| HORS-SÉRIE
MÉDECINE
du chien et du chat âgés | | | 1 | HORS-SÉRIE : MÉDECINE du chien et du chat âgés 1re PARTIE : PHARMACOTHÉRAPIE DU SUJET ÂGÉ
Les particularités
pharmacocinétiques du sujet âgé,
conséquences pratiques Jean-Claude Desfontis
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Chez les animaux âgés, plusieurs types d'altérations fonctionnelles se produisent avec le temps. Cela concerne les différentes fonctions, tels que la circulation sanguine, les ripostes neurovégétatives, l'activité cardiaque, l'état d'hydratation, les fonctions rénales et hépatiques.
Ces altérations conduisent à une modification significative des paramètres pharmacocinétiques des médicaments administrés à ces animaux.
Afin de minimiser les risques lors d'administrations de nouveaux traitements, il est nécessaire d'effectuer une analyse de risque individualisée en s'appuyant sur des examens biologiques complémentaires évaluant le niveau de ces altérations fonctionnelles. Ceci permet de réaliser une adaptation du traitement soit par un ajustement de la dose administrée, soit par un ajustement de l'intervalle de temps entre deux administrations.
Disciplines : Pharmacologie, thérapeutique
Mots-clés : pharmacocinétique, paramètre, âgé, traitement, dose, animaux, chien, chat
PARTICULARITÉS PHARMACOCINÉTIQUES AU NIVEAU CIRCULATOIRE
Tableau 1 - Les modifications physiologiques liées à l’âge Tableau 2 - Modifications pharmacocinétiques chez le sujet âgé
PARTICULARITÉS PHARMACOCINÉTIQUES AU NIVEAU RÉNAL
PARTICULARITÉS PHARMACOCINÉTIQUES AU NIVEAU HÉPATIQUE
CONSÉQUENCES PRATIQUES
La présence d’affections à l’origine d’altérations fonctionnelles
Prévenir les risques
Tableau 3 - Applications à plusieurs classes thérapeutiques
Encadré 1 - Méthodes d’ajustement chez le sujet âgé
CONCLUSION
Jean-Claude Desfontis, Docteur vétérinaire (Nantes, 1987), Professeur 1ère classe, discipline Pharmacologie et Thérapeutique Oniris, Directeur de l'Unité de recherche UPSP 2017.B146 de Nutrition PhysioPathologie et Pharmacologie
1987 : Diplôme de fin d’études vétérinaires (Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes) 1988 : Certificat de Maîtrise de Sciences Biologiques et Médicales, Méthodes en recherche clinique et épidémiologique, Université de Paris-Sud 1989 : DEA Biomembranes, Option "Electrophysiologie et Pharmacologie cellulaires", Mention AB, Université de Poitiers 1990 : Diplôme d’état de Doctorat Vétérinaire, mention très honorable avec félicitations du jury, Université de Nantes (Jury : C. Larousse, A. Jondet, M. Gogny) 1988 à 1991 : Assistant temporaire, discipline Physiologie Pharmacodynamie et Thérapeutique, Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes (ENV Nantes) 1993 : Diplôme d’Ecole d’expérimentation animale niveau 1 (Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes) 1991 à 1995 : Assistant d'Enseignement et de Recherche Contractuel, discipline Physiologie Pharmacodynamie et Thérapeutique ENV Nantes 1994 : Thèse de Doctorat d'Université 1995 à 1996 : Maître de Conférences 2è classe discipline Physiologie Pharmacodynamie et Thérapeutique ENV Nantes 1995 à 2013 : Autorisation d'expérimenter sur animaux vivants n° 6935 C. 1996 à 2007 : Maître de Conférences 1ère classe, puis classe Normale, discipline Physiologie Pharmacodynamie et Thérapeutique ENV Nantes 1998 : Habilitation à diriger les recherches (HDR), Université de Nantes 2007 à 2011 : Professeur 2è classe, discipline Pharmacologie et Thérapeutique ONIRIS (Département de Biologie, Pathologie et Sciences des Aliments, UPSP 5304 Physiopathologie Animale et Pharmacologie Fonctionnelle) 09/2011 à aujourd’hui : Professeur 1ère classe, discipline Pharmacologie et Thérapeutique Oniris (Département de Biologie, Pathologie et Sciences des Aliments, UPSP 2017.B146 de Nutrition PhysioPathologie et Pharmacologie) Depuis 2017 : Directeur de l'Unité de recherche UPSP 2017.B146 de Nutrition PhysioPathologie et Pharmacologie
- 56 publications dans des revues scientifiques internationales ou nationales à comité de lecture répertoriées dans les bases de données internationales - 53 publications dans des revues avec comité de lecture non répertoriées dans les bases de données internationales - 3 articles dans des revues sans comité de lecture - 4 ouvrages, 1 chapitre d’ouvrage - 5 conférences invitées - 60 communications avec actes dans un congrès international - 58 communications avec actes dans un congrès national - 10 communications orales sans actes dans un congrès international ou national - 5 rapports d’étude - 2 émissions radiophoniques - 2 prix - Organisation du congrès international de l’European association of veterinary pharmacology and toxicology (EAVPT), en 2015 à Nantes.
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| | 2 | HORS-SÉRIE : MÉDECINE du chien et du chat âgés 1re PARTIE : PHARMACOTHÉRAPIE DU SUJET ÂGÉ
Gérer la polymédication
chez l’animal âgé :
interactions et observance Jean-Claude Desfontis
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La polymédication est un phénomène bien connu très mal documenté chez l'animal alors qu’il est étudié chez les personnes âgées.
Cette polymédication est en général associée à une multiplicité d'affections simultanées chez l'animal vieillissant.
Plusieurs exemples d'associations de molécules sont présentés en identifiant les bonnes et les mauvaises interactions.
Les conditions de mauvaise observance sont également rappelées.
Disciplines : Thérapeutique, médecine interne
Mots clés : polymédication, affections, animal vieillissant,interactions, observance
SITUATION GÉNÉRANT DIFFÉRENTS RISQUES
Figure - Principales affections de l'animal âgé
LES DIFFÉRENTES INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Exemples de bonnes interactions
Exemple du traitement de l’insuffisance cardiaque
(Antagoniste de l'angiotensine, diurétique, tonicardiaque)
Exemple du traitement de la douleur : AINS, morphiniques
Exemple du traitement de l'arthrose : AINS, anti-acide
Exemples de mauvaises interactions
Exemple d’animal atteint d’arthrose et d’insuffisance rénale chronique :
AINS et antagoniste de l'angiotensine
Exemple d’animal atteint d’insuffisance cardiaque et de constipation : Diurétique hypokaliémiant et laxatif
L’OBSERVANCE DES TRAITEMENTS
CONCLUSION
Jean-Claude Desfontis, Docteur vétérinaire (Nantes, 1987), Professeur 1ère classe, discipline Pharmacologie et Thérapeutique Oniris, Directeur de l'Unité de recherche UPSP 2017.B146 de Nutrition PhysioPathologie et Pharmacologie
1987 : Diplôme de fin d’études vétérinaires (Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes) 1988 : Certificat de Maîtrise de Sciences Biologiques et Médicales, Méthodes en recherche clinique et épidémiologique, Université de Paris-Sud 1989 : DEA Biomembranes, Option "Electrophysiologie et Pharmacologie cellulaires", Mention AB, Université de Poitiers 1990 : Diplôme d’état de Doctorat Vétérinaire, mention très honorable avec félicitations du jury, Université de Nantes (Jury : C. Larousse, A. Jondet, M. Gogny) 1988 à 1991 : Assistant temporaire, discipline Physiologie Pharmacodynamie et Thérapeutique, Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes (ENV Nantes) 1993 : Diplôme d’Ecole d’expérimentation animale niveau 1 (Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes) 1991 à 1995 : Assistant d'Enseignement et de Recherche Contractuel, discipline Physiologie Pharmacodynamie et Thérapeutique ENV Nantes 1994 : Thèse de Doctorat d'Université 1995 à 1996 : Maître de Conférences 2è classe discipline Physiologie Pharmacodynamie et Thérapeutique ENV Nantes 1995 à 2013 : Autorisation d'expérimenter sur animaux vivants n° 6935 C. 1996 à 2007 : Maître de Conférences 1ère classe, puis classe Normale, discipline Physiologie Pharmacodynamie et Thérapeutique ENV Nantes 1998 : Habilitation à diriger les recherches (HDR), Université de Nantes 2007 à 2011 : Professeur 2è classe, discipline Pharmacologie et Thérapeutique ONIRIS (Département de Biologie, Pathologie et Sciences des Aliments, UPSP 5304 Physiopathologie Animale et Pharmacologie Fonctionnelle) 09/2011 à aujourd’hui : Professeur 1ère classe, discipline Pharmacologie et Thérapeutique Oniris (Département de Biologie, Pathologie et Sciences des Aliments, UPSP 2017.B146 de Nutrition PhysioPathologie et Pharmacologie) Depuis 2017 : Directeur de l'Unité de recherche UPSP 2017.B146 de Nutrition PhysioPathologie et Pharmacologie
- 56 publications dans des revues scientifiques internationales ou nationales à comité de lecture répertoriées dans les bases de données internationales - 53 publications dans des revues avec comité de lecture non répertoriées dans les bases de données internationales - 3 articles dans des revues sans comité de lecture - 4 ouvrages, 1 chapitre d’ouvrage - 5 conférences invitées - 60 communications avec actes dans un congrès international - 58 communications avec actes dans un congrès national - 10 communications orales sans actes dans un congrès international ou national - 5 rapports d’étude - 2 émissions radiophoniques - 2 prix - Organisation du congrès international de l’European association of veterinary pharmacology and toxicology (EAVPT), en 2015 à Nantes.
