l’opportunité de produire plus. Mais, il paraît nécessaire de connaître le niveau de ces coûts alimentaires.



























Mots clés :
Économie, nutrition, alimentation, zootechnie, bovin, élevage,
prix, coût, aliments, risques nutritionnels



LA RELATION “SOL – TROUPEAU” RESTE TOUJOURS D’ACTUALITÉ


Figure 1 - Maîtrise de la relation “sol troupeau” en système bovins Lait
Figure 2 - Autonomie alimentaire des systèmes laitiers français (kg MS/UGB/an)


LES STRATÉGIES ALIMENTAIRES “CÔTÉ SOL”

Tendre vers un fourrage plus équilibré


Encadré 1 - Les pistes possibles pour optimiser les stratégies alimentaires

Favoriser un “fourrage azoté”

Encadré 2 - Les pistes ensilage d’herbe et luzerne pour favoriser un fourrage azoté
Tableau 1 - Récapitulatif des stratégies sols


LES STRATÉGIES ALIMENTAIRES “CÔTÉ TROUPEAU“

1re piste : la quantité distribuée


Les essais conduits par la Chambre d’Agriculture du Finistère
Tableau 2 - Impact économique global d’une baisse des quantités de concentré de 600 kg / vache / an selon le prix du concentré économisé et l’impact sur la production laitière des vaches (en € / 1000 L)
Tableau 3 - Effet du passage d’un régime riche à un régime pauvre sur les performances de production et de reproduction en races Prim’Holstein et Normande

Les essais menés par l’Institut de l’élevage

2e piste : la nature du concentré


BILAN SUR L’ENSEMBLE DES STRATÉGIES PRÉSENTÉES

Figure 3 - Économie possible en fonction des leviers d’actions


CONCLUSION

3 photos illustrent cet article.




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9
COMPRENDRE ET AGIR - DÉPISTAGE
résumé et plan de l'article

Cétose de la vache laitière :

dosage du béta-hydroxybutyrate

dans le lait


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Hélène Michaux, Gilles Foucras

La cétose subclinique est responsable de pertes économiques significatives en élevage bovin laitier.

L’intérêt du dosage du ß-hydroxybutyrate (BHB) dans le lait avec un lecteur portable et son interprétation ont été évalués à l’échelle individuelle et à l’échelle d’un troupeau.

Le lait et le sang de 88 vaches laitières ont été prélevés entre 1 et 8 semaines postpartum.
L’exactitude de la mesure est très bonne.





- La corrélation entre la concentration dans le lait et celle dans le sang est de 0,74, alors que ces valeurs ont un rapport de 0,14.
- La sensibilité de ce test pour le diagnostic de la cétose subclinique est faible (43 p.cent), au seuil de 0,1 mmol/L, ce qui ne permet pas un diagnostic individuel, essentiellement pour des raisons biologiques.

La mesure de la concentration de BHB dans le sang est plus exacte et plus sensible. Néanmoins, la mesure dans le lait sur 12 vaches, au moins, permet de détecter la cétose subclinique dans un troupeau, si deux vaches au moins sont positives au seuil de 0,2 mmol/L.


















Mots clés :
Filière ruminants/lait, maladies métaboliques, nutrition, alimentation, bovin, dépistage, cétose, béta-hydroxybutyrate, dosage, troupeau



LES TECHNIQUES DISPONIBLES POUR LE DIAGNOSTIC DE LA CÉTOSE SUBCLINIQUE


Encadré 1 - Anabolisme et catabolisme du béta-hydroxybutyrate

Les valeurs seuil de la concentration en béta-hydroxybutyrate

Les techniques de dosage existantes

Pourquoi tester un lecteur portable ?

L’ÉTUDE EXPÉRIMENTALE


Matériel et méthode


Animaux
Figure 1 - Moment de réalisation des prélèvements par rapport à la mise bas
Figure 2 - État corporel des vaches dans les élevages par rapport à la date de mise bas
Figure 3 - Identification des facteurs de risque et effectif pour chaque catégorie
Tableau 1 - Traitement des prélèvements

Mesures

Résultats

La répétabilité
L’influence de la conservation
L’exactitude
Figure 4 - Corrélation entre la valeur de la concentration de BHB et la valeur théorique (r2 = 0,99) donnée par le lecteur
Figure 5a - Dilution d'un échantillon de lait de concentration connue ([BHB] = 0,4 mmol/L dans un échantillon de lait dépourvu de BHB (r2 = 0,98)
Figure 5b - Dilution d’une phase protéique de concentration connue ([BHB] = 2 mmol/L) dans une phase protéique dépourvue de BHB (r2 = 0,98)
Figure 5c - Dilution de sérum de concentration connue ([BHB] = 2 mmol/L) dans un échantillon de lait dépourvu de BHB (r2 = 0,99)

Relation entre les concentrations en béta-hydroxybutyrate dans le sang et dans le lait (
Figure 6 - Concentration de BHB dans le lait en fonction de la concentration en BHB dans le sérum, mesurées à l’aide du lecteur Optium
Tableau 2 - Valeurs de sensibilité et de spécificité du dosage de béta-hydroxybutyrate avec l’appareil Optium en fonction des valeurs seuils choisies pour le sang (référence) et pour le lait


L’APPLICATION A LA DÉTECTION DE LA CÉTOSE SUBCLINIQUE EN ÉLEVAGE


Tableau 3 - Prévalence apparente observée avec le test Optium sur le lait selon la prévalence vraie de la cétose subclinique d’un troupeau

DISCUSSION

La prévalence de la cétose subclinique dans l’échantillon d’étude

L’utilisation d’un appareil portable pour le diagnostic de la cétose

LES PERSPECTIVES


Encadré 2 - Comment utiliser un lecteur portable (Abbott) pour détecter la cétose
Figure 7 - Structure du modèle pour la détermination du risque de cétose


CONCLUSION

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FMC Vet - formation médicale continue - ÉTUDE DE CAS
résumé et plan de l'article

Hypocalcémie et acidurie

chez des brebis laitières

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Julien Clément, Lionel Reisdorffer


Dans un élevage de 220 brebis laitières, trois brebis sont retrouvées en décubitus en 3 jours.

