7 | COMPRENDRE ET AGIR - QUESTIONS-RÉPONSES
plan de l'article
Questions et réponses
sur les cétoses cliniques
et subcliniques
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Christophe Rousseau, Thierry Daridon
La cétose est une des principales pathologies nutritionnelles du début de lactation en élevage laitier.
La prévalence de sa forme subclinique est de l’ordre de 25 à 30 p. cent dans les troupeaux laitiers européens.
L’impact de cette affection est important et souvent sous-estimé sur la production laitière (diminution), sur la reproduction (métrites, kystes ovariens, non-délivrance), sur la longévité et sur les pathologies mammaires.
La mise en évidence et la surveillance des cétoses s’appuie sur quatre critères d’alertes : - la dégradation du bilan sanitaire - les alertes reproduction ; - la perturbation de la production (quantité et taux de matières utiles) - les variations des notes d’état corporel des vaches. Un monitoring biochimique peut être réalisé pour objectiver les cétoses cliniques et subcliniques par dosages sanguins de ß-hydroxybutyrate (standard) ou dosages dans le lait. Le vétérinaire est le mieux placé pour diagnostiquer la maladie au sein du troupeau et faire un lien objectif entre maladie et nutrition. Il propose à l’éleveur les mesures utiles de prévention et de traitement de la cétose en regardant attentivement la gestion alimentaire du tarissement et du début de lactation.
Mots clés : Filière ruminants/lait, maladies métaboliques, nutrition, alimentation, bovin, cétose, subclinique, reproduction, note d'état corporel, taux protéique, taux butyreux
Dans le cadre des suivis de fécondité, quels sont éléments qui vous semblent prépondérants pour expliquer les troubles de fécondité et/ou de fertilité ?
Quelles relations faites-vous en pratique, entre les maladies nutritionnelles et la fertilité ?
Quelle vision avez-vous des problèmes de cétoses dans un troupeau laitier?
Comment et sous quelles formes la cétose se révèle-t-elle dans les troupeaux en suivi ?
Quels sont, pour vous, les critères d’alerte d’une forte prévalence de cétose dans un troupeau ?Encadré - Les quatre critères d’alerte d’une forte prévalence de cétose dans un troupeau ?Quels conseils et quelles orientations concrètes et pratiques proposer à un confrère qui désire investiguer un troupeau suspecté de cétose ?
Comment interpréter les TB et les TP chez la Montbéliarde ou chez la Normande ?Tableau - Taux chez les trois principales races Quelle est votre position sur l’évaluation de la NEC par le praticien, lors de visite ponctuelle ou lors de suivi d’un élevage ?
Y’a-t-il, pour vous, un niveau de prévalence de cétose qui est acceptable, voire souhaitable, dans les conditions de productions actuelles françaises ?
L’interprétation des résultats d’examens complémentaires, voire du niveau de cétose acceptable, et des pratiques de gestion, doit-elle varier en fonction du niveau de production ?
Comment distinguez-vous le rôle de l’éleveur (détection) et celui du vétérinaire (diagnostic) dans la prise en charge de la cétose ?3 photos illustrent cet article.
Christophe Rousseau est docteur vétérinaire, associé au sein de la SELARL Innovet à Segré (Maine-et-Loire) Activité Rurale (lait-viande), veaux de Boucherie, conseil en alimentation 1989 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Nantes 1993 : Doctorat, Université Nantes
Association libérale en 1993 à Segré
Membre de la commission vaches laitières de la SNGTV (société nationale des groupements techniques vétérinaires)
Membre du Réseau Cristal
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