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| | 3 | HORS-SÉRIE : MÉDECINE du chien et du chat âgés 2e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS EN BONNE SANTÉ
Comment adapter le calendrier
vaccinal au sujet âgé Jean-Marc Person
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L’animal âgé perd progressivement une partie des capacités fonctionnelles de ses organes. C’est le phénomène de sénescence auquel n’échappe pas le système immunitaire. Bien que ses capacités fonctionnelles soient largement dimensionnées par rapport aux besoins moyens, il arrive un moment où s’installe une insuffisance fonctionnelle.
Le déficit immunitaire est d’abord partiel, mais peut s’approfondir. Il rend le sujet plus sensible aux infections, et cette sensibilité est d’autant plus marquée que l’agent est plus pathogène. Il est donc indispensable de maintenir une protection vaccinale chez le sujet âgé par des rappels réguliers. Cependant, une meilleure compréhension des mécanismes immunitaires nous conduit à penser que l’obtention d’une protection optimale du sujet âgé implique de ne pratiquer que les rappels strictement nécessaires au maintien d’une protection appropriée contre l’affection.
En pratique, cette exigence conduit le praticien à espacer les rappels au cours de la vie adulte, et à faire évoluer chez les animaux de compagnie de plus de 6 ans, la consultation vaccinale classique vers une consultation annuelle de prévention des maladies au cours de laquelle les rappels de vaccination nécessaires seront proposés au propriétaire dans le cadre plus large d’un bilan de santé.
Disciplines : Immunologie
Mots clés : Vaccination, rappels, système immunitaire, infections, prévention, consultation, âge, santé, bilan, chien, chat
LES DONNÉES DU PROBLÈME
Caractéristiques épidémiologiques de l’infection
Tableau 1 - Comparaison de deux calendriers proposés pour les vaccinations courantes chez le chien.
Le système immunitaire (SI) du sujet vacciné
Chez le jeune (naissance à 6 - 12 mois)
Chez l’adulte (1 an à 8 - 10 ans)
Chez le sujet âgé (vieillissement ou sénescence immunitaire)
Une sénescence inégalitaire
Durée de la protection conférée
Questions/Réponses : Avant d’effectuer une primovaccination ou des rappels, peut-on évaluer pour la primovaccination, le risque d’interférence et pour les rappels, la nécessité de les pratiquer ou de les différer ?
VACCINER MOINS, VACCINER MIEUX
Questions/Réponses : Le choix du vaccin chez le sujet âgé : souche atténuée ou inactivée ?
CONCLUSION
4 photos illustrent cet article.
Jean-Marc Person est Docteur-Vétérinaire, diplômé de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort (1972) et de la Faculté de Médecine de Créteil (PARIS XII) (1974).
1975-1976 : DERBH mention Immunologie (Université Paris XII Créteil), Certificat d’Études Supérieures d’Immunopathologie (Université Paris XII Créteil), Diplôme de Microbiologie systématique de l’Institut Pasteur de Paris. 1980 : Agrégé de Pathologie Générale, Microbiologie, Immunologie des Écoles Nationales Vétérinaires 1974-1975 : Assistant, puis Maitre-Assistant, Service de Pathologie Générale, Microbiologie, Immunologie à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort 1981 : Professeur sans chaire en à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort 1988 : Professeur titulaire responsable du service de Pathologie Générale, Microbiologie, Immunologie à l’École Nationale Vétérinaire de Nantes (Département de Pathologie Générale et maladies infectieuses) 2010-2013 : Professeur titulaire responsable du service de Pathologie Générale, Microbiologie, Immunologie à l’École Nationale Vétérinaire de Nantes dans le Département de Biologie, Pathologie et Sciences de l’Aliment d’Oniris. Depuis 2014 : Retraité de l’enseignement vétérinaire 1981-1995 : Membre du groupe d’experts 15V (Sérums et vaccins vétérinaires) de la Pharmacopée Européenne. 1995-2004 : Président du groupe d’experts 15V de la Pharmacopée Européenne. 2004-2019 : Membre du groupe d’experts 15V de la Direction Européenne de la Qualité du Médicament 1983-2015 : Expert (Sérums et vaccins vétérinaires) de la Commission Française de Pharmacopée. 2014-2019 : Membre nommé du Comité d’experts de la Pharmacopée Française "Produits Biologiques et Thérapies innovantes" à l’ANSM. 1994-2012 : Membre de la Commission Nationale d'autorisation de mise sur le marché des médicaments à usage vétérinaire à l’ANMV.
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| | 4 | HORS-SÉRIE : MÉDECINE du chien et du chat âgés 2e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS EN BONNE SANTÉ
Le bilan gériatrique :
pour ou contre ? que proposer ? Anne Roussel
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Avec l’accroissement de la longévité des animaux de compagnie, les animaux âgés bénéficient de plus en plus de soins. Le but du bilan gériatrique est de prévenir, voire de dépister certaines affections, afin d’améliorer la qualité de vie, gérer les douleurs chroniques et idéalement, de prolonger l’espérance de vie. Ce type de bilan ne se résume pas à une simple prise de sang à un âge charnière. Il prend en compte les particularités physiologiques, cliniques, biologiques et individuelles de l’animal âgé et nécessite d’y allouer suffisamment de temps pour favoriser les échanges avec le propriétaire et réaliser un examen exhaustif.
À l’issue de ce bilan, des recommandations claires sont émises ; elles favorisent l’adhésion du propriétaire aux soins proposés.
L’article aborde les différentes composantes de ce bilan. Il a pour but d’aider les praticiens à le proposer au moment optimal et à le facturer de façon adéquate.
Disciplines : Médecine interne
Mots clés : Bilan, gériatrique, vieillissement, la qualité de vie, chien, chat
L’ANAMNÈSE
L’EXAMEN CLINIQUE DE L’ANIMAL ÂGÉ
L’examen de la cavité buccale
Encadré 1 - Obtenir le consentement du propriétaire
L’appareil cardiovasculaire et respiratoire
La fonction urinaire
La mobilité, les douleurs chroniques
L’appareil reproducteur
La surdité
Le bilan ophtalmologique
L’examen dermatologique
Troubles cognitifs / comportementaux
Le bilan nutritionnel
Encadré 2 - Notes d’état corporel et d’état musculaire
LE BILAN HORMONAL
LES BILANS SANGUINS
En pratique : Chez le chien âgé on observe
QUAND ET COMMENT PROPOSER UN BILAN GÉRIATRIQUE ?