Les analyses urinaires et sanguines permettent de conclure à des hypocalcémies.

Afin d’identifier les facteurs de risque au niveau de la conduite alimentaire, des mesures de pH urinaire sont effectuées sur des brebis du lot et révèlent de façon surprenante des aciduries marquées.

Des investigations sont réalisées (dosage des macro-éléments sur le foin) pour déterminer l’origine de ces aciduries.

L’analyse du foin révèle un taux de chlore inhabituellement haut, qui entraîne donc un BACA (bilan alimentaire cations anions) du foin et de la ration particulièrement bas.

Alors que les hypocalcémies sont habituellement favorisées par des rations à BACA trop élevé, les brebis de cet élevage reçoivent une ration à BACA trop bas, ce qui normalement stimule le turn-over calcique et limite donc le risque d’hypocalcémie.

Cependant, en raison d’un rapport phosphocalcique déficient dans la ration (excès de phosphore et déficit en calcium), les auteurs émettent l’hypothèse que ce BACA faible ait épuisé les réserves calciques des brebis, entraînant de ce fait des hypocalcémies, non pas par défaut de mobilisation comme dans le cas le plus fréquent, mais par insuffisance de réserves mobilisables.
































Mots clés :
Filière ruminants/lait, maladies métaboliques, nutrition, alimentation, ovin, brebis, hypocalcémie, BACA, acidurie



LES COMMÉMORATIFS

L’EXAMEN CLINIQUE ET PARA-CLINIQUE


Tableau 1 - Les analyses biochimiques sanguines sur les brebis n° 2 et 3 réalisée 15 à 30 min après le prélèvement


LE TRAITEMENT ET L’ÉVOLUTION

L’ÉTUDE DE LA RATION


Encadré - Le bilan alimentaire cations anions (BACA)
Tableau 2 - Analyse des apports en macro-éléments de la ration globale


LES MESURES CORRECTRICES PROPOSÉES

DISCUSSION


Diagnostic des hypocalcémies

Tableau 3 - Le diagnostic différentiel de décubitus en série chez des brebis en pré-agnelage


Les excès de phosphore

Le bilan alimentaire cations anions (BACA) de la ration

L’origine des hypocalcémies

Les effets de la diminution du bilan alimentaire cations anions BACA sur la calcémie


BILAN : PROPOSITION D’EXPLICATION

CONCLUSION

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Parcours

Julien Clément est docteur vétérinaire,
praticien à Hasparren (64) et nutritionniste conseil.

2004 : Diplômé de l’École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT)
2005 : Internat en pathologie des ruminants (ENVT)
2006 : EPU (Enseignement Post-Universitaire) de nutrition et alimentation
de la vache laitière (ENVT)


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Sauter N°23, volume 6, 2013

N°23, volume 6, 2013

Sauter Sommaire

Sommaire


Éditorial Francis Enjalbert
Test clinique - Des croûtes sur le nez chez des brebis
Régis Braque, Étienne Laffineuse, Lydie Briotet Coulon

ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE
- Chronique - La nouvelle gouvernance en santé animale
Zénon
- Actualités - Les données d’abattoir et de mortalité
en élevage bovin - Quelle perception et quelles propositions
des éleveurs : résultats d’une enquête en région Rhône Alpes

Jean-Baptiste Deschamps, Jean-Baptiste Perrin,
Virginie Marzin, Didier Calavas, Émilie Gay, Céline Dupuy


RUMINANTS
Dossier

- Approche diagnostique de la cétose subclinique en élevage bovin laitier
Francis Enjalbert

- Acidose ruminale chronique et cétose subclinique de la vache laitière :
estimation de la prévalence à partir des composants du lait

Nicolas Herman, Didier Raboisson

- Les principales erreurs de conduite alimentaire
à rechercher lors de cétoses cliniques ou subcliniques en élevage bovin laitier

Julien Clément

- Les spécificités de la gestion des maladies métaboliques
en système de traite robotisée

Catherine Journel, Christophe Lebret


PORCS
- Grippe et pathologie pulmonaire chez le porc :
une synergie entre virus Influenza porcins
et d’autres pathogènes à tropisme respiratoire ?

Céline Deblanc, Gaëlle Simon


COMPRENDRE ET AGIR
- Questions-réponses sur les cétoses cliniques et subcliniques
Christophe Rousseau, Thierry Daridon

- Enjeux économiques - Les nouvelles stratégies alimentaires face à la volatilité des prix en élevage laitier
Patrick Couderc, Francis Enjalbert
- Dépistage - Cétose de la vache laitière :
dosage du béta-hydroxybutyrate dans le lait

Hélène Michaux, Gilles Foucras


FMC Vét - formation médicale continue vétérinaire
- Étude de cas - Hypocalcémie et acidurie chez des brebis laitières
Julien Clément, Lionel Reisdorffer

- Revue de presse internationale - Nicolas Herman
- Métabolisme - Comment estimer la sévérité de l’acidose métabolique des veaux diarrhéiques :
développement d’un diagramme diagnostique
utilisable sur le terrain

Test clinique - Les réponses