COMMENT FACTURER CE BILAN ?
POUR OU CONTRE ?
CONCLUSION
10 photos illustrent cet article.
Anne Roussel est docteur vétérinaire, spécialiste en dermatologie vétérinaire, diplômée du collège européen de dermatologie vétérinaire (ECVD). Elle est vétérinaire consultante spécialiste en dermatologie, allergologie et otologie en Isère (clinique vétérinaire Armonia, Villefontaine) et exerce également en médecine générale
2008 : Doctorat Vétérinaire – ENV Nantes 2008-2009 : Internat en animaux de compagnie, à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes, ONIRIS 2009 : Agrément de la société centrale canine pour la pratique de l’insémination 2009-2010 : Assistanat en reproduction des animaux de compagnie au CHUV de l’École Nationale Vétérinaire de Nantes, ONIRIS 2010-2013 : Résidence en dermatologie au service DPM de l’École Nationale Vétérinaire de Nantes, ONIRIS 2014 : Diplôme du CES de dermatologie (Certificat d’Études Supérieures) – Major de promotion 2014 : Diplôme de l’European College of Veterinary Dermatology (ECVD)
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| | 5 | HORS-SÉRIE : MÉDECINE du chien et du chat âgés 2e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS EN BONNE SANTÉ
L’alimentation
du chien et du chat âgés Caroline Daumas
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LE BESOIN ÉNERGETIQUE DE L’ANIMAL ÂGÉ
Tableau - Principales causes de perte pondérale chez l’animal âgé
Chez le chien
Encadré 1 - Un cas banal de malnutrition sur un animal âgé
Chez le chat
Figure - L’effet de l’âge sur le besoin énergétique journalier des chats
En pratique - Comment réaliser une transition alimentaire entre un aliment sec et un aliment humide pour un animal âgé
FLORE INTESTINALE et VIEILLISSEMENT= Teneur en fibres du régime
L’APPORT EN PROTÉINES
LA FONCTION COGNITIVE
PRÉVENIR L’ARTHROSE
CONCLUSION : INTÉRÊTS ET LIMITES D’UNE ALIMENTATION “SENIOR”
6 photos illustrent cet article. |
| | 6 | HORS-SÉRIE : AFFECTIONS CUTANÉES : actualités diagnostiques et thérapeutiques 3e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS MALADES Les "petits maux"
L’halitose
chez le chien et le chat âgés
Florian Boutoille
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L’halitose, ou mauvaise haleine, est fréquente chez le chien ou le chat. Elle a généralement une cause bucco-dentaire, et est souvent le fait du développement d’une maladie parodontale. Ce sont des bactéries anaérobies Gram négatif qui dégradent les éléments protéiques en composés soufrés volatils responsables de la mauvaise odeur.
En cas d’halitose, le diagnostic repose sur un examen complet de la cavité buccale, et tout particulièrement du parodonte, par examen instrumental et radiographique.
Lors de maladie parodontale, le traitement correspond à un détartrage supragingival associé à un curetage des poches parodontales par détartrage sous-gingival et à la réalisation d’extractions dentaires si l’atteinte parodontale est trop avancée.
Les mesures d’hygiène bucco-dentaire sont essentielles pour prévenir l’apparition ou la récidive de l’halitose due à une maladie parodontale, le brossage dentaire étant de loin le plus efficace.
La mauvaise haleine peut avoir d’autres causes orales (corps étranger, tumeur, chéilite, …) ou extra-orales (digestive, respiratoire, métabolique) qui sont plus rares mais qui doivent faire partie du diagnostic différentiel et être traitées le cas échéant.
Disciplines : Odontostomatologie, thérapeutique
Mots clés : halitose, mauvaise haleine, bucco-dentaire, maladie parodontale, chien, chat
ORIGINES EXTRA-ORALES DE L’HALITOSE
ORIGINES ORALES DE L’HALITOSE
Causes de l’halitose d’origine buccale
Figure 1- Origines bucco-dentaires de l’halitose
APPROCHE DIAGNOSTIQUE LORS D’HALITOSE
Examen général
Examen parodontal
Figure 2 - Schéma anatomie dentaire et parodontale
Tableau 1 - Classement des lésions de furcation Tableau 2 - Degrés de mobilité dentaire
Mesure de l’halitose
TRAITEMENT DE L'HALITOSE
Traitement de la maladie parodontale
Les détartrages supra-gingival et sous-gingival
Geste - Comment réaliser le détartrage sous-gingival
Le polissage, une étape de finition
Les extractions dentaires
Tableau 3 - Critères d’extraction Geste - Comment extraire une dent
Les mesures hygiéniques
Traitement des autres problèmes
CONCLUSION
10 photos illustrent cet article.
Florian Boutoille est Docteur vétérinaire, diplômé du collège européen de dentisterie vétérinaire (EVDC), spécialiste en stomatologie et dentisterie vétérinaire
2001-2006 : Études vétérinaires à l’école de Nantes 2006-2008 : Assistant hospitalier au service de chirurgie-anesthésie de l’école vétérinaire de Nantes 2008-2011 : Résidence en stomatologie et dentisterie vétérinaire auprès du Dr Hennet à la clinique Advetia à Paris Depuis 2011 : Exercice exclusif en dentisterie, stomatologie, chirurgie maxillo-faciale au CHV Atlantia à Nantes et consultant à l’école vétérinaire de Nantes Oniris
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| | 7 | HORS-SÉRIE : AFFECTIONS CUTANÉES : actualités diagnostiques et thérapeutiques 3e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS MALADES Les "petits maux"
Séborrhée et altération du pelage
chez l’animal âgé
Emmanuel Bensignor, Émilie Vidémont-Drevon
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La sénescence s’accompagne d’un certain nombre de modifications sur le plan dermatologique chez le chien comme chez le chat. Poil moins dense, dépigmentations, peau sensible, séborrhée sont des symptômes fréquemment rencontrés en pratique quotidienne. Il ne faut pas les négliger.
Cet article rapporte les principales anomalies du pelage et de la peau rencontrées chez les carnivores âgés : néoformations, anomalies des phanères, anomalies de la truffe et des coussinets et peau sensible sont abordés. Les règles d’entretien de la peau des animaux âgés sont également précisées.
Disciplines : Dermatologie
Mots clés : séborrhée, poil, pelage, truffe, coussinets, vieillissement, symptômes, dermatologie, entretien, chien, chat
LE VIEILLISSEMENT CUTANÉ
Tableau 1 - Mécanismes du vieillissement cutané
MANIFESTATIONS CLINIQUES ASSOCIÉES AU VIEILLISSEMENT CUTANÉ
Néoformations
Les papillomes
Les kystes folliculaires
Les adénomes sébacés
Séborrhée
Altérations des phanères
Pelage
Griffes
Truffe et coussinets
P oints de pression
Peau “sensible”
PRENDRE SOIN DE LA PEAU CHEZ L’ANIMAL ÂGÉ
CONCLUSION
8 photos illustrent cet article.
Emmanuel Bensignor est docteur vétérinaire (ENV Alfort 1993), spécialiste en dermatologie, diplômé du Collège Européen de dermatologie vétérinaire.
1993 : Doctorat vétérinaire, diplômé d'Alfort 1998 : Diplômé du Collège Européen de dermatologie vétérinaire 2001 : Diplômé d'études spécialisées de dermatologie vétérinaire. 2012-2013 : Professeur de dermatologie à l'école d'Alfort. Actuellement : Consultant dans des cliniques et hôpitaux vétérinaires à Paris, Nantes et Rennes.
Emilie Vidémont-Drevon, Docteur Vétérinaire (ENV Lyon, 2007)
2007 : Docteur Vétérinaire (ENV Lyon) 2008 : Diplôme national de l’internat des carnivores domestiques 2008-2011 : Résidanat de dermatologie à l’école vétérinaire de Lyon Juillet 2012 : Diplôme du Collège Européen de Dermatologie 2012 : Praticien hospitalier, au sein de l’école vétérinaire de Lyon : consultations de dermatologie
À partir de l’automne 2013, elle a développé une activité clinique exclusive en dermatologie au sein de différentes cliniques de la région Rhône Alpes, puis s’est installée au sein du Centre Hospitalier Vétérinaire Saint Martin, situé près d’Annecy en Haute Savoie, où elle réalise des consultations de cas référés en dermatologie.
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| | 8 | HORS-SÉRIE : AFFECTIONS CUTANÉES : actualités diagnostiques et thérapeutiques 3e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS MALADES Les "petits maux"
L’incontinence urinaire
chez l’animal âgé
Christelle Maurey-Guénec
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La démarche diagnostique de l’incontinence urinaire repose sur la distinction entre un défaut de stockage vésical et une anomalie de vidange de la vessie. Même si l’apparition d’une incontinence chez un animal âgé n’évoque pas en première intention une origine congénitale, celle-ci ne peut être exclue sur la seule base de cette survenue tardive.
Lors d’incontinence chez l’animal âgé, il convient tout particulièrement de vérifier l’absence de facteur aggravant (inflammation du tractus urinaire, syndrome polyuro polydipsique, etc).
La survenue d’affections concomitantes (maladie rénale chronique, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque) est aussi à prendre en compte dans la mise en place des traitements, tout particulièrement pour l’utilisation des alpha-agonistes.
Disciplines : Uro et néphrologie
Mots clés : incontinence urinaire, animal âgé, incompétence sphinctérienne, vidange, vessie, Chien, chat
LA DÉCOUVERTE D’UNE INCONTINENCE URINAIRE CHEZ UN ANIMAL ÂGÉ EXCLUT-ELLE TOTALEMENT UNE ORIGINE CONGÉNITALE ?
LES CAUSES D’INCONTINENCE
Tableau 1 - Classification selon l’origine des différentes causes d’incontinence
Les incontinences par défaut de stockage
L’incompétence sphinctérienne
Le défaut de compliance ou de capacité vésicale
Le shunt de l’appareil vésico-sphinctérien
Les incontinences et troubles mictionnels responsables d’un défaut de vidange
L’hypertonie sphinctérienne
L’hypo ou l’atonie vésicale
L’incontinence paradoxale
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Confirmer l’incontinence
Recueil des commémoratifs et de l’anamnèse
Examen clinique
Description de l’incontinence et de la miction
L’incompétence sphinctérienne
Le défaut de compliance vésical
Le shunt de l’appareil vésico-sphinctérien
L’hypertonie sphinctérienne
L’hypotonie ou atonie vésicale
L’incontinence paradoxale
Défaut de stockage ou défaut de vidange ?
Examens complémentaires
TRAITEMENTS
Incontinence par défaut de stockage : l’objectif est de favoriser le remplissage vésical
Tableau 2 - Principales molécules utilisées pour lutter contre l’incontinence par défaut de stockage
L’incompétence sphinctérienne
Hormones sexuelles
Les alpha agonistes
Association alpha agonistes et anticholinergiques
Utilisation d’analogues de la GnrH
Chirurgie et alternative
Défaut de compliance vésical
Incontinence par défaut de vidange : l’objectif thérapeutique est de favoriser la vidange vésicale
Tableau 3 - Principales molécules utilisées pour favoriser la vidange vésicale
L’hypertonie sphinctérienne
L’hypo ou atonie vésicale
CONCLUSION
3 photos illustrent cet article.
Christelle Maurey, Maitre de Conférences en Médecine interne, PhD, Dip ECVIM CA
1998 : Diplôme de fin d’étude vétérinaire. ENVA 2000 : Diplôme d’internat en médecine interne. ENVA 2001 : CEAV de médecine interne. 2002 : Doctorat vétérinaire. Lauréat de l’université de Paris XII. 2003 : Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en pharmacologie cardio-vasculaire-Lyon I, Paris V. 2007 : Doctorat de l’Université Paris XII (Biologie cellulaire et moléculaire). 2019 : Dip ECVIM-CA
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| | 9 | HORS-SÉRIE : AFFECTIONS CUTANÉES : actualités diagnostiques et thérapeutiques 3e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS MALADES Les "petits maux"
La constipation
chez le chien et le chat âgés
Nicolas Jousserand, Armelle Diquelou
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La constipation est un syndrome fréquent chez le chien et le chat âgés. Elle est définie comme une diminution de la fréquence d’émission des selles, se manifestant par de la dischézie et du ténesme fécal. Bien que souvent idiopathique notamment chez le chat, la constipation peut être causée par de nombreuses affections à travers trois mécanismes : obstruction recto-colique, inhibition de la défécation ou réduction de la motricité colique. Les atteintes les plus fréquentes sont un déséquilibre alimentaire, les affections péri-anales, et la hernie périnéale.
Cliniquement, on distingue les formes simples, d’apparition aigue avec des signes recto-coliques, sans complication ou cause sous-jacente apparente. La prise en charge repose sur une alimentation équilibrée et des mesures hygiéniques.
Les formes compliquées se caractérisent par une chronicité, la présence de complication ou d’une maladie sous-jacente, entraînant une atteinte de l’état général. Il alors est impératif de rechercher de manière rigoureuse l’éventuelle maladie causale et de la traiter.
Le lavement colique sous anesthésie générale est indiqué, puis la prescription de laxatif éventuellement associés à des molécules prokinétiques du côlon. Le traitement chirurgical est parfois la dernière option, notamment pour les cas de mégacôlons idiopathiques réfractaires au traitement médical.
Disciplines : Gastro-entérologie
Mots clés : constipation, mégacolon, fécalome, affection colique, laxatif, prokinétique colique, lavement colique, chien, chat
ÉTIOLOGIE ET PHYSIOPATHOLOGIE
Tableau 1 - Les causes de constipation chez le chien et le chat
PRÉSENTATION CLINIQUE
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
Prise en charge d’une constipation simple
Prise en charge d’une constipation compliquée
Geste - Comment effectuer les lavements coliques Tableau 2 - Principaux traitements à administrer lors de constipation
CONCLUSION
6 photos illustrent cet article.
Armelle Diquélou est docteur vétérinaire, phD et maître de Conférences en Médecine interne des animaux de compagnie à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT). Elle a une activité de recherche à l’Institut de Recherche en Santé Digestive (IRSD).
1989 : Diplômée de l’ENVT 1995 : Thèse d’Université, École Doctorale des Sciences de la Vie et de la Santé, Université Paul Sabatier, Toulouse : 2007 : Habilitation à Diriger des Recherches, Institut National Polytechnique de Toulouse. 2016 : Diplôme d’Études Spécialisées Vétérinaires de Médecine Interne (DESV MI) 1991-1995 : Assistante d’enseignement et de recherche contractuelle, Unité de médecine interne des animaux de compagnie, ENVT 1995-2019 : Maître de Conférences, Unité de Médecine Interne, ENVT
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| | 10 | HORS-SÉRIE : AFFECTIONS CUTANÉES : actualités diagnostiques et thérapeutiques 3e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS MALADES Les "petits maux"
La boiterie du chien et du chat âgés
Isabelle Valin
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L’apparition d’une boiterie chez un animal âgé doit faire reprendre l’examen clinique général de l’animal dans l’idée d’appréhender la condition physiologique générale de l’animal. L’arthrose est la première source de boiterie de l’individu âgé, elle est évaluée au regard de l’embonpoint, de l’état musculaire et neurologique du patient. L’examen neurologique s’intéresse à la neurologie centrale, médullaire et périphérique. Empereur des maladies, le cancer doit être systématiquement recherché dans toutes ses facettes, que ce soit sur le site de la boiterie ou à distance.
L’examen clinique doit être particulièrement soigné et les conclusions de chacune de ses étapes sont recoupées depuis l’anamnèse.
Les examens complémentaires confirment les conclusions de l’examen clinique mais aussi éliminent d’autres pathologies du vieillissement qui pourraient modifier la prise en charge de l’animal.
La prise en charge médicale ne doit pas être orientée à la baisse en raison de l’âge de l’animal, l’âge en soit n’est pas une maladie, seule une maladie générale impactant le pronostic vital dans les semaines ou les quelques mois qui suivent un diagnostic doivent faire reconsidérer le bien-fondé d’une prise en charge chirurgicale.
Si une ostéosynthèse est recommandée en cas de fracture, le chirurgien doit tenir compte de l’appauvrissement du potentiel osseux et du retard de cicatrisation possible dû à l’âge, et adapter sa technique chirurgicale et le choix des implants. Le traitement des entorses du genou doit autoriser la mise en charge rapide. La TPLO permet ce retour rapide à l’équilibre et protège le genou opposé.
L’arthrose est estimée dans ses composantes douloureuses et invalidantes. Sa prise en charge est multimodale. La chirurgie propose des solutions palliatives comme les rinçages articulaires, les ténotomies, les arthrodèses (pour les articulations distales ou l’épaule), et des solutions très élégantes comme les prothèses, actuellement très au point pour la hanche mais bientôt pour le genou et peut être un jour pour le coude.
Le traitement médical conjugue les anti-inflammatoires, les médicaments modifiant l’évolution de la maladie dégénérative, les analgésiques et les injections intra-articulaires. Cette prise en charge est complétée de façon indispensable par le contrôle du poids, l’encouragement de l’activité, la physiothérapie et la rééducation.
Un régime alimentaire favorisant les articulations est recommandé. Le traitement de l’arthrose est un vaste champ d’investigation, les molécules nouvelles fleurissent, toujours plus efficaces et présentant de moins en moins d’effets secondaires. Les anciens traitements font toujours recette. Cette foison est la preuve de l’absence d’un traitement totalement satisfaisant.
La boiterie de l’animal âgé est un bel exemple de l’activité du vétérinaire spécialiste – généraliste qui doit être préservée.
Disciplines : Locomoteur, médecine interne, nutrition
Mots clés : boiterie, animal âgé, cancer, arthrose, douleur, anti-inflammatoires, analgésiques, injections intra-articulaires, régime, alimentation, chien, chat
CONDUITE À TENIR
Tableau 1 - Table d’analogie entre l’âge humain et l’âge du chien et du chat Encadré - les maladies du vieillissement
Anamnèse
L’examen clinique général
Examen clinique à distance
Tableau 2 - Diagnostic de l'arthrose
Examen clinique rapproché
Synthèse de l’examen clinique, des hypothèses diagnostiques
Examens complémentaires
Tableau 3 - Comparaison des différentes techniques d’imagerie en orthopédie
DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE
Prise en charge d’une fracture
Prise en charge d’une entorse du genou
Prise en charge de l’arthrose
Prise en charge de l’animal arthrosique
Prise en charge de l’arthrose vertébrale et de ses conséquences
Prise en charge d’une boiterie d’origine cancéreuse
CONCLUSION
21 photos illustrent cet article.
Isabelle Valin, docteur vétérinaire
Depuis 1986 : activité libérale en chirurgie exclusive des petits animaux. 1985 : diplômée de l’ENVA, 1985-1986 : internat en chirurgie à l’ENVA 1990 : Thèse de doctorat vétérinaire, Faculté de Médecine de Créteil : contribution à l’étude de la sémiologie radiologique de l’épaule du chien. 1993 : Création avec le Docteur Michel Baron d’une clinique vétérinaire libérale, dédiée à la chirurgie des animaux de compagnie. 2013 : Déménagement de la clinique, avec le Docteur Fabien Allard, à Créteil dans des locaux adaptés aux besoins actuels.
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| | 11 | HORS-SÉRIE : AFFECTIONS CUTANÉES : actualités diagnostiques et thérapeutiques 3e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS MALADES Les "petits maux"
L’ophtalmologie
du chien et du chat âgés
Olivier Jongh
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Avec l’âge, les yeux de nos carnivores domestiques subissent le vieillissement normal ("sénescence") et une augmentation de prévalence de certaines affections dont n’échappe aucune structure.
Les paupières font l’objet, chez le chien, de modifications histologiques à l’origine d’ectropions inférieurs et d’entropions supérieurs qui nécessitent notamment pour ces derniers une correction chirurgicale.
Les tumeurs palpébrales sont également nombreuses et de malignité variable.
Le chien âgé est aussi particulièrement prédisposé aux insuffisances lacrymales.
Les modifications de position du globe oculaire sont à l’origine d’énophtalmie et d’exophtalmie dont les causes sont multiples.
L’ulcère épithélial chronique de la cornée reste une des affections les plus fréquemment rencontrée en ophtalmologie gériatrique canine. Il arrive aussi que le dioptre cornéen perde sa transparence (œdème, lipides, mélanine, calcium). L’atrophie irienne est susceptible de provoquer une mydriase bénigne. La mélanose de l’iris du vieux chat est particulièrement difficile à différencier du mélanome malin de mauvais pronostic.
Les tumeurs oculaires primitives du chien âgé siègent habituellement au niveau de l’uvée antérieure (mélanome, adénocarcinome) et sont généralement peu métastatiques, contrastant avec le redoutable sarcome oculaire félin. La sclérose du cristallin est un phénomène physiologique et peu invalidant, à la différence de la cataracte de pathogénie mal connue. Les atteintes du fond d’œil sont dominées en fréquence par les manifestations systémiques de l’hypertension artérielle, notamment dans l’espèce féline. L’amaurose, rencontrée dans le syndrome de la rétine silencieuse, reste plus anecdotique.
Disciplines : Ophtalmologie, médecine interne
Mots clés : tumeurs oculaires, cataracte, kératoconjonctivite sèche, hypertension artérielle, ulcères cornéens, chien, chat
COMMENT INTERVENIR SUR LES PAUPIÈRES
Les défauts du vieillissement …
... les interventions
Les affections fréquentes ...
... Et la conduite à tenir face aux tumeurs palpébrales
LES TUMEURS DES CONJONCTIVES ET DE LA MEMBRANE NICTITANTE
L’INSUFFISANCE LACRYMALE
LES MODIFICATIONS DE L’ORBITE
L’énophtalmie
L’exophtalmie
Les nombreuses infections dentaires touchant la cavité orbitaire
LES ATTEINTES DE LA CORNÉE
Les ulcères de la cornée
L’œdème cornéen
Les traitements
LES MODIFICATIONS DE L’UVÉE ANTÉRIEURE
L’atrophie de l’iris
La mélanose sénile de l’iris du vieux chat, un véritable défi diagnostique
Une uvéite secondaire à la présence d’un cristallin cataracté et non opéré
LES TUMEURS OCULAIRES PRIMITIVES
Les tumeurs issues de l’épithélium ciliaire
Le sarcome oculaire
LES MODIFICATIONS DU CRISTALLIN
La sclérose du cristallin
Les cataractes séniles
La luxation du cristallin
LES MODIFICATIONS DU VITRÉ
LES MODIFICATIONS DU FOND D’ŒIL
Les rétinopathies
Le syndrome de rétine silencieuse
Les hémorragies oculaires et les décollements rétiniens
CONCLUSION
13 photos illustrent cet article.
Olivier Jongh est docteur vétérinaire et spécialiste en ophtalmologie (DESV-OV) et exerce en pratique libérale en région lyonnaise (Neuville-sur-Saône).
1988 : docteur vétérinaire École nationale vétérinaire de Lyon 1989 à 1993 : Assistant de médecine des carnivores domestiques et des équidés à VétAgro-Sup (Lyon)
Titulaire d’un DU de microchirurgie expérimentale (université Claude Bernard- Lyon) et agréé pour le dépistage des maladies héréditaires oculaires (MHOC). Responsable, au sein du CHUVAC de VétAgro-Sup, de l’enseignement et des consultations d’ophtalmologie depuis plus de 20 ans. Auteur de nombreuses publications et de conférences en ophtalmologie en France (AFVAC, CESOV, CEAV, …) et à l’étranger.
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| | 12 | HORS-SÉRIE : AFFECTIONS CUTANÉES : actualités diagnostiques et thérapeutiques 3e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS MALADES Les "petits maux"
Les troubles du comportement
du chien et du chat âgés
Françoise Schwobthaler
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LES MOTIFS DE CONSULTATION
Encadré 1 - Comment se traduit le vieillissement cérébral
Les vocalises
Les vocalises en absence
Les vocalises la nuit
Les vocalises sans raisons
Les troubles de l’élimination
Les troubles du sommeil
Réveils nocturnes
Inversion Jour/nuit
Comportement agressif
LES AUTRES SIGNES COMPORTEMENTAUX À RECHERCHER
Trouble du comportement alimentaire
Trouble du comportement somesthésique
Trouble de l’exploration et de l’orientation
Trouble relationnel
Marquage chez le chat
DIAGNOSTIC
Tableau 1 - Les signes cliniques d’un trouble comportemental chez le chien âgé Tableau 2 - Les signes cliniques d’un trouble comportemental chez le chat âgé
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
PRISE EN CHARGE
Traitement médical
Psychotropes
Tableau 3 - Psychotropes pour les troubles du comportement des séniors
Vasodilatateurs périphériques et cérébraux
Compléments alimentaires
Tableau 4 - Compléments alimentaires pour les troubles du comportement des animaux seniors
Phéromones
Thérapie comportementale
Les particularités du chien
Les particularités du chat
PRÉVENTION
CONCLUSION
12 photos illustrent cet article.
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| | 13 | HORS-SÉRIE : AFFECTIONS CUTANÉES : actualités diagnostiques et thérapeutiques 3e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS MALADES Les comorbidités
Le syndrome cardio-rénal
chez les carnivores domestiques
Laurent Gouardo, Édouard Aletti, Julien Debeaupuits
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A l’instar du développement du concept de syndrome cardio-rénal chez l’homme, celui-ci l’est également chez le chien et le chat pour le diagnostic et la prise en charge des maladies touchant l’axe cardiovasculaire-rénal.
Une affection d’un système (cardiovasculaire ou rénal) a en effet des conséquences sur l’autre système. Les deux systèmes étant liés par de nombreux mécanismes physiologiques, les traitements utilisés pour un système peuvent avoir des effets délétères sur l’autre système.
Lorsqu’une affection rénale est identifiée, il convient d’évaluer la fonction cardiovasculaire, entre autres moyens, par une mesure de pression artérielle systémique, ainsi qu’une échocardiographie.
De même, suite au diagnostic d’une cardiopathie primaire, il convient d’évaluer la fonction rénale, entre autres moyens, par une mesure de la créatinine plasmatique et de la pression artérielle systémique, ainsi que d’une échographie abdominale.
Une maladie systémique peut également avoir des impacts sur le fonctionnement de ses systèmes. Ainsi, une exploration cardiovasculaire et rénale est conseillée.
La prise en charge d’un syndrome cardiovasculaire-rénal nécessite de connaître les interactions entre les deux systèmes et les modifications entraînées par les traitements pharmacologiques. Il convient d’utiliser alors une fluidothérapie adaptée et la dose minimale efficace des molécules actives.
Disciplines : Uronéphrologie, cardiologie, médecine interne, imagerie, thérapeutique
Mots clés : syndrome cardiovasculaire-rénal, pression arterielle, insuffisance rénale, insuffisance cardiaque, radiographie, échographie, fluidothérapie, hémodynamique, chien, chat
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE LORS D'ATTEINTE DE L'AXE CARDIOVASCULAIRE-RÉNAL
Encadré 1 - Origines et mécanismes pathologiques Tableau 1 - Classification du syndrome cardiorénal chez l’homme Tableau 2 - Origines des troubles de l'axe cardiovasculaires-rénales chez le chat
COMMENT ÉVALUER LA FONCTION RÉNALE DANS UN SYNDROME
CARDIOVASCULAIRE-RÉNAL D’ORIGINE CARDIAQUE
Les biomarqueurs
Tableau 3 - Critères de classification des Insuffisance rénales aiguës (IRA) chez le chien et le chat selon IRIS Tableau 4 - Valeurs usuelles des principaux biomarqueurs de suivi des modifications rénales
Les examens d’imagerie
Mesure de la pression artérielle
COMMENT ÉVALUER LA FONCTION CARDIAQUE DANS UN SYNDROME CARDIOVASCULAIRE-RÉNAL D’ORIGINE RÉNALE
COMMENT ÉVALUER UN SYNDROME CARDIOVASCULAIRE-RÉNAL D’UNE AUTRE ORIGINE
PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DES MALADIES CARDIOVASCULAIRES-RÉNALES
Prise en charge d’un syndrome cardiovasculaire-rénal d’origine cardiaque
Prise en charge d’un syndrome cardiovasculaire-rénal d’origine rénale
Prise en charge d’un syndrome cardiovasculaire-rénal d’une autre origine
CONCLUSION
2 photos illustrent cet article.
Laurent Gouardo est docteur vétérinaire, ancien interne de l’ENVA, ancien assistant d’Anesthésie et ancien chargé de consultation d’Urgences-Soins-Intensifs
2007-2011 : Etudes à l'Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes. 2011-2012 : Internat en Clinique des animaux de compagnie de l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort. 2012-2013 : Assistanat en Anesthésie et Réanimation des animaux de compagnie de l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort 2013-2014 : Chargé de Consultation et d'Enseignement en Urgences et Soins-Intensifs de l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort. 2014-2015 : Service d'urgences du Centre Hospitalier Vétérinaire Pommery à Reims Depuis 2015 : Salarié à la clinique vétérinaire SQYVET (Saint Quentin en Yvelines)
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| | 14 | HORS-SÉRIE : AFFECTIONS CUTANÉES : actualités diagnostiques et thérapeutiques 3e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS MALADES Les comorbidités
Hyperthyroïdie
et insuffisance rénale
Émilie Krafft
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L’hyperthyroïdie et les maladies rénales chroniques sont des affections fréquentes chez les chats âgés, présentes de manière simultanée chez de nombreux animaux. L’hyperthyroïdie s’accompagne d’une augmentation du débit de filtration glomérulaire et d’une fonte musculaire, compliquant voire empêchant le diagnostic d’une maladie rénale concomitante. Réciproquement, une insuffisance rénale peut masquer les signes cliniques d’hyperthyroïdie et impacter les taux circulants en T4 totale ; gênant son identification. L’excès chronique d’hormones thyroïdiennes peut entraîner des dommages rénaux irréversibles, induisant ou aggravant une néphropathie.
Les effets délétères de l’hypothyroïdie iatrogénique ne doivent pas non plus être négligés. Bien que la restauration d’une euthyroïdie puisse révéler une maladie rénale préexistante, les changements sont généralement peu importants et la survie des chats qui deviennent azotémiques suite au traitement n’est pas inférieure à celle des chats non azotémiques.
Les recommandations actuelles sont de traiter une hyperthyroïdie même en présence d’une maladie rénale ; les choix et les objectifs thérapeutiques dépendent toutefois de la sévérité de l’insuffisance rénale.
Un traitement de la maladie rénale chronique et de ses éventuelles complications doit être instauré en parallèle.
Disciplines : Endocrinologie, médecine interne, thérapeutique
Mots clés : Hyperthyroïdie, maladies rénales, insuffisance, hypothyroïdie, traitement, chien, chat
EFFETS DES HORMONES THYROÏDIENNES SUR LES REINS
Figure 1 - Les effets des hormones thyroïdiennes sur le rein
Hyperthyroïdie
Impacts du traitement de l’hyperthyroïdie
Hypothyroïdie
PRÉVALENCE ET CONSÉQUENCES SUR LA SURVIE
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Figure 2 - Démarche diagnostique lors d’hyperthyroïdie
Évaluer la fonction rénale lors d’hyperthyroïdie
Prédire l’apparition d’une azotémie post-traitement
Diagnostiquer une hyperthyroïdie chez un chat insuffisant rénal
PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
Présence d’une maladie rénale au moment du diagnostic de l’hyperthyroïdie
Détection d’une maladie rénale chronique après traitement de l’hyperthyroïdie
CONCLUSION
3 photos illustrent cet article.
Emilie Krafft est spécialiste en médecine interne des animaux de compagnie (diplômée du Collègue Européen de Médecine Interne ECVIM-CA) et est titulaire d'un PhD. Elle exerce à VetAgro Sup (Maitre de Conférences).
2007 : Doctorat en médecine vétérinaire, ENV Lyon 2008 : Diplôme d'internat en clinique des animaux de compagnie, ENVL 2008-2009 : Assistanat en médecine interne des animaux de compagnie, ENVL 2010 : CEAV médecine interne 2014 : Doctorat en Sciences Vétérinaire (PhD), Faculté de médecine vétérinaire, Université de Liège. "Etude de la fibrose pulmonaire idiopathique canine : analyse du transcriptome, investigation des voies du TGF beta 1 et recherche de biomarqueurs." 2012-2015 : Résidente ECVIM-CA internal medicine, Faculté de médecine vétérinaire, Université de Liège 2016 : Diplôme ECVIM-CA internal medicine Depuis 2015 : Maitre de conférences en médecine interne des animaux de compagnie, VetAgro Sup
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| | 15 | HORS-SÉRIE : AFFECTIONS CUTANÉES : actualités diagnostiques et thérapeutiques 3e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS MALADES Les comorbidités
La prise en charge médicale
de l’arthrose de l’animal
présentant une maladie rénale
Arnaud Baldinger, Thibaut Cachon
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L’arthrose est une affection du cartilage articulaire souvent secondaire à une lésion primaire chez le chien. Chez le chat, la cause est plus difficile à identifier.
Un traitement chirurgical peut être nécessaire préalablement à l’instauration d’un traitement médical, de manière à ralentir la progression de l’arthrose.
Une fois instauré, le traitement médical est multimodal et son action sur les divers aspects de l’affection arthrosique permet d’optimiser son efficacité.
Ce traitement est d’abord hygiénique et implique un contrôle du poids et de l’activité ainsi qu’une alimentation spécifique.
L’emploi d’analgésiques, les injections intra-articulaires de plasma riche en plaquettes (ou PrP) et de cellules souches sont également des modalités envisageables.
L’usage d’anti-inflammatoires (stéroïdiens ou non stéroïdiens) doit être raisonné. Chez des animaux présentant une maladie rénale, des précautions doivent cependant être prises lorsqu’il s’agit d’administrer des anti-inflammatoires.
En effet, l’action des AINS peut conduire à une diminution du flux rénal et du débit de filtration glomérulaire pouvant conduire à une atteinte rénale aiguë. Les AINS peuvent être employés en cas de réponse clinique insuffisante aux autres possibilités thérapeutiques.
Néanmoins, les doses employées doivent être contrôlées et utilisées pour des durées limitées associées à la réalisation d’examens biochimiques et urinaires. Une classe thérapeutique émergente (les piprants) permet l’antagonisation d’un récepteur spécifique aux prostaglandines (EP4) et agit directement sur le médiateur de la douleur et de l’inflammation. Grâce à son action spécifique, les effets secondaires sont minimes. Des procédures chirurgicales de “sauvetage” sont possibles en dernier recours pour assurer un confort à l’animal (prothèse, arthrodèse).
Disciplines : Locomoteur, uronéphrologie, médecine interne, nutrition
Mots clés : arthrose, cartilage, articulation, traitement, hygiène, analgésiques, anti-inflammatoires, maladie, chien, chat
COMMENT TRAITER L’ARTHROSE D’UN ANIMAL ATTEINT D’UNE MALADIE RÉNALE
Fréquence de ces deux affections simultanées
La problématique des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Figure 1- Site d’action du grapiprant comparativement au site d’action des corticostéroïdes et des AINS inhibiteurs de COX
RENFORCER LES MESURES HYGIÉNIQUES ?
Le contrôle du poids
Adapter l’activité
Alimentation
Physiothérapie et acupuncture
COMMENT ADAPTER LE TRAITEMENT ANALGÉSIQUE ?
Les substances analgésiques
Tableau 1 - Substances analgésiques disponibles
Les injections intra-articulaires
L’injection intra-articulaire de plasma riche en plaquettes (PrP)
L’injection de cellules souches
L’injection d’acide hyaluronique
Les anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS)
UN USAGE RAISONNÉ ET RAISONNABLE DES AINS : LES ANTI-INFLAMMATOIRES, UNE CONTRE-INDICATION RELATIVE ?
Les AINS, une contre-indication relative ?
Les précautions d’emploi des AINS chez les animaux atteints d’une maladie rénale
Quel AINS choisir ?
UNE NOUVELLE CLASSE THÉRAPEUTIQUE : LES PIPRANTS
Le grapiprant : antagoniste compétitif des récepteurs EP4
CONCLUSION
Arnaud Baldinger est docteur vétérinaire (Liège 2015), actuellement résident du Collège Européen de Chirurgie (ECVS)
2010-2015 : Études vétérinaire à l’université de Liège 2015-2016 : Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaire (IPSAV) à la faculté de Médecine Vétérinaire de Saint-Hyacinthe (Québec) 2016-2017 : Assistanat en chirurgie des animaux de compagnie au Centre Vétérinaire DMV à Montréal 2017-2019 : Résidence en chirurgie des animaux de compagnie (ECVS) à VetAgro Sup Campus Vétérinaire de Lyon
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| | 16 | HORS-SÉRIE : AFFECTIONS CUTANÉES : actualités diagnostiques et thérapeutiques 3e PARTIE : LE CHIEN ET LE CHAT ÂGÉS MALADES Les comorbidités
Les soins palliatifs
en médecine vétérinaire
Armelle Diquelou
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Les soins palliatifs vétérinaires, actuellement en pleine expansion en Amérique du Nord, constituent une nouvelle discipline amenée à se développer en France. Ce terme désigne l’ensemble des mesures destinées à soulager les conséquences et les symptômes pénibles d’une maladie potentiellement mortelle, de même qu’à maintenir la qualité de vie des animaux et de leurs propriétaires. Ils ne sont pas incompatibles avec une démarche diagnostique ou thérapeutique en parallèle.
Le contrôle de la douleur via l’utilisation d’anti-inflammatoires, d’analgésiques et /ou d’opioïdes en est un point essentiel. Ils comprennent néanmoins d’autres aspects très concrets, visant à adapter le cadre de vie aux possibilités de l’animal et à prendre en charge les signes cliniques de la maladie (exemple : chariot pour chien paralysé), le maintien d’une hygiène corporelle adéquate (exemple : couches pour animaux incontinents), ou celui de la couverture des besoins nutritionnels (exemple : sondes de nutrition à long terme).
Le vétérinaire doit mettre en place avec le propriétaire les moyens d’apprécier la qualité de vie de son animal. Lorsque celle-ci ne paraît plus satisfaisante, l’euthanasie, le cas échéant, doit être abordée en douceur.
La mise en place de soins palliatifs ne peut se faire qu’après un examen clinique complet et au travers d’une communication approfondie avec le propriétaire, en ayant envisagé toutes les possibilités thérapeutiques, pratiques et financières. Le plan proposé doit être révisé régulièrement pour en vérifier l’efficacité et l’aménager si besoin.
Disciplines : Management communication, médecine interne, éthique
Mots clés : accompagnement, douleur, soins palliatifs, qualité de vie, fin de vie, euthanasie, chien, chat
DÉFINITION
Tableau - Exemples de cas dans lesquels les soins palliatifs peuvent être proposés aux propriétaires
LES ASPECTS CONCRETS
Le contrôle de la douleur
La prise en charge des signes cliniques
Les mesures d’hygiène
Nutrition
La gestion de l’environnement
L’euthanasie
LES ASPECTS RELATIONNELS
Communication et établissement d’un plan de soins palliatifs
Maintien de la socialisation de l’animal
Révision périodique des soins en accord avec le propriétaire
LES ASPECTS AFFECTIFS
Gestion du stress du propriétaire (Bischop)
Gestion du stress de l’équipe de soins palliatifs
CONCLUSION
4 photos illustrent cet article
Armelle Diquélou est docteur vétérinaire, phD et maître de Conférences en Médecine interne des animaux de compagnie à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT). Elle a une activité de recherche à l’Institut de Recherche en Santé Digestive (IRSD).
1989 : Diplômée de l’ENVT 1995 : Thèse d’Université, École Doctorale des Sciences de la Vie et de la Santé, Université Paul Sabatier, Toulouse : 2007 : Habilitation à Diriger des Recherches, Institut National Polytechnique de Toulouse. 2016 : Diplôme d’Études Spécialisées Vétérinaires de Médecine Interne (DESV MI) 1991-1995 : Assistante d’enseignement et de recherche contractuelle, Unité de médecine interne des animaux de compagnie, ENVT 1995-2019 : Maître de Conférences, Unité de Médecine Interne, ENVT
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| | 17 | HORS-SÉRIE : MÉDECINE du chien et du chat âgés 4e PARTIE : ANESTHÉSIE ET SOINS HOSPITALIERS
Les particularités
de l’hospitalisation du sujet âgé Aurélie Pin, Leïla Hocine
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Les animaux gériatriques sont plus vulnérables que les jeunes adultes. Une diminution physiologique progressive et irréversible des fonctions organiques et des mécanismes de compensation, liée à l’âge, se produit.
Il est important de la prendre en considération dans la programmation et la réalisation d’une anesthésie générale. Après un rappel des particularités de l’animal âgé, cet article propose une conduite à tenir pour anesthésier ces animaux.
Disciplines : Anesthésie, chien, chat
Mots clés : Anesthésie, Chat, Chien, Gériatrique, Sédation
FLUIDOTHÉRAPIE
Les changements au sein du système cardiovasculaire de l’animal âgé
Conduite à tenir en pratique
LA NUTRITION
Des besoins nutritionnels différents
Les recommandations
LE NURSING
CONCLUSION 7 photos illustrent cet article.
Aurélie Pin est Technicienne en Santé Animale et Auxiliaire Spécialisée Vétérinaire.
2011-2012 : Formation Auxiliaire Spécialisée Vétérinaire, IFSA. 2012-2013 : Licence professionelle "Technologies en physiologie et physiopathologie", UCLB Lyon 1 - Vetagro-Sup en contrat de professionnalisation au SIAMU. 2013-2018 : Technicienne en Santé Animale au SIAMU. 2018-2019 : ASV titulaire au service de médecine du Centre Hospitalier Saint Martin Bellevue.
Leïla Hocine est docteur vétérinaire et titulaire d'un master en Sciences.
2016 : Doctorat vétérinaire à VetAgro Sup, campus vétérinaire de Lyon 2016-2017 : Interne en clinique des animaux de compagnie à VetAgro Sup, campus vétérinaire de Lyon 2017-2018 : Chargée de consultations en urgences et soins intensifs au SIAMU, à VetAgro Sup 2018 : Diplômée de Master 2 Recherche en biologie intégrative et physiologie "Régulations cardiovasculaires, métaboliques et nutritionnelles" à l'université Claude Bernard Lyon 1 2018-2019 : Pratique libérale en clientèle canine au CHV Massilia à Marseille
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| | 18 | HORS-SÉRIE : MÉDECINE du chien et du chat âgés 4e PARTIE : ANESTHÉSIE ET SOINS HOSPITALIERS
Les particularités de l’anesthésie
chez le chien et le chat âgés
et cas cliniques d’anesthésie
Mathieu Raillard, Gwenola Touzot-Jourde, Delphine Holopherne-Doran
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L’animal âgé connaît de multiples modifications de son métabolisme et de tous les systèmes de son organisme. Sa réponse à la maladie est donc différente, et ses besoins lors d’hospitalisation sont différents de ceux du jeune adulte. L’équipe médicale doit donc savoir s’adapter à ses particularités, afin de maximiser ses chances de guérison. Ainsi, l’apport de fluides intraveineux, souvent indispensable, doit être raisonné et contrôlé : en raison des modifications de ses fonctions cardiovasculaire et rénale, l’animal âgé ne tolère ni l’hypovolémie – qui doit être corrigée aussi précocement que possible – ni la surcharge volumique.
Il est également primordial de veiller à la couverture de ses besoins énergétiques, afin d’éviter la mise en jeu d’un catabolisme protéique excessif au détriment de sa masse musculaire déjà en déclin.
L’anorexie doit être traitée efficacement et précocement, et une sonde d’alimentation entérale doit, si nécessaire, être mise en place.
En raison de la forte prévalence des comorbidités associées au vieillissement (anxiété, arthrose, maladies neuro-musculaires, incontinence urinaire et fécale, …), l’animal âgé nécessite un nursing particulièrement soigneux : matelas anti-escarre, physiothérapie, sorties fréquentes, sonde urinaire à demeure … Une fois ces besoins spécifiques compris et intégrés à sa prise en charge thérapeutique, son hospitalisation peut se dérouler de façon optimale sous surveillance attentive.
Disciplines : Médecine interne, Gériatrie, Nutrition
Mots clés : Hospitalisation, Nursing, Gériatrie, Fluidothérapie, Chien, Chat
LES IMPLICATIONS CLINIQUES LIÉES AU VIEILLISSEMENT
Le système cardio-vasculaire
L’appareil respiratoire
Le métabolisme
La fonctionnalité rénale
La fonction hépatique
L’hypothermie
Les besoins en agents anesthésiques
Le stress
Le système digestif
L’appareil locomoteur
COMMENT ANESTHÉSIER L’ANIMAL ÂGÉ
Le recueil des données
La classification ASA
Les risques liés à l’anesthésie
Le monitoring
La préparation de l’anesthésie
Le choix du protocole anesthésique de l’animal âgé
Tableau - Les principales molécules utilisées pour l’anesthésie de l’animal âgé
Le réveil et l’hospitalisation
CONCLUSION
3 cas cliniques complètent cet article
L’ANIMAL MALADE
Chien Border Collie Mâle, 10,5 ans, 22 kg
Chien Labrador Femelle, 11 ans, 30 kg
Chat Européen Mâle castré, 14 ans, 4,6 kg
LE MOTIF DE CONSULTATION
L’EXAMEN CLINIQUE
LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
LE TRAITEMENT
L’ANESTHÉSIE
LA GESTION POST-OPÉRATOIRE
Mathieu Raillard, Docteur vétérinaire, Diplômé de Bologne en 2010
2004-2010 : Laurea in Medicina Specialistica Veterinaria (Università degli Studi di Bologna, Italie / Universidad de Las Palmas de Gran Canaria, Espagne / École Nationale Vétérinaire de Nantes, France) 2010-2011 : Internat en Clinique des Animaux de Compagnie (École Nationale Vétérinaire de Maisons-Alfort, France) 2011-2012 : Assistant Hospitalier du Service Transversal d’Anesthésie Réanimation (STAR) (Oniris Nantes, France) 2012-2015 : Résident du Collège Européen d’Anesthésie et Analgésie (ECVAA) (University of Bristol, Royaume-Uni) 2015 : Clinicien en anesthésie (University of Bern, Suisse)
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